[SÉRIE] Vortex – 6 épisodes (2023)

Vortex est une mini-série télévisée franco-belge en 6 épisodes réalisée en 2021 et 2022 par Slimane-Baptiste Berhoun sur un scénario de Camille Couasse et Sarah Farkas et diffusée en Suisse sur RTS Un à partir du 25 décembre 2022, en Belgique sur Tipik à partir du 27 décembre 2022 et en France sur France 2 à partir du 2 janvier 2023.

Cette série policière de science-fiction est une coproduction de Quad Drama, AT-Production et la RTBF (télévision belge), réalisée pour France 2 avec le soutien de la région Bretagne et de la région Île-de-France et la participation de la RTS (télévision suisse).

Résumé :
En 2025, Ludovic, 52 ans, commandant au service régional de police judiciaire (SRPJ) de Brest en Bretagne, a refait sa vie avec Parvana après avoir perdu sa première épouse Mélanie en 1998 dans un accident.

Mélanie, qui était juge d’instruction au tribunal de grande instance de Brest, est décédée le 19 juillet 1998, une semaine après la victoire des Bleus en finale de la Coupe du Monde : elle a été retrouvée morte sur la plage de Corsen à Plouarzel, après une chute probable depuis les falaises de la pointe de Corsen où elle faisait son jogging tôt le matin.

27 ans plus tard, le 7 juillet 2025, une femme nommée Zoé Levy est retrouvée morte sur la même plage : les commandants Ludovic Béguin et Nathan Leroy inspectent la scène de crime, assistés de la PTS et de drones qui cartographient la plage depuis les airs.

Mais le soir, alors que Ludovic procède à la reconstitution de la scène de crime dans la salle de réalité virtuelle du SRPJ de Brest, un bug ouvre soudain une faille temporelle et, dans la reconstitution de la scène de crime du 7 juillet 2025, il aperçoit soudain Mélanie en train de courir sur la plage le 7 juillet 1998.

Casting :

  • Tomer Sisley : Ludovic Béguin, commandant au SRPJ de Brest
  • Camille Claris : Mélanie, la femme de Ludovic en 1998
  • Anaïs Parello : Juliette, la fille de Ludovic et Mélanie en 2025
  • Zineb Triki : Parvana Rabani, la femme de Ludovic en 2025
  • Maxime Gueguen : Sam, le fils de Ludovic et Parvana en 2025
  • Éric Pucheu : Nathan Leroy, commandant au SRPJ de Brest
  • Sandrine Salyères : Florence Leroy, la greffière de Mélanie en 1998 et la femme de Nathan en 2025
  • Juliette Plumecocq-Mech : Agathe Burtin, la technicienne VR
  • Léo Chalié : la brigadière Kim Jaguin
  • Évelyne El Garby-Klaï : la commissaire Yasmine Ben Salem en 2025
  • Marc Andreani : le commissaire Le Goff
  • Julien Floreancig : le procureur Nicolas Orsat
  • Ludovik : Hector Delavigne

Ce que j’en ai pensé :
Comme je regarde peu la télé, je sélectionne les émissions ou les programmes que je désire regarder et l’émission « C à Vous – La suite », fait partie, entre autre, de ce que j’apprécie regarder.

Coup de bol, j’étais devant l’écran de télé lorsque le présentatrice a présenté cette série qui allie l’enquête policière avec des technologies futuristes, comme les scènes de crimes en VR (réalité virtuelle).

Comme détaillé dans le résumé, c’est en regardant la scène de crime de Zoé Levy, reconstitué en VR que le commandant Ludovic Béguin (Tomer Sisley), aperçoit son épouse, en 1998, faisant son jogging, alors que lui, il se trouve en 2025.

Un vortex s’est ouvert, permettant à Ludovic de parler à son épouse, quelques jours avant son décès. Il la prévient, elle ne le croit pas, il lui livre des détails qu’elle ne peut connaître à l’avance (les buteurs, le score France-Brésil) et quand elle le croit enfin, il tente, avec elle, de lui faire échapper à cet accident qui n’en est peut-être pas un…

Je ne vous dirai rien de plus, il faut être vierge de tout détails avant de regarder cette série. Là, je ne vous ai rien donné de plus que ce que le résumé offrait et ce que j’ai entendu sur le plateau de « C à Vous ». Ni une, ni deux, j’ai regardé les deux premiers épisodes le soir même, puisque c’était diffusé sur France5.

C’est addictif, rien à dire. Les deux premiers épisodes sont passé trop vite et je n’avais qu’une seule envie, voir les suivants, savoir QUI était le coupable. Ayant suspecté les mêmes personnages que le commandant Ludovic Béguin et dans le même ordre, je me dis que je ne serais pas une trop mauvaise enquêtrice : seulement deux erreurs… Oups.

La trame, malgré les retours dans le passé, est facilement lisible et on reconnaît tout de suite les époques, notamment grâce aux voitures et à la tête des personnages. C’était agréable de se retrouver avant l’an 2000.

Un des points forts de cette série, en plus des personnages bien dans leur rôle, c’est le fait que Ludovic soit tenté de changer le passé, oubliant un peu vite que son futur changera aussi, faisant disparaître sa nouvelle femme et le fils qu’il a eue avec elle.

Hé oui, souvent, dans la vie, des malheurs apportent ensuite des bonheurs. On serait tenté d’effacer ces malheurs, mais les bonheurs qui en ont découlé s’effaceraient ensuite. Pas évident… Je ne sais pas ce que j’aurais fait, à leur place.

Le commandant Béguin est en situation de grand-écart : sauver son épouse, résoudre son meurtre et celui des suivantes, sans pour autant apporter de changements à sa vie de 2025. Dilemme atroce, à la limite du choix de Sophie. Pour une fois, c’est un triangle amoureux bien amené et jamais gnan-gnan.

L’effet papillon est donc bien développé dans cette série et les quelques changements que Mélanie, son épouse de 1998, fera, auront des conséquences importantes dans le futur de Ludovic et ils devront souvent se démerder pour arriver à réparer les erreurs.

C’est une série policière, dramatique, mais pas que… On a de l’humour, avec le personnage, pince-sans-rire, d’Agathe Burtin, la technicienne VR et avec le commandant Ludovic Béguin qui lui, n’est jamais au courant tout de suite des changements qui se sont déroulés.

