Transmetropolitan – Année 2 : Ellis Warren & Darick Robertson

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Titre : Transmetropolitan – Année 2

Scénariste : Ellis Warren
Dessinateur : Darick Robertson

Édition : Urban Comics (2014)

Résumé :
Meurtres. Viols. Vols d’ADN. Le journaliste hors-la-loi Spider Jerusalem a couvert les sujets les plus infâmes que La Ville ait portés.

Mais toutes ces horreurs ne sont rien à côté de ce qu’il estime être l’expression ultime de la dégradation humaine : la politique. Malheureusement pour sa santé mentale, cette année électorale risque fort d’être le clou du spectacle.

Deux candidats, deux bêtes, à la merci d’un éditorialiste enragé.

trans-3415462-18Critique :
La politique et ses manoeuvres retorses pour se faire élire…

La mission de Spider Jerusalem ? Faire en sorte que le président sortant, qu’il a surnommé « La Bête » ne se fasse pas réélire une fois de plus.

Son adversaire ? Le candidat Callahan, dit « Le sourire ».

Ici, attention, nous avons un gros fil rouge à suivre, contrairement au premier tome qui était une sérieuse mise en bouche mais avec des chapitres différents.

Les élections approchent et tous les coups sous la ceinture sont permis, surtout si c’est Spider qui les donne.

Il est toujours aussi fou, aussi drogué, aussi foutraque, il a toujours la haine des autres et sa nouvelle assistante va en faire les frais.

Pourtant, les articles de Spider Jerusalem, même s’il sont plein de haine envers le genre humain et bourré d’insultes, n’en sont pas moins vrais et très profonds. Il a compris le Système et voudrait ouvrir les yeux de ses con-citoyens qui eux s’en foutent.

Je ne peux pas résoudre les problèmes. Je peux juste m’assurer que les gens ne fassent pas semblant de les ignorer. Faire en sorte que d’autres les résolvent. Ceux qui le peuvent.

Les dessins sont toujours aussi détaillés, avec une foultitude de petites choses qui rendent les dessins réalistes.

Les dialogues sont incisifs, on pense qu’on a gagné mais non, il faut encore poursuivre le combat car on vient de se faire baiser sur toute la lige pas cet enculé de… Pardon, fréquenter Spider Jerusalem est mauvais pour le langage…

Suivez-moi jusqu’en enfer, abrutis, allez… Suivez quiconque a le sourire, la couverture, l’image qu’il faut… Suivez quiconque dire : « Je vais m’occuper de vous, je vais prendre toutes les décisions importantes à votre place pour que vous puissiez retourner vous faire chier les uns les autres et vous foutre en l’air dans une béate ignorance… ».

C’est à coup de boulets rouges lancés au bazooka que l’auteur tire sur la politique sociale de son pays et sur ses politiciens qui sont prêts à s’allier avec le diable si ça peut les faire gagner un état important.

Étoile 4,5

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le RAT a Week, le marathon de l’épouvante Édition 2016 chez Chroniques Littéraires, Le « Challenge US 2016-2017 » chez Noctembule et Le Challenge Halloween (2016) chez Lou & Hilde.

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Durango – Tome 10 – La proie des chacals : Yves Swolfs

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Titre : Durango – Tome 10 – La proie des chacals

Scénariste : Yves Swolfs
Dessinateur : Yves Swolfs

Édition : Alpen Publishers (1991) / Les Humanoïdes Associés (2006) / Soleil (2007)

Résumé :
Lors d’une étape à un point d’eau, Durango surprend 4 cavaliers traînant de force une jeune indienne. Profitant de l’arrêt pour s’enfuir, cette dernière lui dévoile l’intention des 4 hommes : la vendre aux mexicains.

Sous le regard d’un indien tapis dans l’ombre d’une bâtisse isolée, Durango élimine l’un des malfrats qui le menaçait ainsi que 2 de ses compères, le dernier prenant la fuite.

Durango décide de poursuivre sa route et c’est en arrivant dans la ville la plus proche, Howland, qu’il est reconnu et emprisonné…

PlancheA_277480Critique :
♫ Chabadabada chabadabada ♪ Nos cœurs y croient ♪ Dabadabada ♫ Dabadabada ♫ Comme une chance ♪ Comme un espoir ♫

Que voilà une belle historie d’amûûr dans les plaines arides et torrides du Texas ou de l’Arizona (on ne le précise pas) !

Mais attention, les p’tits gars, nous sommes dans Durango, pas dans un Harlequin…

Alors, avec une scène de baiser final plus qu’hypothétique pour cette version de « Un indien, une squaw » (Un homme, une femme), faudra dégainer plus vite que l’ombre de Lucky Luke et viser bien pour ne pas finir l’aventure en cadavre troué, telle une passoire.

