Résumé : Après une nuit très arrosée, le commissaire Larosière se réveille avec le cadavre d’une femme dans son lit. Il n’a aucun souvenir de ce qui a pu se passer et réalise avec horreur qu’il est désormais le suspect numéro un d’une affaire de meurtre.
D’autant plus que la jeune fille est une prostituée, qui travaillait dans une maison close où le commissaire avait ses habitudes.
Tandis que Larosière est emprisonné, Lampion se démène pour prouver l’innocence de son patron. Le commissaire réussit à s’évader et trouve refuge à l’Oiseau bleu.
C’est de là qu’il va diriger l’enquête de Lampion pour confondre le véritable meurtrier. Il n’hésite pas non plus à profiter des attentions des femmes de la maison…
Distribution :
- Antoine Duléry : le commissaire Jean Larosière
- Marius Colucci : l’inspecteur Émile Lampion
- Valérie Sibilia (Pandora)
- Juliet Lemonnier (Valentine)
- Stéphan Wojtowicz (Deville)
- Vernon Dobtcheff (Anatole Deschanel)
- Bruno Slagmulder (Théodore Deschanel)
- Mata Gabin (Esméralda)
- Mathilde Bisson (Ninon)
Ce que j’en ai pensé : Une fois de plus, il n’y avait rien à la téloche, pas même un bon vieux Columbo de derrière les fagots et donc, j’ai parcouru ma box pour voir ce qu’elle avait enregistré (selon mes demandes)…
Bingo, il y avait un épisode de cette série dont, mon mari et moi, n’avions plus aucun souvenir. Chouette, on allait regarder ça avec plaisir et tenter de trouver le/la coupable.
Lancement du générique et bardaf, on voit le titre du roman dont cet épisode a été adapté. Zut alors, c’est celui qui nous avons vu il n’y a même pas 15 jours… Oui, ceci est l’adaptation de « Un cadavre dans la bibliothèque » que j’avais vu, deux semaines auparavant, avec Miss Marple…
Puisque nous aimons tous les deux ce duo (et les autres trios d’après), nous avons décidé de revoir cette adaptation, puisqu’elle serait différente de celle avec Miss Marple.
Les bases sont les mêmes : un cadavre dans un endroit pas vraiment adapté. Ce n’est plus la bibliothèque d’un vieux manoir, c’est dans le lit du commissaire Larosière que l’on retrouve cette jeune fille morte.
L’alcool n’est pas bon pour la santé, ni pour la mémoire et notre commissaire, qui était rentré, pété mort soul, ne sait même pas s’il n’aurait pas pu tuer cette jeune fille.
Si dans la version Miss Marple, le rythme était lent, dans celui-ci, ça bouge plus et la version est un plus coquine puisque la jeune fille assassinée bossait dans un bordel et que l’inspecteur Lampion va devoir aller y enquêter et qu’il en profitera pour quêter avec…
Si vous connaissez ses préférences, vous comprendrez que cela ajoute du croquant à l’histoire.
Le commissaire Larosière, quant à lui, emprisonné, aura bien du mal à s’habituer à la pitance pitoyable des gardés à vue et en profitera pour s’évader et se réfugier dans le bordel, puisqu’il est ami avec la mère maquerelle.
Dans les trois versions des Petits Meurtres, tout le monde est passé une fois par la case prison. Dans la première saison, ce sera juste pour le commissaire, remplacé par un autre qui passe sa vie sur les terrains de golf, à tapoter dans la baballe.
J’ai un faible pour le commissaire : il est élégant, avec sa barbe bien taillée et on aurait envie d’aller faire un tour dans les bois en sa compagnie.
L’inspecteur Lampion, lui, moins sûr de lui, est toujours son souffre-douleur (même si le commissaire l’aime bien, dans le fond), celui qui s’en prend plein la gueule, mais qui ne lâche rien. De plus, il est de la nouvelle école et apprécie les sciences, les nouvelles méthodes pour coincer des criminels…
Beaucoup de personnages, mais un seul ressort comme un coupable potentiel, celui qui avait un mobile. Pas de bol, il a un alibi en béton armé. Va donc falloir le faire sauter (impossible) ou comprendre comment cette personne aurait pu tuer la prostituée sans être sur place.
C’est retors, comme toujours et j’ai dû faire appel à mes souvenirs poussiéreux (oui, après 15 jours, avec ma pauvre cervelle, j’avais oublié des détails) de la version Miss Marple pour trouver le/la coupable.
Le fait de changer tous les détails donne une tout autre version de cet épisode, même si le mobile reste le même et que le modus operandi ne change pas. Je vous jure que j’ai mouliné du cerveau pour qu’il me repasse les détails de l’autre version.
Bref, deux versions différentes à voir selon les goûts de chacun : le côté lent de Miss Marple ou le côté années 30 plus percutant avec Larosière et Lampion. Je vous avoue que c’est cette version que je préfère, mais ma cotation sera la même.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°151] et Le Mois du polar chez Sharon – Février 2022 [Lecture N°33].