Sherlock Holmes et le secret de la Vallée Noire : Jean-Noël Delétang

Titre : Sherlock Holmes et le secret de la Vallée Noire

Auteur : Jean-Noël Delétang
Édition : La geste (01/09/2021)

Résumé :
Au plus profond du Berry, ce pastiche à la manière de Sir Arthur Conan Doyle entraîne le lecteur en 1903, dans une aventure haute en couleurs – au sein de l’École de peinture de Crozant – et riche en étapes pittoresques, de Gargilesse à Nohant.

Quoi de plus inattendu pour un détective que d’être recruté par un peintre impressionniste ?…

Quoi de plus exotique pour un Anglais que d’être invité à une noce berrichonne ?… Quoi de plus sidérant pour le Docteur Watson que d’être confronté à de la sorcellerie ?… Quoi de plus excitant pour Sherlock Holmes que de devoir enquêter sur les traces de George Sand ?

Voici le récit mouvementé d’une enquête historique diabolique menée par l’enquêteur le plus célèbre du monde.

Critique :
Une fois de plus, on envoie Sherlock Holmes en France et cette fois-ci, c’est dans le Berry, non loin de Nohant, là où se trouve la maison de George Sand.

Ma critique de l’autre roman de cet auteur (Le mystère des reliques de St Martin de Tours) était assez virulente, car ce roman était plus un mémoire dédié à la gastronomie de Tours, à son architecture, à son Histoire, mais nullement un pastiche holmésien.

De plus, j’avais reproché à l’auteur d’avoir changé le prénom de John Watson, le faisant devenir un Charles et aussi sur le fait que nos deux amis s’appelaient par leurs prénoms. Non, désolée, hérésie ! Et je ne comprends toujours pas pourquoi l’auteur a changé notre John en un Charles… Faire un pastiche à la Conan Doyle donne le droit d’interpréter certaines choses, de changer certains faits, mais pas les prénoms.

Dans ce roman, au moins, nos protagonistes passeront moins de temps  table, à boire et à manger, même si l’auteur en profitera pour parler de la région qui entoure la ville de Nohant, de sa gastronomie, des noces qui durent plusieurs jours, sans oublier de faire parler le patois à tous les habitants, ce qui rendra la lecture de certains paragraphes plus ardue.

Mais bon, au moins, je n’avais pas l’impression d’être dans un Montalbano où la gastronomie tient une place importante. Désolée, mais Sherlock Holmes, bien qu’il n’ait jamais dédaigné manger (sauf durant ses enquêtes), ni aller au restaurant, n’est pas un gourmand à la manière d’un commissaire Montalbano.

Ce qui j’aime, lorsque je lis une nouvelle de Sherlock Holmes, c’est qu’une histoire qui semblait banale a priori (comme un roux engagé et payé pour recopier l’encyclopédie britannique), pouvait se révéler bien plus sordide, complexe, minutieuse, bien pensée, que ce qu’elle n’avait laissé présager au départ (non, je ne vais pas divulgâcher The Red-Headed League).

Un bon point pour le départ de ce roman, l’affaire semble banale, presque anecdotique et ensuite, elle évoluera vers autre chose de plus grave, sans pour autant que la résolution casse la cheville de Watson… C’est correct, mais ça ne va pas vous défriser, surtout si vous lisez des polars à longueur d’année (ok, depuis la reine du crime, on peut dire que TOUT a été fait).

Contrairement au précédent roman, celui se lit plus vite, on a moins l’impression de tourner en rond et de perdre son temps à table, avec un Watson qui ne songe qu’à boire du Vouvray et à se baffrer. Le roman, bien que faisant l’éloge de la région, ne vire pas en Guide du Routard. Ouf !

Hélas, la pire des choses, en plus du changement de prénom de John (oui, j’en ai fait une fixation), que Mary Watson soit toujours vivante en 1903 (là, je peux passer), du fait que le narrateur signale que Holmes ne parle pas super bien le français (hein ??), c’est que notre détective soit fadasse, aussi épais qu’un ticket de métro et bien loin du personnage hautain créé par Conan Doyle.

Bon, comparé à précédent roman, il semble moins charmant et moins intéressé par la région, un peu plus hautain ou dédaigneux (notamment quand on lui parle et que lui n’a pas envie) et moins rieur que dans le précédent roman, malgré tout, il lui manque ce qui fait tout son sel : son caractère hautain qui fait qu’on ne voudrait pas vivre avec lui, même si on l’adore.

Un bon point tout de même pour ce pastiche qui est tout de même un peu mieux que son prédécesseur.