La scène d’intro n’est déjà pas pour les p’tits n’enfants : des hommes tirent une pauvre squaw indienne (pléonasme, je sais) derrière leurs chevaux et demandent à Durango de faire celui qui n’a rien vu, rien entendu…

— De passage alors ? Dans ce cas, il faut que je te mette au parfum ! Quand on croise quatre cavaliers qui trainent une peau-rouge derrière un cheval dans les environs de Howland, on ne se pose pas de question… On continue son chemin en trouvant ça tout ce qu’il y a de plus… normal !

Moi, jamais j’aurais osé dire pareille chose au beau Durango ! Bang, bang, bang… Trois hommes au tapis et un qui s’enfuit.

Tout compte fait, Durango, il a un cœur ! Il aurait pu laisser tomber l’indien qui voulait récupérer sa squaw enlevée, puisque ce dernier lui avait payé sa dette en le sortant du mauvais pas dans lequel Durango s’était foutu ensuite.

Mais non, Durango, chevauchant devant, son Mauser à la ceinture, va l’aider à mettre les pieds dans un nid de crotales tous plus vils les uns que les autres.

— C’est quoi au juste votre job, Warner ? Le trafic des squaws seulement ou de la chaire fraiche en général ? Ce n’était pas la première d’après ce que j’ai compris !

Avec des tons gris pour représenter les nuits et des tons tirant dans les jaunes pour les chaudes journées, cet album ce lit d’une traite (des indiennes ?) et est garantit sans temps mort mais avec des tas de cadavres qui, telles les feuilles mortes, vont se ramasser à la pelle.

Pas de pitié pour les trafiquants !

— Moi je ne laisserais pas ce scorpion en vie… Même blessé, un scorpion est toujours dangereux !

En plus d’avoir un excellent scénario qui met en lumière les trafics d’indiennes à destination des bordels de Mexico, des dessins de plus en plus excellents (on voit l’évolution lorsqu’on se refait toute la collection d’une traite… des squaws), des dialogues au poil et peu de temps mort.

— Mais dis donc, à part ton couteau, tu n’es pas armé ?
— C’est mieux… Un indien désarmé, ça inspire confiance… On se paie sa tête, mais il n’est pas dangereux !
— Ça se défend ! Good luck, chap !

Bref, cet album possède aussi tous les codes du western classique où un homme, qui n’a rien d’un saint, va aider un autre à retrouver sa belle, alors que l’un est Blanc et l’autre Indien.

— Tes bottes, mon frère ! Les visages pâles ne savent pas marcher en silence !
— Personne n’est parfait !

De plus, j’ai trouvé un air de ressemblance entre l’Indien et le futur vampire Kergan…

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Au moins, dans cet album, contrairement à ce que les cinéastes américains ont dépeint durant des années dans leurs films, on montre que les indiens ne sont pas nécessairement les sauvages dans l’affaire…

J’voulais dire « Bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ». Mais ça faisait deux fois « chacals »… Quoi, on dit des « chacaux » ? [Astérix, mission Cléopâtre]

Étoile 4

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur,  le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - The magnificent seven

Durango – Tome 9 – L’or de Duncan : Yves Swolfs

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Titre : Durango – Tome 9 – L’or de Duncan

Scénariste : Yves Swolfs
Dessinateur : Yves Swolfs

Édition : Alpen Publishers (1990) / Les Humanoïdes Associés (2006) / Soleil (2007)

Résumé :
Lucy Steelgrave et Durango suivent les dernières volontés de Duncan, qui voulait mettre sa fille à l’abri du besoin. Il a indiqué la cachette d’un trésor dans la région où il était autrefois shérif.

Dans le même temps, un condamné nommé Ryan s’évade et part lui aussi à la recherche du trésor : il s’agit de l’ancien adjoint de Duncan, qui avait rassemblé le trésor en magouillant au cours de son mandat.

Arrivés à destination, Durango et Lucy se font dérober la carte par la bande de Dragon Lily, une femme desperado.

durango09pl_3690Critique :
♫ Regarder devant soi ♪ Sans jamais baisser les bras, je sais…♪ C’est pas le remède à tout, ♫ Mais ‘faut se forcer parfois… ♫ Lucy, Lucy dépêche toi, on vit, ♫ On ne meurt qu’une fois… ♪ Et on n’a le temps de rien, Que c’est déjà la fin mais… ♫

Non, non, je vous rassure de suite, Durango ne s’est pas à mis à pousser la chansonnette pour Lucy l’ex-madame Steelgrave dont il devait jouer au bodyguard lors d’une partie de chasse (voir le tome 8).