Bien souvent, tout le monde va penser que Ludovic est à la masse, qu’il en tient une couche, qu’il n’est pas bien, qu’il a des problèmes de mémoire. Le pauvre ! Il ne sait jamais ce qu’il va se passer lorsqu’il rentrera chez lui ou au commissariat !

La série m’a happée et si elle a quelques petits défauts (on tourne en rond avec les meurtres et la recherche du coupable), elle n’en reste pas moins bien conçue, addictive et portée par des personnages qui allaient bien avec leur rôle, sans surjouer.

Une chouette série policière française, avec une touche de SF, ce qui a ajouté du plaisir, du suspense et du mystère.

Petites infos supplémentaires : La production a décidé de ne pas avoir recours au tournage sur fond vert (comme c’est souvent le cas) pour miser sur la VR avec la technique du « volume ».

Cette pratique a d’ailleurs été utilisée pour la première fois pour la série évènement Disney+ The Mandalorian (qui se passe dans l’univers de la saga Star Wars). Le décor est diffusé sur un mur circulaire d’écrans LED, permettant une immersion totale des comédiens et des spectateurs dans l’intrigue.

C’est la première fois que cette très jeune technologie est utilisée à cette échelle en France, où elle n’était jusqu’alors utilisée qu’à la marge pour des séquences d’action, de courses-poursuites en voiture.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°127] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°10).

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[SÉRIES] Capitaine Marleau – Saison 4 – Épisode 8 – Follie’s

Résumé : Employée dans un cabaret parisien, une stripteaseuse se volatilise du jour au lendemain sans laisser de traces.

Chargée de l’enquête, la capitaine Marleau interroge la propriétaire du sulfureux établissement, une dame quelque peu irascible…

Acteurs : Corinne Masiero (la capitaine Marleau), Catherine Ringer (madame Rosa), Samuel Mercer (Vincent Schoeffler), Zahia Dehar (Sunlight), Michel Fau (), Maxime D’Aboville (), Blanca Li (), François Bureloup (Armand Chevillard), Romain Ogerau (l’officier de gendarmerie), Luc Piat (un gendarme), Boris Sirven (un gendarme)

Realisatrice : Josée Dayan

Scénariste : Marc Eisenchteter

Diffusion : le 7 janvier 2023 (RTBF)

Ce que j’en ai pensé :
L’avantage, en Belgique, c’est qu’une partie des séries françaises sont diffusées quelques jours avant l’Hexagone, ce qui me donne souvent l’occasion de les voir avant vous.

Merci à la RTBF (télé Belge) qui est toujours fourrée dans vos tournages (au générique, il est toujours marqué « avec la participation de la R.T.B.F).

Ce que j’apprécie le plus, dans les enquêtes de la capitaine Marleau, c’est sa gouaille, son humour cynique, ses petites phrases assassines (ok, pour les parents des victimes, ce ne doit pas être drôle) et pour le fait qu’elle n’ait pas de famille pour venir phagocyter l’épisode.

Non, je n’ai rien contre les flics ou gendarmes avec famille, ex-femme ou ex-mari, mais bien souvent, les enfants leur font des tas d’emmerdes et ça devient redondant (oui, je sais, c’est les scénaristes qui veulent ça, mais à la fin, c’est trop).

Dans cet épisode, notre capitaine a un supérieur ! Mince alors, un commandant de gendarmerie qui essaie de lui donner des ordres, de lui dire que l’enquête sur la disparition d’une fille bossant dans un cabaret n’en vaut pas la peine, que la fille a dû aller prendre des vacances sans prévenir la direction.

Mouais, Marleau n’aimant pas qu’on lui dise quoi faire va enquêter et aller mettre sa chapka dans les coulisses du cabaret, fouillant un peu partout, emmerdant tout son petit monde et soulevant des lapins un peu partout.

J’ai trouvé cet épisode assez émouvant, du moins attendrissant, avec madame Rosa (Catherine Ringer) qui se comporte en mère poule avec ses talents, qui ont tous un passé trouble. Elle les protège, comme une chatte protège ses petits. Ils forment une famille et ils m’ont un peu ému, en particulier Samuel, le travestit (Vincent Schoeffler).

Dans cette affaire de disparition, une autre viendra se greffer et au fur et à mesure que Marleau soulèvera ses lapins, elle tombera sur des trucs chelous et pas très catholique, si vous voulez mon avis.

Par contre, à un moment donné, cela deviendra un peu difficile de comprendre l’ensemble, de voir l’intégralité de la toile, tant il semblera avoir des éléments disparates. Heureusement qu’à la fin, on nous expliquera bien tout.

Bref, un épisode différent des autres, notamment par la présence d’un commandant de gendarmerie qui voudrait que Marleau lui obéisse, ce qui est peine perdue. Mon seul bémol sera pour la jeune gendarmette qui aide la capitaine : un peu trop fofolle.

Encore une affaire de résolue pour la capitaine Marleau qui repartira ensuite sur les routes de France et de Navarre.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°119] et Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°02).

DOWNTON ABBEY – Le Film (1) : M.Engler & J.Felows – Carnival Films [Par Dame Ida, Chroniqueuse demi-mondaine]

Synopsis Wikipedia :

Année 1927 : depuis le mariage d’Edith, devenue marquise d’Hexham, bien des choses ont changé à Downton Abbey. Alors que le comte de Grantham et son épouse ont dû réduire le nombre des domestiques et que Lady Mary se demande s’il est possible de conserver château, domaine et train de vie, toute la maisonnée apprend l’arrivée du roi George V et de la reine Mary.

Le grand chambellan du roi chamboule les lieux en amenant les domestiques du palais de Buckingham et un grand chef cuisinier. Lady Mary fait appel à Carson, l’ancien majordome. Barrow, devenu le majordome, s’en vexe et profite de son temps libre à York. Anna et M. Bates mènent la fronde et l’ensemble des domestiques mis de côté se rebellent pour reprendre leurs postes.