Entre nous, on aurait eu un polar avec Tartempion qui enquêtait, aidé de son vieil ami Machinskof et l’affaire aurait été la même puisque l’on ne retrouve pas ce que l’on aime (et que l’on cherche) en lisant un Sherlock Holmes.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°154] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°37).

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Le chien de Serloc Kolmes : Joseph Jacquin et Aristide Fabre

Titre : Le chien de Serloc Kolmes

Auteurs : Joseph Jacquin et Aristide Fabre
Édition : OXYMORON (2016)

Résumé :
Le grand détective anglais, Serloc Kolmes, est convié à Paris pour enquêter sur un nouveau méfait du gang des « perceurs de muraille ». Il amène avec lui sa fille Lizzie afin d’allier l’utile à l’agréable et lui permettre de découvrir la capitale française.

Bridget, la gouvernante et Punch, le chien de la famille, inséparable compagnon de la demoiselle, font également partie du voyage.

Critique :
Un célèbre slogan aurait pu dire que « Ça la couleur de Sherlock Holmes, mais ce n’est pas du Sherlock Holmes ».

En effet, si Serloc Kolmes ressemble, phonétiquement, au nom de l’illustre détective de Baker Street, il est, tout comme lui,  capable de déduction et c’est un excellent enquêteur.

Les différences les plus marquantes sont qu’il habite à Chelsea, qu’il n’a pas de docteur Watson, qu’il est veuf, avec une fillette, un chien et que le récit se déroule sous le règne de George V.

Malgré ces grosses différences qui rapprochaient plus ce détective de la boisson gazeuse à base de gingembre que du pur single malt d’origine, ça pétillait bien et l’enquête que Holmes, pardon, Kolmes menait à Paris me plaisait bien.

On sentait bien que le texte était à destination d’un jeune public et qu’il datait des années 1910. En 100 ans, la manière d’écrire et de s’adresser aux jeunes n’est plus la même. Malgré tout, bien que simpliste, le récit était plaisant et les déductions du Canada Dry© valaient bien celle de l’original, bien que celui-ci soit fleur bleue avec sa fille.

Et puis, patatras, la boisson gazeuse a soudain perdu de son pétillant, de son sucre, de son gingembre et m’a laissé un mauvais goût en bouche : QUOI ??? Jamais le grand Sherlock Holmes ne se serait comporté de la sorte, devenant une sorte de loque humaine pleurnicharde !

D’accord, ce n’est pas le vrai, c’est une copie, mais bon sang, même s’il fallait le retirer du jeu pour laisser le chien intervenir, les auteurs auraient pu lui donner un autre rôle que celui du père éploré qui se plie aux exigences des ravisseurs, nom d’une pipe.

À ce prix-là, on aurait pu se contenter de nommer le détective Tartempion et l’affaire était faite, il pouvait alors se replier en Angleterre et se ronger les sangs. Mais si on lui donne, phonétiquement, le nom du grand détective, alors, il doit au moins se comporter comme tel et ne pas baisser les bras, mais enquêter en loucedé.

Eh oui, le chien Punch, propriété de la fille de Serloc Kolmes, deviendra ensuite le protagoniste principal qui, tel Rex chien flic, cherchera inlassablement la piste de sa jeune maîtresse.

Bravo, d’ailleurs, au flair exceptionnel de ce chien, qu’il me soit arrivé pareille mésaventure, il n’aurait pas fallu compter sur mon chien pour me retrouver, ce dernier étant incapable de suivre des pistes…

Je ne dirai pas que ce pastiche est mauvais, il m’a fait passer une matinée de lecture agréable, sans prise de tête, si ce n’est de m’énerver en comprenant que le Kolmes n’était absolument pas en embuscade, grimé en dieu sait quoi afin de retrouver les bandits kidnappeurs… Ben non… Heureusement que le chien était là, il vaut mieux que Kolmes, qui, là, était devenu pire qu’un boisson gazeuse éventée et oubliée au soleil.

Bon, ceci n’est pas le polar de l’année, ni même le pastiche de la semaine, mais il méritait tout de même que je le découvre, moi qui adore lire les pastiches holmésiens. Malheureusement, il ne sera pas dans le haut du panier, fût-il celui d’un chien.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°153] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°36).

Agatha Christie (BD) – Tome 23 – Les vacances d’Hercule Poirot : Didier Quella-Guyot, Agatha Christie et Thierry Jollet

Titre : Agatha Christie (BD) – Tome 23 – Les vacances d’Hercule Poirot

Scénariste : Didier Quella-Guyot (d’après Agatha Christie)
Dessinateur : Thierry Jollet

Édition : EP – Agatha Christie (2013)

Résumé :
Hercule Poirot pensait pouvoir profiter de vacances bien méritées dans un hôtel de luxe, sur la côte du Devon…

Mais quand la belle et capricieuse Arlena est retrouvée assassinée, tous les indices semblent désigner son mari comme coupable. Il faudra tout le talent du célèbre détective Hercule Poirot pour mettre au jour une machination diabolique…

Critique :
Pauvre Hercule Poirot ! Il prend des vacances bien méritées et le voilà face à un crime ! Ou alors, il faut plaindre le coupable, parce qu’avec Poirot sur l’île, pas de doute, cette personne sera démasquée.

