Mr. Holmes : Bill Condon [FILMS]

Mr. Holmes est un film policier britannico-américain réalisé par Bill Condon, sorti en 2015.

Résumé : En 1947, Sherlock Holmes, depuis longtemps à la retraite, vit paisiblement dans le Sussex, avec sa gouvernante et son fils, un détective amateur.

Mais la quiétude recherchée n’est que de façade… Une affaire vieille de 50 ans le hante encore et toujours.

Malheureusement seuls quelques fragments sont encore vivaces : une altercation avec un époux en colère, un lien profond mais mystérieux avec son épouse fragile.

Si son légendaire pouvoir de déduction n’est plus intact, et si Watson n’est plus là, Holmes va se lancer dans son ultime enquête, la plus compliquée de sa longue carrière…

Sherlock Holmes âgé mais avant sa retraite

1. Fiche technique :

  • Titre original : Mr. Holmes
  • Réalisation : Bill Condon
  • Scénario : Jeffrey Hatcher (en), d’après le roman Les Abeilles de monsieur Holmes (A Slight Trick of the Mind) de Mitch Cullin, d’après certains personnages créés par Arthur Conan Doyle
  • Direction artistique : Martin Childs
  • Décors : Jonathan Houlding et James Wakefield
  • Costumes : Keith Madden
  • Sociétés de production : Archer Gray, BBC Films, Icon Films et See-Saw Films
  • Sociétés de distribution :  FilmNation Entertainment
  • Pays d’origine :  Royaume-Uni États-Unis

Sherlock Holmes vieillit pour la période concernant sa retraite. Remarquez les marques brunes sur le visage.

2. Distribution :

  • Ian McKellen : Sherlock Holmes
  • Milo Parker : Roger Munro
  • Laura Linney : Mme Munro
  • Hattie Morahan : Ann Kelmot
  • Patrick Kennedy : Thomas Kelmot
  • Hiroyuki Sanada : Tamiki Umezaki
  • Roger Allam : Dr. Barrie
  • Colin Starkey : Dr. John Watson
  • Philip Davis : inspecteur Gilbert
  • Nicholas Rowe : Matinee ‘Sherlock’ (caméo)
  • Frances de la Tour : Madame Schirmer
  • Sarah Crowden : Mme Hudson
  • Frances Barber : Matinee ‘Madame Schirmer’
  • John Sessions : Mycroft Holmes

Ce que j’en ai pensé : 
Ce film, je l’attendais avec impatience et pour faire taire ce suspense, j’en avais profité pour lire le roman dont ce film est tiré.

J’avais pensé que le Holmes de Mitch Cullin (l’auteur du roman) serait d’une froideur absolue, mais non, il avait un coeur et le voir s’attacher au petit Roger, le fils de sa gouvernante, avait été un vrai plaisir de fin gourmet.

Une lecture fort émouvante sur de nombreux points, surtout que voir mon Sherlock Holmes diminué ne fut pas agréable pour moi.

Et le film, alors ?? Déjà, je salue les maquilleuses parce que l’on voit bien la différence entre le Holmes âgé mais qui vit toujours à Baker Street et le Holmes qui a pris sa retraite dans le Sussex (ma région préférée, vous l’aviez deviné !) : Ian McKellen , heu, Sherlock Holmes plus vouté, taches de vieillesse, perte de mémoire, rythme de déplacement lent, oublis en tout genre…

Je l’avais déjà dit ? Alors c’est moi qui perd la boule.

Pour le film, le producteur a écourté la partie Japonaise de l’histoire, ainsi que l’enquête dont Holmes doit se remémorer les tenants et aboutissants. Dans le roman, il était parfois difficile de se replonger dans une autre affaire, mais dans le film, ça passe tout seul.

Bon, je passerai sur le fait que si c’est une affaire vieille de 50 ans, cela nous donnerait un Holmes de 43 ans, hors dans le film, l’acteur fait plus que 43 ans et on sent bien le poids d’un septante ans (soixante-dix en traduction simultanée).

Si dans le roman Holmes mettait un peu plus de temps pour ressentir de l’amitié pour le petit Roger, dans le film, ça vient plus vite et voir le gamin le regarder avec ses yeux émerveillés donne plus de plaisir à la chose.

Le gamin, je l’adore ! Il a une bonne tête, il joue bien et on sent bien qu’il a fait de Holmes une sorte de mentor, un père de substitution, lui qui a perdu le sien à la Grande Guerre.

Malgré tout, j’avais ressenti plus de détresse et plus de peine lorsque, sur la fin du roman, Holmes se remémorait tous ceux qu’il avait perdu, là, on sentait bien son cœur qui s’ouvrait et qui souffrait, surtout aussi après la mort d’un des personnages du roman…

Là, dans le roman, mon propre cœur avait eu mal, dans le film, on le ressent moins, mais bon, ils ont changé un point de détail important aussi, et, ma foi, je ne leur en veux pas de trop, ça m’avait trop foutu les boules cette mort, dans le roman.

Beaucoup de petites anecdotes holmésiennes parsèment ce film, et elles ne sont pas hermétiques à la compréhension du spectateur lambda. Loin de là ! Notre Holmes nous expliquera qu’il n’a jamais porté le deerstalker, ni la pipe calebasse et que Watson a embelli le personnage avec des tas d’objets.

Une chose m’a fait sourire, c’est le film dans le film… Sherlock Holmes va au cinéma pour découvrir un film sur lui-même… à côté de ce qu’il est vraiment, à vrai dire, et sur une de ses enquêtes qui ne s’est pas déroulée ainsi.

Le plus drôle, c’est que c’est Nicholas Rowe qui incarne le détective à l’écran, acteur qui, jeune, avait joué le rôle d’un Sherlock tout jeune. Ma foi, il n’a pas changé, c’est toujours bien lui !

Un film très plaisant, avec beaucoup de tendresse, de maladresse dans ce détective qui a vieilli et qui ne sait toujours pas ce que sont les émotions, lui qui les a bannies de sa vie, et on peut le comprendre, émotion et raison ne font pas bon ménage et prendre des décisions ou parler sous le coup de l’émotion nous fait souvent dire des conneries ou faire des stupidités !

Un film qui fait passer quelques heures de pur bonheur.                        big_4

De plus, ce film étant britanico-américain, il fait deux challenges opposés en même temps !!

Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict, Challenge « Victorien » chez Camille, Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park,  « Challenge US » chez Noctembule et « A year in England » chez Titine.


3. Anecdotes et tournage :

C’est l’adaptation cinématographique du roman Les Abeilles de monsieur Holmes de Mitch Cullin publié en 2005. Le film devait initialement conserver le titre original du roman, A Slight Trick of the Mind, mais les producteurs lui ont préféré le titre plus accessible de Mr. Holmes2.

Nicholas Rowe incarne ici brièvement Sherlock Holmes dans un « ilm dans le film ». Il avait déjà tenu le rôle du célèbre détective dans Le Secret de la pyramide de Barry Levinson sorti en 1985. Par ailleurs, Philip Davis, qui interprète ici l’inspecteur Gilbert, était auparavant apparu dans un épisode de la série télévisée Sherlock en 2010.

Le tournage a eu lieu à Londres et dans le Sussex.

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