Bilan Mensuel Livresque : Février 2023

Février, le mois le plus court de l’année, est déjà terminé. Ces 28 jours ont passé très vite, trop vite, mais au moins, on voit les jours qui rallongent et ça, c’est le pied !

Malgré la petitesse de ce mois, je n’ai pas chômé en Février et j’ai lu comme une affamée (oui, je suis poétesse). C’est bien simple, le 17 février, j’avais déjà 100 lectures à mon compteur. Oui, j’ai mis le paquet. Ne plus pondre de chronique pour toutes les bédés lues me fait gagner un temps énorme, que je mets à profit pour lire ou faire d’autres choses.

Ce mois-ci, le Bilan des Lectures est de 17 Romans, 28 Bédés, 12 Mangas et 9 Comics. Ce qui me fait un total de 66 lectures (J’ai pulvérisé le record de 60 lectures d’Octobre 22) !

Babelio me dit que j’ai déjà 120 lectures à mon compteur de l’année. Le but est d’atteindre les 450 lectures au moins. À ce rythme là, je vais y arriver !

Oui, en 28 jours, j’ai lu plus qu’en 31 (janvier). Une semaine de mal de gorge m’a bien aidé à lire plus… Malheureusement, à cause de ça, j’ai moins vu la pioupioutte, même si je l’ai eue au téléphone et qu’elle m’a raconté tout ce qu’elle avait à raconter. J’avais tout de même réussi à la voir un week-end, à aller me promener avec elle (avec le chien et mon homme).

Sa majesté de 3 ans (et des rawettes) ronchonnait parce qu’elle aurait aimé prendre son vélo à trois roues pour aller promener le chien… Dans de l’herbe haute, ça n’avance pas super, le vélo… Alors je lui ai proposé qu’à notre retour, on prenne son petit vélo et qu’on aille se promener sur la route. Mademoiselle a sauté de joie et elle a ajouté qu’il fallait prendre aussi le chien et tonton.

La petite était contente, on roulait avec son vélo, la chienne était heureuse de repartir en balade et encore plus contente que l’on coure un peu parce que mademoiselle avait dit « plus vite, tata »… Bref, les seuls à tirer la langue et à avoir mal partout, ce fut mon homme et moi ! Mais la petite était contente et la chienne remuait la queue. Un rien les amuse.

J’ai eu aussi la chance d’aller promener le nouveau petit bonhomme et il m’a fait des grands sourires ! 4 mois, déjà, ça grandit vite, ça pousse bien, mais ma mère a eu toutes les peines du monde pour l’endormir et j’ai fait ma part aussi pour qu’il arrête de pleurer et qu’il s’endorme. Mission réussie !

Le chat est toujours égal à lui-même : indépendant quand ça l’intéresse et intéressé par les câlins, quand ça l’arrange. C’est un vrai chat ! Dernièrement, je lui avais donné ses croquettes du soir, alors qu’il n’était pas dans sa pièce.

Une vingtaine de minutes plus tard, monsieur débarque, s’assied à côté de mon pied et miaule. Pensant qu’il n’a pas vu que sa gamelle était remplie, je remonte avec lui et découvre que oui, il avait bien vu qu’il avait sa ration. Il avait de l’eau, les litières étaient propres…

Que voulait-il ? Un brossage, tout simplement ! Lorsque j’ai pris sa brosse en main, j’ai bien vu que c’était ça qu’il voulait et j’ai donc brossé monsieur durant un bon quart d’heure et en effet, il en avait besoin ! Il perd déjà des poils. En tout cas, même sans savoir parler, ce Minou sait se faire comprendre.

Par contre, lorsque j’ai été malade, le matou n’a pas aimé ma toux… Il déteste lorsque l’on tousse ou que l’on éternue (qu’on sonne à la porte aussi, ou tout autre bruit de sonnette à la télé qui ressemble au nôtre). Ce qui fait que nos petits moments de câlins ont été abrégé par ma toux sèche qui faisait sauter le chat au sol.

D’ailleurs, la bête est maline, elle reconnait les signes précurseurs d’une quinte de toux, rien qu’à ma respiration qui change. Il a donc passé une grande partie de ses siestes, couché sur le canapé, à une distance de sécurité d’au moins 30cm avec moi et mon mal de gorge.

J’ai commencé le mois avec Commissaire Llob – 02 – Morituri, de Yasmina Khadra, un roman noir qui n’est pas un roman avec une enquête ciselée, comme un polar ordinaire, mais juste une enquête pour que l’auteur puisse critiquer le régime algérien, tout en contournant la censure. Sans que ce soit un coup de foudre, j’ai aimé son commissaire désabusé et le côté politique du roman.

Génialissime, le nouveau tome de Sherlock, Lupin & moi – 15 – Le Mystère de l’homme au chapeau d’Irene Adler était sorti. Même si je préfère leurs aventures lorsqu’ils sont gamins, je ne dédaigne pas leurs aventures adultes (la soixantaine). C’est une enquête réussie et un auteur qui ne prend pas son jeune lectorat pour des bébés.

Les Sept crimes de Rome de Guillaume Prévost nous entraîne en 1514 et nous allons enquêter avec Leonard De Vinci et du jeune Guido Sinibaldi. L’enquête avance d’un bon pas, sans aller trop vite. Un polar que je possédais depuis des années et que j’aurais mieux fait de ne pas trop laisser trainer dans ma biblio !

Après l’Italie, cap sur le Nigéria ! Lagos lady –  Amaka Thriller  01 de Leye Adenle n’a pas un rythme d’enfer, d’ailleurs, un rythme trop élevé aurait nuit au récit. Ce roman noir, sombre, n’est pas difficile à lire, mais il ne vous donnera pas envie d’aller en vacances au Nigéria… Un roman noir où il a manqué des émotions. Malgré tout, il était intéressant de le découvrir.

C’est toujours un plaisir d’aller en Sicile retrouver le Commissaire Montalbano – 09 – La peur de Montalbano d’ Andrea Camilleri, afin de passer un bon moment avec ce commissaire un peu bougon, mais fin palais. 6 nouvelles qui ne sont pas de niveau égal, mais dont une (Le quatrième secret) est un véritable petit bijou…

Après le soleil de la Sicile, le froid de nord-est du Canada, dans le trou du cul gelé du monde avec Une saison pour les ombres de R. J. Ellory (et on s’étonne que je tombe malade avec de tels écarts de température). Ce roman sombre et froid, est très bien construit, j’ai apprécié le voyage et l’alternance des époques. Il aura juste manqué un produit inflammable qui aurait transformé cette lecture en brasier…

Ceci n’est pas un fait divers de Philippe Besson parle d’un féminicide et fait mal au bide, appuyant le couteau dans la plaie, celle constituée du silence des gens ordinaires, des flics qui ne font pas leur job, du système qui n’est pas adapté et comporte toujours des illogismes, des horreurs, des aberrations totales. Non, quand un homme tue une femme, ce n’est pas de l’amour, c’est juste de la haine. Une lecture qui ne laisse pas indifférente. ♥

Ramata d’Abasse Ndione n’est pas vraiment un roman policier. Ce roman parle de pouvoir, de politique, de corruption, d’une vengeance posthume, d’un scandale politique qui menace d’éclater et qu’il faut étouffer. C’est une fresque étalée sur 20 ans et il est très facile de s’y perdre au fil des pages. Et je m’y suis perdue…

Trois de Valérie Perrin est une lecture qui me laisse le cul entre deux chaises. J’ai aimé ma lecture, elle était plaisante, même si guère trépidante, mais il y avait trop de drames et 200 pages en trop. De l’autre côté, j’ai apprécié ces trois jeunes, leur personnalité… Hélas, il m’a manqué bien des émotions, comme le fait de  vibrer avec le trio.

Cherchant un peu de légèreté, j’ai ouvert Nellie et Philéas, Détectives Globe-trotters – 01 – Le crime de Whitechapel de Roseline Pendule, qui se déroule dans le Londres de 1889. C’est léger, c’est amusant, mais on sent bien que c’est de la littérature jeunesse. Une lecture sans prise de tête, mais rien de plus.

Puisque j’étais déjà à Londres, autant y rester, tout en reculant sur la ligne du temps pour arriver en 1380. Frère Athelstan – 09 – L’auberge du Paradis de Paul C. Doherty est comme toujours composé de 3 affaires, dont une semble plus simpliste que les deux autres, qui concernent des crimes. Un polar historique qui se lit tout seul, en compagnie de mes deux vieux copains, un frère et un coroner.

Dans la vallée du soleil de Andy Davidson est un western fantastique avec une sorte de vampire qui s’introduit dans le corps de Travis Stillwell, un tueur en série. Ce roman de Gallmeister avait tout pour me plaire et finalement, j’ai passé des pages entières, tant je me suis ennuyée dans le récit, à tel point que je n’ai même pas fait une petite chronique pour Babelio.

Roman jeunesse publié au début des années 1900 et ça se ressent bien dans Le chien de Serloc Kolmes de Joseph Jacquin et Aristide Fabre, sorte de pastiche holmésien avec un Kolmes papa d’une petite fille qui va vivre une aventure bien angoissante et qui ne pourra compter que sur son chien… Pas le pastiche de l’année et un Serloc Kolmes bien loin du détective original.

Petit tour en Bretagne, au temps du néolithique avec Le choc de Carnac de Sophie Marvaud. L’enquête n’est présente que pour permettre à l’autrice de nous présenter les trois peuples vivant sur ces terres, leur mode de vie, la manière dont est construite leur société, sans que cela ne devienne lourd ou pompeux. C’est facile à lire (hormis les noms des personnages) et cela met en avant tous les travers humains, qui eux, ne changent jamais.

Une fois de plus, on envoie le détective de Baker Street en France dans Sherlock Holmes et le secret de la Vallée Noire de Jean-Noël Delétang. Si ce pastiche est un peu mieux que l’autre ((Le mystère des reliques de St Martin de Tours), il n’en reste pas moins que les personnages sont plats comme une carte postale et insipides. L’enquête est correcte, ce qui sauve un peu l’affaire. Mais lorsque je lis un pastiche holmésien, c’est pour retrouver ce qui faisait mon plaisir chez Conan Doyle : un Holmes hautain, prétentieux, dédaigneux.

La réécriture du conte du Petit Chaperon Rouge, c’est dans C’est pour mieux te mangerJi Yeon Kim va s’évertuer, dans son récit, à en chambouler la narration afin de ne pas tout vous montrer d’entrée de jeu. Bien qu’il ne soit pas toujours facile de s’y retrouver dans les noms des personnages, lorsque l’on a tous les éléments et que l’on voit la fresque dans son ensemble, on est sur le cul.

Grande fresque étalée sur plus de 70 ans, Les Patriotes de Sana Krasikov nous fera faire le grand écart entre l’URSS et les États-Unis. Le système stalinien, dans toute son horreur, dans toute son hypocrisie, dans tout son illogisme… Malgré le fait que certains passages m’ont fait ressentir de l’ennui, cette lecture est marquante, comme le sont toujours celles parlant de l’ex-URSS…

Bilan Mensuel : 17 Romans

  1. Commissaire Llob – 02 – Morituri : Yasmina Khadra (Algérie)
  2. Sherlock, Lupin & moi – 15 – Le Mystère de l’homme au chapeau : Irene Adler
  3. Les Sept crimes de Rome : Guillaume Prévost (Madagascar)
  4. Lagos lady –  Amaka Thriller  01 : Leye Adenle (Nigeria)
  5. Commissaire Montalbano – 09 – La peur de Montalbano : Andrea Camilleri
  6. Une saison pour les ombres : R. J. Ellory
  7. Ceci n’est pas un fait divers : Philippe Besson [LC avec Bianca]
  8. Ramata : Abasse Ndione (Sénégal) [Babelio]
  9. Nellie et Philéas, Détectives Globe-trotters – 01 – Le crime de Whitechapel : Roseline Pendule
  10. Trois : Valérie Perrin
  11. Frère Athelstan – 09 – L’auberge du Paradis : Paul C. Doherty
  12. Dans la vallée du soleil : Andy Davidson – Non chroniqué
  13. Le chien de Serloc Kolmes : Joseph Jacquin et Aristide Fabre
  14. Le choc de Carnac : Sophie Marvaud [LC avec Bianca]
  15. Sherlock Holmes et le secret de la Vallée Noire : Jean-Noël Delétan
  16. C’est pour mieux te manger: Ji Yeon Kim (Corée du Sud)
  17. Les Patriotes : Sana Krasikov (Ukraine)

Bilan Mensuel : 28 Bédés / 12 Mangas / 9 Comics = 49 lectures

  1. La Guerre des Lulus – T01 – 1914, La maison des enfants trouvés : Hautière et Hardoc
  2. La Guerre des Lulus – T02 – 1915, Hans : Hautière et Hardoc
  3. Dark museum – T01 – American gothic : Alcante, Gihef et Stéphane Perger
  4. Duke – Tome 6 – Au-delà de la piste : Yves H. et Hermann
  5. Les enfants de la Résistance – T07 – Tombés du ciel : Ers et Vincent Dugomier
  6. Les enfants de la Résistance- T08 – Combattre ou mourir : Ers et Dugomier
  7. Black Beard – T01 – Pendez-les haut et court ! : Jean-Yves Delitte
  8. Black Beard – T02 – Ma mort est douce : Jean-Yves Delitte
  9. Elfes – T34 – La Voie des Zul-Kassaï : Istin et Giovanni Lorusso
  10. Elfes – T35 – Le Havre des ombres : Christophe Arleston et Dimat
  11. Seul le silence (BD) : Fabrice Colin, Richard Guérineau et R. J. Ellory
  12. L’homme-bouc : Éric Corbeyran et Aurélien Morinière
  13. Détectives – T04 – Martin Bec, La cour silencieuse : Hanna et  Labourot
  14. Agatha Christie (BD) – T11 – Le train bleu : Agatha Christie et Marc Piskic
  15. Agatha Christie (BD) – T23 – Les vacances d’Hercule Poirot : Didier Quella-Guyot, Agatha Christie et Thierry Jollet
  16. Agatha Christie (BD) – T12 – Meurtre en Mésopotamie : Rivière, Chandre et Christie [Babelio]
  17. Jack Palmer – T12 – L’enquête corse : René Pétillon [Babelio]
  18. Le chien des Basketville : René Pétillon [Babelio]
  19. L’art du crime – T02 – Le paradis de la terreur : Omeyer et Stalner [Babelio]
  20. L’art du crime – T03 – Libertalia : Olivier Berlion et Pedro Mauro
  21. Vidocq – T01 – Le suicidé de Notre-Dame : Nolane et Banovic [Babelio]
  22. Vidocq – T02 – Le complot Napoléon : Nolane et Banovic [Babelio]
  23. Vidocq – T03 – Le Cadavre des Illuminati : Nolane et Banovic [Babelio]
  24. Le château des millions d’années – T01 – L’héritage des ancêtres : Richard D. Nolane et Zeljko Vladetic
  25. Le château des millions d’années – T02 – Depuis la nuit des temps : Richard D. Nolane et Zeljko Vladetic
  26. Louisiana – T03 – La couleur du sang : Léa Chrétien et Gontran Toussaint
  27. La peau de l’autre – T01 – Pile et face : Serge Le Tendre et Gaël Séjourné
  28. La peau de l’autre – T02 – Vice & versa : Serge Le Tendre et Gaël Séjourné
  29. Monster – T10 – Pique-Nique : Naoki Urasawa [MANGA]
  30. Monster – T11 – L’angle mort : Naoki Urasawa [MANGA]
  31. Monster – T12 – La villa des roses : Naoki Urasawa [MANGA]
  32. Monster – T13 – Évasion : Naoki Urasawa [MANGA]
  33. Monster – T14 – Cette nuit-là : Naoki Urasawa [MANGA]
  34. Monster – T15 – La porte de la mémoire : Naoki Urasawa [MANGA]
  35. Monster – T16 – Je t’attendais : Naoki Urasawa [MANGA]
  36. Monster – T17 – C’est moi : Naoki Urasawa [MANGA]
  37. Monster – T18 – Scène d’apocalypse : Naoki Urasawa [MANGA]
  38. Berserk – Tome 05 : Kentaro Miura [MANGA]
  39. Sherlock – T05 – Un scandale à Buckingham : Gatiss, Moffat et Jay [MANGA]
  40. Arsène Lupin (édition révisée 2022) – T01 – Gentleman cambrioleur (1/3) : Takashi Morita et Maurice Leblanc [MANGA]
  41. Grande Épopée de Picsou – T01 – Jeunesse de Picsou : Don Rosa [COMICS]
  42. Grande Épopée de Picsou – T02 – Jeunesse de Picsou : Don Rosa [COMICS]
  43. The creep : John Arcudi et Jonathan Case [COMICS]
  44. Une étude en émeraude : Neil Gaiman, Albuquerque et Scavone [COMICS]
  45. Le chien des Baskerville : Russell Punter et Andrea Da rold [COMICS]
  46. Captain America – 03 – Naissance d’un empire : Nick Spencer [COMICS]
  47. Captain America – 04 – Secret empire : Nick Spencer [COMICS]
  48. Batman – Silence : Jeph Loeb et Jim Lee [COMICS]
  49. Avengers vs X-Men (Deluxe) : Bendis, Ed Brubaker et collectif [COMICS]

 

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Bilan Mensuel Livresque : Janvier 2023

Eh oui, déjà la fin de Janvier ! Voilà déjà 31 jours de 2023 qui sont finis… De la pluie, un peu de gel, et des envies de rester sous la couette. Non, interdit, il faut se lever et pour chasser la grisaille des jours qui sont toujours sombres, il faut lire !

Puisque j’ai l’intention de dépasser les 460 lectures cette année, de terminer des séries entamées, de lire plus de mangas et de comics, j’avais intérêt à commencer en force et ne pas lézarder. C’est ce que j’ai fait…

Pour ce premier Bilan Livresque 2023, mon compteur affiche 18 Romans, 24 Bédés et 12 Mangas. Ce qui me fait 54 Lectures pour Janvier 2023

En janvier 2022, j’avais 22 lectures… Là, je l’ai allégrement dépassé, les doigts dans le nez, en plus ! Comme une de mes résolutions était de lire plus de mangas, je n’ai pas non plus attendu la moitié de l’année pour commencer.

La lecture des sagas mangas de Monster et de Berserk continue. Du côté des bédés, j’ai terminé la saga Barracuda (géniale) et de Airborne 44 (magnifique et remplie d’émotions), celle de Duke est en cours.

Par contre, le temps m’a manqué pour faire des chroniques de tout ce que je lis… Paradoxe : plus je lis, moins j’ai le temps d’écrire des chroniques de mes lectures.

Je continuerai, sur le blog, de poster les critiques des romans lus, mais ce sera plus difficile de faire la même chose pour les bédés, mangas ou comics lus. Même uniquement pour Babelio, comme je faisais souvent. Si j’ai le temps, je ferai des chroniques, sinon… repos !

Bien qu’il soit difficile de se reposer avec une petite nièce de 3 ans qui adore dire « Cours, tata, cours ». Hé, j’ai l’âge de mes articulations, moi. Au moins, j’ai le droit de poser mes fesses sur une petite chaise lorsque je joue avec elle, sur la table du salon (mais je ne peux toucher à rien).

Son petit frère ne me demande pas encore de courir ou de jouer, mais pour le moment, il en est encore à pleurer lorsqu’il n’est pas dans les bras de sa mère. Je ne suis pas encore sa tata préférée.