Lady Violet, quant à elle, tente de sauver un héritage au profit de son fils, Lord Crawley, et va découvrir un secret de famille. De son côté, Tom déjoue un complot, sauve dans le plus grand secret la vie du roi, empêche un divorce royal et retrouve enfin l’amour après toutes ces années de veuvage…

L’avis de Dame Ida :
Après 6 saisons, et après que le domaine ait survécu au naufrage du Titanic, à la première guerre mondiale, à la grippe espagnole, à une ou deux faillites, une mésalliance, une fille mère, au caractère de chien de Lady Mary et au sarcasmes vénéneux de la désopilante comtesse douairière, le Comte de Grantham a enfin réussi à caser toutes ses filles après moult aventures et la série pouvait se terminer au risque d’ennuyer son public.

Mais c’est comme avec la mort de Sherlock Holmes : Quand on le fait mourir il faut qu’il ressuscite. Le public ne pouvait se passer indéfiniment de la famille Crawley.

Alors toute l’équipe qui se pensait en retraite a dû se remettre au boulot dans le magnifique château de Highclair (construit par l’architecte qui a revu le Parlement sous la Reine Victoria), propriété de la famille des Comtes de Carnarvon (dont l’ancêtre fut le mécène de Howard Carter, découvreur de la tombe de ToutAnkAmon), et nous faire voyager dans la machine à remonter le temps pour nous amener à Downton Abbey.

C’est que le spectateur ou la spectatrice fidèle ne sera pas le seul ou la seule invité/e ! Sa Majesté le Roi Georges et la Reine Mary (grand-parents de Bébeth II) a décidé d’y séjourner quelque jours.

Et oui c’est comme ça… Les rois, on le les invite pas. Ce sont eux qui vous font l’honneur de séjourner chez vous. Évidemment, ils se fichent que ça vous coûte un bras et que votre domesticité soit déjà bien occupée par ses tâches habituelles.

Et puis… S’ils sont comme la mère de Bébeth II, vous aviez intérêt de planquer les objets, tableaux ou meubles auxquels vous teniez : il suffisait qu’elle s’extasie devant l’un d’eux pour que vous soyez implicitement obligés de lui offrir. Oublier de lui en faire cadeau eût été très mal vu. Mais bon… Elle n’est à l’époque que la future belle-fille du roi qui s’invite.

Anybref, tout le monde se met en quatre. La famille Crawley et les domestiques !

Mais les domestiques vivent assez mal que Ses Majestés se soient pointées avec leur propres équipes et leur propre chef cuisinier (des fois que Mrs Patmore ne fasse que de la ragougnasse!)… Affaire de fierté, les serviteurs du comte sont bien décidés à ne pas se laisser placardiser sous leur propre toit !

Évidemment, tout ça ne suffit pas… La comtesse douairière aimerait capter l’héritage d’une cousine plus jeune qu’elle pour son pauvre fils… Branson trouve la dame de compagnie de la dite cousine fort à son goût et bien que supposément républicain, joue les héros en essayant de sauver le roi d’un complot… Tandis que Barrow s’encanaille au point de prendre de gros risques et se trouve un béguin qui lui sauve la mise.

Bref un beau concentré d’intrigues qui s’entremêlent dans de magnifiques salons aux meubles délicats , de belles images de bals, de réceptions, de jardins anglais, et des domestiques satisfaits de leur sort et dévoués à leurs maîtres.

Ah comme c’est beau une telle harmonie ! Pas de lutte des classes en perfide Albion : chacun connaît sa place et sait y rester. Sauf Branson mais… il ne l’a presque pas fait exprès et il y a prescription depuis le temps !

Bref, à Downton Abbey on est satisfaits d’être heureux d’être contents, et on nous présente une image idéalisée et harmonieuse de maîtres et de valets qui s’aiment, et de membres d’une famille élargie qui s’adorent… Tout et bien qui finit bien… Ou presque…

Regarder deux heures de Downton Abbey c’est comme manger un bonbon rose tellement sucré qu’il pourrait rendre diabétique et caraméliser le foie d’un esprit un peu critique rechignant à se laisser bercer par ce très joli tableau.

Mais… A-t-on besoin de croire aux fées pour prendre plaisir à lire la magie d’un conte ? Est-ce qu’on boycotte Harry Potter parce que ça n’est pas la réalité ? Non bien entendu… Il suffit juste de le savoir.

Quoiqu’il en soit les fans de la série retrouveront ici ce qu’ils avaient adoré épisode après épisode pendant six magnifiques saisons pleines de rebondissements et de happy ends.

Les mêmes ingrédients et surtout une brochette de personnages bien campés et parfaitement interprétés avec bien évidemment une mention spéciale pour la magnifique Maggy Smith alias la Comtesse Douairière, dont les postillons font des trous dans la moquette tant sa langue est acide.

[SÉRIES] Les petits meurtres d’Agatha Christie – Saison 1 – Épisode 9 – Un cadavre sur l’oreiller (2011)

Résumé : Après une nuit très arrosée, le commissaire Larosière se réveille avec le cadavre d’une femme dans son lit. Il n’a aucun souvenir de ce qui a pu se passer et réalise avec horreur qu’il est désormais le suspect numéro un d’une affaire de meurtre.

D’autant plus que la jeune fille est une prostituée, qui travaillait dans une maison close où le commissaire avait ses habitudes.

Tandis que Larosière est emprisonné, Lampion se démène pour prouver l’innocence de son patron. Le commissaire réussit à s’évader et trouve refuge à l’Oiseau bleu.

C’est de là qu’il va diriger l’enquête de Lampion pour confondre le véritable meurtrier. Il n’hésite pas non plus à profiter des attentions des femmes de la maison…

Distribution :

  • Antoine Duléry : le commissaire Jean Larosière
  • Marius Colucci : l’inspecteur Émile Lampion
  • Valérie Sibilia (Pandora)
  • Juliet Lemonnier (Valentine)
  • Stéphan Wojtowicz (Deville)
  • Vernon Dobtcheff (Anatole Deschanel)
  • Bruno Slagmulder (Théodore Deschanel)
  • Mata Gabin (Esméralda)
  • Mathilde Bisson (Ninon)

Ce que j’en ai pensé :  Une fois de plus, il n’y avait rien à la téloche, pas même un bon vieux Columbo de derrière les fagots et donc, j’ai parcouru ma box pour voir ce qu’elle avait enregistré (selon mes demandes)…

Bingo, il y avait un épisode de cette série dont, mon mari et moi, n’avions plus aucun souvenir. Chouette, on allait regarder ça avec plaisir et tenter de trouver le/la coupable.