Oui, dans cette série, il est possible de tomber sur des adaptations dont les dessins ne sont pas moches au possible. C’est rare, mais de temps en temps, j’ai un coup de bol.

Sans être des chefs-d’oeuvre, les dessins sont corrects, agréables à regarder et Poirot n’a pas une tête de mafioso.

Alors qu’il aurait pu, tranquillement, continué de lézarder sous le soleil de la côte du Devon (mais tout habillé, hein), notre Poirot va se retrouver face à une énigme : qui a tué la bombasse d’Arlena, qui faisait tourner toutes les têtes des hommes ?

Ayant lu le roman il y a très longtemps, je me souvenais plus de l’identité du coupable, ni du modus operandi. J’en ai retenu quelques uns, mais pas celui des Vacances. Pourtant, à un moment donné, lors de la découverte du corps, une chose m’a sautée aux yeux… Bon sang, mais c’est bien sûr !

Bon, je n’avais pas tout trouvé, loin de là, à ce petit jeu-là, Hercule Poirot et Agatha Christie sont meilleurs que moi. Une fois de plus, la reine du crime avait bien mijoté son coup et c’était implacable. Bravo à elle, au moins, on sort des sentiers battus.

Une belle adaptation de ce roman génial, même si, du fait des 46 pages, il faut aller vite et ramasser le récit, ce qui pourrait donner l’impression que cela va trop vite dans les explications de Poirot.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°145], Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°28)et le Challenge British Mysteries 2023 chez Lou et Hilde – De janvier à mars (N°06).

Arsène Lupin (édition révisée 2022) – T01 – Gentleman cambrioleur (1/3) : Takashi Morita et Maurice Leblanc

Titre : Arsène Lupin (édition révisée 2022) – T01 – Gentleman cambrioleur (1/3)

Scénariste : Takashi Morita (d’après Maurice Leblanc)
Dessinateur : Takashi Morita

Édition : Kurokawa (12/05/2022)
Édition Originale :
Traduction : Fabien Nabhan

Résumé :
An 1899…
À bord du La Provence, un transatlantique reliant la France aux États-Unis, une inquiétante dépêche est transmise par télégraphe :  » Arsène Lupin à votre bord, première classe… « 

Critique :
Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, n’a jamais été ma tasse de thé. Je lui ai toujours préféré les détectives privés…

Néanmoins, je n’ai rien contre lui et puisque le mangaka a ajouté des tomes à sa première série (décalant toute la numérotation des autres), je me suis décidée à acquérir les trois premiers tomes, consacrés aux débuts de l’Arsène.

Dans ce premier tome, on découvre toute la sagacité, toute l’habilité, de Lupin, véritable as du déguisement, possédant toujours un coup d’avance et ne se vantant jamais pour rien.

Alors que l’on pourrait croire que Lupin a perdu, que Lupin fanfaronne, il ne fait jamais rien gratuitement et s’il envoie une lettre à un homme pour l’avertir qu’il va le cambrioler, ce n’est pas sans une idée bien précise derrière la tête : configurer les gens et les faire aller là où il veut qu’ils aillent.

Avec 250 pages, ce premier tome fait la part belle à Arsène et à ses premières aventures. Composé des chapitres consacrés à l’arrestation de Lupin, à son emprisonnement et à son évasion, il fait en sorte que les lecteurs comprennent bien que Lupin est un homme à part, un être exceptionnel, un type insaisissable et non dénué d’humour.

Le manga ne manque pas d’action, de coups d’éclat, de déguisement, de manipulations et les policiers n’en sortiront pas grandis.

Autant où je n’avais pas apprécié certains autres tomes de cette série (et publiés avant celui-ci), autant où celui-ci a gagné ses galons et m’a donné envie de lire les deux suivants, toujours consacrés aux débuts de cette légende, de ce virtuose du déguisement, j’ai nommé : l’insaisissable Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur !

Bref, ce manga est parfait pour découvrir le gentleman cambrioleur. Ou pour le redécouvrir…

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°144] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°27).

Une étude en émeraude : Neil Gaiman, Rafael Albuquerque et Rafael Scavone

Titre : Une étude en émeraude

Scénaristes : Rafael Albuquerque et Rafael Scavone
Dessinateur : Neil Gaiman

Édition : Black River
Édition Originale : A study in emerald (2018)
Traduction : David Guelou

Résumé :
L’éventreur frappe à Londres et seul le plus grand détective du monde saura l’arrêter !