Le chat, lui, est égal à lui-même : sieste, bouffe, câlins. Et quand môssieur a faim, pas besoin de vous faire un dessin, il sait se faire comprendre, même quand je fais semblant de ne pas le voir, parce qu’il n’est pas encore 16h, l’heure du repas du soir. Avec sa patte, il est venu tapoter ma manche, alors que j’étais assise dans le fauteuil. Ok, minou, tu as gagné !

Comme toujours, il déteste lorsque je m’absente et si c’est plus que 24h, lors de mon retour, j’ai à peine le temps de boire un café qu’il est déjà là, à faire le pied de grue à côté de ma jambe. Si je traîne de trop, ça miaule plaintivement. Pas le choix, je dois monter avec lui (je suis l’esclave, il est le maître), aller m’asseoir dans le canapé et lui faire des caresses, avant de la laisser s’endormir sur mes jambes. Dure, la vie d’un chat…

Malgré tout ses progrès en presque 4 ans de vie avec nous, il reste craintif dès que l’on se lève (sauf si c’est pour aller lui remplir la gamelle ou aller avec lui pour les câlins) et il y a des endroits dans la maison où je ne sais pas le caresser ! Monsieur se dérobe…

C’est un cas, notre chat. Enfin, je dis « notre », mais l’animal poilu se contrefout de mon homme, qu’il doit prendre pour un envahisseur, une sorte de squatteur, juste bon à lui donner des croquettes lorsque je ne suis pas présente…

Pour la première lecture de l’année, je voulais me la couler douce, il me fallait une lecture plaisir. Sherlock Holmes contre Arsène Lupin – La revanche de Martine Ruzé-Moens tombait à pic. Deux nouvelles qui sont parfaites, sans pour autant casser la baraque. Elles sont correctes et agréables à lire. C’est une lecture qui ressemble à un carré de chocolat qu’on laisse fondre sur la langue… ❤️❤️

Autre lecture plaisir avec Les détectives du Yorkshire – 08 – Rendez-vous avec le diable de Julia Chapman, qui met fin au suspense, puisque tous les mystères se résolvent dans ce tome. Ils se rejoignent tous et forment une toile d’araignée bien tissée au fil des tomes précédents. Le suspense monte crescendo et sur le final, il est haletant. ❤️❤️❤️

L’Égypte ancienne, ma destination rêvée. Ça tombait bien, parce que La Traversée des Temps – 03 – Soleil Sombre d’Éric-Emmanuel Schmitt, m’y a emporté. L’auteur continue de mettre en scène des petites histoires pour nous raconter la Grande, revisitant les grands faits bibliques, les mettant à hauteur d’Homme, les expurgeant de leur côté fantastique ou divin. Une saga que j’apprécie. ❤️❤️

Il fallait bien que la roue arrête de tourner dans le bon sens et m’offre une lecture ratée avec Sherlock Holmes en Limousin de Jean-Louis Boudrie qui met en scène une sorte de bouffonnerie qui n’arrive jamais à être drôle et qui transforme le duo Holmes/Watson en personnages burlesques. Même l’enquête policière est foirée…

Le monde des Mormons, monde étrange… L’autrice va nous y plonger dans avec Les trois épouses de Blake Nelson de Cate Quinn puisque l’assassiné est un mormon qui vivait avec trois épouses. Ceci n’est pas un thriller trépidant, l’autrice prenant le temps de planter ses décors, de donner la parole aux trois épouses. Leur récit est glaçant. ❤️❤️❤️

J’avais la crainte, avec le Erectus – 03 – Le dernier hiver de Xavier Müller, que l’histoire ne devienne redondante. Eh bien, pas du tout ! L’auteur a réussi à aller encore plus loin, faire encore plus fort, sans se prendre les pieds dans le tapis. Ce thriller se révèle être une lecture virale, à laquelle il n’existe aucun antidote, si ce n’est aller jusqu’au bout de sa lecture. ❤️❤️❤️

Chien 51 de Laurent Gaudé me tentait depuis sa sortie. Les chroniques qui en parlaient me donnaient encore plus envie de le lire, sans oublier le passage de l’auteur à La Grande Librairie. Hélas, je n’ai jamais réussi à accrocher au récit, aux personnages, au monde dystopique dans lequel ils évoluaient. Dommage, il avait tout pour me plaire, ce roman…

C’est un Sherlock Holmes jeune et à Lyon, que nous retrouvons dans les deux nouvelles : L’affaire du musée et L’affaire de Noël d’Eric Larrey. Si les enquêtes sont bien pensées, c’est le personnage de Holmes qui n’est pas au point : fade, manquant de présence, de prestance. Dommage. Cela ne m’empêchera pas de lire ses autres enquêtes.

Certains passages de Gueules d’ombre de Lionel Destremau m’ont enchanté, d’autres ont créés de la lassitude durant ma lecture. Pourtant, l’écriture de l’auteur était belle, les témoignages des soldats intéressants, mais tout le reste m’a semblé long, lourd et j’ai fini par sauter des pages.

Magnifique rural noir, Où reposent nos ombres de Sébastien Vidal m’a transporté dans les années 80, en compagnie d’une bande de jeunes qui passent leurs vacances en s’amusant, tandis que bien plus loin, des braqueurs commencent une cavale sanglante. Un très bon roman qui parle du Mal qui rôde partout, parfois plus proche qu’on le pense et que les attaques peuvent venir d’une personne de confiance (et non pas d’un étranger)… Une très belle lecture, remplie d’émotions, belles et douloureuses. Une bande de copains qui va rester longtemps dans ma tête. ❤️❤️❤️❤️

Que peut-il y avoir derrière une photo ? Sans une légende juste et véritable, on peut en penser ce que l’on veut. Entre fauves de Colin Niel va justement parler du choc des photos auquel les internautes peuvent ajouter le poids des mots. En l’occurrence, la photo d’une chasseuse sachant chasser avec un arc et un lion atteint d’une flèche… La meurtrière ! J’ai adoré la première partie de ce roman, mais j’ai lâché dans la montagne, lorsque la chasse a eu lieu entre Martin et sa proie humaine.

La traite négrière, un commerce abject, qui pourtant a eu lieu (l’Homme vend tout ce qui est possible de vendre, pour s’enrichir). Alma – 01 – Le vent se lève de Timothée de Fombelle tient à la fois du conte, du roman d’aventure, de pirates, de la critique sociale, du roman historique. La plume est agréable à lire, les personnages sont attachants (sauf ceux qui mettent les fers), les émotions étaient au rendez-vous et j’ai hâte de lire la suite. ❤️❤️

Commençant au Pendjab, Le palais des mille vents – 01 – L’héritage des steppes de Kate McAlistair m’a emporté dans un voyage lointain, dans les steppes immenses, à dos de cheval ou de chameau, me faisant vivre une belle aventure, malgré le côté classique du scénario et la manichéisme des personnages. L’auteur avait mis le paquet sur les descriptions de paysages, des us et coutumes des régions et c’est ce qui m’a fait apprécier cette lecture.

C’est l’hiver, j’avais envie d’avoir encore plus froid, alors, j’ai sélectionné Les Chiens de Pasvik – Les enquêtes de la police des rennes 04 de Olivier Truc pour un retour en Laponie, au pays des Samis. Nous sommes à la frontière entre la Norvège et la Russie où ça risque de chauffer grave sa mère. L’auteur, sous le couvert d’une petite enquête, nous plonge dans un monde peu connu, celui des éleveurs de rennes, le tout sur fond politique et de tensions avec la Russie.

Au rayon des déceptions littéraires, j’ajouterai Mystere Sankolo de Mamady Koulibaly (personnages et scénario fadasses) et Le jeune homme d’Annie Ernaux où je n’ai jamais vibré avec son introspection.

J’avais envie de découvrir son nouveau personnage de Carney, qui n’est pas un voyou, tout juste un petit filou. Harlem Shuffle, le nouveau roman de Colson Whitehead, s’en va explorer la ségrégation raciale, qui continue encore et encore, le tout dans le monde des escrocs, voleurs, receleurs, braqueurs, avec un personnage principal, Carney, jamais content de ce qu’il possède et qui rêve de toujours plus.

Bilan Livresque : 18 Romans

  1. Sherlock Holmes contre Arsène Lupin – La revanche : Martine Ruzé-Moens
  2. Détectives du Yorkshire – 08 – Rendez-vous avec le diable : Chapman [LC avec Bianca]
  3. La Traversée des Temps – 03 – Soleil Sombre : Eric-Emmanuel Schmitt
  4. Sherlock Holmes en Limousin : Jean-Louis Boudrie
  5. Les trois épouses de Blake Nelson : Cate Quinn
  6. Erectus – 03 – Le dernier hiver : Xavier Müller [LC avec Bianca]
  7. Chien 51 : Laurent Gaudé (Non chroniqué)
  8. L’affaire de Noël : Eric Larrey
  9. L’affaire du musée : Eric Larrey
  10. Gueules d’ombre : Lionel Destremau
  11. Où reposent nos ombres : Sébastien Vidal
  12. Entre fauves : Colin Niel
  13. Alma – 01 – Le vent se lève : Timothée de Fombelle
  14. Le palais des mille vents – 01 – L’héritage des steppes : Kate McAlistair [LC avec Bianca]
  15. Les Chiens de Pasvik – Enquêtes de la police des rennes 04 : Olivier Truc
  16. Mystere Sankolo : Mamady Koulibaly (Chronique pour Mois du Polar)
  17. Le jeune homme : Annie Ernaux (Non chroniqué)
  18. Harlem Shuffle : Colson Whitehead (Chronique pour Mois du Polar)

Bilan Livresque : 24 Bédés / 12 Mangas = 36 lectures

  1. Jim Thorpe – La légende Amérindienne du football : Lecathelinais et  Chapelle
  2. Indians ! – L’ombre noire de l’homme blanc : Tiburce Oger et Collectif
  3. Solo – Tome 2 – Le coeur et le sang : Oscar Martin
  4. Solo – Tome 3 – Le monde cannibale : Oscar Martin
  5. Les enfants de la Résistance – T02 – Premières répressions : Ers et Dugomier
  6. Les enfants de la Résistance – T03 – Les deux géants : Ers et Dugomier
  7. Les enfants de la Résistance – T04 – L’escalade : Ers et Dugomier
  8. Les enfants de la Résistance – T05 – Le pays divisé : Ers et Dugomier
  9. Les enfants de la Résistance – T06 – Désobéir : Ers et Vincent Dugomier
  10. Nautilus – T02 – Mobilis in mobile : Mathieu Mariolle et Guénaël Grabowski
  11. Airborne 44 – T04 – Destins croisés : Philippe Jarbinet
  12. Airborne 44 – T05 – S’il faut survivre… : Philippe Jarbinet
  13. Airborne 44 – T06 – L’Hiver aux armes : Philippe Jarbinet
  14. Airborne 44 – T07 – Génération perdue : Philippe Jarbinet
  15. Airborne 44 – T08 – Sur nos ruines : Philippe Jarbinet
  16. Airborne 44 – T09 – Black Boys : Philippe Jarbinet
  17. Airborne 44 – T10 – Wild Men : Philippe Jarbinet
  18. Barracuda – T04 – Révoltes : Jean Dufaux et Jérémy Petiqueux
  19. Barracuda – T05 – Cannibale : Jean Dufaux et Jérémy Petiqueux
  20. Barracuda – T06 – Délivrance : Jean Dufaux et Jérémy Petiqueux
  21. 109, rue des Soupirs – T02 – Fantômes sur le grill : Mr Tan et Yomgui Dumont
  22. ‭109‬, rue des Soupirs – T03 – Fantômes d’extérieur : Mr Tan et Yomgui Dumont
  23. Duke – Tome 4 – La dernière fois que j’ai prié : Yves H. et Hermann
  24. Duke – Tome 5 – Un pistolero, tu seras : Yves H. et Hermann
  25. Vinland Saga – T25 : Makoto Yukimura [MANGA]
  26. Le bateau-usine : Takiji Kobayashi et Gô Fujio [MANGA] 
  27. Berserk – T02 : Kentaro Miura [MANGA]
  28. Berserk – T03 : Kentaro Miura [MANGA]
  29. Berserk – T04 : Kentaro Miura [MANGA]
  30. Monster – T04 – L’amie d’Ayse : Naoki Urasawa [MANGA]
  31. Monster – T05 – Après la fête : Naoki Urasawa [MANGA]
  32. Monster – T06 – La forêt des secrets : Naoki Urasawa [MANGA]
  33. Monster – T07 – Richard : Naoki Urasawa [MANGA]
  34. Monster – T08 – Mon héros sans nom : Naoki Urasawa [MANGA]
  35. Monster – T09 : Un monstre sans nom : Naoki Urasawa [MANGA]
  36. Ikigami – Préavis de mort (Double) – Tome 1 : Motorô Mase [MANGA]

Chroniques de Dame Ida :

Bilan Mensuel Livresque : Décembre 2022

Et nous voici déjà à la fin de l’année 2022 ! Le dernier Bilan Mensuel de l’année est là, il termine douze mois de lecture, il clôture les scores de lecture et il faut que l’actif soit égal au passif… Alors oui, il y a eu des pertes (lectures foirées), compensées par les profits (lectures coups de coeur).

Mais une chose se dégage de cette année : les coups de coeur ne furent pas aussi nombreux que les autres années ! Ça ne s’est pas bousculé au portillon, alors que certaines années, j’avais déjà des coups de cœur dès janvier, dès mes premières lectures de l’année et qu’en décembre, je devais en éliminer certains pour ne pas dépasser les 20 sélectionnés…

Heureusement, après une traversée du désert, j’ai enfin eu mes coups de cœur livresque et même dans la dernière ligne droite de Décembre, il y en avait encore à prendre. Mince, je vais dépasser les 20 maintenant… Non, je garderai ma liste initiale et tant pis pour les retardataires.

Lundi 1er janvier, vous retrouverez tous mes coups de cœur de 2022, dans le Bilan Final. La suite se trouvera dans les bilans qui seront postés sur trois jours, afin de ne pas faire de trop gros placard.

Le Bilan de Décembre n’est pas mauvais ! Pas moins de 16 romans ont été lus, ainsi que 21 bédés et 3 mangas. Ce qui me fait un total de 40 lectures pour ce mois-ci.

Un score des plus correct, le plus petit était celui d’avril avec ces 25 lectures. Grâce à quelques mois où j’ai carburé à fond, j’ai dépassé mon score de lectures de 2021. Vous saurez de combien dans mon Bilan Final de 2022.

Quoi de neuf docteur, en Décembre ? Bof, rien de neuf, si ce n’est que je ne vois que le covid qui rougeoie, la grippe et la bronchiolite qui augmentoient (néologisme offert), les hôpitaux qui semblent submerger et votre président qui parle de vous la couper… Qui ? Ben, la fée électrique, pardi ! La vente de bougies va augmenter…

Je fais de ma gueule, mais ça pourrait nous pendre au nez aussi… Bah, tant qu’ils ne vous coupent pas le courant en plein match de foot ! Heu, au fait, c’est fini la coupe du monde climatisée, là ? Celle que tout le monde allait boycotter mais que finalement, les gens ont boycotté le boycott (vu que les audiences étaient plus fortes que pour la coupe du monde de 1998 et celle de 2018).

Entre nous, je me demande si les autres coups du monde étaient si « droits de l’Homme » que ça… Oui, peut-être en France, en Belgique, au Pays-bas, en Italie… Ou juste un peu moins dégueu que d’autres, celles en Argentine, au Brésil…

L’homme est corruptible, tout le monde a un prix. Certains ne cherchent que ça : s’enrichir sur le dos des autres. Lorsqu’il y a du fric à se faire, tout le monde veut bouffer au râtelier et se contrefout des droits des travailleurs, d’écologie et de toussa toussa. L’Homme ne changera pas. Je ne devrais plus m’en faire, mais ça le troue toujours le cul.

Ma nièce, qui se contrefiche des mecs qui courent derrière un ballon rond (sauf s’ils veulent bien lui donner pour qu’elle joue avec), continue d’aller bien, de grandir, de faire des phrases plus élaborées et de répéter ce qu’elle entend, notamment qu’il faut tenir la tête de son petit frère lorsqu’on le prend dans ses bras (et son petit frère grandit bien, il change, à presque 2 mois, il n’a plus sa tête de petit bébé).

Elle tente toujours de donner des ordres à la chienne de mes parents, mais cette dernière la regarde avec un air bienveillant et n’obéit absolument pas. La petite voudrait aussi caresser Arya, mais ce chat ne se laissant toucher que par moi, il lui est impossible de l’approcher.

Les fêtes de Noël se sont bien passées, pas de folie, si ce n’est que la petite était tout contente de déballer nos cadeaux (d’arracher les emballages, plutôt) et de porter à qui de droit ce qui se trouvait sous le sapin.

Elle les déchirait tellement vite que nous n’avions pas le temps de lire le prénom inscrit sur le paquet et qu’ensuite, l’offreur devait signaler à qui il était destiné. La gamine, pas débile, a demandé « Comment tu sais ? » : heu, on a réussi à lire le prénom ! (pfiou, les gosses sont moins crédules que nous à leur âge).

Elle a été heureuse avec ses livres et tata a été réquisitionnée pour les lui lire. J’ai même eu l’insigne bonheur d’être désignée pour aller la mettre au dodo (elle a dormi chez mes parents) et lui lire des vieux livres à moi pour l’endormir.

Le jour de Noël, avant que ses parents ne viennent la rechercher, elle nous a fait rire au éclats en répétant 200 fois, indignée, qu’on avait osé lui tapoter sur la tête avec une bouteille en plastique vide. J’étais écroulée de rire sur les scampis, ma mère tout pareil.

Pour notre chat, j’aurais bien dit, à quelques mois de ses 4 ans chez nous, qu’il n’y avait rien de neuf, mais la bestiole a fait encore quelques minuscules progrès. Non, il fuit toujours devant nous, là, j’ai peu d’espoir, qu’un jour, il arrête d’être un gros trouillard…

Par contre, il s’est installé plusieurs fois sur le radiateur derrière le fauteuil et il y est resté plus de 30 minutes (faut pas que l’on bouge !). Il y avait déjà été, surtout pour regarder les plantes sur l’appui de fenêtre, derrière le fauteuil et voir s’il pouvait passer par là pour rejoindre la véranda, vu que c’est ouvert.

Maintenant, il monte sur le radiateur, admire les plantes, regarde par-dessus si le paysage est intéressant et ensuite, il se couche sur la source de chaleur. Si sa mère Pupuce était une afficionado du radiateur en hiver, lui a vécu à la dure, il n’a jamais cherché à s’y vautrer, à se cacher sous les plaids ou autres. Il a un gros poil et puisqu’il est à l’abri du vent, de l’humidité et du froid polaire, il est heureux. Mais il découvre encore.

L’autre jour, mon mari étant absent, il a pieuté plus d’une heure sur ce radiateur, avant de venir réclamer sa pitance, à 16h (il avait eu une avance sur son salaire croquette à 14h).

Sa vraie passion reste de se coucher sur mes genoux (il faut que j’aie un plaid qui me les recouvre, sinon, il ne s’installe pas), de se faire câliner et de pieuter pendant que je lis ou que je regarde un vieil épisode des Expert Las Vegas, de Tandem, Columbo ou mieux, de La Grande Librairie, qui envoie mon homme au lit (le foot était aussi du pain béni pour le chat, mon homme regardant les match en bas, tandis que moi je lisais en haut).

