Octobre fut un bon Mois Livresque. Pas moins de 19 romans, 21 bédés et 1 comics (= 41 lectures) ont été sortis de ma PAL. Non, ça ne la fera pas diminuer pour autant, mais au moins, je garde un peu un certain équilibre. L’impression d’avoir le dessus sur le monstre qu’est la PAL.
Au niveau du Bilan Annuel, j’en suis à 341 lectures. Oui, c’est énorme et pourtant, je peux vous assurer que ça n’en touche même pas une à la PAL (tant bédés que romans). C’est comme avec le trou de la sécu, on y arrivera jamais.
Ma nièce continue d’apprendre des nouveaux mots, elle dit très bien « Tâtâ » (elle va le chercher loin) et a même assimilé mon prénom réel avec ce petit nom de tata puisque l’autre jour, en citant mon prénom, la petite a relevé la tête de ses jouets (qui sont mes vieux jouets retrouvant une seconde jeunesse) et, avec un grand sourire, a dit « tâtâ ».
Par contre, ses espoirs que la chienne vienne à elle lorsqu’elle tient sa laisse, présentant le mousqueton (pas conne, elle a compris la puce !), sont voués à l’échec.
N’arrivant à prononcer que les deux dernières lettres du nom de la bête à poils, il y a peu d’espoir que l’animal revienne de ses explorations dans les prés ou les bois. Faut crier son nom en entier, y mettre de la voix, de l’autorité et l’assortir parfois d’un petit juron… Là, elle a encore du chemin à faire, la petite.
Le chat, lui, est toujours un peu bizarre : autant il peu encore détaler devant nous, autant il y a encore des endroits dans la maison où je ne sais pas le caresser, autant à d’autres endroits, tout est permis. Notamment chez lui, dans sa pièce où il mange et bizarrement, dans les escaliers !
Avant, il me crachait encore dessus dans les escaliers et maintenant, lorsqu’il vient me chercher pour ses câlins de l’après-midi, au lieu de cavaler devant moi, il marche lentement, tel César présentant ses esclaves au peuple. Aldo Maccione qui vient de pécho et qui se pavane devant elle !
Là, non seulement il avance lentement devant moi, mais en plus, dans les escaliers, il s’arrête minimum trois fois pour recevoir des caresses ! Pas très logique, ce chat. J’en ai parlé à sa mère, qui a passé les 17 ans maintenant, mais elle s’en fiche, tant qu’elle peut dormir dans le divan chez mes parents, se réchauffer les poils derrière le poêle à bois et venir sur mes genoux lorsque je suis là, c’est tout ce qui lui importe.
Quelques fois, le chat adore rester avec nous le matin. Il joue avec sa souris, la vieille chaussette trouée que je lui ai donné (et roulée en boule), il s’excite sur son arbre, il court partout, puis il se couche et nous regarde. Deux jours de suite, nous y avons eu droit. Jusqu’au repas de midi en plus. Mais après, il a beaucoup dormi (pauvre bête fatiguée).
Il n’aime toujours pas que je parte durant quelques jours… Lorsque je reviens, c’est la fête, il ne me lâche plus ! Par contre, il se fiche toujours autant de mon homme… Il ne va pas se faire caresser chez lui, il l’ignore superbement.
En fait, il ne l’aime que lorsqu’il va se coucher (pour récupérer le divan) ou quand il ouvre le frigo ou une boîte de thon. J’ai vu le chat partir en courant lorsque mon mari a ouvert le frigo vers 11h, pour regarder ce qu’on allait manger à midi. Un cas, ce cat !
M’attendant sagement dans ma PAL, j’ai décidé de commencer le mois avec Le cherokee de Richard Morgiève. J’ai eu toutes les difficultés du monde à entrer dans ce récit, à m’y retrouver, à ne pas y perdre pied. La plume de l’auteur ne m’a pas emballée et je n’ai jamais réussi à m’accrocher au récit, aux personnages…
Pour me remettre de cette première déception, j’ai sorti une valeur sûre : À vol d’oiseau – Walt Longmire 08 de Craig Johnson. C’est frais, agréable, les dialogues ne manquent jamais d’humour et le récit ne manque jamais d’un soupçon de roman noir. Et puis, on sait prendre son temps, avec Walt.
La lecture du premier tome avait déjà été en dents de scie, celle du deuxième, Sherlock vs Cthulhu – 02 – Les psychoses neurales de Lois H. Gresh, fut une catastrophe sans nom, faite de soupirs et de sauts de pages. J’arrêterai les frais ici.
Une déception ne venant jamais seule, c’est avec Seule en sa demeure de Cécile Coulon que j’ai continué la série noire (et pas la collection). Ce fut aussi zéro émotion durant ma lecture, comme si le récit et moi évoluions dans des galaxies différentes.