Là, ils auraient tout deux envie de chanter « Elles sont où les pépètes à Duncan ?? ».

Allez, c’est parti pour une chasse au magot, plus violente que celle de Fort Boyard, parce que à côté de Dragon Lilly, les tigres du Fort ont l’air de minous inoffensifs.

Cet album est la suite du précédent « Une raison pour mourir » et même si on pourrait lire les deux indépendamment, il est conseillé de se faire le diptyque.

Ici, tous les codes de la chasse au magot enterré sont respectés, de la carte dessinée qu’on se fait chouraver, de l’emplacement exact qu’il faut demander à une autre personne qui n’a rien trouvé de mieux que de casser sa pipe (c’est bête, hein ??), du cheminement dans la montagne, en passant par d’autres gens qui veulent le magot aussi, qui vous suivent, vous kidnappent, vous font boire la tasse…

— Toutes les tombes ne sont pas aussi muettes qu’on le dit…

Sans oublier le bon vieux cimetière et les coups de feu pour la possession du magot.

Les dialogues sont piquants, violents, avec une pointe d’humour noir que j’ai adoré.

— SALOPERIE !! ASSASSIN ! C’ÉTAIT MON DERNIER NEVEU !
— Il fallait en faire des pasteurs ou des chefs de gare, si tu y tenais tant que ça, à tes neveux !

Le scénario est maitrisé, on n’est plus dans des villes aux prises avec des bandits sans foi ni loi, même si cet album possède son lot de serpents à sonnettes, dont une femme, Dragon Lilly.

Notre tireur au Mauser et aux yeux d’émeraudes devra encore se tirer d’un sale guêpier, mais on le connait bien, l’animal, il cause pas beaucoup, mais il agit vite et bien.

— Ce voyage est interminable… surtout en compagnie d’un oiseau sinistre qui ne dit pas trois mots par jour.

Encore un album que j’ai pris plaisir à relire pour la 36ème fois au moins.

Étoile 4

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur,  le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

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CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - Cow-Boys

Lucky Luke – Tome 18 – À l’ombre des derricks : Morris & Goscinny

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Titre : Lucky Luke – Tome 18 – À l’ombre des derricks

Scénariste : Morris
Dessinateur : Morris

Édition : Dupuis (19)

Résumé :
Lucky Luke est appelé par le maire de Titusville pour faire régner l’ordre dans la ville qui fait l’objet d’une véritable ruée vers le pétrole.

Des puits sont creusés de toutes parts et certains esprits malveillants sont bien décidés à imposer leur loi pour s’enrichir et prendre le pouvoir.

Parmi eux, le méchant Barry Blunt, un ancien avocat sans scrupule qui veut récupérer tous les puits de pétrole de la région.

Mais Luke, nouveau shérif de la ville, va tout faire pour les neutraliser.

luckyluke_t18Critique : 
— Quelle est cette affreuse odeur ?
— C’est le parfum le plus délicieux de la terre ! c’est le parfum du pétrole !…

Hé oui, il n’y avait pas que les ruées vers l’or jaune qui fit courir les gens, il y a eu aussi celle de l’or noir qui les transforma véritablement en fous aussi.

Mais revenons en arrière, si vous me le permettez…

Parce que si vous avancez quand moi je recule, comment voulez-vous que je vous… explique !

1857, Titusville en Pensylvanie, à une époque où l’on méprisait le pétrole, ce truc noir et puant qui ne servait à rien et qui foutait en l’air les terres ou les puits dans lesquels il jaillissait.

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Un jour, on découvrit qu’il faisait un merveilleux combustible mais personne n’avait de technique infaillible pour le trouver, alors, on s’en référait au petit bonheur la chance pour le trouver.

Puis vint le colonel Edwin Drake qui inventa, pour le plus grand bonheur des petits vieux, l’inspecteur Derrick !

Oh, pardon, je me trompe de derrick ! Ce n’est pas l’ami policier des après-midis de nos chers petits vieux dont on parle ici, mais de la tour en charpente en bois montée au-dessus d’une installation de forage (nous sommes en 1859, pas encore de charpentes métalliques).

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Mais qu’est-ce que le colonel Drake venait d’inventer, là ?? Tout à coup, tout le monde devient fou et c’est la ruée vers l’Or Noir à l’Est !