En été, il y restait moins longtemps, mais maintenant qu’il fait plus froid, il squatte le plaid et reste couché dessus jusqu’à ce que je me lève (ou que mon mari rapplique). Roulé en boule, le museau dans sa queue, pour avoir plus chaud.

L’animal n’a pas aimé les fêtes de Noël qui l’ont laissé tout seul durant plus de deux jours. À notre retour, il est venu miauler à mes côtés, pour que je monte avec lui et que je lui prodigue des câlins. Comme j’étais fatiguée, j’ai pieuté avec lui sur mes genoux et je peux vous dire qu’il était un chat bienheureux !

Le mien dort SUR le radiateur…

Pour commencer le mois, j’avais sélectionné un recueil de nouvelle. Hélas, Des hommes en devenir de Bruce Machart ne m’a pas conquise. Et pourtant, je n’ai pas grand-chose à reprocher à ces nouvelles : elles étaient très bien écrites. Mais je n’ai pas vibré, pas eu de coups de coeur, de coups de poing, bref, la lecture ne fut pas mauvaise, mais elle ne fut pas le feu d’artifice attendu.

Les débuts ont été épiques, drôles, amusants, puis, Les serpents de la frontière – Milo Milodragovitch 03 de James Crumley est devenu lassant. L’enquête n’avançait guère, elle était poussive et difficile à comprendre. Mon road trip a été raté, avec les potes Milo et Sughrue. Dommage…

Avec Le lac de nulle part de Pete Fromm, ce fut le contraire qui arriva : un début poussif et une fois 150 pages de passées, l’adrénaline qui monte, le récit qui devient un de survie. Il aura manqué l’empathie avec les personnages. Le fait que le récit soit raconté uniquement du point de vue d’un des personnages, au lieu d’un narrateur omniscient, n’a pas arrangé les choses.

Le dernier tigre rouge de Jérémie Guez est un roman noir avec une petite histoire dans la grande : la guerre d’Indochine. Il met en scène des personnages sans manichéisme, n’oubliant pas de parler du peuple colonisé, sans jamais sombrer dans le pathos ou de donneur de leçons. Il lui aura juste manqué les émotions brutes pour décrocher le Saint-Graal des coups de coeur de l’année.

Le résumé de …Et avec votre esprit de Alexis Laipsker promettait de bons moments. En tout cas, il est addictif. Hélas, les policiers sont clichés, sans profondeurs et ne resteront pas dans mes souvenirs. Malgré mes bémols, j’ai été bluffée avec le final. Pour résumer ce thriller, il m’a diverti, ce qui n’est déjà pas si mal…

Pas possible, il doit y avoir de la colle sur ce roman ! Blackwater – 02 – La Digue de Michael McDowel est addictif, sans pour autant qu’il y ait de l’action, des péripéties ou un suspense à couper au couteau. Les atmosphères sont lourdes de mystères, les petites allusions en fin de son roman sentent bon le Stephen King et les personnages sont attachants. J’adore !

Ce ne sera pas le mois des coups de coeur… Alors que je pensais passer un bon moment de lecture avec Le Manoir des Sacrifiées – Hubert Grimm 02 de Olivier Merle [LC avec Bianca], je me suis de nouveau retrouvée avec des policiers clichés, avec qui on n’a pas envie de passer du temps.

Petite incursion dans l’Irak rural avec Que sur toi se lamente le Tigre de Emilienne Malfatto qui m’a collé un uppercut tant il était puissant, malgré ses 80 pages. Les conditions des femmes sont très bien décrites, ainsi que le côté

Eldorado de Laurent Gaudé (non chroniqué) parlait des migrants qui traversent les mers, les pays, victimes des passeurs sans scrupules. J’étais sûre de m’offrir un nouveau coup de coeur avec cet auteur et ce fut loupé ! Tout semblait réducteur, cliché, à la limite du pathos qui ne m’a jamais émue, alors qu’un article dans l’hebdo Le 1 m’avait remué les tripes, un jour. Bref, un gloubi-boulga qui m’a fait sauter en marche, afin de ne pas me naufrager avec le récit. Déception totale !

Hé non, je n’ai pas attendu trop longtemps pour lire Blackwater – 03 – La Maison de Michael McDowell et, une fois de plus, j’ai eu un roman qui me collait aux doigts, que j’ai dévoré en peu de temps.

L’or vert du Sangha de Pierre Pouchairet n’est pas un thriller qui va à cent à l’heure, où chaque chapitre se termine par un rebondissement. Que du contraire, il prend le temps de se poser, de nous immerger dans l’Afrique et ses magouilleurs de tous poils. C’est un roman exigeant, pas un roman détente. Un roman qui m’a glacée et dont le final m’a secoué les tripes.

Après avoir lu le roman précédent qui était assez fort et violent, j’avais besoin de douceur, j’ai donc décidé de lire une romance de Noël dans la bonne période. Christmas Challenge – Comment faire craquer le flic bourru d’à côté de Nina Loren se lit sans prise de tête. Malheureusement, il est bourré de clichés, pas méchants, mais qui ont le don de me faire soupirer. Je lis peu de romances M/M et j’apprécierais que l’on m’épargne les clichés. Malgré tout, cette lecture m’a fait du bien à l’âme.

‭Un petit Cluedo de Noël, ça vous dit ? Petits meurtres à Endgame de A. K. Benedict [LC avec Bianca] est un huis clos familial doublé d’un jeu de piste grandeur nature. Sans oublier les meurtres dans vos petits souliers. Non, je vous rassure, vous n’aurez pas la trouille, d’ailleurs, les personnages n’ont pas eu trop peur. Les énigmes sont bien pensées, les meurtres sont sauvages, mais les personnages sont légers et manichéens. Une lecture sans prise de tête, agréable, fun, qui fait du bien.

Avec Le carré des indigents‭ d’Hugues Pagan, on entre dans du lourd, dans un roman noir, sombre, sociétal, où les flics ont des tendances ripoux, les mains lourdes, ou légères, quand ils font les poches des morts. Tous ? Non, pas l’équipe de l’inspecteur Schneider. Il est froid, sans concession, il ne fait pas de la lèche et exige la même chose de son équipe. Un flic atypique, bien travaillé, sortant des sentiers battus et un roman noir sans sucre, aux atmosphères bien rendues. Un roman noir à la française.

Pour avoir un peu de douceur, j’ai décidé de lire Un Noël à New York d’Anne Perry, afin de surprendre mon monde en lisant des romans de Noël durant cette période de l’année et non en juillet/août. Le roman est trop court pour que l’autrice puisse donner une place à la ville de New-York, à son racisme, à ses différents quartiers et pour que l’on puisse assister à l’épinglage du coupable. Un goût de trop peu, de trop mièvre, mais le truc à lire pour ne pas se prendre la tête un jour de réveillon.

Le dernier roman de l’année est un cadeau mis sous le sapin. Oui, m’offrir Plus bas dans la vallée de Ron Rash était une excellente idée ! La première nouvelle nous fait revivre avec le personnage flamboyant (mais criminel) de Serena, la coupeuse de bois.

Bilan Livresque : 16 Romans

  1. Des hommes en devenir : Bruce Machart
  2. Les serpents de la frontière – Milo Milodragovitch 03 : James Crumley
  3. Le lac de nulle part : Pete Fromm
  4. Et avec votre esprit : Alexis Laipsker
  5. Le dernier tigre rouge : Jérémie Guez
  6. Blackwater – 02 – La Digue : Michael McDowel
  7. Le Manoir des Sacrifiées – Hubert Grimm 02 : Olivier Merle [LC avec Bianca]
  8. Que sur toi se lamente le Tigre : Emilienne Malfatto
  9. Eldorado : Laurent Gaudé (non chroniqué)
  10. Blackwater – 03 – La Maison : Michael McDowell
  11. L’or vert du Sangha : Pierre Pouchairet
  12. Christmas Challenge – Comment faire craquer le flic bourru d’à côté : Nina Loren
  13. Petits meurtres à Endgame : A. K. Benedict [LC avec Bianca]
  14. Le carré des indigents‭ : ‬Hugues Pagan
  15. Un Noël à New York : Anne Perry
  16. Plus bas dans la vallée : Ron Rash

Bilan Livresque : 21 Bédés / 3 Mangas = 24

  1. Durango : La jeunesse – T01 – Le premier homme que tu tueras : Surzhenko et  Swolfs
  2. Les maîtres inquisiteurs – T18 – L’Île de la Fin du Monde : Cordurié et  Cuneo
  3. 1629 ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta – 01 – L’apothicaire du diable : Xavier Dorison et Thimothée Montaigne
  4. Les vieux fourneaux – T07 – Chauds comme le climat : Lupano et Paul Cauuet
  5. Marshal Bass – T08 – La mort misérable et solitaire de Mindy Maguire : Darko Macan et Igor Kordey
  6. Terres d’Ogon – T01 – Zul Kassaï : Jean-Luc Istin, Kyko Duarte et J. Nanjan
  7. Les méchants de l’Histoire – T01 – Dracula : Bernard Swysen et Julien Solé
  8. Les méchants de l’Histoire – T06 – Robespierre : Swysen et  Bercovici [BABELIO]
  9. Mjöllnir – Tome 2 – Ragnarök : Olivier Peru et Pierre-Denis Goux
  10. Green class – Tome 3 – Chaos rampant : Jérôme Hamon et David Tako
  11. La véritable Histoire vraie / Les méchants de l’Histoire – 04 – Attila : Bernard Swysen et Pixel Vengeur
  12. La véritable Histoire vraie / Les méchants de l’Histoire – 02 – Caligula : Bernard Swysen et Fredman
  13. Monster – Tome 01 – Herr Doktor Tenma : Naoki Urasawa [MANGA]
  14. Monster – Tome 02 – Surprise party : Naoki Urasawa [MANGA]
  15. Monster – Tome 03 – 511Kinderheim : Naoki Urasawa [MANGA]
  16. Orcs & Gobelins – T19 – Nerrom : Deplano, Courtois et Marco Itri [BABELIO]
  17. Ringo – Intégrale : William Vance, Jacques Acar et André-Paul Duchâtea
  18. Un chant de Noël – Une histoire de fantômes : José Luis Munuera
  19. Les chiens de Pripyat – T01 – Saint Christophe : Ducoudray et  Alliel
  20. Les chiens de Pripyat – T02 – Les enfants de l’atome : Ducoudray et Alliel
  21. Airborne 44 – Tome 3 – Omaha Beach : Philippe Jarbinet
  22. Les enfants de la Résistance – T01 – Premières actions : Ers et Dugomier
  23. Nautilus – T01 – Le théâtre des ombres : M. Mariolle et Guénaël Grabowski
  24. Solo – Tome 1 – Les survivants du chaos : Oscar Martin

 

Bilan Mensuel Livresque : Octobre 2022

Octobre, les feuilles des arbres qui prennent des teintes magnifiques, les pulls qui ressortent des armoires, les derniers beaux jours de soleil, les dernières randos à cheval avant la pause de l’hiver, les jeux avec ma nièce et les lectures sous le plaid et sous une bouillote grise et poilue. Voilà le programme du mois d’octobre !

J’ai aussi ajouté quelques jours « pas en forme », « patraque », « pas bien »… Heureusement, je bossais à la maison et il est toujours possible de prendre des heures SAPD-PC (Sieste Avec Plaid Divan – Plus le Chat). Lui, il est heureux lorsque je suis patraque et que je pieute, avec lui sur mes genoux ou quand je lis dans le divan.

Le summum étant lorsqu’il n’y a rien à la télé et que je vais lire dans le lit, laissant mon mari regarder la merde télévisuelle (les hommes savent le faire). Le Saint Graal pour l’animal que de pouvoir se vautrer sur le lit, à mes côtés (en temps normal, la porte de la chambre est fermé au poilu). J’ai lu quelques centaines de pages au plumard, moi qui n’y lisait jamais !

Lorsque j’établis mes bilans livresques, il m’arrive d’être étonnée d’avoir lu tout ça, à d’autres moments, je suis étonnée de n’avoir pas lu plus, alors que dans mon imaginaire, j’avais l’impression d’avoir bouffé des pages et des pages.

Pour celui d’Octobre, je savais pertinemment bien que j’avais cartonné et pété des records en matière de romans lus.

Accrochez-vous à votre chaise, parce que pour ce Bilan d’octobre 2022, pas moins de 34 Romans, 25 Bédés et 1 Comics ont été lus ! Ce qui me fait 60 lectures en 31 jours (oui, je suis une grande malade).

Attention, dans les 34 romans, il y a eu des diagonalisation (parce que je m’emmerdais ferme dans le récit) ! Je précise aussi que pour établir un tel score, il ne faut pas des pavés, mais plusieurs romans « guère épais » comme l’écrivait si bien Tolstoï (vieux jeu de mot). Il y en a 4 qui étaient tout petits (moins de 150 pages), j’ai eu aussi assez bien de moins de 300 pages et malgré tout, j’avais tout de même 4 pavés de plus de 550 pages.

Au fait, Brize, chère organisatrice du Pavé de l’été, puisque les températures sont estivales (un 24° ce samedi 29 octobre), on pourrait considérer que le challenge continue, non ?? Tu ajoutes ces 4 pavés ? Hein ? Oui, je sors…

Anybref, mon Bilan de l’année est, pour l’instant, de 381 lectures, d’après Babelio !

178 romans ont déjà été lus cette année (jusqu’au 31 octobre) et malgré tout, cela ne se remarque même pas dans ma PAL. Le record de 2020 et ses 232 romans lus ne sera pas atteint (sauf miracle), mais 2020, c’était l’année des confinements. Le chiffre de 2021 (190 romans lus) est lui, dans la visée ! Désolée, mon côté comptable est rarement au repos…

Ma nièce continue de pousser et avec elle, j’ai repassé mes examens plasticine et bac à sable (presque réussis), maintenant, je révise mes construction en Duplo© et les cabanes sous la table (hélas, j’ai perdu ma souplesse).

Nous avons fait quelques balades (mais elle a moins envie qu’auparavant) en compagnie de la chienne (toujours heureuse de se promener, elle) et mangé notre yaourt ensemble. Elle m’apporte le mien d’abord et puis elle va chercher les siens et nous mangeons de concert. Oui, même pas 3 ans, mais tout à fait capable de repérer le yaourt de sa tata dans le frigo de sa mamy.

Bref, elle me fait rire, suer à force de m’obliger à courir ou perdre la voix à force de lui lire tous ses Tchoupi ! Sa dernière lubie ? Elle a envie de prendre le train, ou le « crain », comme elle dit si bien

Pourquoi ? Parce qu’elle est venue me chercher à la gare avec sa mère et qu’elle en était toute contente. Ce jour-là, le train avait du retard, lorsque j’ai téléphoné à ma soeur pour lui annoncer et qu’elle en a fait part à la petite, celle-ci s’est exclamée « ça alors, du retard »… Explosion de rire de notre part, la gamine était étonnée d’un train de la SNCB en retard. Un jour, on lui expliquera.

La pauvre voudrait bien caresser les chats errants chez mes parents, mais là, c’est mission impossible, même Arya ne se laisse pas caresser par d’autres personnes que moi. En tout cas, la choupinette est plus chat que chien, pour le moment. Même si elle continue de donner des ordres à la chienne, qui ne l’écoute pas, bien entendu… MDR

Au vu de mes nombreuses lectures, il était bien entendu évident que j’allais avoir des déceptions, des lectures foirées, qui ne m’apporteraient pas le plaisir que je pensais en tirer, malgré le fait que je l’ai ai inscrite dans ma PAL Urgente, celle des livres que je veux vraiment, mais vraiment lire, nom d’une pipe.

             

Au rayon des grands ratés dans la PAL Prioritaire, nous y retrouvons Les fêlures de Barbara Abel, où j’ai sauté des passages entiers, tant le récit était lourd, lent et inintéressant, il y a eu Fantômes de Christian Kiefer, qui pourtant, avait super bien commencé avant que le soufflé ne retombe.

Idem avec le recueil de nouvelles Toutes les chances qu’on se donne de Kevin Hardcastle, dont la première était de la balle. Le soufflé est retombé ensuite, les nouvelles se terminant toutes de manière abrupte. Lectures ratées… Je les avais sélectionnées, pensant passer un bon moment de lecture, mais que dalle. Là, 3 de suite de ma PAL Prior, ça fait beaucoup. Maraboutage, je vous dis !

Dessous les roses d’Olivier Adam (vu à La Grande Librairie) avait bien commencé aussi, avec cette fratrie qui se réunit à l’occasion du décès du paternel et dont les souvenirs d’enfance donnent à penser qu’ils n’ont pas grandi dans la même famille, tant ils sont divergents. Le récit, hélas, devient vite redondant et lourd.

Déception aussi avec Le Meurtre de Harriet Monckton ‭d’Elizabeth Haynes, ce cold case qui lui aussi avait un récit tournait trop en rond, qu’il allait trop lentement, qu’on revenait un peu trop souvent sur les mêmes sujets. Ma copinaute Bianca était du même avis que moi, notre LC était ratée.

Mais au moins, on a réussi la suivante avec Les Enquêtes de Lady Hardcastle – 03 – La mort au tournant de T. E. Kinsey qui nous a apporté bien des sourires avec les échanges entre Lady Hardcastle et Florence Armstrong.

Il était aussi classé dans les urgences à lire, mais La cité en flammes de Don Winslow manquait un peu de piment, alors qu’il nous plonge dans la mafia Italienne et surtout Irlandaise. Mais j’ai espoir que la suite soit plus enflammée.

J’ai eu plus de chance avec le dernier Stephen King : Billy Summers. Selon moi, ce n’est pas du tout grand King, mais du très bon. Arriver à nous faire apprécier un tueur à gage, fallait oser. Et il y réussi très bien.

Comme un King ne suffit pas, je me suis aussi attelée à lire L’Outsider qui traîne dans mes étagères depuis 2019, malgré l’estampille Urgent apposé dessus. En un mot, c’était un roman du King comme je les aime. Pas un Excellent, mais un Très Très Bon.

Une fois encore, j’ai eu ma passe avec des livres sur des sujets qui n’avaient rien de légers, comme la Seconde Guerre Mondiale et ses horreurs, avec le très bon Vous ne nous séparerez pas de Régis Delpeuch, le sobre récit sur un survivant avec L’enfant d’Oradour du même auteur et le coup de cœur pour Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon (vu à La Grande Librairie). Magnifique et émouvant.

Pour poursuivre sur les horreurs humaines, j’ai aussi découvert Kill the indian in the child de Elise Fontenaille-N’Diaye sur les pensionnats où l’on internait les jeunes Indiens pour en faire des parfaits petits blancs, à n’importe quel prix, ou plutôt, n’importe quelle douleur, n’importe qu’elle exaction.

Puisque je m’étais attachée à lire de nouveaux romans sur la Seconde Guerre Mondiale parlant du génocide qui a eu lieu durant ces années noires, j’ai décidé de lire un roman autobiographique sur le génocide d’avril 1994 au Rwanda. Génocidé de Révérien Rurangwa est un roman dur, notamment lorsque l’auteur raconte le massacre de toute sa famille.

Un peu de douceur avec Je m’appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire de John Agard qui nous explique l’histoire du livre. Ensuite, place à de la fantasy avec l’ultra chroniqué sur Babelio : La Passe-miroir – 01 – Les fiancés de l’hiver de Christelle Dabos. Je m’attendais à plus d’action, il est long à se mettre en place.

