
Septembre est terminé, le Mois Américain Non Officiel aussi (le récap sera publié le 4 octobre) les jours raccourcissent déjà fameusement (il faut la lumière pour faire son café à 6h et même à 7h) et en peu de temps, on est passé du t-shirt au plaid sur les jambes.
Les shorts sont remontés dans la garde-robe et les pantalons, pull et vestes sont de nouveaux de sortie. Les gosses sont rentrés à l’école. Et on se demande pourquoi je n’aime pas ce mois !
Mon Bilan Livresque est correct, pour ne pas dire qu’il est bon ! J’ai lu pas moins de 21 romans (dont 3 étaient tout petits), 19 bédés, 4 comics, 1 Manga et 3 albums enfants. Ce qui me fait 48 lectures.
Un seul pavé en Septembre, parce que j’ai tout donné en Août. Même si je n’ai pas chômé en Septembre et que maintenant, en voyant tout ce que j’ai lu et posté comme chroniques, je comprends que mes journées étaient super chargées !
Et maintenant, j’en suis à 90 nationalités lues ! Une de plus ce mois de Septembre…

Mon Bilan Annuel, ce 30 septembre, s’élève à 324 lectures. Tous genres confondus, bien entendu. Pas intérêt à fléchir dans le rythme, il faut que j’arrive à mes 400 lectures au 31 décembre, si je ne veux pas faire tache avec moi-même.
Et il ne me reste que 91 jours à partir de ce 1er octobre !
Oui, dans ce Bilan, j’ai ajouté trois albums enfants. « De le petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête » appartient à ma nièce et j’ai dû lui lire 5 fois de suite, en faisant les bruitages, bien entendu. On parle de caca, ça fait toujours plaisir aux enfants comme aux adultes. Elle rigole beaucoup lorsque je lui lis et maintenant, j’en suis à ma 9ème lecture de ce petit livre, tout en lui expliquant des choses sur les taupes, qu’elle a retenu parce qu’ensuite, elle les a racontée à ma mère.
Les deux autres : « C’est MON arbre », n’est pas encore pour son âge. Tout comme « Toile de dragon ». Mais puisque je me suis fendue de deux chroniques sur Babelio, je les ajoute au bilan.
La pioupioutte adore que je lui lise des livres et en août, elle m’avait sorti tous ses Tchoupi (12 !!), qu’il m’avait fallu lire à voix haute, mais pas que ! Non, non, on ne se contente pas de lire les textes, on lui explique aussi ce qu’il y a sur les images. Après Tchoupi, j’avais dû lire un Timothé et le vieux livre appartenant à ma mère (quand elle était petite) avec des chats. J’aurais dû les ajouter au Bilan aussi, tiens, vu qu’après avoir lu durant 45 minutes, j’avais le gosier à sec.
Le caractère de la petite est assez fluctuant et un jour, j’ai droit à un gros câlins et le lendemain, elle ne veut même pas me dire bonjour… Je ne m’inquiète pas, je l’ignore et c’est la meilleure méthode.
Un qui garde un caractère égal, c’est le chat. Il n’aime toujours pas lorsque je pars toute une journée (alors deux journées…) et à mon retour, c’est la fête, à sa manière. Il ne surgit que lorsque je suis assise et là, il faut lui gratouiller le dos (à la base de la queue) durant de longues minutes.
La pire chose à lui faire, c’est que je rentre tard, que je sois crevée et que j’aille me mettre au lit, sans les câlins qui lui sont dus. Je l’ai fait un mardi, je n’en pouvais plus… Alors, pour être au calme, j’ai pris ma liseuse et je suis allée lire dans le lit, pendant que mon homme regardait la télé. J’ai laissé la porte ouverte, afin que le chat puisse venir (habituellement, c’est verboten !) me rejoindre.
Monsieur Le Chat est monté sur le lit, mais n’a pas osé venir trop près, il est resté près de mes pieds, avant de remonter au niveau de mes genoux. J’ai beau être assise, ce n’est pas comme dans le divan, puisque mes jambes sont étendues.
Il a fallu que je le fasse durant quelques jours pour que la bête arrive enfin à se coucher sur mes jambes. Mais pas d’effusion comme dans le divan, il ne m’a pas pétri les jambes. Mais il a aimé. Sauf quand mon homme est monté, là, il est allé se planquer sous le lit avant de s’encourir.
Et lorsque vous rentrez encore plus tard, après une escapade à la Côte d’Opale (un jour ensoleillé !) et que vous aller vous pieuter quasi tout de suite, sans laisser au chat la possibilité de passer un bref moment avec vous, il faut s’attendre à ce qu’il vienne miauler à 4h du matin et ce qu’il vous attende sur le palier, tel un chien couché devant la porte, lorsque votre réveil a sonné… Non, interdit de pousser le dodo jusqu’à 7h, il est 6h, debout ! Le chats sont des tyrans que l’on adore !