— Avec mon compère, Billy Smith, en creusant notre puits, nous avons déchaîné l’enfer. Les gens ont perdu la raison ! Tout le monde cherche du pétrole, négligeant tout le reste ! Même l’eau commence à manquer dans la région ! Et on me surnommait « le fou » quand je suis arrivé. [Colonel Drake]

Un bordel monstre vient de naître et ce qui est décrit dans ces pages ne fait pas honneur au genre humain qui aurait tendance à régresser lorsqu’il a la possibilité de s’enrichir.

Évidemment, Goscinny et Morris ont choisi l’humour pour illustrer ces gens qui ne vivent plus que pour le forage et la découverte du pétrole : le maire ne se sent plus, le juge creuse et je juge plus, le shérif est parti prospecter, ne reste présent et sain d’esprit que l’adjoint du shérif qui lui n’aime que le whisky.

Niveau du méchant, on en a un qui est super en la personne de Barry Blunt, ancien avocat, homme roublard qui voudrait, non pas être calife à la place du calife, mais posséder tous les puits de pétroles des autres et pour y arriver, il ne lésinera pas sur les magouilles et les intimidations.

Pour contrebalancer le méchant qu’on ne peut pas récupérer, il y a son ancien homme à tout faire, Bingle et avec lui vont naître des comiques de situation tel le fait qu’après avoir voulu sortir de sa cellule, il ne voudra plus la quitter quand le pétrole jaillira pendant qu’il creusait un souterrain pour s’évader. Il ferait tout pour y retourner…

— Je suis un criminel endurci !!… J’ai de mauvais penchants !… Je battais mes petits frères !…[Bingle]

Si tout le reste n’est que fiction, l’invention du derrick par le colonel Drake est bien réel et la page explicative en début d’aventure nous donnera quelques explications sur ce phénomène qui pris une ampleur dingue, transformant de vertes prairies en champ de boue immonde.

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Encore un bel album qui parle d’écologie avant l’heure et de folie humaine, le tout avec humour.

À noter que je devrais acheter les nouveaux albums pour ne plus avoir ces couleurs merdiques qui colorisaient tous les paysages ou les personnages en une seule et même couleur !

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Ma page…

Étoile 4

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur,  le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

Durango – Tome 8 – Une raison pour mourir : Yves Swolfs

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Titre : Durango – Tome 8 – Une raison pour mourir

Scénariste : Yves Swolfs
Dessinateur : Yves Swolfs

Édition : des Archers (1988) / Dargaud (1988) / Alpen Publishers (1991) / Les Humanoïdes Associés (2006) / Soleil (2007)

Résumé :
Durango est engagé par M. Steelgrave afin de le protéger ainsi que sa femme lors d’une partie de chasse. Cependant Lucy Steelgrave a d’autres projets : elle souhaite assassiner son mari avec la complicité d’une bande de desperados dont elle connaît bien le chef.

Durango, séduit par Lucy, est assommé et Steelgrave est tué, tout comme ses employés. Un vieux cow-boy, Duncan, aide alors Durango à retrouver la bande de Lucy, qui commet de nombreux meurtres, au désespoir de cette dernière.

Après un braquage conçu et mis en œuvre par Lucy et ses complices, Durango et Duncan anéantissent la bande, Lucy exceptée.

Critique :
Chienne de vie pour Durango, tout de même ! À peine entré dans la rue principale et boueuse d’une petite ville que déjà, on lui tombe sur le râble !

On se calme les mecs ! Laissez-lui au moins le temps d’attacher son cheval avant de lui sortir cette vieille affiche ou le beau visage de notre Blondin s’étalait sous un « Reward ».

Il est amnistié, notre bellâtre qui tire plus vite que l’ombre de Lucky Luke… Mais on ne l’écoute jamais, alors, ben, pour les trois gogos, ce sera « Bardaf, c’est l’embardée » et  » un allez simple pour le terminus des prétentieux ».

Dans ma tête, Whitney Houston est en train de chanter « I will always love you » car notre Durango vient d’être engagé par le riche maire de la ville à servir de garde du corps à son épouse, une top biche qui aimerait aller chasser alors que ce n’est pas vraiment la saison… Bodyguard le retour ?

Intraitable qu’il est notre Durango, avec la jolie blonde qui se rend compte que son mari a engagé un homme qui est incorruptible, dangereux et têtu et qui, ayant passé un contrat avec le mari, ira jusqu’au bout, même si elle surenchérit.

Retour dans les plaines plus chaudes des États-Unis, exit la neige de Loneville, exit la ville sans foi ni loi, mais bien des mystères avec cette épouse qui veut tout d’un coup aller chasser le gros gibier alors que ce n’est pas la saison et que pour cela, il faut aller assez loin.