Puis, quelques apocryphes holmésiens qui m’ont bien plus, tels que Sherlock, Lupin & moi – 14 – À la recherche de la princesse Anastasia d’Irène Adler où nos amis sont des adultes, puis les recueils de nouvelles holmésiennes que sont Les vieux cahiers de Sherlock Holmes et Les voyages de Sherlock Holmes de Martine Ruzé-Moens. Là, ce fut un plaisir total pour moi.

Le tout petit livre qu’était Arthur Conan Doyle – Puis-je marier Sherlock Holmes ? d’Isabelle Chevalier m’a remis en mémoire ce que j’avais oublié sur Holmes et son père littéraire… J’ai eu ensuite de belles discussions avec l’autrice où l’on a partagé notre amour pour Jeremy Brett, pour Holmes et nos grimpages aux rideaux face à des « élémentaire mon cher Watson »….

Sherlock Holmes et l’héritière de Lettox Castle de Pascal Malosse m’a bien diverti avec une enquête de Holmes classique, mais efficace. Par contre, moins enthousiasmée par le Sherlock Holmes et le trésor des Dolomites de de Fabrizio Torchio et Riccardo Decarli, même si, dans l’ensemble, l’enquête est cohérente.

Sherlock Holmes – Compléments d’enquête de Jean Alessandrini possédaient deux nouvelles très intéressantes, très bien faites et une troisième que j’ai moins bien aimée, mais dont le final était drôle. Oui, Octobre fut un mois holmésien !

Le dernier paradis d’Antonio Garrido m’a emmené dans l’URSS des années 30, après m’avoir montré de l’intérieur la dépression des États-Unis, les files pour trouver un job, à manger. Le communisme de l’URSS promettait beaucoup, mais n’a jamais tenu ses promesses. Le côté historique était bien rendu, dommage que les deux personnages principaux (et d’autres) aient manqué de profondeur, de subtilité et se soient révélés aussi stéréotypés que « le gentil contre le méchant ».

Il me reste des romans des éditions Jigal non lus, j’ai donc sorti La reine noire de Pascal Martin qui s’est révélé être un petit bijou noir, comme je les aime. Malgré une ligne rouge quasi franchie avec certains personnages un peu manichéen, ils allaient bien dans le récit et le ton général.

Ce fut loupé avec Instants sauvages de Noël Sisinni (même éditeur) qui lui a cumulé les fautes : personnages manichéen, stéréotypés et un chapitre inutile sur le final qui n’apporte rien d’autre que de la désolation gratuite. Là, loupage total !

Dame Ida va de nouveau se poser des questions, parce qu’après mes lectures sur les pages sombres de l’Histoire, j’ai lu L’histoire des Ouïghours de Najîb al-Kîlani. Les faits se déroulent entre les années 30 et 45, on ne parle pas encore des exactions de maintenant. Comme le mois n’était toujours pas terminé, j’ai entamé L’homme peuplé de Franck Bouysse. Hélas, l’étincelle n’a pas eu lieu.

Au rayon des bédés, j’ai enfin poursuivi ma découverte de la saga des Maîtres Inquisiteurs, dont quelques albums sont de véritables pépites. Il y aura quelques uns de moins bons, mais dans l’ensemble, cela reste une série bédé à découvrir ! Tout comme celles des Nains, des Elfes et des Orcs & Gobelins, dont j’ai lu les derniers titres sortis et qui ne m’ont pas déçu.

Bilan Livresque : 34 Romans (dont 6 tout petits et 4 pavés)

  1. Perdu dans la taïga : Victor Astafiev (117 pages) [Tour du monde en 80 livres – Russie] [BABELIO]
  2. A. Conan Doyle – Puis-je marier Sherlock Holmes ? : Isabelle Chevalier (33 pages)
  3. L’hibiscus pourpre : Chimamanda Ngozi Adichie (400 pages) [Tour du monde en 80 livres chez Bidib – Nigeria]
  4. Billy Summers : Stephen King (560 pages)
  5. Je m’appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire : John Agard (135 pages) [Tour du monde en 80 livres – Gyana]
  6. Respirer le Noir : Collectif (292 pages)
  7. Sherlock Holmes et l’héritière de Lettox Castle : Pascal Malosse (76 pages)
  8. La cité en flammes : Don Winslow (392 pages)
  9. Sherlock, Lupin & moi – 14 – À la recherche de la princesse Anastasia : Adler (256 pages)
  10. Le Meurtre de Harriet Monckton ‭:‬ E. Haynes (557 pages) [LCB] [BABELIO]
  11. Vous ne nous séparerez pas : Régis Delpeuch (240 pages)
  12. Les vieux cahiers de Sherlock Holmes : Martine Ruzé-Moens (284 pages)
  13. On était des loups : Sandrine Collette (192 pages)
  14. Tenir sa langue : Polina Panassenko (185 pages)
  15. Quand tu écouteras cette chanson : Lola Lafon (250 pages)
  16. Kill the indian in the child : Elise Fontenaille-N’Diaye (94 pages)
  17. L’enfant d’Oradour : Régis Delpeuch (124 pages)
  18. Les voyages de Sherlock Holmes : Martine Ruzé-Moëns (248 pages)
  19. La Passe-miroir – 01 – Les fiancés de l’hiver : Christelle Dabos (567 pages)
  20. Sept jours pour survivre : Nathalie Bernard (251 pages)
  21. Sherlock Holmes et le trésor des Dolomites : Torchio et Decarli (220 pages)
  22. Les fêlures : Barbara Abel (420 pages – non chroniqué)
  23. Fantômes : Christian Kiefer (288 pages) [BABELIO]
  24. Dessous les roses : Olivier Adam (224 pages) [BABELIO]
  25. Toutes les chances qu’on se donne : Kevin Hardcastle (256 pages) [BABELIO]
  26. Les Enquêtes de Lady Hardcastle – 03 – La mort au tournant : T. E. Kinsey (320 pages) [LC Bianca]
  27. L’Outsider : Stephen King (805 pages)
  28. Sherlock Holmes – Compléments d’enquête : Jean Alessandrini (115 pages)
  29. Génocidé : Révérien Rurangwa (187 pages)
  30. Le dernier paradis : Antonio Garrido (672 pages)
  31. La reine noire : Pascal Martin (248 pages)
  32. Instants sauvages : Noël Sisinni (168 pages) [BABELIO]
  33. L’histoire des Ouïghours : Najîb al-Kîlani (226 pages)
  34. L’homme peuplé : Franck Bouysse (320 pages)

Bilan Livresque : 25 Bédés / 1 Comics = 26 lectures

  1. Les 5 Terres – T07 – L’heure du cadeau : Lereculey et Lewelyn [BABELIO]
  2. Frenchman : Patrick Prugne [BABELIO]
  3. Les maîtres inquisiteurs – T06 – À la lumière du chaos : Istin et Martino [BABELIO]
  4. Les maîtres inquisiteurs – T‬07‭ ‬-‭ ‬Orlias : Cordurié et Cuneo [BABELIO]
  5. Les maîtres inquisiteurs – T09 – Bakael : Istin et Vladimir Krstic [BABELIO]
  6. Les maîtres inquisiteurs – T10 – Habner : Gaudin et Leoni [BABELIO]
  7. Les maîtres inquisiteurs – T11 – Zakariel : Jarry et Popescu [BABELIO]
  8. Les maîtres inquisiteurs – T12 – De l’obscurantisme : Cordurié et Cuneo [BABELIO]
  9. Les maîtres inquisiteurs – T13 – Iliann : Cordurié et Leoni [BABELIO]
  10. Les maîtres inquisiteurs – T14 – Shenkaèl : Cordurié et Vukic [BABELIO]
  11. Les maîtres inquisiteurs – T15 – Lilo : Cordurié, et Cuneo [BABELIO]
  12. Les maîtres inquisiteurs – T16 – Talh : Cordurié et Popescu [BABELIO]
  13. Les maîtres Inquisiteurs – T17 – Elekhiad : Sylvain Cordurié [BABELIO]
  14. Orcs & Gobelins – Tome 17 – Azh’rr : Jarry et Simone Buonfantino [BABELIO]
  15. Orcs & Gobelins – Tome 18 – La meute : Créty et Olivier Peru [BABELIO]
  16. Elfes – T32 – Ora : Diogo Saito et Nicolas Jarry [BABELIO]
  17. Nains – T24 – Akab des Errants : Nicolas Jarry et Jean-Paul Bordier [BABELIO]
  18. Go West Young Man – Intégrale : Collectif
  19. Ma guerre de La Rochelle à Dachau : Tiburce Oger et Guy-Pierre Gautier
  20. Les Ogres-Dieux – Tome 1 – Petit : Hubert et Bertrand Gatignol
  21. John Tanner – T02 – Le chasseur des hautes plaines de la Saskatchewan : Christian Perrissin et Boro Pavlovic [BABELIO]
  22. Batman année zéro : Scott Snyder et Greg Capullo [COMICS]
  23. Green Class – Tome 1 – Pandémie : Jérôme Hamon et David Tako [BABELIO]
  24. Wild West – T03 – Scalps en série : Gloris et Lamontagne [BABELIO]
  25. Le serpent et la lance – Tome 1 – Ombre-Montagne : Hub [BABELIO]
  26. Chito Grant – Intégrale : Jean-Blaise Djian et David Etien [BABELIO]

Fiches de Dame Ida :

Bilan Mensuel Livresque : Septembre 2022 [MOIS AMÉRICAIN 2022]

Septembre est terminé, le Mois Américain Non Officiel aussi (le récap sera publié le 4 octobre) les jours raccourcissent déjà fameusement (il faut la lumière pour faire son café à 6h et même à 7h) et en peu de temps, on est passé du t-shirt au plaid sur les jambes.

Les shorts sont remontés dans la garde-robe et les pantalons, pull et vestes sont de nouveaux de sortie. Les gosses sont rentrés à l’école. Et on se demande pourquoi je n’aime pas ce mois !

Mon Bilan Livresque est correct, pour ne pas dire qu’il est bon ! J’ai lu pas moins de 21 romans (dont 3 étaient tout petits), 19 bédés, 4 comics, 1 Manga et 3 albums enfants. Ce qui me fait 48 lectures.

Un seul pavé en Septembre, parce que j’ai tout donné en Août. Même si je n’ai pas chômé en Septembre et que maintenant, en voyant tout ce que j’ai lu et posté comme chroniques, je comprends que mes journées étaient super chargées !

Et maintenant, j’en suis à 90 nationalités lues ! Une de plus ce mois de Septembre…

Mon Bilan Annuel, ce 30 septembre, s’élève à 324 lectures. Tous genres confondus, bien entendu. Pas intérêt à fléchir dans le rythme, il faut que j’arrive à mes 400 lectures au 31 décembre, si je ne veux pas faire tache avec moi-même.

Et il ne me reste que 91 jours à partir de ce 1er octobre !

Oui, dans ce Bilan, j’ai ajouté trois albums enfants. « De le petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête » appartient à ma nièce et j’ai dû lui lire 5 fois de suite, en faisant les bruitages, bien entendu. On parle de caca, ça fait toujours plaisir aux enfants comme aux adultes. Elle rigole beaucoup lorsque je lui lis et maintenant, j’en suis à ma 9ème lecture de ce petit livre, tout en lui expliquant des choses sur les taupes, qu’elle a retenu parce qu’ensuite, elle les a racontée à ma mère.

Les deux autres : « C’est MON arbre », n’est pas encore pour son âge. Tout comme « Toile de dragon ». Mais puisque je me suis fendue de deux chroniques sur Babelio, je les ajoute au bilan.

La pioupioutte adore que je lui lise des livres et en août, elle m’avait sorti tous ses Tchoupi (12 !!), qu’il m’avait fallu lire à voix haute, mais pas que ! Non, non, on ne se contente pas de lire les textes, on lui explique aussi ce qu’il y a sur les images. Après Tchoupi, j’avais dû lire un Timothé et le vieux livre appartenant à ma mère (quand elle était petite) avec des chats. J’aurais dû les ajouter au Bilan aussi, tiens, vu qu’après avoir lu durant 45 minutes, j’avais le gosier à sec.

Le caractère de la petite est assez fluctuant et un jour, j’ai droit à un gros câlins et le lendemain, elle ne veut même pas me dire bonjour… Je ne m’inquiète pas, je l’ignore et c’est la meilleure méthode.

Un qui garde un caractère égal, c’est le chat. Il n’aime toujours pas lorsque je pars toute une journée (alors deux journées…) et à mon retour, c’est la fête, à sa manière. Il ne surgit que lorsque je suis assise et là, il faut lui gratouiller le dos (à la base de la queue) durant de longues minutes.

La pire chose à lui faire, c’est que je rentre tard, que je sois crevée et que j’aille me mettre au lit, sans les câlins qui lui sont dus. Je l’ai fait un mardi, je n’en pouvais plus… Alors, pour être au calme, j’ai pris ma liseuse et je suis allée lire dans le lit, pendant que mon homme regardait la télé. J’ai laissé la porte ouverte, afin que le chat puisse venir (habituellement, c’est verboten !) me rejoindre.

Monsieur Le Chat est monté sur le lit, mais n’a pas osé venir trop près, il est resté près de mes pieds, avant de remonter au niveau de mes genoux. J’ai beau être assise, ce n’est pas comme dans le divan, puisque mes jambes sont étendues.

Il a fallu que je le fasse durant quelques jours pour que la bête arrive enfin à se coucher sur mes jambes. Mais pas d’effusion comme dans le divan, il ne m’a pas pétri les jambes. Mais il a aimé. Sauf quand mon homme est monté, là, il est allé se planquer sous le lit avant de s’encourir.

Et lorsque vous rentrez encore plus tard, après une escapade à la Côte d’Opale (un jour ensoleillé !) et que vous aller vous pieuter quasi tout de suite, sans laisser au chat la possibilité de passer un bref moment avec vous, il faut s’attendre à ce qu’il vienne miauler à 4h du matin et ce qu’il vous attende sur le palier, tel un chien couché devant la porte, lorsque votre réveil a sonné… Non, interdit de pousser le dodo jusqu’à 7h, il est 6h, debout ! Le chats sont des tyrans que l’on adore !

Au niveau des belles découvertes lectures de ce Mois de Septembre, il y a en a eu quelques unes, dont des coups de coeur avec des romans Noirs et sombres.

Notamment avec L’été où tout à fondu, de Tiffany Mcdaniel (roman qui parle du racisme, des peurs des Hommes et de ses dérives, mais aussi de rédemption), puis avec le très sombre Duchess de Chris Whitaker, une tragédie tout aussi sombre, mais portée par une héroïne marquante.

Un profond sommeil de Tiffany Quay Tyson se déroule, lui aussi, dans l’Amérique des laissés pour compte, des pauvres, des ségrégationnistes, des racistes,… Un récit qui coule lentement, boueux comme le Mississippi, mais magnifique.

Puisque les romans Noirs et sombres me vont bien, j’ai ajouté Lady Chevy de John Woods, qui parle lui aussi de l’Amérique pauvre, raciste, suprémaciste et de fracturation hydraulique, sans doute pour faire écho ou récit de non-fiction qu’était Fracture, d’Eliza Griswold. Une belle saloperie, cette fracturation hydraulique afin d’extraire le gaz de schiste. Lady Chevy est, elle aussi, un personnage marquant, tout comme le fut Stacey Hanley (Fracture), personnage bien réel, elle, ce qui a rendu la lecture de son témoignage glaçante.

Puisque j’étais à fond dans les récits parlant de racisme, j’ai sorti et apprécié Minuit à Atlanta de Thomas Mullen, bien que le duo de policiers soit défait, Tommy étant devenu journaliste. Une belle page d’Histoire, même si elle est sombre, sanglante, raciste, ségrégationniste… Fermer les yeux ne sert à rien, vaut mieux les ouvrir et ne plus répéter les erreurs du passé.

Au rayon des très belles lectures, j’ajouterai aussi Les bisons de Broken Heart de Dan O’Brien, qui parle de nature et d’élevage de bisons, mais d’une manière si belle que l’on ne peut s’empêcher de suivre son récit sans s’ennuyer une seule seconde, ainsi que Toute la lumière que nous ne pouvons voir d’Anthony Doerr, dont le récit se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale et un peu avant. Bianca n’a pas terminé sa lecture, quant à moi, c’était une belle découverte.

Petit retour dans le racisme avec l’Afrique du Sud (oui, ce n’est pas l’Amérique) et son horrible Apartheid. Karoo boy de Troy Blacklaws parle de ces plages « White only », de ces Noirs qui étaient au service des Blancs, mais surtout du jeune Douglas qui va quitter les beaux quartiers pour se retrouver à Karro, un quartier où l’apartheid est présent au quotidien…

Sherlock Holmes et les protocoles des Sages de Sion de Nicholas Meyer me tentait bien, tout en me faisant un peu peur et pourtant, j’ai eu tort de me demander quel traitement l’auteur allait réserver à son livre. Il était très bien fait !

C’est LA saga dont tout le monde parle ! Blackwater – 01 – La Crue de Michael McDowell était archi tentant, surtout en raison de sa couverture (magnifique). On ne peut pas dire que le récit est bourré d’action, mais il possède une petite touche de fantastique, de mystère et impossible de le lâcher.

Une grosse déception avec le petit roman intitulé Tapi dans l’ombre – Une histoire sur Jack l’Éventreur de A. L. Butcher qui se contente de conter le meurtre de MJK vu par l’assassin, qui possède un mobile un peu débile. 15 pages seulement, mais 15 de trop.

Lorsque l’auteur avait parlé de son roman, à La Grande Librairie, j’avais été submergée par l’émotion. Hélas, il y en avait moins dans le récit… Un Afghan à Paris de Mahmud Nasimi n’est pas une déception, loin de là, mais il a raconté plus de détails dans l’émission… et j’aurais aimé vibrer autant.

Grosse déception avec Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy qui m’a donné l’impression de regarder un mauvais film avec de mauvais acteurs (sauf pour Elise).

Mini déception avec Ecotopia de Ernest Callenbach qui est une dystopie intéressante à découvrir, malgré le fait qu’il n’y ait pas vraiment d’intrigue et que le ton soit très froid. Tout comme Le Serpent des blés de T.M. Rives que j’ai trouvé trop court et dont j’ai dû relire le final afin d’être bien sûre de l’avoir compris.

Deux romans sur les Amérindiens ont été lu pour ce Mois Américain et ils furent de belles découvertes. Nous étions libres comme le vent de David Roberts parle de Cochise et de Geronimo, sans romancer leur vie, tandis que Crazy Horse – Une vie de héros de Joseph Marshall III a plutôt tendance à nous conter la vie de Crazy Horse en version romancée, sans pour autant inventer.