Au niveau des belles découvertes lectures de ce Mois de Septembre, il y a en a eu quelques unes, dont des coups de coeur avec des romans Noirs et sombres.
Notamment avec L’été où tout à fondu, de Tiffany Mcdaniel (roman qui parle du racisme, des peurs des Hommes et de ses dérives, mais aussi de rédemption), puis avec le très sombre Duchess de Chris Whitaker, une tragédie tout aussi sombre, mais portée par une héroïne marquante.
Un profond sommeil de Tiffany Quay Tyson se déroule, lui aussi, dans l’Amérique des laissés pour compte, des pauvres, des ségrégationnistes, des racistes,… Un récit qui coule lentement, boueux comme le Mississippi, mais magnifique.
Puisque les romans Noirs et sombres me vont bien, j’ai ajouté Lady Chevy de John Woods, qui parle lui aussi de l’Amérique pauvre, raciste, suprémaciste et de fracturation hydraulique, sans doute pour faire écho ou récit de non-fiction qu’était Fracture, d’Eliza Griswold. Une belle saloperie, cette fracturation hydraulique afin d’extraire le gaz de schiste. Lady Chevy est, elle aussi, un personnage marquant, tout comme le fut Stacey Hanley (Fracture), personnage bien réel, elle, ce qui a rendu la lecture de son témoignage glaçante.
Puisque j’étais à fond dans les récits parlant de racisme, j’ai sorti et apprécié Minuit à Atlanta de Thomas Mullen, bien que le duo de policiers soit défait, Tommy étant devenu journaliste. Une belle page d’Histoire, même si elle est sombre, sanglante, raciste, ségrégationniste… Fermer les yeux ne sert à rien, vaut mieux les ouvrir et ne plus répéter les erreurs du passé.
Au rayon des très belles lectures, j’ajouterai aussi Les bisons de Broken Heart de Dan O’Brien, qui parle de nature et d’élevage de bisons, mais d’une manière si belle que l’on ne peut s’empêcher de suivre son récit sans s’ennuyer une seule seconde, ainsi que Toute la lumière que nous ne pouvons voir d’Anthony Doerr, dont le récit se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale et un peu avant. Bianca n’a pas terminé sa lecture, quant à moi, c’était une belle découverte.
Petit retour dans le racisme avec l’Afrique du Sud (oui, ce n’est pas l’Amérique) et son horrible Apartheid. Karoo boy de Troy Blacklaws parle de ces plages « White only », de ces Noirs qui étaient au service des Blancs, mais surtout du jeune Douglas qui va quitter les beaux quartiers pour se retrouver à Karro, un quartier où l’apartheid est présent au quotidien…
Sherlock Holmes et les protocoles des Sages de Sion de Nicholas Meyer me tentait bien, tout en me faisant un peu peur et pourtant, j’ai eu tort de me demander quel traitement l’auteur allait réserver à son livre. Il était très bien fait !
C’est LA saga dont tout le monde parle ! Blackwater – 01 – La Crue de Michael McDowell était archi tentant, surtout en raison de sa couverture (magnifique). On ne peut pas dire que le récit est bourré d’action, mais il possède une petite touche de fantastique, de mystère et impossible de le lâcher.
Une grosse déception avec le petit roman intitulé Tapi dans l’ombre – Une histoire sur Jack l’Éventreur de A. L. Butcher qui se contente de conter le meurtre de MJK vu par l’assassin, qui possède un mobile un peu débile. 15 pages seulement, mais 15 de trop.
Lorsque l’auteur avait parlé de son roman, à La Grande Librairie, j’avais été submergée par l’émotion. Hélas, il y en avait moins dans le récit… Un Afghan à Paris de Mahmud Nasimi n’est pas une déception, loin de là, mais il a raconté plus de détails dans l’émission… et j’aurais aimé vibrer autant.
Grosse déception avec Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy qui m’a donné l’impression de regarder un mauvais film avec de mauvais acteurs (sauf pour Elise).
Mini déception avec Ecotopia de Ernest Callenbach qui est une dystopie intéressante à découvrir, malgré le fait qu’il n’y ait pas vraiment d’intrigue et que le ton soit très froid. Tout comme Le Serpent des blés de T.M. Rives que j’ai trouvé trop court et dont j’ai dû relire le final afin d’être bien sûre de l’avoir compris.
Deux romans sur les Amérindiens ont été lu pour ce Mois Américain et ils furent de belles découvertes. Nous étions libres comme le vent de David Roberts parle de Cochise et de Geronimo, sans romancer leur vie, tandis que Crazy Horse – Une vie de héros de Joseph Marshall III a plutôt tendance à nous conter la vie de Crazy Horse en version romancée, sans pour autant inventer.
