Titre : Un Monde divisé pour tous,… suivi de Les Pauvres
Auteur : Roberto Sosa 🇭🇳 (Honduras)
Édition : Seghers (1977)
Édition Originale : Un mundo para todos dividido (1984)
Traduction : Joaquin Medina Oviedo
Résumé :
Le poète Roberto Sosa (1930 – 2011) est l’un des grands poètes d’Amérique Centrale et l’icône de son pays, le Honduras.
Roberto Sosa défend et croit dans le pouvoir de la poésie pour éveiller la conscience du monde et dénoncer la misère et l’oppression politique.
Roberto Sosa est considéré comme le poète national du Honduras. Ses poèmes, considérés comme une résistance à l’oppression, ont souvent fleuri sur les murs de certaines villes de l’Amérique Centrale.
Critique :
La poésie et moi, cela fait deux… Non pas que je ne l’aime pas, mais j’ai beaucoup de mal à lire des recueils de poèmes, alors que j’aimerais en lire plus souvent.
Si j’ai acquis ce petit recueil de poésie de cet auteur qui m’était inconnu, c’est parce qu’il venait du Honduras et que je n’avais jamais lu de littérature hondurienne.
Du le rayon de la bouquinerie où je l’ai extirpé, un peu par hasard, je me suis dit qu’il ferait parfaitement l’affaire pour le Mois Espagnol et Sud-Américain du mois de mai.
Dans ce petit recueil, les pages de gauche comportent les poèmes en V.O (espagnol) et les pages de droites sont pour les traductions. C’est agréable, j’ai pu lire quelques phrases en espagnol et tenter de comprendre ce que cela voulait dire.
Verdict ? Mon espagnol est aussi mauvais que mon italien ! Mais qu’à cela ne tienne, sur la page de droite, en français, ça allait tout de suite mieux !
Je ne dirai pas que ces poésies m’ont plongées dans un état extatique, mais leur lecture était assez facile, rapide et plaisante.
Cancion para un gato muerto (chanson pour un chat mort) :
[…] Il implorait mon aide en m’appelant, rongé par l’ombre,
de ses petites lumières verticales félines,
s’éloignant tout raide dans la bruine de l’agonie.
Et à la fin jusqu’à l’abîme, pour ne blesser personne
avec le frôlement de sa dépouille, le pauvre petit animal
est mort seul dilué dans la pénombre.
Bon, ce n’est pas avec lui que je deviendrai folle de poésie (sans doute ne le deviendrai-je jamais), mais au moins, j’ai lu tous les poèmes et j’ai passé un petit moment dans une bulle, loin de tout.
Et maintenant, je peux colorier le Honduras sur la mappemonde !
Le Mois Espagnol et Sud Américain – Mai 2023 – Chez Sharon [Fiche N°07].
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mai 2023 + Mois Espagnol & Sud-Américain | The Cannibal Lecteur
Une bien belle facon de mettre l’honduras sur ta mappemonde…..mais bon je ne suis pas poesie….alors non….;)
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Moi non plus, mais les auteurs honduriens ne courent pas les rues, ni leurs romans non plus… j’ai pris ce que j’ai trouvé 😆
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La poésie et moi, cela fait deux aussi, et tant pis si une prof de français ne devrait pas dire cela !
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Tu peux le dire, seuls des présidents ne devraient pas dire certaines choses…. 😆
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Ping : Neuvième mois espagnol : c’est ici ! | deslivresetsharon
Idem pour moi, la poésie, ce n’est pas mon truc !
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J’aime la poésie cochonne, drôle, marrante… 😉
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Ça existe, ça ? 🤣
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Oui, je suppose… quand des humoristes changent les paroles des chansons, gardant des rimes, mais en les transformant en truc cochon, c’est aussi de la poésie, non ?? :p
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Ah oui, cette poésie là, je l’aime aussi ! 🤣
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Elle te fait rire aussi ?
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Oh oui !
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😉
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Alors ? T’es comme Toqué ? Tu m’écoutes plus ? 🤔 Je t’ai dis la dernière fois que je ne suis pas sensible à la poésie ! 🙄 En fait je dirais même que… ça m’ennuie! D’une part la forme prend le pas sur le fond et d’autre part… comment dire… je trouve souvent ça très autocentré sur les états d’âmes de l’auteur (la poésie du XIXe siècle et du début XXe sont d’un ennui!!!) etc…Et pis on nous a fait chier pendant tout le primaire à apprendre des récitations à partir de poèmes de merde!!!🤮 si tu oubliais t’étais punie… si tu récitais mal devant tout le monde t’avais une note de merde… sans parler de l’humiliation publique… Ah et pis il fallait « mettre le ton »… Ils auraient mérité que je déclame à la Sarah Bernardt, histoire de rigoler un peu😂… Bref… Comment ceux tu aimer la poésie après ça !!! 😱
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Parce que je n’ai pas vécu ça, on devait juste réciter quelques fables, la tirade des nez et quelques poésies, mais rien de fulgurant, rien d’important, la preuve, même pas traumatisé je suis ! Ok, l’école m’a traumatisée avec d’autres choses, mais je ne parlerai pas un dimanche, c’est hors de prix 😆
Ici, tu peux expédier le bouquin ailleurs si ça ne te botte pas, personne ne te demandera des comptes (sauf celui qui se le prendra dans la gueule)…. mdr
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Idem, lire de la poésie n’est pas mon fort même si j’aime bien les haïkus. Bravo pour cette lecture hondurienne en tous cas !
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Les haïkus et moi, ça fait deux… ça ne me parle pas vraiment. Irrécupérable je suis 🙂
Voilà un pays de plus à mon planisphère !
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Tu vois, moi, il m’appelle! Je ne le connaissais pas. Merci pour la découverte! Je veux la poésie du monde! Direct en wish!
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Oui, la poésie, c’est plus ton truc à toi ! J’ai eu du bol de trouver ce roman dans une bouquinerie, bonne chasse !
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