La plus grosse déception est venue de Arpenter la nuit de Leila Mottley, dont les critiques élogieuses sur Babelio et sur Livraddict m’avaient donné envie de le lire sans tarder. Les personnages sont creux, manichéens (les flics Blancs sont tous des pourris), les dialogues plats (sans doute que les nôtres, dans la vraie vie, le sont aussi) et rien dans le récit n’a réussi à m’emporter, ne fut-ce qu’une seule fois. Bref, une catastrophe pour moi…

Bilan Mensuel : 21 Romans

  1. Sherlock Holmes et les protocoles des Sages de Sion : Nicholas Meyer
  2. Duchess : Chris Whitaker
  3. L’été où tout a fondu : Tiffany McDaniel
  4. Blackwater – 01 – La Crue : Michael McDowell
  5. Tapi dans l’ombre – Une histoire sur Jack l’Éventreur : A. L. Butcher (15 pages) [BABELIO]
  6. Toute la lumière que nous ne pouvons voir : Anthony Doerr [Pavé 657 pages ] [LC avec Bianca]
  7. Les bisons de Broken Heart : Dan O’Brien
  8. Un Afghan à Paris : Mahmud Nasimi
  9. Fracture : Eliza Griswold
  10. Un profond sommeil : Tiffany Quay Tyson
  11. Arthur Conan Doyle – Puis-je marier Sherlock Holmes ? : Chevalier (36 pages)
  12. Brokeback mountain : Annie Proulx
  13. Minuit à Atlanta : Thomas Mullen
  14. Les hommes ont peur de la lumière : Douglas Kennedy [LC avec Bianca]
  15. Ecotopia : Ernest Callenbach
  16. Nous étions libres comme le vent : David Roberts
  17. Le Serpent des blés : T.M. Rives (96 pages)
  18. Karoo boy : Troy Blacklaws
  19. Crazy Horse – Une vie de héros : Joseph Marshall III
  20. Lady Chevy : John Woods
  21. Arpenter la nuit : Leila Mottley [BABELIO]

Bilan Mensuel : 19 Bédés / 4 Comics / 1 Manga / 3 albums enfants = 27

  1. Louisiana – Tome 1 – La couleur du sang : Léa Chrétien et Gontran Toussaint
  2. Louisiana – Tome 2 – La couleur du sang : Léa Chrétien et Gontran Toussaint
  3. Nains – Tome 22 – Borogam du malt : Paolo Deplano & Giovanni Lorusso
  4. The Seven Deadly Sins : Tze Chun et Artyom Trakhanov [COMICS]
  5. Horseback 1861 : Hasteda et Nikho [COMICS]
  6. Calvin et Hobbes – 09 – On n’arrête pas le progrès ! : Bill Watterson [COMICS]
  7. Batman – The Dark Knight Returns : Frank Miller et Klaus Janson [COMICS]
  8. Archives secrètes de Sherlock Holmes – Tome 4 – L’ombre d’Arsène Lupin : Philippe Chanoinat et Frédéric Marniquet [BABELIO]
  9. Moby Dick – Livre premier (BD) : Christophe Chabouté et Herman Melville
  10. Moby Dick – Livre second (BD) : Christophe Chabouté et Herman Melville
  11. Le Révérend – Livre 1 – Les diables déchus du Nevada : Lylian et Lebon
  12. Le Révérend – Livre 2 – Chasse à l’homme : Lylian et Augustin Lebon
  13. John Tanner – Tome 1 – Le captif du peuple des Mille Lacs : Christian Perrissin et Boro Pavlovic
  14. West Legends – Tome 6 – Butch Cassidy & the wild bunch : Christophe Bec et Michel Suro
  15. Mages – T08 – Belkiane : Sylvain Cordurié et Vladimir Krstic [BABELIO]
  16. Les 5 terres – T02 – Quelqu’un de vivant : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
  17. Les 5 terres – T03 : L’amour d’un imbécile : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
  18. Les 5 terres – T04 : La même férocité : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
  19. Les 5 terres – T05 – L’objet de votre haine : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
  20. Les 5 terres – T06 – Pas la force : Lewelyn et Lereculey [BABELIO]
  21. Balles perdues : Walter Hill
  22. C’est MON arbre : Olivier Tallec [ALBUM] [BABELIO]
  23. De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête : Werner Holzwarth et Wolf Erlbruch [ALBUM] [BABELIO]
  24. Toile de dragon : Muriel Zürcher [ALBUM] [BABELIO] 
  25. Enquêtes de Sherlock Holmes – T01 – L’aventure du ruban moucheté : Conan Doyle et Christel Espié [BABELIO]
  26. Seton, le naturaliste qui voyage – Tome 1 – Lobo, le roi des loups : Jirô Taniguchi et Yoshiharu Imaizumi [MANGA]
  27. West Legends – T05 – Wild Bill Hickok, Forty Bastards : Nicolas Jarry et Laci

Bilan Livresque Mensuel : Juillet 2022

Quoi de neuf, en Juillet ? Rien de bien terrible, la vie continue de suivre son cours et après un deuil, il faut du temps au temps, beaucoup de temps. J’ai fait du classement de livres possédés, de mes wish romans, bédés, comics, mangas (sur tableur OpenOffice – c’est comme du Excel, mais gratos). Les lignes de textes, sur tableur, ma foi, ça remplit la tête et ça évite de penser.

La lecture a été un bon dérivatif aussi, j’ai enchaîné les pavés littéraires, profitant du challenge de l’été sur les lectures de plus de 550 pages. Je me suis reposée aussi sur les fiches critiques envoyées par mon employée sans contrat de travail et non rémunérée, je veux parler de Dame Ida.

Pour ce mois de Juillet, 16 romans lus (dont 7 pavés de plus de 550 pages), 9 bédés et 3 mangas, ce qui nous fait 28 lectures.

Mon Bilan Annuel, ce 31 juillet, s’élève à 244 lectures, tout genre confondus (romans, bédés, comics, mangas). Non, ça n’a même pas fait bouger ma PAL ! Enfin, ça a fait bouger une partie sans toucher l’autre…

Les mois les plus productifs furent (pour le moment) février, mars, mai et juin.

 

Lorsque les températures sont montées très haut, je me suis terrée à la maison, privilégiant le boulot au frais dans ma cuisine, plutôt que de devoir prendre les métros et aller au boulot. Il faisait tellement chaud sur la terrasse que j’aurais pu y faire cuire de la viande, mais j’ai préféré manger froid (pâtes ou fruits) et mon homme n’a pas fait mieux.

Le chat m’a fait énormément de bien, durant cette période où la tristesse et la colère sont omniprésentes. Ses câlins m’ont apaisés, ont enlevé aussi une partie du stress. Un animal, ça ne parle pas et c’est ce qui est bien. Ses pitreries nous ont aussi fait sourire. Quant il fait le fou et qu’il court partout, jetant ses souris en l’air, les attaquant, leur sautant dessus, ça reste toujours des moments où l’on se concentre sur la bête et sur rien d’autre.

Durant les fortes chaleurs, le chat est resté vautré dans son canapé ou dans la véranda, changeant de place pour retrouver du carrelage plus frais. C’est plus facile pour les chats, les chaleurs, que pour les chiens. La chienne chez mes parents a profité de tous les coins frais de la propriété pour aller s’y planquer. Et il y en a ! Hélas, n’aimant pas l’eau, on ne peut même pas dire qu’on va l’emmener au ruisseau pour y prendre un bain, comme on faisait avec les autres chiens.

Ma nièce a réussi à me changer les idées et j’ai pris plaisir à l’écouter papoter, me raconter sans cesse les mêmes choses (bonne nouvelle, ma sœur a un bébé dans son bidou et on l’appellera petit frère). Mortecouille, j’ai perdu un neveu et voilà que je vais en avoir un nouveau. La vie est ironique, je l’ai toujours dit. Faut se réjouir dans toute cette morosité ambiante.

Je suis allée la promener, avec le chien, bien entendu, j’ai joué dans le bac à sable avec elle, j’ai tenté d’arracher des crasses dans le jardin de ma frangine, avec la petiote dans mes pieds, qui m’aidait… Elle va faire, elle veut faire et ça prend plus de temps. Mais elle est drôle, avec ses réflexions telles que « c’est compliqué » ou « pourtant ». De plus, c’est une petite tête de mule et il faut parfois expliquer beaucoup et longtemps pour que mademoiselle daigne changer son fusil d’épaule.

La petite voulait venir avec moi pour la dernière promenade du chien. J’avais déjà dépassé l’heure et la chienne était en train de faire la tepu pour m’indiquer son désir d’aller arroser les herbes et de déposer son écot odorant dans un talus. Les chats se rassemblaient aussi, parce que l’on arrivait à l’heure des croquettes pour les non domestiqués et la gourmande Arya.

Et choupinette, elle traînait pour enfiler ses sandales, s’extasiant devant tous les chats, surtout les chatons, papotant, devisant tranquillement, sans se douter un seul instant tous ces animaux attendaient quelque chose de moi. Les pauvres bêtes ! Bon, la chienne a pu aller faire son dernier tour, payer ses impôts, la petite a causé durant tout le trajet, m’a demander de courir avec elle et lorsque nous sommes revenues, tout le troupeau des chats attendaient que je me transforme en bénévole des restos du cœur. 7 chats qui vous attendent, c’est flippant, parfois !

J’ai aussi eu le temps de monter ma jument et d’aller faire 17km en sa compagnie, ce qui m’a cassé en deux, vu que je n’ai plus l’habitude. La souplesse est un truc lointain que je possédais… Les crèmes musculaires sont mes meilleures amies depuis quelques années… Il est loin le temps où je me retournais sur ma selle pour lier ma veste de pluie… Lorsque j’ai dû le faire, après une mini ondée, j’ai ressenti des douleurs dans tout le haut de mon corps.

Je n’aurais pas voulu manquer le grand retour du commandant Coste, exilé sur l’île de Saint-Pierre. Avec Dans les brumes de Capelans, Olivier Norek signe un thriller policier ou le suspense est distillé au goutte-à-goutte et le récit maîtrisé du début à la fin. Dommage pour moi, j’ai vu le truc et l’auteur n’a pas réussi à me piéger.

Puisque j’aime lorsque Franck Thilliez me fait turbiner les neurones, Labyrinthes était le bon roman à lire. Bien que moins poussé sur les énigmes comme les précédents, il a tout de même réussi à me faire tomber de haut. L’auteur m’a foutu quelques torgnoles, je l’avoue. Un véritable labyrinthe où il est bon de se perdre, de suivre le fil rouge de l’auteur, de se laisser enfumer, entuber, de se prendre des claques, des coups de pieds au cul, tout en faisant abstraction de certains passages très/trop violents, de scènes difficiles, gore…

Et si plein de James Bond possédant des pouvoirs surnaturels, travaillaient Au service surnaturel de sa majesté – 02 – Agent double ? Daniel O’Malley nous offre un second opus plein d’humour, de suspense, de mystères… C’est burlesque, oui, mais sans jamais virer au grand n’importe quoi. Une lecture qui fait du bien, qui rafraîchit et qui m’a souvent fait sourire avec ses dialogues.

Mettant en scène une policière antipathique au possible et imbuvable, La capture – Yvonne Chen 02 de Nicolas Lebel reste néanmoins un thriller efficace qui laisse peu de place à l’ennui. Une fois de plus, je ne me suis pas laissée piéger par l’auteur, mais heureusement, il restait des surprises pour me laisser la bouche ouverte.

Voulant me la couleur douce, j’ai ouvert Les chroniques de St Mary’s – 05 – Hier ou jamais de Jodi Taylor et cela m’a fait vivre des aventures trépidantes, sans une once de repos. L’écriture de l’autrice est jubilatoire, drôle, ne manquant jamais de piquant, ni dans les dialogues, ni dans les situations cocasses. Une chouette lecture, même si je reprocherai l’utilisation des mêmes méchants, encore et toujours…

Se promener durant la semaine sanglante de la Commune de Paris est dangereux, sauf en littérature. Pourtant, un danger nous guettait, Bianca et moi : l’ennui !!! Catastrophe, Dans l’ombre du brasier de‬ Hervé Le Corre [LC avec Bianca] ne sait pas vraiment s’il sera un polar historique ou un roman historique. Il ne sera que peu « polar » et surtout historique. Trop, même. Le manichéisme dont l’auteur fait preuve avec les communards et les versaillais a achevé de me décrocher de cette lecture, dont j’ai sauté des passages entier.

Puisque j’aime le risque, aller faire un tour à Prypiat, lors de l’accident de la centrale nucléaire. Une fois de plus, Franck Thilliez a appliqué sa bonne vieille recette qui marche afin de faire de Atmom[ka] – Franck Sharko et Lucie Hennebelle 03, un roman addictif, bourré d’action et de supers prédateurs tueurs (il devait y avoir un casting du genre Incroyable Talent).

N’ayant rien contre le fait que l’on romance l’Histoire ou l’Ancien Testament, appréciant les grands récits d’aventures à la Dumas, ayant apprécié le premier tome, c’est tout naturellement que je suis jetée (en retard) sur La Traversée des Temps – 02 – La Porte du ciel d’Eric-Emmanuel Schmitt. À la fois récit initiatique, quête, roman d’aventure, d’amour, roman historique, biblique, politique, religieux, polar, ce deuxième tome confirme tout le plaisir ressenti dans le premier, malgré mes bémols sur l’utilisation du même Méchant à travers les âges.

Un récit tout en émotion, tout en finesse, c’est S’adapter de Clara Dupont-Monod, mettant en scène un récit autobiographique avec la naissance et la vie de son petit frère, inadapté, puisqu’il ne savait rien faire et même pas tenir sa tête droite. Un récit tout en puissance, tout en douceur et en violence (putain, les administrations !!). Une naissance qui a marqué durablement une famille et qui a laissé des traces dans les différentes personnes qui la composent. Un coup de coeur ! ♥♥♥♥♥

Nous sommes loin de « La croisière s’amuse » avec L’étrange traversée du Saardam de Stuart Turton. Qualifier ce roman d’aventures, mi-polar, mi-historique, mi-fantastique, de spécial serait réducteur et pourtant, c’est le mot qui le qualifiera le mieux. Sans les explications finales, je n’aurais jamais trouvé et si j’ai apprécié me faire balader de la sorte, avec 100 pages de moins, le rythme aurait été plus soutenu (la palissade, je sais). le début fastidieux m’a fait boire la tasse.

Composé de trois récits se déroulant à des époques différentes, Te tenir la main pendant que tout brûle ‭de‬ Johanna Gustawsson [LC avec Bianca] intrigue dès le départ pour plusieurs raisons. Le mystère tourne autour de ces trois récits dont on ne connaît pas encore le lien et aussi par l’étrangeté du couple qui semblait bien sous tout rapport et qui pourtant, cachent bien des trucs pas nets. Brouillant les pistes, l’autrice nous entraîne dans son récit et si je le pensais basique, je me suis bien fourvoyée avec ce final explosif.

Avec Le grand monde de Pierre Lemaitre, tout avait bien commencé et puis, j’ai décroché à certains moments, ce qui a rendu ma lecture assez pénible. Ce fut comme sur les montagnes russes : une montée en puissance de mon plaisir de lecture avant une redescente vertigineuse et l’ennui. Malgré tout, ma découverte ne fut pas si laborieuse que ça, j’ai tout de mis pris du plaisir avec une bonne moitié du roman (on se console comme on peut). J’ai particulièrement apprécié le contexte historique, bien mis en scène.

Un retour aux sources avec Lontano – Famille Morvan 01 de Jean-Christophe Grangé, auteur que j’avais abandonné suite à quelques déconvenues littéraires. J’ai bien fait de reprendre les affaires avec ce thriller ! Il est addictif, bien pensé, avec les personnages détestables de la famille Morvan auxquels on s’attache assez vite. Un thriller addictif, maîtrisé du début à la fin et que dont j’ai hâte de connaître la suite.

Jussi Adler-Olsen m’a de nouveau offert un chouette cold case en compagnie de mes copains du Département V – 09 – Sel. Et son roman n’en manquait pas… de sel ! Résoudre des cold case n’est pas la chose la plus facile, les pistes sont froides, les témoins vieillissants. Après avoir expliqué le passé d’Assad, un membre du Département V, l’auteur revient maintenant sur l’affaire du pistolet à clou avant de clore le tout dans le dernier tome, le suivant. Moins d’émotions que dans certaines autres affaire du Département, mais une excellente enquête tout de même.

Pour finir le mois en beauté, j’ai sorti Les enquêtes de Frère Athelstan – 08 – La Chambre du diable de Paul C. Doherty. Me chaussant de grandes bottes, j’ai à nouveau arpenté les ruelles sales et dangereuses du Londres de 1380 à la recherche d’un empoisonneur en chambre close. Une fois de plus, l’enquête est parfaite, les décors aussi, l’Histoire est insérée adroitement dans le scénario, sans oublier les malheurs des petites gens et de leur haine des puissants et des riches.

Pour terminer le mois en beauté, un petit Commissaire Montalbano – 07 – L’excursion à Tindari d’Andrea Camilleri comme lecture doudou. Avec Montalbano, on prend le temps, on mange bien, on interroge, on se pose des questions, on prend le tout par en-dessous de la jambe et puis, paf, on se rend compte que tout cela est bien plus important, bien plus grave que ce qu’on avait pensé au départ. Dommage que la trattoria San Calogero n’existe pas, j’y aurais bien mangé un bout avec le commissaire, moi.

Bilan Mensuel : 16 Romans (dont 7 pavés)

  1. Dans les brumes de Capelans : Olivier Norek
  2. Labyrinthes : Franck Thilliez
  3. Au service surnaturel de sa majesté – 02 – Agent double : Daniel O’Malley [Pavé de l’été – 864 pages]
  4. La capture – Yvonne Chen 02 : Nicolas Lebel
  5. Les chroniques de St Mary’s – 05 – Hier ou jamais : Jodi Taylor
  6. Dans l’ombre du brasier ‭:‬ Hervé Le Corre [LC avec Bianca] [Pavé de l’été – 558 pages]
  7. Atmom[ka] – Franck Sharko et Lucie Hennebelle 03 : Franck Thilliez [Pavé de l’été – 604 pages]
  8. La Traversée des Temps – 02 – La Porte du ciel : Eric-Emmanuel Schmitt  [Pavé de l’été – 581 pages]
  9. S’adapter : Clara Dupont-Monod ♥♥♥♥
  10. L’étrange traversée du Saardam : Stuart Turton [Pavé de l’été – 592 pages]
  11. Te tenir la main pendant que tout brûle ‭:‬ Johanna Gustawsson [LC avec Bianca]
  12. Le grand monde : Pierre Lemaitre [Pavé de l’été – 592 pages]
  13. Lontano – Famille Morvan 01 : Jean-Christophe Grangé [Pavé de l’été – 953 pages]
  14. Département V – 09 – Sel : Jussi Adler-Olsen
  15. Enquêtes de Frère Athelstan – 08 – La Chambre du diable : Paul C. Doherty
  16. Commissaire Montalbano – 07 – L’excursion à Tindari : Andrea Camilleri

Bilan Mensuel : 9 Bédés / 3 Mangas = 12 lectures

  1. Orcs & Gobelins- Tome 16 – Morogg : Sylvain Cordurié et Stéphane Créty
  2. Le Scorpion – Tome 14 – La tombe d’un dieu : Stephen Desberg et Luigi Critone
  3. Miss Endicott – Tome 2 : Jean-Christophe Derrien et Xavier Fourquemin
  4. Marshal Bass – Tome 6 – Los Lobos : Darko Macan et Igor Kordey
  5. Marc Dacier – Tome 1 – Aventures autour du monde : Jean-Michel Charlier et Eddy Paape ‬[BABELIO]
  6. Alix – Tome 31 – L’ombre de Sarapis : François Corteggiani, Mathieu Barthélemy, Marco Venanzi et Jacques Martin ‬[BABELIO]
  7. Alix – Tome 32 – La dernière conquête : Géraldine Ranouil, Marc Jailloux et Jacques Martin ‭ ‬[BABELIO]
  8. Calvin et Hobbes – Tome 08 – Elle est pas belle, la vie ? : Bill Watterson  ‬[BABELIO]
  9. Je suis un assassin (et je surpasse le héros) – Tome 2 : Hiroyuki Aigamo, Matsuri Akai et Tozai [MANGA] ‬[BABELIO]
  10. Je suis un assassin (et je surpasse le héros) – Tome 3 : Hiroyuki Aigamo, Matsuri Akai et Tozai [MANGA] ‬[BABELIO]
  11. Vinland Saga – Tome 24 : Makoto Yukimura [MANGA] ‬[BABELIO]
  12. Ils ont fait l’Histoire – Tome 12 – Saladin : Mathieu Mariolle et Roberto Meli ‬[BABELIO]

Bilan des publications de Dame Ida :

  1. Les Thés Meurtriers d’Oxford – 01 – Chou à la Crim’ : H.Y. Hanna
  2. Les Thés meurtriers d’Oxford – 02 – Beau Thé Fatal : H.Y Hanna
  3. Bureau des Affaires Occultes – 02 – Le Fantôme du Vicaire : Éric Fouassier
  4. WHITECHAPEL – Série Britannique en 4 saisons
  5. DOWNTON ABBEY – Le Film (1) : M.Engler & J.Felows
  6. DOWNTON ABBEY – Le Film (2) : S.Curtis & J.Felows
  7. Le dernier Loup garou : Glen Duncan
  8. La Conspiration des Fantômes – David Ash 02 : James Herbert

Bilan Mensuel Livresque : Juin 2022 + [MOIS ANGLAIS]

♫ Voilà, c’est fini ♪ (Jean-Louis Aubert). Damned, une fois de plus, 30 jours, ça passe beaucoup trop vite ! Bien, bien, bien, trop vite ! Nous voici déjà à la moitié de l’année et j’ai taquiné ma mère en lui demandant ce que l’on boufferait à Noël.

