Le soleil d’Avril, malgré le vent froid, était plaisant. Hélas, même si je ne me suis pas découverte d’un fil, je me suis tout de même farcie un gros mal de gorge du tonnerre de Dieu, ce qui m’a empêché de profiter à fond de ce beau soleil.
Mon Bilan Mensuel est normal, ni trop, ni trop peu, j’ai gardé le rythme puisque j’affiche les lectures de 13 romans, 11 bédés et 1 comics (25 lectures). Mon Bilan Annuel est de 133 lectures pour le moment. Il va sans doute grossir en mai et juin, avec les Mois Espagnol & Anglais.
Au rayon des mauvaises nouvelles, la vieille Pupuce nous a quitté. Minou, mon chat est devenu orphelin (même s’il se fichait de sa mère comme d’une guigne et vice-versa).
Elle allait avoir 18 ans, ce qui, pour un chat, est une belle longévité, surtout qu’au départ, personne n’aurait parié un kopeck sur les chances de survie de la Puce.
Je les revois encore, les 6 petits chatons, à la queue-leu-leu, suivant le plus hardi des leur (l’oncle de mon chat, qui lui ressemble physiquement, sauf qu’il n’est pas hardi) et venant à ma rencontre. Leur mère étant disparue, ils étaient toujours en âge de téter et mon chien, voyant défiler des zakouskis, en avait les yeux qui sortait de la tête, version Tex Avery. Non, il ne les a pas mangé.
Nous avons gardé le plus vaillant (un beau gris comme Minou) et la plus discrète, la plus timide, celle qui restait dans son coin et qui n’osait pas venir prendre du lait à la seringue, une petite chatte toute noire, qui a eu bien des soucis de santé, mais qui a survécu le plus longtemps et a enterré tous les autres ! Elle est la seule, avec notre tout premier chat (Poussy), à être morte de vieillesse.
Comme les oiseaux, elle est partie se cacher pour mourir. Ma mère l’a vue partir dans la prairie des chevaux, alors que cela faisait des années qu’elle ne quittait plus son pré carré près de la maison. Poussy était morte là où elle dormait, dans le box de la ponette (qui ne lui a jamais marché ou chié dessus !).
D’habitude, la Puce venait toujours sur mes genoux, lorsque je prenais mon petit-déjeuner, elle a déjà eu du kiwi sur le dos, du lait, des miettes de pain, de baguette, elle aurait aimé me chiper mes tartines à la coppa… Ce matin-là, sans elle, il y avait un vide terrible, je n’ai pas beaucoup mangé… Il me restera plein de bons souvenirs.

Pupuce à l’ombre
Je ne sais pas si ma nièce a demandé où était le chat… Que répondre à un enfant d’un peu plus de 2 ans ? (28 mois) Sinon, elle, elle était en forme et à profité de sa tata pour la faire courir partout derrière elle.
On a fêté Pâques chez ma soeur, avec une semaine d’avance et la petite m’a fait la fête, me réquisitionnant pour jouer à la plasticine avec elle. Son vocabulaire s’intensifie, elle sait comment se faire comprendre et adore dire « Non ». Elle était restée un petit temps sans me voir, elle avait le temps long après sa tata.
Minou, lui continue sa vie peinarde de chat, propriétaire de toute la baraque, surtout de la partie qui lui est réservée. Là, il est chez lui et regarde tout intrus (mon mari, en fait) de son regard noir, tel un seigneur sur son trône. Lui n’est heureux que lorsque je suis seule avec lui et que je ne fais ni rangement, ni ménage, bref, que je reste sans bouger ou si peu.
L’animal a été un peu délaissé, en avril, parce que nous avons un membre de la famille de mon mari qui s’est retrouvé à l’hôpital depuis fin mars (il y est toujours). Rien de trop grave (tout est relatif, mais ouf, pas de cancer), mais je suis allée le voir, avec mon homme, tous les après-midi, quasi. Retour du boulot (ou télé-travail) et hop, direct à l’hosto, privant le poilu de ses câlins de l’après-midi qu’il adore et réclame. Le soir, il était couché sur moi, mari ou pas à mes côtés !