Une fois de plus, on tire, dans tous les sens, et surtout dans des bandits, on se fait taper dessus, on se fait avoir, on piste des méchants et on finit tout ça avec une nouvelle inattendue et une suite au prochain épisode.

Certes, ça ressemble à du convenu au niveau de certaines situations, mais lorsqu’on est plongée dans un Durango, tout le reste s’efface et il ne reste que l’homme aux mitaines de cuir…

Étoile 3,5

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CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - The magnificent seven

Lucky Luke – Tome 22 – Les Dalton dans le blizzard : Morris & Goscinny

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Titre : Lucky Luke – Tome 22 – Les Dalton dans le blizzard

Scénariste : Goscinny
Dessinateur : Morris

Édition : Dupuis (19)

Résumé :
Les Dalton se sont évadés de prison. Ils décident d`aller au Canada, car ils ne sont pas recherchés dans ce pays. Lucky Luke part à leur recherche.

luckyluke_t22Critique : 
Les Dalton se sont – une fois de plus – évadés ! Toujours aussi bêtes, ils ont creusés quatre trous dans la muraille de la prison au lieu d’un…

Oui, ils sont plus bêtes que méchants… Mais les gardiens aussi, car personne n’avait pensé au fait qu’un seul trou suffisait pour s’échapper.

Que feraient-ils sans Lucky Luke, ces gardiens de prisons ? Je vous le demande un peu ! En tout cas, cette évasion ne troublera pas leur petite fête d’anniversaire.

Un garde : — Eh ! Les gars… les Dalton se sont évadés !
Le Directeur du pénitencier : — Bah ! Il n’y a qu’à prévenir Lucky Luke. Il a l’habitude… il les ramène toujours. Ne laissons pas ces voyous nous gâcher notre petite fête !
Tous : — Happy birthday to you !
Rantanplan : — Ça y est, les voilà qui recommencent à se disputer !

Allez, c’est parti pour une nouvelle cavale qui, cette fois-ci, va nous emmener en partie du côté de la Belle Province et du Canada puisque les voisins du Nord ne connaissent pas encore les frères Dalton.

Le côté burlesque est toujours présent, notamment avec Joe Dalton qui menace le forgeron avec un révolver composé de son pouce et de son index, avec le chien le plus stupide de la bédé et de l’Ouest, Rantanplan, qui ne veut pas suivre la piste des Dalton car ils sentent mauvais, avec Averell qui est toujours aussi stupide et Imbécile et lui et Joe auront quelques bagarres !

— Flaire, Rantanplan, flaire !
— Pouah ! que ce haillon sent mauvais !
— Maintenant Rantanplan, nous allons te mettre au début de la piste…
— Quoi encore ?
— Mais non Rantanplan, tu tournes le dos à la piste !…
— Surtout pas par là ! Ça sent comme le haillon !

Averell : — Une fois pour toutes, qui je suis ?…
Joe : — Tu es un imbécile !
Averell : — Bon ! C’est tout ce que je voulais savoir !

Certes, l’album fait la part belle aux clichés, comme cet officier de la police montée, Winston Pendergast, qui fait régner l’ordre juste avec des paroles et demande aux gens d’aller s’enfermer eux-mêmes dans la prison durant quelques jours quand ils ont fauté.

Pourtant, j’adore cet album et ses paysages enneigés, la ruse de Joe qui ne fera pas long feu, ses accrochages avec Averell, et les bêtises de Rantanplan.

Et puis, la neige, ça change de l’aridité du Texas ou des autres états.

Non, rien à redire, c’est encore un album où j’ai beaucoup ri, malgré mes 36.000 relectures.

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Étoile 4

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CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - The magnificent seven CHALLENGE - Il était une fois dans l'ouest - BY Cannibal Lecteur

Lucky Luke – Tome 26 – Les Dalton se rachètent : Morris & Goscinny

Les Dalton se rachètent - Lucky Luke

Titre : Lucky Luke – Tome 26 – Les Dalton se rachètent

Scénariste : Goscinny
Dessinateur : Morris

Édition : Dupuis (1965)

Résumé :
Le sénateur O’Joyce veut tenter une expérience pour faire diminuer les effectifs de prisonniers dans les pénitenciers des Etats-Unis. Pour que l’expérience fasse l’unanimité, il veut la tenter avec les pires malfrats, en ‘occurrence, les Dalton !

Ainsi, la fratrie rayée jaune et noir va se voir offrir la liberté conditionnelle : si durant un mois leur comportement est exemplaire, ils seront libres. Sinon, retour en prison.