Sans courir, j’ai essayé de faire le job pour ce Mois Anglais que j’affectionne plus que tout. Habituellement, puisque je suis toujours en vacances ce mois-là, j’ai du temps pour lire, pour écrire mes fiches, les doigts dans le nez, même en préparant les bagages pour les vacances, même en partant pour le Sud.

Pourtant, cette année, j’ai eu plus de mal. La faute à ce membre de ma belle-famille (le neveu de mon mari) toujours hospitalisé (on va y passer les grandes vacances, je le sens bien) pour un truc qui prend du temps à guérir. Le fait d’aller tous les jours le voir à l’hosto m’a crevé (c’est pire pour lui, il est mort de fatigue).

Cette coupure entre 14h30 et 17h30 (18h parfois), ça m’a mis sur les rotules. Ce n’était pas une fatigue physique, mais une morale et il me fallait toujours au moins une heure pour redémarrer mon moteur. Câliner le chat m’a fait du bien, lui, râle qu’on l’abandonne tous les après-midi à l’heure des câlins (alors il vient me chercher plus tôt, pas fou, la bête).

Anybref, tout ça pour vous dire que je n’avais même pas envie de lire des romans exigeants, des romans plus sombres et que je me suis ruée sur des romans légers, des cosy mystery, des trucs cools qui détendent le corps et l’esprit.

D’accord, le Londres de 1380 où évolue le frère Athelstan n’est pas un lieu où l’on a envie de traîner, mais les deux personnages sont des plus agréables, ils ne risquent pas de perdre la vie au coin d’une ruelle sombre et suivre le coroner Cranston est toujours un pur plaisir.

Mon score de 2022 n’est pas le pire (c’était 36 billets pour ma première participation), il ne sera pas le meilleur (64 fiches, c’était un mois de juin de folie), mais se tiendra dans une moyenne convenable (à mes yeux) puisque je livre 45 billets (mieux que 2015 et ses 41 fiches).

Le Bilan Livresque Mensuel de Juin est de 19 Romans (dont 1 Recueil d’Énigmes), 19 bédés et 4 Mangas (42 lectures en Juin, une de plus qu’en mai).

Babelio m’indique que je suis à 216 lectures en ce 30 juin.

Dans toutes ces emmerdes (et nous avons appris, durant la première semaine de nos vacances dans le Sud, que l’état de notre proche avait empiré – hémorragie interne après une intervention et coma artificiel pour éviter de souffrir), j’ai pu passer du temps avec ma nièce, qui est toujours aussi choupi (oui, je suis impartiale, je vous le jure), aller la promener et l’écouter chanter ou me raconter sa vie.

Très curieuse, elle est venue voir le maréchal qui mettait des nouvelles chaussures à la jument la plus jeune et ça l’a intriguée au plus haut point. À tel point qu’elle a oublié sa peur de la grosse bêbêtte et que j’ai pu approcher de ma jument, avec la petite dans mes bras, pour lui poser ma main dessus, afin qu’elle arrête de bouger (les mouches l’énervaient). Après ça, la puce a tout raconté à mes parents et aux siens, comme si personne ne savait comment cela se passe, un ferrage.

Malgré un emploi du temps chargé (un comble, en congé), j’ai réussi à aller faire une ballade à cheval et à me faire un beau galop, avec les coups de cul en prime, sale bête. Mais je suis restée sur la selle, interdiction de tomber avant de partir en vacances dans le Sud !

Nous ne partions pas le cœur léger, mais au moins, le jour de notre départ, le neveu de mon mari allait un peu mieux, avant que ça n’empire… Il y a des jours où je me demande ce qu’on a bien pu faire et à qui !

Anybref, si en mai, j’arrivais encore à tenir le coup et à produire 40 fiches pour le Mois Espagnol, j’ai perdu pied en juin, ce qui ne m’arrive jamais, vu que je suis toujours boostée pour le Mois Anglais.

2020 n’est pas super. Il faut ajouter à l’hospitalisation, d’autres emmerdes survenues depuis le début de l’année, les assurances qu’il a fallu contacter (oh, pas de soucis de ce côté-là) à cause d’un voisin qui nous a cassé les couilles (ok, moi je n’en ai pas)… Je suis arrivée à saturation et les cosy mystery m’ont fait du bien (on devrait les faire rembourser par les mutuelles, tiens).

EDIT du 27/06 : j’ai pour habitude d’écrire l’article du bilan mensuel au fur et à mesure, dès le 15 du mois, afin de ne pas tout avoir d’un seul coup. C’est donc au fur et à mesure que j’ai écrit les événements et là, personne n’avait prévu le drame qui est arrivé lorsque nous étions en vacances dans le Sud.

Moi qui me plaignais de la fatigue qu’engendre des visites journalières à un malade à l’hôpital, je pense que je vais rebouffer mes paroles, car je suis allée aujourd’hui le voir pour la toute dernière fois et que c’est terminé de souffrir pour lui. Pour sa famille proche, cela vient de commencer. Notre dernière visite était pour le voir sur son lit de mort, à même pas 40 ans.

Nous sommes évidemment remonté de vacances en urgence, après le coup de fil qui avait tout d’un coup de fusil, lorsque la plus jeune sœur de mon mari nous a annoncé qu’il était parti, qu’ils ne savaient plus rien faire, à l’hôpital.

Je lui avais souhaité, avant notre départ en congés, d’être sorti de l’hôpital, pour notre retour, que l’on fête ça en famille et devant un bon repas. Effectivement, il est sorti de l’hosto, mais pas comme on le voulait. Chienne de vie !

Adieu mon neveu par alliance, adieu mon ami, adieu mon pote. Tu nous laisses exsangue, en souffrance, en deuil. Fini les discussions sur la cuisine, les bons petits plats, les films de la Marvel, les animés japonais, fini de me demander conseil pour des tas de petites choses… Adieu, mon grand. Tu vas nous manquer terriblement.

Les fiches critiques écrites par Dame Ida vont bien me servir, car je faire une pause afin de remonter cette putain de pente. Ses critiques étaient mises en page et programmées, parce que j’avais décidé de souffler un coup, après notre retour de vacances, sans penser une seule seconde qu’ils me serviraient de la sorte… On ne l’a pas vu venir…

Je vous laisse, à dans quelques jours, avec ou sans moral.

Bilan Mensuel : 20 Romans (20 Mois Anglais / 19 Bilan Juin)

  1. Sur la route d’Aldébaran : Adrian Tchaikovsky
  2. Poumon vert : Ian R. MacLeod
  3. Les Enquêtes de Lady Hardcastle – 02 – Meurtres dans un village anglais : T. E. Kinsey (lu en mai, ne compte pas au bilan juin, mais pour le mois anglais)
  4. Son espionne royale – 03 – Son espionne royale et la partie de chasse : Rhys Bowen
  5. Vies et mort de Lucy Loveless : Laura Shepherd-Robinson [LC Bianca]
  6. La grande peste de Londres : Rosemary Weir
  7. Enola Holmes – 07 – Enola Holmes et la barouche noire : Nancy Springer
  8. Les chroniques de St Mary’s‭ – ‬04 – Une trace dans le temps : Jodi Taylor
  9. Elle n’en pense pas un mot – Alan Grant 03 : Josephine Tey
  10. La Messagère des Ombres – 01 – Londres : Morgan Rice
  11. Lady Sherlock – 02 – Conspiration à Belgravia : Sherry Thomas
  12. Les enquêtes de Frère Athelstan – 07 – Le Jeu de l’assassin : Paul Doherty
  13. La maison des jeux – 01 – Le serpent : Claire North
  14. Dans les eaux du Grand Nord : Ian McGuire
  15. Les Dames de Marlow enquêtent – 01 – Mort compte triple : Robert Thorogood
  16. Lizzie Martin ‭–‬ 08 ‭–‬ L’héritage de Sir Henry : Ann Granger [LC Bianca]
  17. Sa Majesté mène l’enquête – 02 – Bain de minuit à Buckingham : S.J. Bennett
  18. Sherlock Holmes – Recueil d’enquêtes détonantes : Gareth Moore
  19. Harry Potter ‭–‬ 06 – Harry Potter et le prince de sang-mêlé : J.K. Rowling [LC Bianca]
  20. Drenaï – 10 – Loup Blanc : David Gemmel

Bilan Mensuel : 21 Bédés / 4 Mangas (25 Mois Anglais / 23 Bilan Juin)

  1. Le Méridien des brumes – T01 – Aubes pourpres : Parras et Juszezak (lu en mai, ne compte pas au bilan juin, mais pour le mois anglais)
  2. Le choix du Roi – T01 – Première trahison : Bartoll et Morinière (lu en mai, ne compte pas au bilan juin, mais pour le mois anglais)
  3. Le choix du Roi – T02 – Manipulation de boudoir : Bartoll et Aurélien Morinière
  4. Le Méridien des brumes – T02 – Saba : Antonio Parras et Erik Juszezak
  5. Black Butler – Tome 31 : Yana Toboso [MANGA]
  6. Moriarty – Tome 09 : Ryosuke Takeuchi et Hikaru Miyoshi [MANGA]
  7. Moriarty – Tome 10 : Ryosuke Takeuchi et Hikaru Miyoshi [MANGA]
  8. Moriarty – Tome 11 : Ryosuke Takeuchi et Hikaru Miyosh [MANGA]
  9. Shi ‭–‬ Cycle 1 ‭– T‬01 ‭–‬ Au commencement était la colère… : Homs et Zidrou
  10. Shi – Cycle 1 – T02 – Le roi démon : José Homs et Zidrou
  11. Shi – Cycle 1 – T03 – Revenge ! : José Homs et Zidrou
  12. Agatha Christie (BD) – T05 – Mister Brown : F. Rivière, F. Leclercq et Christie
  13. Agatha Christie (BD) – T10 – L’homme au complet marron : Hughot et Mohamed El Baïri
  14. Agatha Christie (BD) – T13 – Les Quatre : Alain Paillou et Agatha Christie
  15. Agatha Christie (BD) – T19 – La maison du péril : Agatha Christie, Didier Quella-Guyot et Thierry Jollet
  16. Hercule Poirot (BD) – Tome 5 – La Mystérieuse affaire de Styles : Jean-François Vivier, Romuald Gleyse et Agatha Christie
  17. Miss Marple (BD) – T01 – Un cadavre dans la bibliothèque : Olivier Dauger, Dominique Ziegler et Agatha Christie
  18. Miss Marple (BD) – T02 – À l’hôtel Bertram : Olivier Dauger, Dominique Ziegler et Agatha Christie
  19. Les Aventures de Philip et Francis – T03 – S.O.S. Météo : Nicolas Barral et Pierre Veys
  20. Blackwood – Tome 01 : Nicolas Jarry et Kan-J
  21. Harry Dickson – T02 – Le démon de Whitechapel : Richard D. Nolane et Olivier Roman
  22. Maudit sois-tu – Tome 2 – Moreau : Philippe Pelaez et Carlos Puerta
  23. Miss Endicott – T01 : Jean-Christophe Derrien et Xavier Fourquemin
  24. Les enquêtes d’Enola Holmes (BD) – T03 – Le mystère des pavots blancs : Serena Blasco et Nancy Springer
  25. Les enquêtes d’Enola Holmes (BD) – T04 – Le secret de l’éventail : Serena Blasco et Nancy Springer

Bilan Livresque Mensuel : Mars 2022

Oui, enfin le soleil ! Tout le mois de Mars ensoleillé, ça fait du bien ! On fait bas les masques, ça fait encore plus de bien (jusqu’à ce que les chiffres de contamination remontent ?), on se sent mieux, même si, je l’avoue, j’ai eu un peu de mal à l’enlever au départ (on doit le garder dans les transports en commun et dans les hôpitaux).

En ce qui concerne les lectures, le mois de Mars n’est pas si mauvais que ça. J’ai lu assez bien de pastiches holmésiens (le hasard a fait que j’ai 5 lectures de pastiches), j’ai continué à lire des mangas, j’ai lu des bédés et si j’ai eu quelques déceptions littéraires avec des romans, j’ai eu aussi des lectures très agréables.

Au bilan de ce mois, les compteurs affichent 14 romans, 21 bédés, 2 comics et 4 mangas, ce qui nous donne un total de 41 lectures pour 31 jours… Babelio me signale que j’ai déjà 108 lectures au compteur depuis le début de l’année (pour 90 jours, je suis sur la bonne lancée).

La majorité des bédés lues n’ont eu droit qu’à une critique sur Babelio et pas sur le blog. Il m’aurait été impossible de toutes les publier ici et vu que c’était des relectures de vieilles bédés, je n’ai pas pris la peine de faire des publications bloguesques. Les liens sont dans les titres, pour ceux ou celles que ça intéresseraient.

Mars est un mois anniversaire aussi : il y a deux ans, on commençait l’horrible confinement (qui fut plus horrible pour certains/es que pour nous) et cela faisait aussi trois ans que j’avais le chat à la maison ! Oui, le temps passe très vite ! Comme pour 2019 et 2020, le mois de Mars fut ensoleillé.

Hélas, à peine le covid nous laisse-t-il un peu de répit (pour combien de temps ? je suis méfiante) qu’il y a la guerre déclarée par la Russie à l’Ukraine… Oups, j’aurais peut-être pas du dire le mot tabou tel que « guerre »… Si vous recevez une carte postale du fin fond de la Sibérie, ce sera de moi !

Ma nièce continue de grandir, de faire des phrases plus longues, plus pointues, s’affirme dans son caractère et répète des phrases comme « non pas maintenant, je travaille » qui nous a laissé baba. Toujours dans sa phase du « non », elle est aussi entrée dans celle qui lui fait prendre conscience de la propreté et continue sa passe de « a peur ». Elle regarde les chevaux de très loin.

Je l’ai vue plus souvent, grâce aussi à deux réunions de famille et j’ai eu le plaisir de regarder les dessins animés de Tchoupi avec elle. Les écrans ne sont pas bons, mais de temps en temps, cela permet de se poser avec elle et de reprendre son souffle (nous, pas elle). Un chat est plus reposant qu’une nièce !

Le chat, lui, continue sa vie de chat en faisant des siestes longues et en passant ses soirées à regarder par la porte vitrée de la véranda. Il s’est accaparé un autre torchon et l’a positionné à l’endroit qu’il voulait, après avoir fait ses griffes dedans. De ce fait, puisqu’il passe du temps avec nous en soirée, il vient moins se coucher sur moi lorsque je regarde la télé, le soir (sauf pour Top Chef, bizarrement).

Les câlins du matin sont toujours dans ses rituels et pareil pour ceux de l’après-midi. Si je m’absente la journée, lorsque je rentre le soir, c’est soit un regard noir, soit des câlins à fond la caisse. Après deux jours où j’étais rentrée tard et absentée toute la journée, le soir, ce fut la samba sur mes genoux, il ne me lâchait plus. Mon mari ? Le chat s’en fout toujours. Il ne va pas chercher des câlins chez lui.

Pourtant, l’autre soir, il a fait une chose qu’il n’avait plus osé faire depuis longtemps : venir sur mes genoux en passant par mon mari… D’habitude, il saute directement sur moi, au pire, il passe par le gros coussin à mes côtés, niant mon homme, se contentant de lui lancer un regard noir.

Mais là, roulement de tambour, il a sauté sur le divan à côté de mon mari et est venu chez moi en passant sur le ventre de mon chéri. Le plaid était sur nous, il a hésité, mais en prenant son courage et en marchant comme s’il traversait un marigot infesté de crocodiles à ne pas réveiller, ce chat a osé monter sur le bidou de monsieur.

L’homme s’avachit plus que la femme, dans le divan, donc, le chat lui a écrasé le ventre, en marchant doucement. Une fois arrivé en terre conquise, il m’a fait un mini câlin et puis s’est couché sur mes genoux, heureux de sa prise de risque. À le voir, parfois, on croirait bien que mon mari a déjà maltraité ce chat ! Quel couillon, ce chat.

Encore une preuve de sa couillonnerie et de ses peurs : jamais il ne vient se mettre à côté de moi lorsque je suis debout ! Le seul endroit où il ose le faire, c’est dans sa pièce où je le soigne.

Attention, hein, pas partout ! Devant la réserve à croquettes, lorsque je les prends avec la mesurette, il ose même passer entre mes jambes (waw, quel courage !) et si je suis devant la planche à repasser (qui se trouve là aussi), en train de faire des piles avec les livres achetés, il n’a pas peur de s’asseoir à côté de ma jambe (alors que je suis debout), par contre, si je repasse ou que je plie du linge, il vérifie ce que je fais (espion pas discret), mais ne reste pas à côté de moi ! Merde, ça fait 3 ans que tu es à la maison, mister couillon !

Lorsque je suis assise, c’est différent, ça lui fout moins les chocottes, sans doute, parce que au matin, il n’a pas peur de rester assis à côté de ma chaise pendant que je prends mon petit-déjeuner (si je bouge, il fuit, pas loin, mais il va plus loin), ni de rester assis à côté de ma jambe lorsque je suis à la table de la salle à manger, bossant sur le PC (ou m’amusant, tout dépend)…

En fait, je pense qu’il a ses places, ses endroits où je lui fais moins peur (comme si je l’avais déjà battu, ce poilu !). Enfin, s’il avait été moins couillon, il ne serait plus là depuis longtemps. Sa mère fut une grande peureuse toute sa vie (elle l’est moins, maintenant qu’elle arrive presque à l’âge canonique de 18 ans) et personne n’aurait misé un kopeck sur sa survie : elle les a enterré tous. Comme quoi !