Lancement du générique et bardaf, on voit le titre du roman dont cet épisode a été adapté. Zut alors, c’est celui qui nous avons vu il n’y a même pas 15 jours… Oui, ceci est l’adaptation de « Un cadavre dans la bibliothèque » que j’avais vu, deux semaines auparavant, avec Miss Marple

Puisque nous aimons tous les deux ce duo (et les autres trios d’après), nous avons décidé de revoir cette adaptation, puisqu’elle serait différente de celle avec Miss Marple.

Les bases sont les mêmes : un cadavre dans un endroit pas vraiment adapté. Ce n’est plus la bibliothèque d’un vieux manoir, c’est dans le lit du commissaire Larosière que l’on retrouve cette jeune fille morte.

L’alcool n’est pas bon pour la santé, ni pour la mémoire et notre commissaire, qui était rentré, pété mort soul, ne sait même pas s’il n’aurait pas pu tuer cette jeune fille.

Si dans la version Miss Marple, le rythme était lent, dans celui-ci, ça bouge plus et la version est un plus coquine puisque la jeune fille assassinée bossait dans un bordel et que l’inspecteur Lampion va devoir aller y enquêter et qu’il en profitera pour quêter avec…

Si vous connaissez ses préférences, vous comprendrez que cela ajoute du croquant à l’histoire.

Le commissaire Larosière, quant à lui, emprisonné, aura bien du mal à s’habituer à la pitance pitoyable des gardés à vue et en profitera pour s’évader et se réfugier dans le bordel, puisqu’il est ami avec la mère maquerelle.

Dans les trois versions des Petits Meurtres, tout le monde est passé une fois par la case prison. Dans la première saison, ce sera juste pour le commissaire, remplacé par un autre qui passe sa vie sur les terrains de golf, à tapoter dans la baballe.

J’ai un faible pour le commissaire : il est élégant, avec sa barbe bien taillée et on aurait envie d’aller faire un tour dans les bois en sa compagnie.

L’inspecteur Lampion, lui, moins sûr de lui, est toujours son souffre-douleur (même si le commissaire l’aime bien, dans le fond), celui qui s’en prend plein la gueule, mais qui ne lâche rien. De plus, il est de la nouvelle école et apprécie les sciences, les nouvelles méthodes pour coincer des criminels…

Beaucoup de personnages, mais un seul ressort comme un coupable potentiel, celui qui avait un mobile. Pas de bol, il a un alibi en béton armé. Va donc falloir le faire sauter (impossible) ou comprendre comment cette personne aurait pu tuer la prostituée sans être sur place.

C’est retors, comme toujours et j’ai dû faire appel à mes souvenirs poussiéreux (oui, après 15 jours, avec ma pauvre cervelle, j’avais oublié des détails) de la version Miss Marple pour trouver le/la coupable.

Le fait de changer tous les détails donne une tout autre version de cet épisode, même si le mobile reste le même et que le modus operandi ne change pas. Je vous jure que j’ai mouliné du cerveau pour qu’il me repasse les détails de l’autre version.

Bref, deux versions différentes à voir selon les goûts de chacun : le côté lent de Miss Marple ou le côté années 30 plus percutant avec Larosière et Lampion. Je vous avoue que c’est cette version que je préfère, mais ma cotation sera la même.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°151] et Le Mois du polar chez Sharon – Février 2022 [Lecture N°33].

[SÉRIES] Miss Marple – Saison 1 – Épisode 1 – Un cadavre dans la bibliothèque (2004)

Une jeune femme blonde est découverte étranglée dans la bibliothèque de la demeure du Colonel Arthur Bantry et de sa femme Dolly. Celle-ci fait alors appel à son amie de longue date, Miss Marple, pour tirer les choses au clair.

Distribution : 

  • Geraldine McEwan (VF : Lily Baron) : Miss Marple
  • Ian Richardson (Conway Jefferson)
  • Tara Fitzgerald (Adelaide Jefferson)
  • Jamie Theakston (Mark Gaskell)
  • Giles Oldershaw (Edwards)
  • Florence Hoath (Pamela Reeves)

Ce que j’en ai pensé :  Ma préférence à moi, c’est Hercule Poirot, mais lorsqu’il n’y a rien à la télé, Miss Marple fait parfaitement l’affaire.

J’avais enregistré cet épisode sur la box et il est venu à point nommé pour remplir une soirée télé. Mon mari a même regardé avec moi…

Un manoir, une immense bibliothèque, des livres jusqu’au plafond (et des toiles d’araignées) et, au milieu, le cadavre d’une femme.

Sérieusement, on ne range pas les cadavres dans une bibliothèque, s’il vous plait ! Ça fait désordre. Seul le colonel Moutarde peut y commettre des crimes, avec le chandelier ou toute autre arme qui lui conviendra.

Comme les propriétaires du manoir, comme les flics, Miss Marple ne comprend pas pourquoi cette femme a été tuée là. Le téléspectateur non plus. Surtout que l’épisode avait commencé durant la seconde guerre mondiale, avec une famille réunie autour d’une table, avant qu’une bombe ne leur tombe dessus…

Le rapport, on le comprendra plus tard, lorsque nous retrouverons les membres de cette famille (pas de mauvais jeux de mots), dans une station balnéaire où Miss Marple va aller continuer son enquête.

Comme toujours, avec Agatha Christie, rien n’est simple et j’avais eu beau me tordre les petites cellules grises, je n’avais absolument rien trouvé, rien vu venir et je me suis amusée à accuser tout le monde du crime.

Pourtant, il y avait des tas de petits détails qui auraient pu me mettre sur la piste, hélas, je n’ai jamais réussi à les relier entre eux. Je me doutais qu’il y avait anguille sous roche, une couille dans le pâté… Rhââ, pas moyen de trouver avant la solution finale.

Hercule Poirot restera mon chouchou chez la mère Christie, pourtant, j’ai pris du plaisir avec cette Miss Marple, ses petits sourires, ses vêtements de bobonne, ses petits airs de ne pas en avoir l’air, son sourire mutin, son air innocent et sa manière, bien à elle, d’enquêter.

Ce n’est pas une enquête trépidante, elle ne court pas partout, la Miss Marple, elle va à son aise. Ni mon mari, ni moi, n’avons baillé devant cet épisode.