Face à un étrange assassinat d’horreur cosmique, un détective de génie et son partenaire sont appelés à l’aide. Dans un monde où Sherlock Holmes et Chtulhu cohabitent, ce mystère surnaturel conduira les deux enquêteurs de Baker Street jusqu’au Palais de la Reine afin de résoudre un meurtre transcendant le genre humain.

Critique :
Ce comics met en scène la rencontre de Holmes et Watson au Barts (hôpital) et leur aménagement au 221b, Baker Street, mais avec quelques changements…

Notamment dans l’origine de la blessure de Watson, qui n’a rien à voir avec la balle Jezail reçue, mais plutôt à une rencontre bizarre avec une créature qui ressemble fort à une sorte de Grand Ancien…

Jamais l’auteur ne nommera les noms de nos deux personnages, mais on nous parle de Baker Street, de détective, de l’inspecteur Lestrade… Cela y ressemble fort, même si Watson n’est pas médecin, mais tireur d’élite. Bizarre, non ? Là, j’étais perdue.

Le plus dur, ce furent les dessins, qui ne cassaient pas trois pattes à un pigeon (oui, foutons un peu la paix aux canards) et étaient assez moches à regarder. Le cheval et son attelage ne ressemblaient à rien. D’ailleurs, dans la réalité, je n’ai jamais vu d’attelages et d’harnachements pareils !

À se demander comment l’animal arrive à tracter le cab avec des limons (brancards) aussi éloigné de ses flancs et cette barre devant son poitrail… Pire, un de ses postérieurs adopte même une position totalement impossible physiquement (un antérieur oui, pas un postérieur). Autant où cela passe avec les chevaux dans un Picsou, autant où c’est inconcevable ici.

Non, une jambe arrière, ça ne plie pas dans ce sens-là !

Quant à Watson et Holmes, c’est une catastrophe ! Les gros favoris de Holmes lui donnait un visage bestial et la barbe de Watson m’a fait penser au visage d’un homme des cavernes. Bref, ça commençait mal, très mal !

Malgré tout, un bon point pour le costume sobre de Holmes et le chapeau haut de forme (et non cette foutue macfarlane et ce deerstalker que l’on ne porte qu’à la campagne !). Ah oui, pardon, rien n’indique qu’il s’agisse de Holmes et Watson…

L’enquête se présente comme « Une étude en rouge », sauf que le truc étalé au mur n’a pas la couleur rouge du sang, mais d’une couleur verte, comme issue d’une boîte de slime de notre enfance. Le mort n’était pas humain… Fox Mulder est demandé sur la scène de crime.

Nous sommes clairement dans du fantastique. La reine Victoria  est un poulpe vert et elle règne depuis 700 ans au moins. Cthulhu, sors de son corps, cochon ! Ah, ces Grands Anciens qui nous ont envahis… Ça doit puer le poulpe partout (et la marée aussi).

Bon, je ne vais pas vous raconter des craques, je n’aimais pas cette adaptation de « Une étude en rouge », en version fantastique. Holmes et Watson méritaient mieux.

Ah mais oui, suis-je bête, j’ai encore oublié que, vu qu’on ne les nomme jamais, ils pourraient aussi bien être Bonhommet et Tilapin, nos deux personnages. D’ailleurs… en relevant quelques indices, que je ne nommerais pas, pour ne pas divulgâcher… Nom de Zeus, bon sang, mais c’est bien sûr !! Eureka, j’ai trouvé ! Fiat lux !

Voilà ce qui arrive lorsque l’on écrit sa chronique tout en lisant : on écrit ses impressions à chaud et une fois parvenu à la fin de l’album, on se rend compte que le final est excellent et qu’il troue le cul. Note pour plus tard : ne plus écrire ses impressions à chaud en lisant !

Si je ne suis pas fan des enquêtes de Holmes dans l’univers du fantastique et encore moins avec les Grands Anciens, je dois dire que lorsqu’on termine cette lecture, elle est beaucoup plus intéressante qu’au départ, car l’auteur a réussi à en faire une autre adaptation et là, j’avoue qu’elle m’a sciée, dans le bon sens du terme.

Hélas, les dessins sont moches, les décors ressemblent à du carton pâte, les attelages de cab ne ressemblent à rien, un cheval a son canon (bas de sa jambe arrière) qui se plie dans un sens impossible…

Bref, si les scénaristes ont fait preuve de créativité (même en pompant chez Lovecraft) lors de leur adaptation de « Une étude en rouge », le dessinateur, lui, ne s’est pas foulé.