Les Dalton sont partants : Joe compte bien retrouver la liberté pour pouvoir faire ses prochains coups en homme libre !!!.

luckyluke_t26Critique : 
— Mais alors, Joe… nous sommes devenus honnêtes?
— Averell, que tu sois bête, passe, mais je n’admettrai pas que tu sois grossier !!

Les Dalton sont libres ! S’ils restent un mois sans faire de bêtises, d’attaques, de vols ou de tout ce qu’ils font habituellement, ils seront amnistiés totalement !!

Mais heu, on parle bien des Daltons, là, non ?? On oserait les remettre en liberté ? Oui, sous la surveillance de Lucky Luke, pardi !

Voilà encore un album où le talent scénaristique de Goscinny est brillant de par les situations cocasses qu’ils nous concocte ou les running gags, notamment avec Averell qui ouvre le coffre de leur banque à la dynamite.

Oui, les Dalton ont ouvert une banque… Ils sont honnêtes, ma p’tite dame !

Le scénariste croque aussi méchamment les habitants de la petite ville où cette expérience a lieu : au départ, ayant peur des Dalton, ils leur donnent leurs caisses, portefeuille dès qu’un Dalton surgit et ensuite, sachant que les Dalton ne peuvent rien leur faire, alors ils se sentent fort et abusent de la situation en les provoquant inutilement.

Toute la couardise de l’Homme résumée en quelques cases.

Et puis, il y a aussi Rantanplan qui, durant tout l’album, cherche désespérément qui est ce cow-boy à la chemise jaune.

C’est un de mes albums préféré avec les Dalton, en plus des « Cousins Dalton » et « Les Dalton dans le blizzard ». Ici, ils sont mis à l’honneur, Joe est toujours aussi teigneux et Averell crétin diplômé, quant à Lucky Luke, il est mis un peu en retrait.

Un album où l’on rit sans même se forcer tant il est brillamment scénarisé. Morris aux dessins et Goscinny aux scénarios, et c’est le paradis !

Étoile 4

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CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - The magnificent seven

Lucky Luke – Tome 16 – En remontant le Mississippi : Morris & Goscinny

En remontant le Mississippi - Lucky Luke

Titre : Lucky Luke – Tome 16 – En remontant le Mississippi

Scénariste : Goscinny
Dessinateur : Morris

Édition : Dupuis (1961)

Résumé :
La Nouvelle-Orléans. Lucky Luke, qui vient de mener un troupeau en Louisiane, en profite pour faire du tourisme.

Mais il va se retrouver au centre d’un conflit entre deux capitaines, Barrows, celui du Daisy Belle et Lowrner, celui du ASbestos D.Plower.

Lucky Luke aidera le capitaine Barrows à remporter la course entre les deux hommes, Lowrner n’usant pas de techniques légales.

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Voilà un album qui nous emmène sur un lieu inédit pour notre cow-boy solitaire : le Mississippi !!

On échange les plaines sauvages de l’Ouest américain pour naviguer sur la flotte à bord de ces magnifiques bateau à aubes et fonctionnant avec une chaudière à bois.

Là, Goscinny fait péter la chaudière pour notre plus grand plaisir avec toujours un bon thermos d’humour et des tasses de situations cocasses.

J’ai lu que dans certains pays, cet album avait été censuré pour racisme, mais je ne vois pas où Goscinny, juif polonais, aurait été raciste !

Que du contraire, il nous présente juste les clichés sur les populations noires de l’Amérique à cette époque… Il n’allait quand même pas leur donner des droits alors qu’ils n’en avaient pas ou si peu (le droit de la fermer, je pense). Nous sommes en Louisiane et on le ressent bien.

Moi, j’ai un gros faible pour Ned, le meilleur de tous les pilotes du Mississippi (et le plus menteur), jamais avare d’une anecdote sur le Mississippi ainsi que son acolyte Sam, détenteur du titre du meilleur verseur de café du Mississippi et du Missouri réunis !

— N’oubliez pas, mon garçon, que je suis le meilleur pilote du Mississippi… Si je vous disais que je connais tous les alligators par leurs noms et leurs surnoms…

— Vous ai-je parlé de la fois où le Mississippi était tellement sec qu’on ne pouvait naviguer qu’au petit matin à cause de la rosée ?

— Le Mississippi,… 3700km d’eau sale. Trop épais pour bien naviguer dessus, trop liquide pour cultiver… le fleuve le plus capricieux du monde !… ou bien il est tellement mouillé qu’il inonde cinq états à la fois, ou bien il est tellement sec qu’il faut le boire à la fourchette !…

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Quant au capitaine Lowriver, c’est un méchant de grande envergure, prêt à tout pour ne pas que le capitaine Barrows gagne et pour cela, il va tricher, magouiller, engager les pires racailles des environs des port, comme ce bon vieux Joe de l’album « Joss Jamon ».