Oui, j’avais lu ce roman dans ma jeunesse, vu qu’il y avait mes deux vices dans le titre (cadavre, donc meurtre et bibliothèque), mais je n’en avais gardé aucun souvenir, alors que j’ai toujours dans ma mémoire les résolutions de certains romans de la reine du crime.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°148] et Le Mois du polar chez Sharon – Février 2022 [Lecture N°30].

[SÉRIES] Les Chroniques de Sherlock (Sherlock : The Russian Chronicles)

Les Chroniques de Sherlock (titre original : Шерлок в России, Sherlock en Russie) est une série télévisée russe de 8 épisodes, créée par Nurbek Egen et diffusée depuis 2020 sur la plateforme Start.

La série est diffusée en version française depuis le 17 septembre 2021 sur la plate-forme Salto.

En Belgique, elle est disponible sur RTLplay, le site de streaming de RTL TVI. Il s’agit d’une adaptation des aventures de Sherlock Holmes ayant la particularité de se dérouler à Saint-Pétersbourg.

Synopsis : 
Après avoir commis plusieurs crimes à Londres, Jack l’Éventreur fuit à Saint-Pétersbourg.

Le détective Sherlock Holmes l’y suit, laissant en Angleterre le docteur Watson. Sur place, il est logé par un autre médecin, le docteur Kartsev, avec qui il se lie d’amitié et mène plusieurs enquêtes.

Distribution :

  • Maxime Matveïev : Sherlock Holmes
  • Vladimir Michoukov : Docteur Kartsev
  • Irina Starchenbaum : Sofia Kasatkine
  • Pavel Maïkov : Lavr Trudniy
  • Konstantin Bogomolov : Piotr Znamenski

Épisodes :

  1. Jack l’Éventreur à Saint-Pétersbourg, partie 1
  2. Jack l’Éventreur à Saint-Pétersbourg, partie 2
  3. La Vengeance du Kélé, partie 1
  4. La Vengeance du Kélé, partie 2
  5. Le Diable boiteux, partie 1
  6. Le Diable boiteux, partie 2
  7. Le Châtiment divin, partie 1
  8. Le Châtiment divin, partie 2

Ce que j’en ai pensé :
Lorsque je regardais une série à la télé, j’avais vu plusieurs fois le spot publicitaire parlant des Chroniques de Sherlock, à voir sur Salto.

Crénom, je n’ai pas Salto, moi ! Heureusement, une chaîne de télé belge a passé les épisodes.

Manque de bol, je n’ai pas su voir les deux premiers épisodes avec Jack l’Éventreur.

Ce qui fait que je n’avais pas capté que le Sherlock Holmes devant moi était bien anglais, expatrié en Russie. C’est Wiki qui s’est chargé de me le raconter : poursuivant Jack The Ripper et ayant déduit qu’il était Russe, Holmes a abandonné Watson à Londres et s’est lancé à la poursuite du serial-killer.

Tant pis, j’ai au moins eu la chance de ne pas louper les épisodes avec La Vengeance du Kélé, Le Diable boiteux et le Châtiment divin.

Ne pas être dans à Londres m’a un peu perturbé, Saint-Pétersbourg a compensé. Hélas, j’ai eu l’impression que certains décors naturels comme des bâtiments étaient un peu trop modernes pour la série. Ça ne sentait plus l’époque contemporaine (ou celle d’il y a 50 ans) que celle de 1888…

La Vengeance du Kélé a un petit côté fantastique et, a un scénario qui ressemble un peu à un roman célèbre de Conan Doyle… Ses racines viennent d’un endroit lointain et si vous cherchez un peu, cela vous aidera à trouver le roman dont on s’est inspiré, même si l’intrigue est différente (mais le mobile est vieux comme le Monde). J’ai vu venir le mobile des crimes de trèèèèès loin.

Le Sherlock Holmes russe est mignon à croquer, avec ses cheveux mi-longs, sa petite barbe de trois jours et j’aurais bien joué la scène chaude à la place de l’actrice… Oui, dans Le Diable boiteux, il y a une scène de cul ! Chaude, même si on ne verra pas le zeb de Holmes… Juste ses tatouages !

Comme je vous le disais, les deux épisodes avec la Vengeance du Kélé a un petit côté fantastique, mais comme avec le toutou des Baskerville, le fantastique sera expliqué de manière rationnelle, bien qu’il restera un soupçon de magie ou d’inexplicable.

Rien qui empêche la compréhension de l’épisode ou sa résolution. Rien d’exceptionnel non plus, juste un soupçon de truc inexplicable.

Mon problème est avec le Docteur Kartsev, sensé remplacer le docteur Watson. Je ne suis pas en phase avec lui, il lui manque le côté protecteur, rempart, garde-fou, habituellement dévolu aux Watson, en pantalons ou en jupons. Je l’ai senti un peu en retrait. Sans doute parce qu’il ne connaît pas encore bien Holmes et qu’il garde sa réserve.

Quant au Sherlock Holmes, est-il un bon Sherlock Holmes ? Oui et non… Il lui manque ce qui fait son charme pour nous et l’exaspération de Watson : ses déductions faites en observant les gens. Il déduira des faits en observant les scènes de crime, mais rarement en observant les gens.

Comme d’habitude, on lui colle des démons, des addictions (la drogue, bien entendu), un côté hautain, fonceur, sûr de lui, joueur de tours à sa manière, mais on ne le verra déguisé qu’une seule fois. Dommage.

Bon, on ne va pas se mentir, c’est pas mal comme épisodes, j’ai connu mieux, mais j’ai aussi connu pire ! Le Holmes me plait, il ne me dérange pas, c’est déjà un bon point.

Ce qui fait que, après le visionnage des deux premiers épisodes, enregistrés par ma box, j’ai enquillé avec les deux suivants (et suis allée au lit passé minuit, ce qui a ravi le chat, lové contre moi).

Le Diable boiteux commence normalement, gentiment, je dirais… Une actrice se suicide et Sophia, son amie, engage Holmes pour prouver que le suicide est un meurtre. Sherlock et Sophia ont une boentje (se prononce bountche) l’un pour l’autre. Les jeunes diront un crush. Bref, pour les Nuls du fond de la classe, ils s’aiment, mais Sherlock ne fait pas le premier pas, lui posant même un lapin, le salaud !