Bien que j’ai râlée plein ma panse en commençant… Puis, en finissant cette lecture, elle est remontée dans mon estime (sauf pour les gribouillis).

Comme quoi, tout est possible et la vérité était ailleurs.

Un comic à réserver aux fans de Holmes à la sauce fantastique et qui aiment les vrais morceaux de poulpe.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°132], Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°15) et le Challenge British Mysteries 2023 chez Lou et Hilde – De janvier à mars (N°03).

The creep : John Arcudi et Jonathan Case

Titre : The creep

Scénariste : John Arcudi
Dessinateur : Jonathan Case

Édition : Urban Comics Indies (2014)

Résumé :
Un adolescent se suicide deux mois après la mort de son meilleur ami. Désespérée par l’incompétence des autorités, la mère de la victime contacte un amour de jeunesse, le détective privé Oxel Kärnhus.

Le corps déformé par une maladie dégénérative, Oxel possède le physique d’un monstre et une sensibilité à fleur de peau. La peur et la pitié qu’il inspire lui seront d’une aide précieuse dans son enquête.

Critique :
♫ But I’m a creep ♪ I’m a weirdo ♪ What the hell am I doing here? ♫ I don’t belong here ♫ (*)

Creep désigne un insecte, une vermine mais aussi un sale type.

Pourtant, si Oxel Kärnhus a maintenant une sale tête, il n’en reste pas moins humain et pour ses enquêtes, il est perspicace.

Qu’est-ce qui pousse un jeune à se suicider et, deux mois plus tard, à ce que son pote fasse de même ? Je n’en avais pas la moindre idée, leurs mères non plus et Oxel va avoir bien du mal à comprendre.

Si je n’ai pas trop aimé les dessins (ce n’est pas rédhibitoire), j’ai apprécié les changements de trames et de tons lors des flash-back, ainsi que la mise en scène que les auteurs ont faite pour illustrer la folie du grand-père, qui se voit dans la neige, au temps du far-west.

Une enquête sur un des deux adolescents qui se sont suicidé… En commençant ma lecture, j’ai trouvé que ce comics avec une trame classique, comme dans bien des polars, et, en fin de compte, elle n’était pas aussi classique que je l’avais pensé. Tout ça grâce au dénouement, mais pas que !

Les auteurs ont su donner de l’épaisseur à Oxel, et ce, sans mauvais jeu de mot. En effet, atteint d’une maladie dégénérative, qui lui donne une apparence monstrueuse, Oxel a tout d’un monstre, pour les sales gamins de son quartier, qui lui mènent la vie dure. Il est sympathique, touchant, émouvant.

Vu sa carrure imposante, Oxel aurait pu être badass, un cogneur, un mec avec la haine, la rage, mais il n’en est rien. Timide, n’aimant pas le téléphone (nous sommes dans les années 80), mais possédant la ténacité d’un bouledogue et il faudra bien ça pour comprendre ce qui a poussé deux ados à se tirer une balle.

Un comics que j’ai pris plaisir à découvrir, notamment grâce à son détective hors-norme, émouvant, avec une sensibilité à fleur de peau, qui ne lâchera rien, même si, durant tout un temps, il avait baissé les bras.

Un polar qui semble classique, de prime abord, mais qui ne l’est pas. Un récit simple, efficace, sombre, avec un dénouement inattendu et un suspense bien maîtrisé.

Bref, un bon moment de lecture !

(*) Radiohead

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°130] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°13).

Sherlock – Tome 5 – Un scandale à Buckingham (2/2) : Mark Gatiss, Steven Moffat et Jay

Titre : Sherlock – Tome 5 – Un scandale à Buckingham (2/2)

Scénaristes : Mark Gatiss et Steven Moffat
Dessinateur : Jay

Édition : Kurokawa Seinen (08/12/2022)
Édition Originale : Sherlock : Belgravia no Shûbun jp, Vol.2
Traduction : Fabien Nabhan

Résumé :
Sherlock tente de s’introduire dans le téléphone portable d’Irène qui contient des informations top secrètes susceptibles d’ébranler le pays tout entier. Mais la très intelligente Irène, qui ne manque pas de cran, continue de se jouer de Sherlock.

Personne autant que cette femme n’aura autant tenu tête à notre héros que cette femme. Comment cette formidable partie d’échecs se terminera-t-elle ?

Critique :
Nom de Zeus, qu’est-ce que l’attente fut longue ! Il a fallu 3 ans pour que la suite de l’adaptation en manga de « A scandal a Belgravia » arrive enfin.

Certes, je connais l’histoire, j’ai regardé plusieurs fois cet épisode qui met en scène Irene Adler, malgré tout, j’avais hâte de lire la suite de son adaptation en manga.