[Capitaine Barrows ] — Je n’ai pas besoin que mon pont soit mouillé, j’ai besoin que le Mississipi soit mouillé.

Non, rien à redire sur cet album qui nous entraine dans une aventure toute voiles dehors… Pardon, toutes chaudières à bois dehors !

Quand à la morale de l’histoire, laissons-là à Cards Devon : « J’en ai assez de cette vie de tricheur sur les bateaux du Mississippi…Je vais aller tricher sur les bateaux du Missouri ! »

Étoile 4

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur,  le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - Elementary

Lucky Luke – Tome 21 – Les collines noires : Morris & Goscinny

Les Collines noires - Lucky Luke tome 21

Titre : Lucky Luke – Tome 21 – Les collines noires

Scénariste : Goscinny
Dessinateur : Morris

Édition : Dupuis (19)

Résumé :
Le sénateur Williams propose de coloniser le flanc Est des collines noires. Sauf que le sénateur Storwind s`oppose à ce projet mais il sera accepté pareil.

Lucky Luke est chargé d’emmener quatre scientifiques à travers les Collines noires, afin d’étudier les possibilités de colonisation.

Le sénateur Storwind demande à Bull Bullet, une crapule, d`empêcher les membres de l`expédition de franchir les collines.

9594_t7Critique : 
Escorter quatre scientifiques (un biologiste, un géologue, un géomètre et un anthropologue) à travers les Collines Noires, toujours non colonisées à cause des redoutables indiens qui y vivent…

Voilà une mission a priori moins dangereuse que d’escorter les Dalton, non ?

Que nenni ! La mission est bien plus dangereuse justement à cause de ces quatre scientifiques totalement barrés qui n’auront jamais conscience du danger qui les a frôlé.

— Ils sont fous ! Ils vont vers le Wyoming !…
— C’est terrible de risquer ainsi la vie de cinq chevaux et de quatre mulets dans la force de l’âge !

Évidemment, avec Goscinny au scénario, ça donne un album hilarant à cause de ces quatre scientifiques dont les dialogues sont savoureux de naïveté ou de rigueur scientifique.

Imaginez, vous avez passé la nuit dans un hôtel dont la literie était replie de punaises et de poux… Que faites-vous le lendemain ? Vous vous plaignez à l’hôtelier, exigez le remboursement et le menacez de lui coller 0 étoiles sur le Net…

Non scientifiques, eux, pas du tout ! Ils devisent tranquillement dans le hall, tout content d’avoir pu examiner une colonie de punaise, d’en avoir pris un gros spécimen, tandis que l’autre leur raconte qu’il a vu des poux de toute beauté.

— Bonjour messieurs. L’hôtel n’était pas bien fameux, je m’en excuse, mais il n’y en aura pas d’autre à Omaha. [Lucky Luke]
— Pas du tout ! J’ai passé une nuit intéressante à étudier une magnifique colonie de punaises de lit : cimex lectularius… J’emporte d’ailleurs un spécimen d’une taille fort rare… [Le scientifique Gurgle]
— Magnifique ! [Le scientifique Frankenbaum]
— Félicitations cher collègue ! [Le scientifique Doublelap]
— Il y avait aussi des poux de toute beauté ! [Le scientifique Frankenbaum]
— Pediculus, insecte hémiptère… [Le scientifique Doublelap]
— Il faut aller chercher les chevaux maintenant [Lucky Luke, hilare]
— Caballus, mammifère périssodactyle de la famille des équidés… [Le scientifique Doublelap]
— EMMA !! Il faut nettoyer les lits ! Il y a des bêtes terribles dedans ! Des Lecturassodactyles ! [L’hôtelier]

Rien à redire, les scientifiques sont réussis, ils sont drôles, amusants, naïfs au possible, ne voient jamais le danger, examinent tout ce qui leur tombe sous la main et sont totalement déconnecté de la réalité. Je les adore !

LuckyLuke01

— Votre crâne est du plus haut intérêt, je donnerais cher pour l’examiner à loisir… Peut-être qu’un jour, quand vous n’en aurez plus l’usage… [Le scientifique anthropologue examinant le crâne du groom Noir de l’hôtel]

Comme toujours, beaucoup d’humour, du burlesque avec nos scientifiques et leur voyage en train, des comiques de situation avec le « Attendez-moi ! Je suis tombé de ma monture » du professeur Frankenbaum et ce pauvre Bull Bullets, le méchant engagé, qui aurait pu dire « Caramba, encore raté ».