J’ai apprécié ces deux épisodes car on s’éloignait du précédent, où j’avais compris le fin mot de l’histoire. Ici, je me suis faite tacler violemment, pour mon plus grand plaisir.

Le personnage du professeur Bachmetiev, sorte de psychologue, chirurgien, mi-Freud et mi-Holmes pour ses déductions, hypnotiseur et aussi mécène à temps plein pour les orphelins (oui, ça fait beaucoup pour un seul homme) de son institut Pavlioucha. Quel personnage ! Il était fascinant, tout simplement.

L’enquête ne sera pas facile, Holmes va devoir se montrer plus habile que l’assassin qu’il poursuit et je vous le dis, il va ramer ! C’est ça aussi que j’apprécie dans une série qui met Holmes en scène : qu’il n’ait pas trop facile, qu’il doive se sortir les doigts du cul, qu’il soit en danger, qu’il se trompe, bref, qu’il ne soit pas qu’une machine à penser qui ne se trompe jamais.

Canoniquement parlant, Holmes a fait des erreurs, de celles qui ont coûté la vie à des clients.

Le Châtiment divin est tout aussi sombre que les précédents. L’enquête ne sera pas facile du tout et partira dans tous les sens avant que Holmes ne comprenne le fin mot de l’histoire.

En tout cas, j’ai aimé son point de départ, qui était intriguant, mais ne semblait pas digne du détective : une lavandière lui explique que les draps qu’elle fait sécher sur le toit, après les avoir lavé, se retrouvent sales le lendemain et sales !

On commence avec un truc banal et ensuite, on met le pied dans un engrenage qui va entraîner nos deux hommes dans une enquête difficile, dangereuse, d’où ils ne sortiront pas tout à fait indemnes.

On voit Holmes avoir du mal à trouver ce qui relie les victimes (si lien il y a), tâtonner, avoir recours à des méthodes peu orthodoxes pour arriver à tirer les vers hors du nez de la mère maquerelle (pas de torture, juste de l’hypnose), se planter, mettre son cœur à nu et pleurer.

Les scénaristes sont des crapuleux, ils m’ont fait peur, les salauds ! Assassins, va ! Et c’était un peu limite comme tour, juste un truc pour faire croire que… Bon, la médecine fait des miracles apparemment. Heureusement, tiens.

Comme souvent dans les séries policières que je regarde, on aurait plus tendance à plaindre les coupables que leurs victimes, pire, à souhaiter que l’on n’eût jamais attrapé le ou les coupables. Il en fut de même pour les épisodes du Kélé et du Châtiment. Ma foi, les victimes avaient mérité leur sort (certaines plus que d’autres). Oui, je sais, c’est pas bien de dire ça !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°121] et Le Mois du polar chez Sharon – Février 2022 [Lecture N°03].

Good Bye Mrs Hudson ! By Dame Ida

C’est avec tristesse de Dame Belette et moi même vous annonçons avec retard que l’actrice Una Stubbs nous a quittés à l’âge de 84 ans le 12 Août dernier des suites d’une longue maladie. Elle s’est éteinte paisiblement à Édimbourg auprès de ses proches qui l’ont fait savoir le lendemain de son décès.

Les congés d’été et le covid ont éclipsé la nouvelle de sa disparition pourtant discrètement (trop discrètement) annoncée par quelques médias français. Ce n’est que par hasard que nous sommes tombées sur l’information.

Peu connue en France avant le succès de la série Sherlock, sa filmographie essentiellement britannique ne comporte que sept titres entre 1963 et 2009, et une quinzaine de téléfilms ou de séries anglaises sur lesquelles nous n’aurons que peu de détails.

On notera aussi il y a une dizaine d’années, une petite incursion dans le monde du théâtre où elle avait incarné la tante de Valmont dans une adaptation des Liaisons Dangereuses.

Certaines sources évoquent aussi un joli rôle dans une comédie musicale lors de ses jeunes années.

Mariée deux fois, on lui trouvera un nombre différent d’enfants nés de ces deux mariages, en fonction des sources.

C’est dire si Una Stubbs fut une femme plutôt discrète à en croire l’absence de détails concernant sa biographie sur le site Wikipedia malgré une carrière qui s’est étendue sur près de soixante ans.

C’est avec son interprétation de Mrs Hudson que le public francophone l’a découverte.

Sa fabuleuse énergie, son humour so british, sa façon de planer gentiment, et son maternage discret des Sieurs Holmes et Watson avaient considérablement dépoussiéré le rôle de la logeuse du détective consultant que l’on imaginait difficilement autrement qu’en petite mamie rabougrie et coincée aux cheveux blancs, confite dans la naphtaline et l’amidon, rasant les murs avec un plateau et couverte d’une tenue de veuve victorienne bien noire et ornée de quelques dentelles blanches à l’instar de la Reine Victoria, imitant jusqu’à ses mines rébarbatives.

Rosalie Williams était mrs. Hudson dans la série de la Granada

Ce n’est pas l’insignifiante et revêche Mrs Hudson de la série Granada des années 80′ qui aurait pu rectifier le tir !

Rosalie Williams était mrs. Hudson dans la série de la Granada

Madame Hudson contente de revoir son locataire après sa fausse mort (série Granada avec Jeremy Brett)

Le peps de Una Stubbs, sa bonne humeur et son courage dans sa participation à quelques enquêtes (on se souviendra de sa façon très particulière de conduire une voiture de sport dans la 4e saison) resteront dans nos mémoires.

 

Le 221B est en deuil. Il ne sera plus jamais pareil maintenant.

Au revoir et merci Madame Hudson-Stubbs… et encore Bravo !

Miss Marple – Saison 6 – Épisode 3 – La nuit qui ne finit pas (2013)

Résumé de l’épisode :

Mike Rogers tombe follement amoureux d’une héritière, Ellie Goodman, devant une propriété qu’il aimerait acheter. Pourtant, les lieux ont mauvaise réputation depuis que trois personnes y ont trouvé une mort tragique.

Quelque temps plus tard, les tourtereaux se marient. La jeune femme acquiert la fameuse demeure, où elle s’installe avec son bien-aimé. Mais très vite, ils sont victimes d’événements malheureux.

Miss Marple décide de leur venir en aide afin de démêler le vrai du faux.