L’adaptation est fidèle et les dessins sont excellents : les visages sont fidèles aux originaux.

L’avantage de le lire en manga, c’est que cela va moins vite que l’épisode télé, ce qui fait que l’on peut prendre son temps pour tout bien assimiler et comprendre les tenants et aboutissants.

Dans la série, j’avais aimé leur interprétation d’Irene Adler, dominatrice qui savait jouer avec Sherlock, le déstabiliser, lui répliquer et lui damner le pion. Dans ce manga, c’est pareil : on ne sait jamais si Irene souffle le chaud ou le froid, si elle manipule habillement Sherlock ou si elle est sincère.

Leur duel, dans la série télé, était habillement mis en scène et comme ce manga respecte l’épisode, vous n’y trouverez rien de plus, si ce n’est leur tête-à-tête, leurs joutes, leurs piques… Un plaisir de fin gourmet !

Au moins, les concepteurs de la série n’étaient pas des manchots et ils ont réussi à mettre en scène des épisodes aux scénarios complexes où l’on ne savait pas comment cela allait se terminer, ni vers quelle direction ils allaient aller. Cet épisode ne dérogera pas à la règle et jusqu’au dernier moment, les surprises seront présentes.

Que Mark Gatiss et Steven Moffat soient remerciés pour avoir réussi à transposer Holmes dans notre siècle, à lui insuffler de la nouveauté tout en concevant les caractéristiques du détective et des personnages créés par Conan Doyle, mais en les réinventant à nouveau.

Pour les fans de la série Sherlock… (et des mangas, aussi).

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°128], Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°11) et le Challenge British Mysteries 2023 chez Lou et Hilde – De janvier à mars (N°02).

Sherlock, Lupin & moi – 15 – Le Mystère de l’homme au chapeau : Irene Adler

Titre : Sherlock, Lupin & moi – 15 – Le Mystère de l’homme au chapeau

Auteur : Irene Adler
Édition : Albin Michel (04/01/2023)
Édition Originale : Sherlock, Lupin & Io : L’enigma dell’uomo con il cilindro (2017)
Traduction : Béatrice Didiot

Résumé :
Trois amis inséparables, trois esprits brillants, aucun mystère ne résiste à Sherlock, Lupin & moi !

Une clé et un code secret, c’est tout ce que la princesse Anastasia Romanova a réussi à confier à sa sœur Mila avant de disparaître. À présent, Mila fait tout son possible pour déchiffrer le code en question.

Mais ce n’est qu’avec l’aide d’Irène, sa mère, et des deux détectives intrépides Sherlock et Lupin, qu’elle pourra faire la lumière sur ce nouveau mystère. Car elle n’est pas la seule sur l’affaire : un mystérieux homme au chapeau la suit à la trace…

Critique :
Une chose est sûre, j’ai toujours autant de mal à m’habituer au changement de narratrice !

Une fois de plus, en commençant ce nouveau tome, j’étais branchée sur Irene Adler, alors que c’est Mila, sa fille adoptive, qui raconte leurs aventures.

De plus, nos jeunes amis ne sont plus jeunes… Nous sommes en 1919 et ils ont la soixantaine.

J’avoue que je préfèrerai toujours leurs aventures de gamins que celles d’adultes, même si le fait de ne plus avoir 15 ans leur permet de faire plus de choses, d’avoir une totale liberté et de bénéficier de leurs talents qu’ils ont pu rôder durant de longues années.

L’histoire continue où elle s’était arrêtée dans le tome précédent et nous retrouvons notre fine équipe avec la jeune Mila, à Londres, où nos amis réfléchissent à ce que le code reçu veut dire et à ce qu’ouvre la clé qu’Anastasia a donnée à Mila.

Malgré le fait qu’ils sont adultes et que je les préfère jeunes, j’ai pris du plaisir à suivre la suite des aventures de notre trio devenu quatuor. Les personnages de Holmes et de Lupin sont bien respectés, même si j’ai plus l’habitude avec le détective qu’avec le gentleman cambrioleur.

Le roman se lit vite, trop vite et je me retrouve toujours frustrée d’être arrivée à la fin. L’écriture de l’auteur est toujours des plus agréables à lire, facile sans être gnangnan, elle conviendra aux plus jeunes comme aux plus âgés des lecteurs. J’ai toujours apprécié que l’auteur ne prenne pas son lectorat pour des crétins sans cervelle.

Une fois de plus, c’est une enquête réussie, où le trio aura fort à faire pour déchiffrer le code, déduire le lieu, se dépêtrer des salopards qui leur en veulent et trouver qui est le traître.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°125] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°07).