La plus grosse déception est venue de Arpenter la nuit de Leila Mottley, dont les critiques élogieuses sur Babelio et sur Livraddict m’avaient donné envie de le lire sans tarder. Les personnages sont creux, manichéens (les flics Blancs sont tous des pourris), les dialogues plats (sans doute que les nôtres, dans la vraie vie, le sont aussi) et rien dans le récit n’a réussi à m’emporter, ne fut-ce qu’une seule fois. Bref, une catastrophe pour moi…

Bilan Mensuel : 21 Romans
- Sherlock Holmes et les protocoles des Sages de Sion : Nicholas Meyer
- Duchess : Chris Whitaker
- L’été où tout a fondu : Tiffany McDaniel
- Blackwater – 01 – La Crue : Michael McDowell
- Tapi dans l’ombre – Une histoire sur Jack l’Éventreur : A. L. Butcher (15 pages) [BABELIO]
- Toute la lumière que nous ne pouvons voir : Anthony Doerr [Pavé 657 pages ] [LC avec Bianca]
- Les bisons de Broken Heart : Dan O’Brien
- Un Afghan à Paris : Mahmud Nasimi
- Fracture : Eliza Griswold
- Un profond sommeil : Tiffany Quay Tyson
- Arthur Conan Doyle – Puis-je marier Sherlock Holmes ? : Chevalier (36 pages)
- Brokeback mountain : Annie Proulx
- Minuit à Atlanta : Thomas Mullen
- Les hommes ont peur de la lumière : Douglas Kennedy [LC avec Bianca]
- Ecotopia : Ernest Callenbach
- Nous étions libres comme le vent : David Roberts
- Le Serpent des blés : T.M. Rives (96 pages)
- Karoo boy : Troy Blacklaws
- Crazy Horse – Une vie de héros : Joseph Marshall III
- Lady Chevy : John Woods
- Arpenter la nuit : Leila Mottley [BABELIO]
Bilan Mensuel : 19 Bédés / 4 Comics / 1 Manga / 3 albums enfants = 27
- Louisiana – Tome 1 – La couleur du sang : Léa Chrétien et Gontran Toussaint
- Louisiana – Tome 2 – La couleur du sang : Léa Chrétien et Gontran Toussaint
- Nains – Tome 22 – Borogam du malt : Paolo Deplano & Giovanni Lorusso
- The Seven Deadly Sins : Tze Chun et Artyom Trakhanov [COMICS]
- Horseback 1861 : Hasteda et Nikho [COMICS]
- Calvin et Hobbes – 09 – On n’arrête pas le progrès ! : Bill Watterson [COMICS]
- Batman – The Dark Knight Returns : Frank Miller et Klaus Janson [COMICS]
- Archives secrètes de Sherlock Holmes – Tome 4 – L’ombre d’Arsène Lupin : Philippe Chanoinat et Frédéric Marniquet [BABELIO]
- Moby Dick – Livre premier (BD) : Christophe Chabouté et Herman Melville
- Moby Dick – Livre second (BD) : Christophe Chabouté et Herman Melville
- Le Révérend – Livre 1 – Les diables déchus du Nevada : Lylian et Lebon
- Le Révérend – Livre 2 – Chasse à l’homme : Lylian et Augustin Lebon
- John Tanner – Tome 1 – Le captif du peuple des Mille Lacs : Christian Perrissin et Boro Pavlovic
- West Legends – Tome 6 – Butch Cassidy & the wild bunch : Christophe Bec et Michel Suro
- Mages – T08 – Belkiane : Sylvain Cordurié et Vladimir Krstic [BABELIO]
- Les 5 terres – T02 – Quelqu’un de vivant : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
- Les 5 terres – T03 : L’amour d’un imbécile : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
- Les 5 terres – T04 : La même férocité : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
- Les 5 terres – T05 – L’objet de votre haine : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
- Les 5 terres – T06 – Pas la force : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
- Balles perdues : Walter Hill
- C’est MON arbre : Olivier Tallec [ALBUM] [BABELIO]
- De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête : Werner Holzwarth et Wolf Erlbruch [ALBUM] [BABELIO]
- Toile de dragon : Muriel Zürcher [ALBUM] [BABELIO]
- Enquêtes de Sherlock Holmes – T01 – L’aventure du ruban moucheté : Conan Doyle et Christel Espié [BABELIO]
- Seton, le naturaliste qui voyage – Tome 1 – Lobo, le roi des loups : Jirô Taniguchi et Yoshiharu Imaizumi [MANGA]
- West Legends – T05 – Wild Bill Hickok, Forty Bastards : Nicolas Jarry et Laci
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