  • D’après La Nuit qui ne finit pas (1967)
  • Le personnage de Miss Marple n’est pas présent dans le roman.
  • C’est le dernier épisode de Miss Marple. La sérié est arrêtée en même temps que celle d’Hercule Poirot en 2013.

Ce que j’en ai pensé :
C’était en juin 2020 que j’avais lu le roman éponyme de Agatha Christie et j’étais curieuse de le voir mis en scène avec Miss Marple puisque dans le roman, elle n’y apparaît pas.

Vous le savez, je ne suis pas une afficionado de miss Marple, lui préférant Hercule Poirot…

Malgré une année de passée, le roman était encore frais dans ma mémoire et j’ai donc été étonné de voir l’épisode commencer par une scène avec des jeunes qui patinaient sur un lac gelé avant que la glace ne se rompe entraînant l’un d’eux dans la mort glacée.

Assurément, la version télé est différente du roman, des ajouts y étant été porté, afin de la rendre plus intéressante, plus intrigante et d’y faire intervenir miss Marple.

Si au départ j’ai été un peu déroutée du fait de mes souvenirs de lecture, je me suis prise assez vite au jeu, voyant venir l’affaire, mais ne pouvant m’empêcher de trouver Mike Rogers sexy en diable avec sa petite gueule d’amour.

L’épisode est glaçant, surtout lorsque l’on sait comment ça va se terminer. Les ajouts donnent une version encore plus dramatique et tragique au roman et il faudra la sagacité de miss Marple pour démêler le vrai du faux.

Au final, malgré les changements par rapport au roman, cette adaptation télé est réussie et j’ai adoré alors que je ne suis pas fan de la série avec miss Marple. En tout cas, ça m’a donné envie de regarder les autres épisodes de la série, même si ce n’est pas la même actrice.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°300], Le Challenge A Year in England pour les 10 ans du Mois anglais [Lecture N°53] et Le Mois anglais (Juin 2021 – Season 10) chez Lou, Cryssilda et Titine.

Columbo – Saison 02 – Épisode 04 – Dagger of the Mind

Ecrit par : Jackson Gillis

Produit par : Dean Hargrove

Casting :

  • Peter Falk : Lieutenant Columbo
  • Richard Basehart : Nicholas Frame
  • Honor Blackman : Lilian Stanhope
  • John Williams : Sir Roger Haversham
  • Wilfrid Hyde-White : Tanner

Résumé : Lillian Stanhope a séduit le producteur Sir Roger Haversham avec la complicité de son mari pour qu’il produise Macbeth, la pièce dans laquelle compte jouer le couple.

Lorsque le producteur s’aperçoit des intentions du couple, il décide de tout arrêter.

Victime d’un mauvais coup durant une dispute, il meurt et le couple va tenter de faire passer cet homicide pour un accident. Columbo, en visite à Scotland Yard (pour y apprendre les techniques de pointe pratiquées par Scotland Yard auprès du très anglais detective chief superintendent Durk) va mener l’enquête.

Columbo pour le Mois Anglais ? Non, non, je n’ai pas fumé mes herbes de Provence ou abusé du café eet non je n’essaie pas d’entuber les organisatrices ! C’est oublier qu’un jour, Columbo a été invité par Scotland Yard et que, pas de bol pour les meurtriers, il les a coincé avec son espièglerie habituelle.

S.O.S. Scotland Yard est le titre V.F de l’épisode, mais pour ajouter du mystère, j’ai décidé de mettre celui en V.O afin de vous faire hausser les sourcils. Dagger of the Mind fait référence à Macbeth.

Columbo en Angleterre, à Londres, plus précisément, ça vaut son pesant de cacahuètes. Déjà que le lieutenant à l’imper froissé détonne dans les maisons chics où il enquête, le voir courir partout pour prendre des photos du folklore anglais pourrait laisser croire que les touristes américains sont ainsi lorsqu’ils visitent un pays à l’Histoire forte : courant partout comme un lapin pour shooter des images.

Une fois de plus, tout le monde pensera que le lieutenant n’est pas un homme intelligent, qu’il est décalé, un peu fou et qu’on leur a envoyé le débile de service. Ben non messieurs les anglais !

J’apprécie tous les anciens épisodes de Columbo, mais lui, c’est un de mes chouchous.

Les ambiances londoniennes sous la pluie changent de celles de Los Angeles sous le soleil étincelant.

Pas de grosses voitures américaines mais de belles anglaises, dont celle du couple formé par Nicholas Frame (Richard Basehart) et Lillian Stanhope (Honor Blackman), sorte de voiture de sport à hauteur d’un basset qui ne comporte pas de vitres latérales à tel point que l’on se demande comment ils n’ont pas froid lorsqu’ils conduisent ou attendent l’autre dans une ruelle mal famée.

Pour une fois, nous enquêterons dans le milieu du théâtre, avec deux acteurs sur le retour qui ont conspirés pour que Sir Roger Haversham (John Williams) leur monte Hamlet et une fois que le vieil homme pété de thunes se rendit compte que l’on jouait avec ses pieds, vitupéra à l’encontre de ces deux acteurs et paf Sir Roger Haversham…

Mort, tué accidentellement par Lillian Stanhope que cet homicide involontaire va hanter, comme dans Macbeth qui nous montre les affres que traversent les meurtriers qui ne peuvent plus jouir d’aucune sérénité jusqu’à ce que leur forfait soit découvert et leur crime puni.

D’ailleurs, nos deux acteurs, Nicholas Frame et Lillian Stanhope, qui jouent respectivement Macbeth et Lady Macbeth, deviennent réellement Macbeth et Lady Macbeth en tuant Sir Roger Haversham, sorte de substitut du roi Duncan qui deviendra ensuite l’équivalent du fantôme de Banquo, lorsque Lillian, dans la réserve du musée, tombera nez à nez avec la tête de cire de Sir Roger, comme s’il était revenu d’outre-tombe pour hanter son esprit.

Ce qui me fait toujours rire dans les Columbo, c’est que personne ne le prend jamais au sérieux, surtout les coupables et quand le couperet tombe, ils sont souvent les premiers étonnés car Columbo était toujours arrivé vers eux avec cette expression de fausse candeur affichée sur le visage. Ce n’est qu’à la fin de l’épisode que les coupables se rendent compte que Columbo a toujours mené le jeu.