Gueules d’ombre : Lionel Destremau

Titre : Gueules d’ombre

Auteur : Lionel Destremau
Édition : La manufacture de livres (07/04/2022)

Résumé :
À Caréna, l’enquêteur Siriem Plant est chargé par le Ministère des Anciens combattants de découvrir l’identité d’un mystérieux soldat plongé dans le coma.

On ne sait d’où vient cet homme, quelle fut son histoire, ni même si le nom qu’il utilise, Carlus Turnay, est bien le sien.

Et pourtant, des familles se bousculent pour reconnaître en lui un proche disparu. Plant n’a d’autre choix que de chercher des témoins parmi les anciens frères d’armes de l’inconnu.

Mais les survivants ne sont pas légion et il devra arpenter les routes pour rencontrer celles qui attendaient le retour de ces gueules d’ombre aujourd’hui disparues – épouses, amantes, mères, sœurs… De femme en femme, il lui faudra reconstituer le puzzle de l’énigmatique Carlus Turnay.

Au fil de cette enquête insolite menée dans les décombres d’un pays fictif, Lionel Destremau impose, dès ce premier roman, son univers littéraire unique.

Critique :
Caréna est une ville imaginaire (rien avoir avec Ma Caréna, la danse connue), tout comme la guerre dont on parle dans ce roman policier.

Pourtant, cette guerre, avec ses tranchées, ses boyaux de terre, ses obus qui enterrent les vivants dedans, avec ces hommes partis au combat presque la fleur au bout du fusil, parlant de guerre éclair, on aurait pu croire que l’on parlait de la Première. Mais non…

Les références à de la modernité (électricité, hélicoptères,…) vous font vite comprendre que toutes références à 1914 est impossible. Bizarrement, durant ma lecture, c’est à elle que j’ai pensé, surtout en lisant les lettres ou les récits des soldats de l’unité de Carlus Turnay, soldat dans le coma dont on charge Siriem Plant de retrouver son identité, sa véritable famille.

Si certains passages de ce roman m’ont enchanté, d’autres ont créés de la lassitude durant ma lecture. Le rythme n’est pas trépidant, l’enquête de Siriem Plant débouche souvent sur du vide, une fausse piste, des hommes décédés, ayant perdu l’esprit, l’usage de la parole et j’avoue que durant la moitié de ma lecture, je me suis ennuyée.

Pourtant, l’écriture de l’auteur était belle, les témoignages des soldats parlaient de désobéissance, d’ordres débiles, de pertes humaines énormes pour gagner quelques mètres, de conditions déplorables dans les tranchées, de la peur, du sang, des boyaux répandus…

Bref, tout ce qui m’a fait penser à la Grande Guerre… Ces passages, bien que durs, étaient très instructifs, surtout qu’ils intervenaient juste avant que Siriem Plant n’aille interroger la famille de cet homme mort au combat.

La plus belle partie, ce sont les témoignages, qui permettent aussi d’en apprendre un peu plus sur la personnalité du soldat Carlus Turnay et de mieux cerner le personnage.

C’est dans la toute dernière partie, lorsque Siriem a accès à une lettre écrite par cet homme dont il recherche désespérément l’identité, que les émotions seront les plus fortes. Cette lettre, que le destinataire n’a jamais lue, éclaire cet homme et nous font comprendre ses motivations profondes.

L’hypocrisie, les bien-pensants qui prêchent ce que vous devez faire, mais qui ne le pratiquent pas, la famille et son poids, une mère trop présente, une vie toute tracée par les autres, comme l’ont toujours fait les ancêtres, décidant pour les autres comme on avait décidé pour eux-mêmes… Vie de merde ? Vie de fardeau, oui.

Ces gueules d’ombre sont des gueules cassées, mais de l’intérieur, pour ceux qui ont survécu à la boucherie que fut cette guerre intemporelle dans ce pays imaginaire.

Le roman aurait dû m’emporter par sa puissance, mais je suis restée coincée de nombreuse fois dans les atermoiements de l’un, les errances de Siriem durant son enquête. Malgré tout, c’est un bon détective, mais hélas, il m’a été difficile de m’y attacher.

Un roman étrange, loin des canons habituels des romans policiers, une belle écriture, comme si le roman datait d’un autre siècle, une enquête épineuse et malgré tout cela, je me suis ennuyée durant une partie de ma lecture. Dommage…

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°XXX].

L’affaire du musée‭ ‬– Les enquêtes lyonnaises de Sherlock Holmes et Edmond Luciole HS1 : Eric Larrey

Titre : L’affaire du musée‭ ‬– Les enquêtes lyonnaises de Sherlock Holmes et Edmond Luciole HS1

Auteur : Eric Larrey
Édition : Autoédité (25/04/2022)

Résumé :
Le Palais des Arts est une vénérable institution. Niché au cœur de Lyon, il accueille les visiteurs qui viennent admirer peintures, sculptures et autres antiquités.