— Vous n’avez pas de chevaux plus dociles que ceux-là ?
— Jeune homme, quand un cheval est plus docile que ceux-là, on l’enterre ou on en fait de la colle…

Les dialogues sont au poil et je rouspèterai juste sur les couleurs merdiques de l’époque et ces auteurs qui, pour gagner du temps sans doute, colorisaient  des cases entières avec des couleurs grises, bleues, vertes, rouges, décors et personnages compris.

Vous l’avez compris, nous sommes dans de la colonisation gentille des territoires indiens, ici ! On sait comment cela se passait la plupart des cas… Rien de gentil dans la spoliation des terres par les colons, rien d’aimable dans la mise en réserve de ces mêmes indiens…

Mais puisque nous sommes dans de la bande dessinée humoristique, pas d’effusion de sang, juste de l’humour. L’époque ne l’aurait pas permis, monsieur Dupuis encore moins.

Alors oui, ça fait un peu grincer les dents de voir les choses présentées ainsi : les colons sont des gentils, ils vont respecter les indiens… Mais nous sommes dans l’humour ici, à nous de savoir faire la part des choses.

En tout cas, c’est du bon humour.

— Quand mon saloon ne sera plus qu’une cabine de bain sur une plage du pacifique, cela voudra dire que tout ce pays sera civilisé !…

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Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur,  le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - Lone Ranger

Durango – Tome 7 – Loneville : Yves Swolfs

Loneville - Durango

Titre : Durango – Tome 7 – Loneville

Scénariste : Yves Swolfs
Dessinateur : Yves Swolfs

Édition : des Archers (1987) / Dargaud (1988) / Alpen Publishers (1987-92) / Les Humanoïdes Associés (2006) / Soleil (2007)

Résumé :
Durango sauve une fermière des meurtriers de son mari, peu avant d’arriver à Loneville. Il apprend que ces hommes font partie d’une bande de ravageurs dirigé par White Head. Ceux-ci s’en prennent à tous les habitants, et aucun notable ne tient à leur tenir tête.

Une jeune orpheline s’attache à Durango, qui se retrouve la cible des tueurs pour avoir abattu six d’entre eux ; il décide d’intervenir lorsque l’orpheline est enlevée par la bande.

Critique : 
Terminé le chaud soleil de Mexxiiicooo ! Retour dans la neige froide tel un poor lonesome cow-boy qui sur route, passa par Loneville.

Loneville… Sa potence, son juge qui ne chôme pas, son shérif qui t’arrête plus vite que son ombre… Enfin, ça c’était avant ! Maintenant, c’est le gros bordel.

Durango chevauchait dans la neige froide avec son canasson lorsqu’il fut le témoin d’une scène que nous ne verrons jamais dans un Lucky Luke et pour cause : un homme qui se fait abattre par des cavaliers surgis du haut de la colline, ses deux gamins qui se font scalper par un truand chauve et la mère, déculottée et prête à se faire prendre par 5 à 6 truands.

Bang, bang, bang, bang… Ils sont morts les truands ! Le chevalier blondin au mauser vient de régler le problème des truands avec le pantalon sur les mollets.

Avec la première page, pas de doute à avoir, on est dans un western qui n’a rien d’humoristique ou gentillet. Ici, c’est du western pur et dur, on découvre l’Ouest tel qu’il était dans ces années là : impitoyable avec tout le monde, surtout avec les colons qui ont tout quitté pour s’installer dans des contrées hostiles.

Un peu comme dans les deux premiers albums de la série, Durango se retrouve à jouer les nettoyeurs de ville et doit éliminer la vermine qui tient toute une région sous sa coupe et qui est plus est, il y a un traite dans la ville.

Les dessins sont précis, les couleurs sont correctes et ma nouvelle édition de chez Alpen y est sans doute pour quelque chose.

C’est violent, pas le temps de respirer, pas le temps de fuir, Durango doit sauver sa peau car le chef des truands en ferrait bien une descente de lit et s’il veut se débarrasser de cette vermine qui suce le sang des pauvres gens, faut trouver leur tanière et couper la tête du chef.

Lorsqu’on apprend qui était le traitre et le pourquoi du comment il s’est associé à cette bande, on ne peut que trouver la chose saumâtre, cruelle, injuste (des deux côtés) et on se dit que si les coupables ont payés, des innocents ont trinqué.

Quand on mange à la table du diable, il faut une longue cuillère et lorsque l’on dîne avec les loups, on n’est jamais certain d’être l’invité ou le plat principal.

Encore un excellent Durango, mais c’est pas pour les enfants !

Étoile 3,5

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur,  le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - Cow-Boys