Une semaine de congé aurait pu le réconforter, hélas, je suis tombée malade (oui, c’est tout moi, malade pendant mes congés !) : plus d’hosto, j’étais là pour lui. Hélas, ce chat déteste que l’on éternue ou que l’on tousse trop fort et moi, j’en étais à cracher mes poumons, ce qui l’a privé, une fois de plus, de ses câlins et de la sieste sur moi. Il se couchait alors sur le divan, à l’opposé de moi, en me tournant le dos (un message caché ?).
Heureusement, les médocs ont fait effet, j’ai moins toussé et le chat a pu dormir sur moi, après des gros câlins. Et j’ai fait comme lui, j’ai récupéré mes heures de sommeil manquées. Le chat était heureux !
Comme les jours rallongent et que le soleil est présent, il passe plus de temps dans la véranda, sur les torchons (les trucs avec lequel on lave les sols), ou couché sur le sol, tout simplement. Son endroit préféré, pour regarder les oiseaux, c’est derrière mes gros pot de cannas (trop froid pour les mettre dehors) et on ne le voit pas.
Enfin, l’autre jour, j’ai remarqué qu’un pot avait des oreilles… C’est ainsi que j’ai compris que le chat était dans son coin, à la véranda, et que nous ne l’avions pas entendu venir. Il sait être discret, comme il peut pousser une porte avec violence.
Malgré tout, il cavale encore dans les escaliers lorsqu’il nous croise, mais lorsqu’il me précède, là, je peux lui faire des caresses dans ces mêmes escaliers. Cherchez pas, docteur. C’est ce qui l’a maintenu en vie, dans sa jeunesse, la peur de tout. On ne le changera plus maintenant, d’ailleurs, je le préfère ainsi, ça me fait rire.

Quoi ?
Le Loup des Ardents de Noémie Adenis est un polar historique qui se démarque des autres par sa conception : pas d’enquêteurs et des morts qui meurent de maladie. Et pourtant, une ombre rôde.. Un polar qui va à l’essentiel, sans oublier le principal.
Chouette, déjà le nouveau Sherlock, Lupin & moi – 13 – Le souterrain mortel de Irene Adler ! Le tome 12 se terminait de manière abrupte et je pensais avoir la suite dans celui-ci. Non, Irene se remémore une enquête avec ses deux amis, à Londres. Ceci est un polar jeunesse qui ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des débiles et qui satisfera les adultes.
Avec Rachel, nous avions programmé une LC. Hélas pour moi, je n’ai jamais réussi à entrer dans le roman Les Jango d’Abdelaziz Baraka Sakin. Je me suis perdue dans le récit, je ne l’ai pas apprécié (juste la partie où un gamin raconte ses années en prison, aux côtés de sa mère). J’avais tellement peu à dire que je n’ai pas rédigé de chronique. Rachel, elle, a apprécié sa lecture. Elle a eu plus de chance que moi.
Voyage au bout de l’enfance de Rachid Benzine est un court roman hyper intense, bourré d’émotions. En 96 pages, il est tout à fait possible de nous montrer une partie de l’horreur du régime islamique de Daesh, ainsi que l’inhumanité des camps de réfugiés. C’est une lecture poignante qui m’a brouillé la vue plusieurs fois.
Un peu de douceur et d’amusement avec Les folles enquêtes de Magritte et Georgette – 03 – Les fantômes de Bruges de Nadine Monfils [LC avec Bianca]. Ce roman, c’est une grosse part de belgitude que l’on dévore. On ne court pas et le scénario tient la route. J’adore cette saga !
Ceci est un western qui n’est pas tout à fait un western… Hangman – Les fantômes du bourreau de Sébastien Bouchery tord les codes du western et nous offre un un polar historique au coeur d’une petite ville en 1853. Un assassin y est arrêté, il revient 30 ans plus tard et nous livrera ses confessions. Un western sombre, qui ne manque pas de profondeur, de psychologie, avec des personnages bien travaillés, ambigus. Et un final magnifique !
Je suis sortie de mes sentiers battus avec Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur. Leïla Slimani avait raison : dans ce livre, on rit et l’on est parfois submergé par l’émotion. Constitué de 11 histoires où l’autrice, rabbin, a accompagné les familles endeuillées. Elles sont toutes différentes, bien qu’elles tournent autour de ce grand mystère qu’est la mort. Cette lecture m’a envoyé moins bête au lit. Le tout sans faire de prosélytisme.