Un havre de paix, jusqu’à ce jour de mai 1873, où son directeur reçoit une bien curieuse lettre anonyme, lui annonçant… un prochain cambriolage.

La menace est étonnante! Quel cambrioleur serait assez téméraire pour prévenir sa victime ?

Appelés à prendre en charge cette affaire, nos deux détectives n’ont guère de temps devant eux, puisque le méfait est programmé pour cette nuit même…

Critique :
Dans cette nouvelle holmésienne, nous retrouvons à nouveau un jeune Sherlock Holmes de 20 ans, menant ses enquêtes à Lyon, accompagné d’Edmond Luciole, sorte de Watson avant l’heure, qui aide Holmes dans ses enquêtes et les consigne dans son carnet.

En 1873, le directeur du musée vient voir les deux hommes afin de leur demander de l’aide : il a reçu une lettre anonyme dans laquelle l’auteur lui signale qu’il va le cambrioler.

Ben oui, j’ai commencé les nouvelles à l’envers… D’abord la deuxième, avant de passer à la première. Pas grave, mais pas malin. D’ailleurs, j’aurais dû commencer par les romans de cet auteur, afin d’en savoir plus sur ce jeune Holmes vivant à Lyon… Oui, tous ces apocryphes se dérouleront à Lyon…

Que l’on réanime à nouveaux les plus sensibles d’entre nous (Dame Ida, notamment), qui ne jurent que par un Holmes en Angleterre. J’ai survécu à cette lecture qui se déroule à Lyon, même si dans l’absolu, je préfère Londres (sans être contre les déplacements de Holmes).

Là aussi, l’enquête est bonne, des plus correcte, telle qu’elle aurait pu échoir à un jeune détective anglais de 19 ans, exerçant à Lyon… Tout comme Holmes, j’avais trouvé le petit truc que les autres n’avaient pas vu. Le récit ne manque pas d’offrir quelques surprises, si l’on a pas compris comme Holmes, ce qui se tramait.

Comme dans l’autre nouvelle, le bât a blessé aux mêmes endroits : Holmes, bien que ressemblant au canonique, manque de présence, de flamboyance et on a l’impression qu’il n’est pas là, comme si l’enquête était menée par un détective brillant, mais dont on ne perçoit guère la lumière. Dans les récits canoniques, Holmes écrase tout le monde de sa personnalité.

Holmes est un personnage fort, qui s’impose sans s’imposer. Là, sa présence était ténue, comme si l’auteur n’avait pas su lui donner toute sa prestance, toute sa flamboyance. Dommage !

Edmond Luciole, par contre, fait très bien le Watson, à tel point que lorsqu’il racontait cette ancienne affaire, je le visualisais à nouveau avec une moustache et une tête de Watson. Grrr, non, ce n’est pas Watson, ce n’est pas Watson.

Comme pour l’autre affaire (celle de Noël) les dialogues étaient en italique, ce n’est toujours pas folichon à lire et étaient toujours assez pauvre en détails. Pas de description de l’action que le personnage exécute, pendant qu’il est en train de parler.

Donc, pas de : « Voilà, dit Holmes en rassemblant ses doigts devant lui, les yeux pétillants de malice, notre homme est parti par la porte… ». Dans cette nouvelle, que des dialogues brutes, l’action étant décrite avant ou après, jamais durant le dialogue.

Certes, c’est au format de la nouvelle, il faut aller à l’essentiel, mais un peu plus ne nuit pas au texte et l’enrichirait, même. L’auteur développe une bonne intrigue et fait l’impasse sur son personnage principal qui est un jeune Holmes et sur les dialogues. Dommage.

Pourtant, malgré mes bémols, j’ai apprécié ma lecture. Dans le fond, vu que l’intrigue est correcte et que le Holmes n’est pas très différent du canonique (sa présence en moins), c’est plaisant, ça change des apocryphes qui le transforme en bouffon.

PS : dans les dernières pages son livre, l’auteur nous explique ses recherches sur la ville de Lyon dans les années 1870, nous parle des personnages réels qui interviennent dans l’enquête et signale que s’il a écrit des nouvelles, c’est pour faire comme Conan Doyle qui commença par des nouvelles avant de faire des romans…

Pas op hein, manneke (attention, mon gars) ! Par pour Sherlock Holmes, puisque les deux premières publications furent les romans « Une étude en rouge » et « Le signe des Quatre », avant de passer au format nouvelle avec « Un scandale en Bohême ».

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°114].