Premier pastiche holmésien du mois avec Sherlock Holmes et la Bête des Stapleton de James Lovegrove. L’auteur m’avait bluffé avec ses précédents romans et ce ne fut pas le cas avec son dernier qui était très prévisible et trop long. L’enquête à Baskerville était bien faite, même si j’avais compris le procédé, par contre, la troisième partie avec l’enlèvement n’était pas indispensable et le final était un peu exagéré.

Bardé de critiques élogieuses, Sidérations de Richard Powers m’a laissé assez froide durant ma lecture et je n’ai pas ressenti les émotions que les autres avaient eues. Dommage pour moi… Les personnages ne m’ont pas touché, j’aurais aimé un roman plus engagé dans la voie écologique et à un moment donné, pour moi, on tourne en rond. Déception, donc, le mois de mars commençait bien !

Deuxième pastiche holmésien avec le très court Sherlock Holmes et les Romanov de Pascal Malosse. Si l »enquête n’a rien d’exceptionnel, elle est correcte. Dommage qu’il y ait eu si peu de détails sur les décors et sur l’Histoire. Malgré tout, il se classera dans les bons pastiches holmésiens et ce fut une chouette découverte.

J’ai continué avec du pastiche holmésien, mais version SF avec Simulacres martiens d’Eric Brown. Holmes et Watson sont appelés sur Mars pour résoudre le meurtre d’un philosophe, mais rien ne se passera comme prévu, sauf pour Holmes qui avait deviné la tentacule dans le pâté. L’auteur ne se prend pas les pieds dans le tapis et offre aux lecteurs une novella avec de l’action, de l’aventure, du suspense, du mystère et qui pourra se laisser lire par tout le monde, même les allergiques au genre SF.

Le suspense était à son comble depuis la fin du tome 6 et je voulais  connaître la suite. Les Détectives du Yorkshire ‭–‬ 07 ‭–‬ Rendez-vous avec la menace ‭de Julia Chapman  [LC Bianca] fut, une nouvelle fois, excellent ! Se déroulant sur une seule journée, ce nouveau tome apporte des réponses, donne de l’épaisseur en plus à certains personnages et montre un bel épisode de solidarité villageoise. De plus, ces cosys mystery ne sont jamais neuneu !

Quittant le registre de la fiction et des romans, j’ai ouvert La supplication – Tchernobyl, chroniques du monde après l’apocalypse de Svetlana Alexievitch, qui est composé de multiples témoignages des suppliciées de Tchernobyl (habitants,  soldats, liquidateurs, témoins, déplacés…). Les différents témoignages sont bouleversants, bruts de décoffrage et expriment la souffrance, l’incompréhension, les départs pour d’autres lieux, la perte de tout, ainsi que l’exclusion par les autres, puisqu’ils venaient de la zone. Dure, cette lecture, mais nécessaire.

Albin Michel a regroupé, dans l’ordre, les différentes novellas concernant le personnage d’Andrea Cort dans le recueil : Émissaires des morts – Andrea Cort 01 d’Adam-Troy Castro. Nous sommes dans de la SF (très accessible), Andrea est enquêtrice judiciaire, représentant le Procureur général sur les planètes où elle est appelée. Les scénarios ne sont jamais simplistes et la psychologie est très importante dans ces nouvelles. Un très bon roman qui mélange la SF, le polar, le thriller psychologique, les sujets de sociétés, le tout servi par des scénarios possédant de la profondeur.

Je me suis laissée emporter par L’Armée d’Edward de Christophe Agnus et ce n’était pas un thriller comme ceux que l’on a bouffé étant jeune. Plus intelligent, plus profond, l’auteur ne se contente pas de faire le show juste pour l’esbrouffe. C’est réfléchi, il fait passer des messages, introduit les nouvelles technologies, l’écologie, les prises de conscience et regroupe le tout dans un thriller addictif mené de main de maître.

Accident bête ou meurtre ? C’est la question à laquelle vont devoir répondre notre duo d’enquêteurs. Loveday et Ryder – 05 – Feu d’artifice mortel de Faith Martin [LC Bianca] se déroulera lentement, sans pour autant que cela devienne endormant, que du contraire. L’auteur incorpore des véritables morceaux de la ville d’Oxford, ainsi que les mœurs de l’époque, celle où les femmes n’avaient que le droit de cuisiner et de faire des enfants, en se taisant, merci bien. J’ai été bluffée, une fois de plus.

He oui, à nouveau un pastiche avec Sherlock, Lupin & Moi – 12 – Le bateau des adieux de Irene Adler. C’est de la littérature jeunesse, mais elle ne prend pas ses lecteurs/trices pour des crétins et propose des scénarios intelligents, ainsi que des enquêtes dynamiques. Nos amis grandissent, l’insouciance a disparu et à nouveau, nous sommes face à roman assez mature. Vivement le suivant !

Puisque j’étais avec lui, autant continuer en ouvrant Sherlock Holmes et l’affaire des noyades bleues de Jérôme Hohl. Ce pastiche holmésien entraînera Holmes et Watson à Colmar, en Alsace, qui est allemande à ce moment-là. Une enquête ni trop longue, ni trop courte, du rythme, une enquête qui ne sera pas simple ou simpliste, dommage que l’auteur ressorte Qui-Vous-Savez de son gouffre. C’est un point de détail, mais j’aurais aimé un autre méchant, plus neuf. Ceci est un très bon pastiche tout de même !

En France, on a le droit de disparaître, sans donner de raison. Dans Délivre-nous du mal de Chrystel Duchamp, les policiers se retrouvent confrontés à une disparition sans pour autant être sûr qu’elle a trait à un enlèvement. Si le début m’avait conquise, intriguée, ensuite, j’ai décroché au fur et à mesure de ma lecture. On est loin du monumental roman précédent « Le sang des Belasko » qui était une tuerie psychologique.

Vous aimez les chevaux ? Imaginez un monde où ce sont les êtres humains qui jouent le rôle de monture pour des êtres venus d’ailleurs… Avec La monture de Carol Emshwiller, on en vient à se poser des questions sur le traitement que nous réservons à nos chevaux. Pourtant, les Hoots sont gentils avec les Sams et les Sues (hommes et femmes), mais ils cherchent à croiser les lignées ensemble, à ne pas mélanger les races Seattle et Tennessee… Oui, j’ai eu quelques malaises durant ma lecture.

Bilan Livresque: 14 Romans

  1. Sherlock Holmes et la Bête des Stapleton : James Lovegrove
  2. L’enfant étoile : Katrine Engberg [Non Chroniqué]
  3. Sidérations : Richard Powers
  4. Sherlock Holmes et les Romanov : Pascal Malosse
  5. Simulacres martiens : Eric Brown
  6. La supplication – Tchernobyl, chroniques du monde après l’apocalypse : Svetlana Alexievitch
  7. Détectives du Yorkshire ‭–‬ 07 ‭–‬ Rendez-vous avec la menace ‭:‬ Julia Chapman [LC Bianca]
  8. Émissaires des morts – Andrea Cort 01 : Adam-Troy Castro
  9. Loveday et Ryder – 05 – Feu d’artifice mortel : Faith Martin [LC Bianca]
  10. L’Armée d’Edward : Christophe Agnus
  11. Sherlock, Lupin & Moi – 12 – Le bateau des adieux : Irene Adler
  12. Sherlock Holmes et l’affaire des noyades bleues : Jérôme Hohl
  13. Délivre-nous du mal : Chrystel Duchamp
  14. La monture : Carol Emshwiller

Bilan Livresque : 21 Bédés / 2 Comics / 4 Mangas = 27 Lectures

  1. Jess Long – T06 – Grand Canyon / Rapt : Piroton et Maurice Tillieux [BABELIO]
  2. Jess Long – T09 – La sherif : Arthur Piroton [BABELIO]
  3. Jess Long – T10 – La bête / Kidnapping : Piroton et Maurice Tillieux  ‬[BABELIO]
  4. Jess Long – T11 – Ses adieux à la scène / Double jeu : Piroton [BABELIO]
  5. Jess Long – T12 – Neige poudreuse à Liège : Piroton et Dorao [BABELIO]
  6. Jess Long – T13 – Silicium Valley : Arthur Piroton et Marc Wasterlain [BABELIO]
  7. Jess Long – T14 – La cible bicéphale : Arthur Piroton et JC Smit ‬[BABELIO]
  8. Jess Long – T15 – Channel fist : Arthur Piroton et Dominique Letellier [BABELIO]
  9. Jess Long – T16 – L’année du rat : Arthur Piroton et Francis Dorao [BABELIO]
  10. La Ribambelle – T01 – Gagne du terrain : Jean Roba ‭[BABELIO]
  11. La Ribambelle – T03 – La Ribambelle enquête / La Ribambelle engage du monde : Jean Roba, Maurice Tillieux et Jidéhem ‬[BABELIO]
  12. La Ribambelle – T04 – La ribambelle contre-attaque : Maurice Tillieux, Jidéhem et Jean Roba [BABELIO]
  13. Z comme don Diego – T01 – Coup de foudre à l’hacienda : Fabcaro et Fabrice Erre ‭[BABELIO]
  14. My Home Hero – Tome 04 : Naoki Yamakawa et Asaki Masashi [BABELIO]
  15. My Home Hero – Tome 05 : Naoki Yamakawa et Asaki Masashi [BABELIO]
  16. My Home Hero – Tome 06 : Naoki Yamakawa et Asaki Masashi [BABELIO]
  17. Moriarty – Tome 08 : Ryosuke Takeuchi
  18. Lanfeust de Troy – T09 – La forêt noiseuse : Arleston et Didier Tarquin
  19. Apache Junction – T01 – Les loups au crépuscule : Peter Nuyten
  20. Mlle Zazie – Melle Zazie a-t-elle un zizi ? : Patrick Lenain [BABELIO]
  21. Captain America – Un homme hors du temps : Mark Waid et Jorge Molin
  22. Batman vs Bane : Tom King, Mikel Janin et David Finch
  23. Les paparazzi – T01 – Flash tous risques : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]
  24. Les paparazzi – T02 – Zoom interdit : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]
  25. Les paparazzi – T03 – Scoop béton : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]
  26. Les paparazzi – T04 – Temps de pause : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]
  27. Les paparazzi – T05 – Reporters de choc : Raoul Cauvin et Mazel [BABELIO]

Bilan Livresque Mensuel : Février 2022 [Mois du Polar]

L’avantage du Mois de Février, c’est qu’en plus du Mois du Polar, les jours rallongent, le soleil se lève un peu plus tôt, va se coucher un peu plus tard et que ça se voit de suite !

Pour le soleil, faudra sans doute attendre, hormis quelques bons jours qui m’ont permis de chipoter un peu dans le jardin, le reste du temps, fallait passer entre les gouttes de pluie ou éviter les tempêtes.

Un temps parfait pour la lecture, en quelque sorte, bien au chaud sous des plaids, avec du café chaud. Mon Bilan est gargantuesque puisque j’ai réussi à lire 15 romans, 23 Bédés, 4 Comics et 3 Mangas = 45 lectures !

Oui, j’étais en forme, ce mois-ci ! Faut bien carburer à fond quelques fois pour arriver à ternir les records précédemment établis (ou du moins, ne pas faire pâle figure face à eux).

Pour le moment, j’en suis à 67 lectures depuis le début de l’année. En tenant le rythme, je devrais pouvoir arriver à mes scores habituels.

Heureusement, j’ai eu droit à quelques bons moments sans pluie pour promener ma nièce qui continue à apprendre des nouveaux mots (je tente de lui faire dire dinosaure, elle adore ça) et qui maintenant, veut tout faire toute seule.

Oui, jusqu’au moment où elle se rend compte qu’elle n’y arrive pas. Alors, on passe aux ordres directs avec « Mamy met » ou « tata met ». Ben voyons, avant ça ne veut pas puis ensuite, ça demande. Ah, ces gosses, dire que nous avons été ainsi un jour lointain.

Elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Le zapping des chansons enfantines sur You Tube, on connait. Quand elle dit « non pas ça », faut changer de suite. Et plus vite que ça (mdr).

Désolée poulette, mais sur le smartphone, on bouffe des pubs, pour les éviter, faudrait que je voyage avec mon PC. Avec lui, c’est nique les pubs (merci les add-ons sur FF). Pour ça, il faudra attendre qu’elle grandisse et comprenne le principe des pubs que l’on doit bouffer !

Pour le moment, elle est aussi dans une passe où elle a peur de tout et de rien. Autant ou avant, elle aimait aller voir mes chevaux, maintenant, elle a peur et ne demande plus qu’on appelle une des juments.  Bah, ça lui passera. Enfin, j’espère…

Le chat continue se vie de pépère. En mars, il y aura 3 ans qu’il a débarqué à la maison, stressé et apeuré. Il restera toujours un chat peureux, qui s’enfuit devant moi quand je traverse la maison, mais qui me montre le chemin quand il m’invite à le suivre (cherchez pas, docteur).

Afin d’éviter qu’il ne laisse des traces de graisse sur le gros coussin du divan (oui, les poils, c’est gras), je lui ai acheté une carpette de bain pas chère et un coussin pour chien (super doux et pas cher non plus, merci les magasins Action).

Monsieur n’aime pas les changements, il prend son temps pour les valider. Et ni le coussin, ni la carpette n’avait son aval.

Alors, comme il ne voulait pas aller dormir sur le gros coussin à côté de moi, il a pris son courage à deux mains et a sauté sur mes genoux, alors que mon mari était assis à côté de moi.

Après avoir lancé un regard de killer à mon époux, le chat s’est vautré sur la plaid qui couvrait mes jambes et à un moment donné, j’ai même cru qu’il allait s’étendre aussi sur mon homme. Non, là, faut pas rêver. L’inconvénient, c’est qu’ensuite plus personne ne peut bouger… J’ai donc eu droit à avoir mon chat sur les genoux le soir, en regardant la télé.

Maintenant, la carpette est acceptée, le chat remonte donc, au soir, se coucher sur le gros coussin, à côté de moi. Pas de panique, mes jambes sont toujours les reines au matin, après le petit-déj et l’après-midi, pour la pause. Il faut un plaid, en été, il se contentera de se vautrer à mes côtés.

Pour lui faire accepter le coussin, je l’ai mis sous mes fesses et quand le chat se love à côté de moi, il est couché sur une partie du coussin. Hé, faut ruser avec cet animal !

Une fois qu’il aura validé l’affaire, ce sera bon, mais avec monsieur chat, cela met un peu de temps. Il a validé plus rapidement sa nouvelle souris que je lui ai donnée pour jouer en bas. Sa jaune se perdait tout le temps sous le meuble, j’ai donc sorti de ma réserve secrète une souris avec une longue queue. Il en est fou, il la lèche tous les jours.

Passons maintenant aux lectures du mois de février !

Petit tour dans la Grèce en pleine crise économique et financière avec Épilogue meurtrier – Trilogie de la crise HS1 de Pétros Márkaris qui nous dresse un portrait sans concession de la Grèce, même si on sent bien qu’il aime son pays, qu’il a de la tendresse pour lui, pour ses habitants, bien que ses critiques soient acérées. Un polar bien sombre, même sous le soleil de la Grèce.

Le résumé promettait un bon moment de lecture et finalement, c’était tellement lent et ennuyeux que je me suis endormie en lisant L’île des chamanes de Jay Kim. Dialogues plats, sans pep’s, personnages fades et écriture qui semblait manque de naturel. Une rencontre loupée !

Un thriller qui n’est pas trépidant, mais qui arrive tout de même à être captivant, c’est Si vulnérable de Simo Hiltunen. C’est un polar social où les petites gens vivent dans l’alcool, l’excès de religion, le non-respect des femmes, les violences conjugales… Le final est travaillé aussi et ne tombe pas comme un cheveu dans la soupe.

Retour dans la Rus’ des années 1300. Le côté fantastique et la magie sont plus présents que dans le premier tome. Trilogie d’une Nuit d’Hiver – 02 – La Fille dans la tour de Katherine Arden [LC Bianca] est une saga fantastique que je suis contente d’avoir découverte et vivement le 3è tome !

Les Princes de Sambalpur de Abir Mukherjee nous transporte dans l’Inde de 1920. Une fois de plus, l’enquête sur l’assassinat du prince héritier n’est qu’un prétexte pour nous introduire dans la société Hindoue, régie par des castes et toujours sous domination anglaise. Avec une pointe d’humour, l’auteur dissèque cette société avec brio et finalement, l’enquête devient un peu secondaire. C’est bien mené, bien écrit et tout n’est pas aussi simple que le capitaine Wyndham le voudrait.

Dans L’eau rouge, polar qui n’en est pas vraiment un, Jurica Pavičić met en scène la Yougoslavie avant la guerre, du temps où elle ne faisait qu’un seul pays. Intéressant du point de vue du contexte historique. Par contre, pour le suspense, on repassera, l’enquête policière tournera vite à rien. Ce roman est plus à découvrir pour la psychologie des personnages et l’éclatement total d’une famille, celle de la disparue. Notre rencontre ne s’est pas faite au bon moment. Dommage.

C’est en voyant tourner ce roman sur les blogs des copinautes que j’ai eu envie de me plonger dans De silence et de loup de Patrice Gain. Hélas, entre lui et moi, le courant n’est pas passé. Il me fut difficile de renter dans le récit et après une lecture laborieuse du premier tiers, j’ai fermé ce roman.

Petit livre d’énigme à résoudre, Sherlock, qui est le coupable ? de Vincent Raffaitin et Collectif est parfait pour faire marcher ses petites cellules grises. On résout les enquêtes en réfléchissant, en observant les images, en faisant des déductions sur ce que l’on sait, sur ce que les témoins ont dit, fait… Je n’ai pas tout découvert, je vous l’avoue, mais je me suis bien amusée.

Une valeur sûre que Les enquêtes de Frère Athelstan – 04 – La Colère de Dieu de Paul Doherty. Ce policier historique possède plusieurs énigmes, une importante et des plus petites qui viennent s’y greffer. Jamais trop long, jamais trop court, les romans ont la bonne taille et ne deviennent jamais ennuyant. Moi, je les adore !

Russie, années 90… Dressé pour tuer ‭–‬ 02 ‭–‬ Une enquête de Drongo, ex-agent du KGB de Tchinguiz Abdoullaïev est un polar à réserver aux lecteurs/lectrices qui aiment qu’une enquête prenne son temps, même si elle ne dure que 3 jours et qui ne sont pas réfractaires à la politique, car l’auteur prend le temps de poser les bases, de parler de la politique, de la situation de la Russie des années 90, de son passé trouble et pas brillant, de ses cadavres dans les placards, de corruption… Dommage qu’il faille attendre le tiers du roman pour voir arriver Drongo.

Un peu de douceur après quelques romans plus sombres. Petits meurtres en campagne ‭– 01 – Les ‬Enquêtes de Lady Hardcastle ‭de‬ T.E Kinsey [LC Bianca] est un cosy mystery agréable à lire, avec des personnages sympathiques, ne manquant pas de piquant, de répondant et d’indépendance (nos deux femmes qui enquêtent). La résolution ne froissera pas la moustache à Poirot, certes, malgré tout, je n’avais rien vu venir. Une lecture qui fait du bien.