Un western pour repartir du bon pied ! Avec Les femmes d’Heresy Ranch de Melissa Lenhardt, j’ai eu droit à un western féministe où ce sont les femmes qui ont monté un gang. Un récit des plus intéressants, dommage qu’il ait manqué de la nuances dans certains portraits, notamment ceux des hommes. Cela ne m’a pas empêché de vibrer !
Devenir quelqu’un de Willy Vlautin met en scène le parcours initiatique d’un jeune homme dont toute sa vie ne fut qu’une vie de merde. L’histoire a un goût de déjà-vu, mais jamais le récit ne s’encombre du superflu, allant droit au but pour finir par mettre K.O les lecteurs avec une dernière phrase qui fait mal au bide. Un roman sombre auquel il n’aura manqué que de l’empathie pour le personnage principal.
Octobre fut un mois de Bérézina avec certaines lecteurs dont j’attendais beaucoup, notamment avec Kérozène d’Adeline Dieudonné. Ce qui a manqué, c’est un lien entre toutes ces petites nouvelles, autre que la réunion improbable de tout ce petit monde dans une pompe d’essence. Au moins, l’autrice n’a pas perdu la férocité de sa plume, mais cela ne fait pas tout…
Pour se remettre en selle, rien de tel qu’un thriller addictif où l’auteur va jouer avec ses lecteurs. Les sœurs de Montmorts de Jérôme Loubry était parfait pour le rôle et j’ai été bluffée jusqu’au bout. J’adore quand on joue ainsi avec moi. Il m’aura juste manqué un peu d’empathie avec tous les personnages, mais ici, c’était secondaire.
J’attendais beaucoup de la lecture de L’hôtel de verre de Emily St. John Mandel, placé par Barak Obama dans sa liste de livres conseillés et bardaf, ce fut l’embardée, je me suis perdue dans le récit, je ne me suis accrochée à rien
Je savais à l’avance que Manhattan Sunset de Roy Braverman ne serait pas un polar comme les autres, puisqu’il avait une touche de fantastique avec la présence d’un fantôme dans ses pages. Par contre, j’aurais préféré qu’il reste une sorte de conscience pour son ancien équipier plutôt qu’un vrai ectoplasme. C’est juste mon avis. Par contre, c’est un vrai polar noir, un hard-boiled et les dialogues étaient savoureux !
Un petit cosy-mystery pour se détendre ? Bretzel & beurre salé – 01 – Une enquête à Locmaria de Margot Le Moal et Jean Le Moal ne révolutionnera pas le polar, mais il offrira tout de même à ses lecteurs un bon moment de détente. N’attendez rien de plus et vous serez satisfait(e)s. Gardez en mémoire qu’il y a un certain parti pris pour les personnages…
Souvent, les romans de Nicolas Beuglet m’envoient au lit moins bête et Le passager sans visage – Grace Campbell 02 n’a pas dérogé à la règle, même si j’aurais mieux aimé ne jamais savoir ! Ce thriller est addictif, une fois commencé, il est difficile de le fermer. Je pointerai juste du doigt le fait que Grace Campbell se sorte de toutes les situations difficiles, mais bon… En tout cas, ce récit est glaçant, horrible. Vivement la suite.
Si au départ Outlander – Intégrale 01 – Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon [LC avec Bianca] m’a emporté, poussé par le souffle de la grande aventure, force est de constater que le soufflé, à un moment, est retombé et que le récit était long et laborieux à la lecture. Trop généreuse avec les détails historique, l’autrice noie ses lecteurs dans des passages inutiles qui rende le récit laborieux. Sans compter qu’il y a trop de pathos. Je ne lirai pas les suites.
Moi qui aime ressentir des émotions lors de mes lectures, avec Le dernier chant de Sonja Delzongle, j’en ai eu pour mes sous. J’ai eu aussi la sensation d’aller me coucher moins bête. Ce polar écologique d’anticipation, dont la première partie est intense, bourrée de suspense et de mystères, se casse un peu la pipe dans le final avec des méchants d’opérette, juste bons pour un Austin Powers, et dans Zorro qui arrive à pic… N’allez pas croire que ces bémols ont gâchés ma lecture, le positif l’emportera sur les points négatifs
Grizzly de Nan Aurousseau est un polar déjanté, fou, burlesque, sombre, sanglant. Bref, en un mot, il est jouissif ! Dans ce roman, tout va s’enchaîner de manière inattendue, tout en restant logique, mais avec une dose de folie, celle de Dan qui se fait des films. Un roman court, intense, jouissif, avec un suspense maîtrisé !
Pour se coucher encore moins bête au soir, je vous propose Sorcières– La puissance invaincue des femmes de Mona Chollet [LC avec Bianca] qui va nous parler de la place des femmes dans le patriarcat, ainsi que de ces pauvres femmes accusées de sorcellerie alors qu’elles n’en étaient pas. Une étude intéressante, copieuse et éclairante.