Une fois de plus, je ressors mitigée de ma lecture du roman de cette autrice : Abîmes de Sonja Delzongle. Pourtant, elle sait pourtant y faire pour décrire les lieux, les atmosphères, son thriller est addictif, bourré de mystères et de twist en veux-tu en voilà. Hélas, trop c’est trop. Dommage, il y avait d’excellentes choses, mais en profusion et c’est l’indigestion.
Et si les mots d’origine étrangère se mettaient en grève, privant les candidats des extrêmes au silence ? C’est avec ce postulat qu’Erik Orsenna et Bernard Cerquiglini commencent dans Les Mots immigrés. La fable est gentille, ça pique un peu, mais pas trop. Ils auraient pu être plus cyniques, mais ils sont restés dans le registre du conte amusant et c’était une bonne idée. Après cette lecture, je me suis couchée moins bête. Je vais pouvoir briller aux repas familiaux !
Les deux tomes nous avaient enchanté, j’attendais donc énormément du dernier opus de la Trilogie d’une Nuit d’Hiver – 03 – L’hiver de la sorcière de Katherine Arden [LC avec Bianca]. Nous n’avons pas été déçue ! Les personnages évoluent, surtout Vassia, ils ne sont pas figés, le folklore fait son grand retour, le peuple de l’invisible aussi et le final est grandiose, à la hauteur de la trilogie.
Comme je toussais, j’avais envie d’une lecture détente, agréable et c’est toujours une valeur sûre, Les enquêtes de Frère Athelstan – 06 – Le Repaire des corbeaux de Paul Doherty. Une fois de plus, l’auteur m’a immergé dans l’Angleterre de 1380, dans sa puanteur, dans les moeurs de l’époque… Trois enquêtes subalternes (mais non dénuées d’intelligence et de mystères) et une principale, dont l’identité du coupable m’a laissé sur le cul. Un bon choix, comme toujours !
Commissaire Montalbano – 06 – La démission de Montalbano d’Andrea Camilleri est un recueil de plusieurs nouvelles. Certaines sont des véritables enquêtes, d’autres plus des affaires curieuses que l’on a soumis à la sagacité de Montalbano.
Bilan Livresque Avril : 13 Romans
- Le Loup des Ardents : Noémie Adenis
- Sherlock, Lupin & moi – 13 – Le souterrain mortel : Irene Adler
- Les Jango : Abdelaziz Baraka Sakin [LC Rachel] (non chroniqué)
- Voyage au bout de l’enfance : Rachid Benzine
- Les folles enquêtes de Magritte et Georgette – 03 – Les fantômes de Bruges : Nadine Monfils [LC avec Bianca]
- Hangman – Les fantômes du bourreau : Sébastien Bouchery
- Vivre avec nos morts : Delphine Horvilleur
- Le ciel par-dessus le toit : Nathacha Appanah (non chroniqué)
- Abîmes : Sonja Delzongle
- Les Mots immigrés : Erik Orsenna et Bernard Cerquiglini
- Trilogie d’une Nuit d’Hiver – 03 – L’hiver de la sorcière : Katherine Arden [LC avec Bianca]
- Les enquêtes de Frère Athelstan – 06 – Le Repaire des corbeaux : Paul Doherty
- Commissaire Montalbano – 06 – La démission de Montalbano : Andrea Camilleri
Bilan Livresque : 11 Bédés / 1 Comics = 12 lectures
- Elfes – Tome 26 – Raïken-Kahlaal : Nicolas Jarry, Giovanni Lorusso et Kyko Duart
- Airborne 44 – Tome 1 – Là où tombent les hommes : Philippe Jarbinet
- Airborne 44 – Tome 2 – Demain sera sans nous : Philippe Jarbinet
- La renaissance des heros Marvel – T09 – Wolverine : Mark Millar
- Jess Long – T17 – Le fantôme d’Alcatraz : Arthur Piroton [BABELIO]
- Jess Long - T18 - L’inconnue de Montréal : Piroton et Letellier [BABELIO]
- Jess Long - T19 - Sous les tropiques de l’Antarctique : Piroton [BABELIO]
- Jess Long - T20 - L’appel du loup : Piroton, Zidrou, Raes et Letellier [BABELIO]
- Jess Long - T21 - Le Témoin : Arthur Piroton et Dominique Letellier [BABELIO]
- Les paparazzi – T06 – Massacre à la Une : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]
- Les paparazzi – T07 – Mise au poing : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]
- Les paparazzi – T08 – Scoops en avalanche : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]