Direction le Soudan et la guerre avec Le Messie du Darfour de Abdelaziz Baraka Sakin. Ce n’est pas une lecture facile, dans tous les sens du terme. Il y a des scènes plus violentes (sans voyeurisme) et en plus, il faut être bien concentrée, car le récit part dans plusieurs directions lorsqu’il explore le passé de plusieurs personnages. Hélas, le roman m’a donné l’impression que l’auteur n’est pas allé au fond des choses, qu’il a lancé beaucoup de pistes, sans jamais aller les terminer, ou les explorer un peu plus. Et pourtant, j’ai apprécié ma lecture. Comme quoi…

Un peu de SF pour changer puisqu’avec Nouvelle Babel,‬ Michel Bussi [LC Bianca] s’est engouffré dans le genre. Imaginez un monde où la téléportation est possible, où il n’y a plus de frontières, plus de nations, une seule langue, une seule monnaie… Voilà encore un roman terriblement addictif !

Il m’a fallu du temps pour lire Une saison de machettes de Jean Hatzfeld. On est en plein coeur du génocide au Rwanda, mais cette fois-ci, l’auteur est allé interroger les assassins, les manieurs de machettes. Putain de bordel de merde, ces assassins racontent leurs massacres comme s’ils vous racontaient leurs journées aux champs, à aller faucher les blés. Horrible, ce détachement total. Pas le genre de récit qu’on a envie de lire au soir, avant d’aller au lit. Éclairant, mais violent.

Comment vous parlez de Verre cassé d’Alain Mabanckou [LC rachel] ? Ce sera difficile, car ce roman part dans tous les sens, ne possède aucun point, ni majuscules et semble être composé des élucubrations du l’auteur, surnommé Verre Cassé. Il est bourré de références littéraires et cinématographiques, incorporées dans le texte, ce qui lui donne un petit air amusant à certains moments. Malheureusement, entre nous, ça n’a pas matché…

Bilan Livresque : 15 Romans 

  1. Épilogue meurtrier – Trilogie de la crise HS1 : Pétros Márkaris
  2. L’île des chamanes : Jay Kim
  3. Si vulnérable : Simo Hiltunen
  4. Trilogie d’une Nuit d’Hiver – 02 – La Fille dans la tour : Katherine Arden [LC Bianca]
  5. Les Princes de Sambalpur : Abir Mukherjee
  6. L’eau rouge : Jurica Pavičić
  7. De silence et de loup : Patrice Gain [Non Chroniqué]
  8. Sherlock, qui est le coupable ? : Vincent Raffaitin et Collectif
  9. Les enquêtes de Frère Athelstan – 04 – La Colère de Dieu : Paul Doherty
  10. Dressé pour tuer ‭–‬ 02 ‭–‬ Une enquête de Drongo, ex-agent du KGB : Tchinguiz Abdoullaïev
  11. Petits meurtres en campagne ‭– 01 – Les ‬Enquêtes de Lady Hardcastle ‭:‬ T.E Kinsey [LC Bianca]
  12. Le Messie du Darfour : Abdelaziz Baraka Sakin
  13. Nouvelle Babel ‭:‬ Michel Bussi LC Bianca]
  14. Une saison de machettes : Jean Hatzfeld
  15. Verre cassé : Alain Mabanckou [LC rachel]

Bilan Livresque : 23 Bédés / 4 Comics / 3 Mangas = 30 lectures

  1. Les nouvelles enquêtes de Ric Hochet – Tome 1 – R.I.P. Ric ! : Zidrou et Simon Van Liemt
  2. Les nouvelles enquêtes de Ric Hochet – Tome 2 – Meurtres dans un jardin français : Zidrou et Simon Van Liemt [BABELIO]
  3. My Home Hero – T02 : Naoki Yamakawa et Asaki Masashi [MANGA]
  4. My Home Hero – T03 : Naoki Yamakawa et Asaki Masashi [MANGA] [BABELIO]
  5. Psychic Detective Yakumo – T01 : Manabu Kaminaga et Suzuka Oda [MANGA]
  6. Agatha Christie‭ – ‬Tome‭ ‬3‭ – ‬Dix Petits Nègres :‭ ‬François Rivière,‭ ‬Frank Leclercq et Agatha Christie
  7. Agatha Christie‭ ‬ – Tome‭ ‬7‭ – ‬Le Crime du Golf :‭ ‬François Rivière,‭ ‬Marc Piskic et Agatha Christie [BABELIO]
  8. Hercule Poirot (BD) – Tome 6 – Le crime du golf : Frédéric Brémaud, Alberto Zanon et Agatha Christie
  9. Agatha Christie – Tome 02 – Mort sur le Nil (BD) : François Rivière, Solidor et Agatha Christie
  10. Ils étaient dix (BD) : Davoz, Damien Callixte et Agatha Christie
  11. A fake story : Laurent Galandon et Jean-Denis Pendanx
  12. L’assassinat du père Noël : Didier Convard, Eric Adam, Paul et Pierre Véry
  13. Les nouvelles aventures de Bruno Brazil – Tome 1 – Black Program (1/2) : Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Aymond
  14. Les nouvelles aventures de Bruno Brazil – Tome 2 – Black Program (2/2) : Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Aymond [BABELIO]
  15. Retour de flammes – T01 – Premier rendez-vous : Galandon et Alicia Grande
  16. Retour de flammes – T02 – Dernière séance : Galandon et Grande [BABELIO]
  17. L’art du crime – T01 – Planches de sang : Olivier Berlion et Marc Omeyer
  18. La tartare – Le pourpre et l’orchidée – T01 – Orchidée : Hélène Cornen et François Plisson [BABELIO]
  19. Jess Long – T01 – Le bouddha écarlate / Les nouveaux négriers : Arthur Piroton et Maurice Tillieux [BABELIO]
  20. Jess Long – T02 – Les ombres du feu / L’évasion : Arthur Piroton et Maurice Tillieux [BABELIO]
  21. Jess Long – T03 – La piste sanglante / L’homme du bout de la nuit : Arthur Piroton et Maurice Tillieux [BABELIO]
  22. Jess Long – T04 – Les masques de mort / La grotte aux crabes : Arthur Piroton et Maurice Tillieux [BABELIO]
  23. Jess Long – T05 – Il était deux fois dans l’ouest / Le saut de la mort : Arthur Piroton et Maurice Tillieux [BABELIO]
  24. Deadpool Killogy – T02 – Deadpool massacre les classiques : Cullen Bunn et Matteo Lolli [COMICS] [BABELIO]
  25. Batman – Last Knight on Earth : Scott Snyder et Greg Capullo [COMICS]
  26. Batman vs Deathstroke : Christopher Priest, Carlo Pagulayan, Ed Benes et Roberto Viacava [COMICS]
  27. Les aventures de Tintin – Tome 17 – On è pitroléy su la lune : Hergé (Édition en patois gaumais de « On a marché sur la Lune »)
  28. Jess Long – T07 – La mort jaune : Arthur Piroton [BABELIO]
  29. Jess Long – T08 – L’intimidation / KO pour l’éternité : Arthur Piroton, Jacques Raes et Tillieux [BABELIO]
  30. Sara : Steve Epting et Garth Ennis [COMICS]

Bilan Livresque Mensuel : Janvier 2022

Et voilà, on recommence : les compteurs livresques ont été remis à zéro et je vais tenter, une fois de plus, de lire beaucoup en 2022 (sans savoir ce que j’arriverai à faire, je n’ai même pas encore établi un article avec mes résolutions livresque – rhô, pas bien).

Janvier, le mois des vœux, de la galette des Rois, celui de la gueule de bois et de l’anniversaire de ma nièce (le même mois que Sherlock Holmes !!).

Pour ne pas déroger à mes habitudes, je dirai que j’ai bien lu, mais que j’aurais pu faire mieux. La faute au temps gris, à la pluie, à plus de travail (putain, j’avais demandé une situation, moi) et sans doute à trop de choix dans mes lectures… Démoralisant, cette PAL, parfois.

Mon début d’année 2021 avait été plus tonitruant niveau pages lues (11 romans lus, mais 5104 pages lues et 16 Bédés), la preuve que je vieillis (mdr).

Ce mois de Janvier 2022 affiche 13 romans lus au compteur, 8 bédés et 1 comics = 22 lectures.

Ce début d’année IRL fut en demi-teinte, avec ses bons moments et ceux plus lourds, où l’administratif nous pompe l’air et toute notre énergie.

Dans les bons moments, je retiendrai les deux ans de ma nièce, toujours aussi choupinette (quand elle n’est pas diable) et qui pense que tout le monde est capable de sauter sur de la musique et de se trémousser sans fin. D’accord, ensuite, vos abdos fessiers seront en béton armé et vos capitons disparus, mais vous risquez aussi l’écroulement de votre pauvre corps ! mdr

J’ai au moins eu la chance de la voir quelques fois durant ce mois de janvier, d’aller la promener, de lui lire des histoires, d’écouter des musiques enfantines (sur You Tube, nous ne sommes plus à l’ère des 33 tours de sa chère tata).

Entre nous, j’ai remarqué que bien des chansons pour enfants comportaient des paroles assez violentes ou dures, notamment dans « Il était un petit navire » dont je n’avais jamais entendu que les marins avaient tiré à la courte-paille pour savoir qui serait mangé (hoé, hoé).

Dans une autre version, plus trash (mais toujours pour les tits n’enfants), les marins se demandent même comment ils vont bouffer le jeune mousse désigné ! Heureusement, à son âge, elle ne capte pas encore tout ! Mais elle a déjà compris où il fallait appuyer sur mon smartphone pour passer à la chanson suivante !

Maintenant, elle entre dans la passe « pipi/caca » et je sens qu’on va la vivre durant de longues années (mon petit neveu de 9 ans est toujours dans cette phase, les proutes en plus). Il est donc impossible, dès lors, d’aller aux toilettes sans entendre « tata, pipi, caca » lorsque vous entrez dans cette pièce. J’ai même eu droit à un « suyé kikine ? » en sortant et après décodage, j’ai confirmé que oui, j’avais essuyé kikine… Gros éclat de rire de la part de ma mère. Ce n’est pas moi qui lui ai appris ce mot là !!

Toujours dans la même phase scatologique, elle m’a dit l’autre jour « caca » en montrant la vieille Pupuce (17,5 ans, la chatte) qui déambulait vers sa gamelle de bouffe. Moi, paniquée, j’ai pensé que le chat avait chié à la maison, mais non, cette chère enfant m’expliquait juste par où l’animal chiait… Ah bravo ! La Pupuce est resté stoïque, moi, je pouffais de rire.

Mon chat continue d’être un peu zinzin et de se comporter comme un crétin fini ! Il dort sur mes genoux et ensuite, lorsqu’il me croise dans la pièce, il détalle ! Imbécile, va ! Bon, il ne file pas loin, se contentant de se planquer sous une table, derrière le fauteuil ou de tracer sa route dans les escaliers… Il manque de logique !

S’étant résigné à ce que j’utilise le plaid de couleur rouge sur mes jambes, dans le canapé d’en haut (le bleu est utilisé ailleurs), il a commencé à monter dessus, à pétrir et pour finir, il s’est roulé en boule sur ce plaid dont la couleur ne lui revenait pas. Et quand ce chat pieute sur mes jambes, je peux vous dire qu’il pieute longtemps !

Depuis quelques temps, il vient sur mes genoux au matin (sur le plaid rouge), après-midi (sur le plaid bleu qui se trouve dans sa pièce) et au soir (plaid rouge à nouveau) lorsque mon mari va au lit plus tôt. Sinon, il dort à côté de moi, sur le gros coussin, puisqu’il n’ose pas venir sur mes genoux lorsque mon mari est à côté de moi.

Toujours capable de rester stoïquement assis à côté de ma jambe, lorsque je bosse sur le PC, l’après-midi, il est aussi capable de se rappeler à mon bon souvenir en posant ses patounes sur ma cuisse, afin de me signifier qu’il est l’heure de ses câlins… Impossible d’y échapper !

Début d’année, on a ajouté une table de salon, au rez-de-chaussée et il l’a adoptée tout de suite. Contrairement à l’autre qui possède une planche entière en-dessous, celle-ci ne possède que des barres, ce qui fait que l’animal peut aller s’y réfugier, dormir, jouer à faire passer sa souris sous la barre… Il la kiffe grave sa race.

Pour bien commencer l’année, j’ai décidé de sortir de mes sentiers battus et de lire Au cœur des ténèbres / Le cœur des ténèbres de Joseph Conrad. Que voilà une lecture étrange. J’ai apprécié une partie de ma lecture et j’ai zappé des paragraphes entiers de ce récit qui est souvent étouffant. Mon avis s’est retrouvé le cul entre deux chaises.

Poursuivant mes envies de découverte, je me suis laissée tenter par ce roman au titre amusant : GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique de Ondjaki [LC avec Rachel]. C’est un roman qui est à la fois drôle et sérieux, amusant tout en étant intelligent, avec une bonne dose de bonne humeur pour bien commencer l’année, sans pour autant manquer de profondeur. Une belle découverte.

Retour à mes chers polars avec Donbass de Benoît Vitkine qui sous le couvert d’une enquête et des meurtres, nous parle plus en profondeur du conflit au Donbass. Le récit prendra son temps, ce qui ne fut pas dérangeant. Un récit géopolitique qui ne devient jamais lourd.

Puisque ce début d’année était consacré à des découvertes et des sorties des sentiers battus, j’ai décidé de lire un peu de SF avec À dos de crocodile de Greg Egan. Les novellas publiées par le Bélial’ sont parfaites pour ce genre : ni trop longues, ni trop courtes. Hélas, à un moment donné, je me suis retrouvée engluée dans la panade avec l’auteur qui introduisait dans son récit trop de données scientifique et cela m’a fait décrocher du voyage intergalactique. Rencontre loupée.

Petit Piment d’Alain Mabanckou me faisait de l’œil. Une fois de plus, j’allais sortir de mes sentiers battus. Si j’ai apprécié plus de la moitié du roman, au moment au Petit Piment commence à péter les plombs, j’ai un peu décroché du roman et perdu le fil lorsqu’il arrivera chez le psychiatre. Malgré ce bémol de fin de voyage, je garderai les bons côtés du roman.

Retour à l’après Révolution Française avec un huis clos magnifique à la Comédie Française. L’assassin de la rue Voltaire – Gabriel Joly 03 de Henri Loevenbruck [LC avec Bianca] confirme tout le bien que je pensais des deux premiers tomes. Addictif au possible, ce roman se dévore trop vite. L’auteur a pris la peine de nous offrir une belle enquête, des crimes crapuleux et une résolution pas si simple que ça. Last but not least, durant notre lecture, on reçoit un petit cours d’Histoire bienvenu, sans jamais qu’il devienne lourd

Un coin de ciel brûlait de Laurent Guillaume nous entraîne au coeur de la guerre civile au Sierra Leone avec la vie d’enfants soldats. Attention, certains passages sont durs. Parallèlement, à notre époque, des crimes violents ont lieu. En alternance entre la guerre durant les années 90 et les crimes contemporains, l’auteur va monter son récit avant qu’ils ne se rejoignent dans le final. C’est un roman poignant, émouvant, addictif, sombre et enrichissant. Bref, une réussite !

Ayant reçu pour Noël le American Predator de Maureen Callahan, je n’ai pas tardé à m’immerger dans ce récit glaçant sur un tueur en série qui a failli ne jamais être attrapé. Oui, ceci est une histoire vraie ! Nous allons nous face à face avec un prédateur à l’état pur. L’autrice ne donnera pas la vision des faits selon les victimes, uniquement selon les policiers et le tueur. Glaçant et addictif.

La Russie et moi, c’est une vieille histoire d’amour et si en plus, le roman parle de la famille impériale, moi, je me rue dessus ! À cheval sur deux époques (1914 et 1990) Le dernier joyau des Romanov de Monique Dollin du Fresnel [LC avec Bianca] est un thriller historique qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus jusqu’à la fin. Certains théories de l’autrice sont intéressantes et j’aimerais qu’elles soient vraies. Un thriller historique bien documenté qui vous entraînera dans la Première Guerre Mondiale.

Quand la fantasy change les codes, transportant le récit dans notre Monde à l’époque de la ségrégation raciale du Sud des États-Unis, cela donne un roman énergique qui bouleverse tout ce à quoi on est habitué dans ce genre. Ring Shout de P. Djèli Clark met en scène des femmes Noires, fortes, guerrières, confrontées à des horreurs nommées Ku Kluxes (vous n’avez pas envie de les croiser).

Il ne fait jamais bon vivre, dans les Appalaches… Une fois de plus, dans Nos vies en flammes de David Joy, cette région des États-Unis est mise à l’honneur avec ses pauvres gens, ses drogués, ses paumés… Un roman noir, très noir.

Pour la douceur, je conseillerai toujours Les enquêtes du commissaire Montalbano – 05 – Un mois avec Montalbano de Andrea Camilleri. C’est une parenthèse agréable dans mes lectures, une petite tranche de Sicile croquée sans bouger de mon canapé, suivant les pérégrinations de Montalbano. 30 enquêtes, 30 nouvelles, courtes, mais sans manquer de ce qui fait le sel des Montalbano : les personnages, les décors, le parlé.

J’ai quitté un commissaire sous le soleil pour en découvrir un autre, au soleil du Mali, cette fois-ci. Une première ave Les enquêtes du Commissaire Habib – 06 – Meurtre à Tombouctou de Moussa Konaté. Tombouctou est composé de beaucoup d’ethnies différentes, toutes les religions se côtoient dans la vieille ville. J’ai aimé le fait que l’auteur profite de l’enquête pour nous parler de cette ville et de ses originalités.

Bilan Livresque : 13 Romans

  1. Au coeur des ténèbres / Le coeur des ténèbres : Joseph Conrad
  2. GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique ‭: ‬Ondjaki [LC avec Rachel]
  3. Donbass : Benoît Vitkine
  4. À dos de crocodile : Greg Egan
  5. Petit Piment : Alain Mabanckou
  6. L’assassin de la rue Voltaire – Gabriel Joly 03 : Henri Loevenbruck [LC avec Bianca]
  7. Un coin de ciel brûlait : Laurent Guillaume
  8. American predator : Maureen Callahan
  9. Le dernier joyau des Romanov ‭:‬ Monique Dollin du Fresnel [LC avec Bianca]
  10. Ring Shout : P. Djèli Clark
  11. Nos vies en flammes : David Joy
  12. Enquêtes du commissaire Montalbano – 05 – Un mois avec Montalbano : Andrea Camilleri
  13. Enquêtes du Commissaire Habib – 06 – Meurtre à Tombouctou : Moussa Konaté

Bilan Livresque : 8 Bédés / 1 Comics = 9

  1. Deadpool Assassin : Cullen Bunn et Mark Bagley [COMICS]
  2. Mauvaise réputation – Tome 1 – La véritable histoire d’Emmett Dalton : Emmanuel Bazin et Antoine Ozanam
  3. Ladies with guns – Tome 1 : Olivier Bocquet et Anlor
  4. Goblin’s – T01 – Bêtes et Méchants : T. Roulot et C. Martinage [BABELIO]
  5. Harlem : Mikaël
  6. La ferme de l’enfant-loup : J-D Morvan, P. Facundo et Patricio Angel Delpeche
  7. Les 5 Terres – Tome 1 – De toutes mes forces : Jérôme Lereculey et Lewelyn
  8. Le Monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique : Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain
  9. La venin – Tome 04 – Ciel d’éther : Laurent Astier