Nos deux acteurs sur le retour vont se démener pour le mener sur des fausses pistes mais peine perdue, notre lieutenant connait son métier et à coup de phrases cultes, telles « Juste une dernière chose » ou de « Quand je vais dire ça à ma femme » et petit à petit, à coup de petits détails qui ne collent pas, il va comprendre l’implication de nos deux acteurs dans le mort de Sir Roger Haversham. Mais comment le prouver ?

Columbo n’est pas à une mise en scène près, à un piège tendu au(x) coupable(s), comme simuler une panne pour prouver que de ce point-là, le téléphone de la voiture ne passe pas, ou jouer avec la boite de petit chimiste de son petit neveu face à un dentiste qui avait réussi le crime presque parfait.

Ici, ce sera le coup du parapluie…

Anybref, un excellent épisode de Columbo, comme toujours, où notre lieutenant fera preuve de perspicacités, n’ayant rien à apprendre des Anglais (il pourrait même être leur prof) et n’étant pas gêné d’avouer ses lacunes en théâtre ou en culture, montrant une fois de plus qu’il vient d’un autre milieu social, celui constitué par les petits gens et qu’il en est fier.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°287], Le Challenge A Year in England pour les 10 ans du Mois anglais [Lecture N°40] et Le Mois anglais (Juin 2021 – Season 10) chez Lou, Cryssilda et Titine.

Les Petits Meurtres d’Agatha Christie – Saison 02 – Épisode 15 – La mystérieuse affaire de Styles (2016)

Résumé : Émilie Beauregard, soixante ans, riche propriétaire d’un hôtel thalasso de luxe, a épousé Adrien, un jeune masseur de 30 ans beau comme un dieu.

Mais Ève Constantin, son assistante, est persuadée qu’Adrien n’est intéressé que par la fortune d’Émilie est serait même prêt à la tuer.

Sans prévenir le commissaire Laurence qui fête ses 50 ans, Marlène, toute émoustillée de pouvoir jouer les clientes, convainc Alice de l’accompagner.

La journaliste s’apprête à faire une rencontre tout à fait inattendue.

  • Réalisation : Éric Woreth (saison 2, France, 2016)
  • Scénario : Pierre Linhart, d’après Agatha Christie
  • Distribution : Samuel Labarthe (Swan Laurence), Blandine Bellavoir (Alice Avril), Élodie Frenck (Marlène), Natacha Lindinger (docteur Maillol), Frédérique Tirmont (Émilie Beauregard), Sophie Cattani (Éve Constantin), Cyril Guei (Timothée Glissant), Alexia Barlier (Diane Clément-Roussel)
  • Genre : policier

Ce que j’en ai pensé :
Autant où certains romans d’Agatha Christie me restent en mémoire, autant j’en oublie certains et celui-ci en faisait partie car je confondais sans doute son final avec celui d’un autre.

Il a fallu que je regarde la version avec David Suchet pour me garder en mémoire l’entourloupe de la reine du Crime pour bluffer ses lecteurs.

Le procédé utilisé était plus flagrant dans la version anglaise que dans la française… À tel point que j’ai hésité pour la résolution de l’affaire, même si ce visionnage-ci était mon deuxième…

Alors oui, je me souvenais de certaines choses, comme du bellâtre qui avait épousé une cougar et que cette cougar représentait énormément pour un personnage de la série (mais je ne divulgâcherai rien !).

Pour le reste, je suis repartie quasi vierge lorsque j’ai visionné à nouveau cet épisode que j’aime beaucoup tant il est drôle et angoissant.

Drôle avec Marlène et Alice qui vont enquêter en catimini à l’hôtel de thalasso, Styles, parce que la directrice les prends pour deux femmes qui s’aiment, parce que Marlène dort avec ses bigoudis, parce que Laurence vient d’avoir 50 balais et qu’il essaie de rajeunir son image en s’habillant de plus en plus cool et parce que tout comme le commissaire Larosière, il aura une panne de Popol !

Angoissant parce qu’il y a des morts, parce qu’Alice est visée aussi et parce qu’on assassine un pauvre chat qui possède la même couleur de pelage que le mien (argh !).

Laurence et Alice continue de se chamailler, de s’engueuler, de s’énerver l’un l’autre, mais lorsque l’on attente à la vie d’Alice, au lieu de l’appeler « Avril », il dira son prénom, avec de l’angoisse dans la voix.

Beaucoup de mystères et de suspicions dans cet épisode et en prime, l’épouse d’un ministre qui passe beaucoup de temps en thalasso (elle n’a que ça à faire, elle), qui drague ouvertement les hommes, qui s’envoie en l’air sans soucis, tant pis si monsieur le ministre ne passe plus les portes.

Et puis, il y a Adrien, le mari de la cougar ! Cet homme est un régal pour les yeux, on aimerait qu’il nous fasse rugir de plaisir en nous massant le dos comme il le fait dans l’épisode, avec ses belles mains qui pétrissent les chairs enduites d’huile, les faisant glisser encore mieux… Bon, je stoppe là sinon vous allez me perdre en cours de route.

Anybref, on aurait envie d’aller piquer une tête dans cet hôtel de thalasso et de passer un petit séjour, tant pis si les cadavres se ramassent à la pelle.

En regardant l’épisode, je me suis rendue compte que la cougar avait déjà joué dans un autre épisode des Petits Meurtres et en faisant travailler mes petites cellules grises, la pièce est tombée : la dame riche dans « Je ne suis pas coupable », un épisode de la saison 1, avec Larosière et Lampion (déguisé en femme).

Un épisode drôle, avec beaucoup de mystères, de suspense, de questionnements (si on ne se souvient plus de la résolution et du coup de tepu de l’auteure), de fausses pistes, d’humour, de sentiments et d’amitié.

Même si l’entourloupe de madame Christie se voit moins dans cet épisode que dans les autres adaptations télé, cette version-ci est plus drôle que celle avec Poirot commençant sa première enquête en Angleterre.

À noter que pour le mois de mars, je vais relire le roman avec ma copinaute Bianca (ce sera sa première lecture pour elle) dans le cadre du challenge « A year in England » consacré aux romans policiers.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°209] et Le Mois du Polar – Février 2021chez Sharon [Fiche N°35].