Dans ses westerns, Ernest Haycox ne fait rien comme les autres et il le démontre une fois de plus avec Les pionniers, récit parlant de l’exode et l’installation des colons dans l’Oregon. Un western réaliste qui, tout en respectant les codes, les utilise à sa manière, sans sombrer dans les stéréotypes pour les personnages, montrant même du respect pour les femmes et les Indiens qui ne sont pas décrit comme des sauvages emplumés, même si c’est ce que pensent la majorité des colons Blancs. Un western crépusculaire qui prend tout son temps.
Petit pays de Gaël Faye est le récit d’un jeune garçon, peu avant les événements qui se passèrent au Rwanda en 1994… Il voit son monde changer, ses amis prendre d’autres directions (côté obscur de la Force) et sa mère revenir sans son âme après avoir cherché sa famille, des Tutsis. Un récit tout en finesse, sans pathos.
Alienés de Fabrice Papillon est un roman brillant, intelligent, qui mêle habillement la science et la fiction, les scènes dignes d’un blockbuster et celles plus terre à terre d’une enquête pour meurtre. L’auteur nous balade sur Terre et dans l’espace, nous sort des théories qui ne sont pas si folles que ça (le covid est passé par là) et tout cela passe admirablement bien. Mon point d’achoppement sur avec l’aspirante commissaire Louise Vernay qui était un peu trop caricaturale.
Bilan Livresque : 19 Romans
- Le cherokee : Richard Morgiève
- À vol d’oiseau – Walt Longmire 08 : Craig Johnson
- Sherlock vs Cthulhu – 02 – Les psychoses neurales : Lois H. Gresh
- Seule en sa demeure : Cécile Coulon
- Les femmes d’Heresy Ranch : Melissa Lenhardt
- Devenir quelqu’un : Willy Vlautin
- Kérozène : Adeline Dieudonné
- Les soeurs de Montmorts : Jérôme Loubry
- L’hôtel de verre : Emily St. John Mandel
- Manhattan Sunset : Roy Braverman
- Bretzel & beurre salé – 01 – Une enquête à Locmaria : Margot et Jean Le Moal
- Le passager sans visage – Grace Campbell 02 : Nicolas Beuglet
- Outlander – Intégrale 01 – Le chardon et le tartan : Diana Gabaldon [LC avec Bianca]
- Le dernier chant : Sonja Delzongle
- Grizzly : Nan Aurousseau
- Sorcières – La puissance invaincue des femmes : Mona Chollet [LC avec Bianca]
- Les pionniers : Ernest Haycox
- Petit pays : Gaël Faye
- Alienés : Fabrice Papillon
Bilan Livresque : 21 bédés & 1 Comics = 22
- Orcs et Gobelins – T14 – Shaaka : Sylvain Cordurié et Jean-Charles Poupard
- Catamount – T02 – Le train des maudits : Blasco-Martinez et Bonneau
- Catamount - T03 - La justice des corbeaux : B. Blasco-Martinez et Bonneau
- Catamount – T04 – La rédemption de Catamount : B. Blasco-Martinez et Gaët’s
- La Ribambelle – T02 – En Écosse : Jean Roba
- Heroic Pizza – Tome 2 – Hasta la pizza, Baby ! : Augustin
- Nevada – T01 – L’étoile solitaire : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau et Colin Wilson
- Blacksad – T05 – Amarillo : Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido
- Blacksad – T06 – Alors, tout tombe (1ère partie) : Canales et J. Guarnido
- Trolls de Troy – T24 – Un caillou sur la tête : Arleston et Jean-Louis Mourier
- Trolls de Troy – T25 – On ne badine pas avec les mouches : Arleston et Mourier
- Trolls de Troy – Tome 15 – Boules de poils (partie 1/2) : Arleston et J-L Mourier
- Trolls de Troy – Tome 16 – Poils de Trolls (partie 2/2) : Arleston et J-L Mourier
- Sykes : Pierre Dubois et Dimitri Armand
- Je suis Black Panther : Collectif [COMICS]
- Mages - T05 - Shannon : Jean-Luc Istin, Ornella Savarese et Kyko Duarte
- Dracula : Roy Thomas et Mike Mignola
- Frankenstein – Le monstre est vivant (Intégrale) : Steve Niles, Kelley Jones et Bernie Wrightson
- Enquêtes de Lord Harold, douzième du nom – T02 – Trois petites souris : Philippe Charlot et Xavier Fourquemin
- Edgar Allan Poe – Hantise : Louis et Bastien Orenge
- Sacrées sorcières (BD) : Pénélope Bagieu et Roald Dahl
- La fuite du cerveau : Pierre-Henry Gomont