Nécroscope – Tome 1 : Brian Lumley

Titre :  Nécroscope – Tome 1

Auteur : Brian Lumley
Édition : Lefrancq (1996) / Ré-édition : Bragelonne (2009) ou Presse Pocket (1999)
Édition Originale : Necroscope, book 1 (1986)
Traducteur : François Truchaud (pour éditions Bragelonne)

Résumé :
Les morts ne racontent pas d’histoires.

Sauf à Harry Keogh, Nécroscope. Et ce qu’ils lui disent est terrifiant…

Car dans les montagnes des Balkans, un mal effroyable se relève. Depuis longtemps enterré en terre sacrée, enchaîné par la terre et l’argent, le maître vampire complote et intrigue : Thibor Ferenczy a faim de liberté et de revanche.

Pour arriver à ses fins, il se sert de Boris Dragosani, son instrument humain. Issu d’une agence ultrasecrète d’espions soviétiques, Dragosani est un élève passionné, impatient de sonder les profondeurs démoniaques de l’esprit du vampire.

Ferenczy lui enseigne les horribles techniques de la nécromancie, lui donnant ainsi le pouvoir d’arracher leurs secrets aux esprits et aux corps des morts.

Le seul à se dresser contre lui : Harry Keogh, champion des morts et des vivants. Pour le protéger, les morts mettront tout en œuvre, jusqu’à se lever de leurs propres tombes !

Critique :
La première chose qui m’avait attirée, dans ce livre, c’était la couverture…

Oui, il y a des années de ça (au siècle dernier), en vadrouille dans une grande brocante en lieu couvert, où l’entrée était payante, je râlais de n’avoir mis la main sur aucun livre « correct ».

Soit ils étaient neufs au prix du magasin, soit dans un état tel que même mon chien n’en aurait pas voulu.

Puis, je suis tombée sur ce livre à la couverture étonnante. Pourquoi pas ?

Je n’avais acheté qu’une bande dessinée dont je ne connaissais rien (Blueberry – Fort Navajo) et ma frustration n’avait pas d’égale.

Alors, je décidai que ce serait le jour des découvertes et bien m’en pris puisque la bédé me fit découvrir le lieutenant Blueberry ainsi que cet auteur inconnu dont le livre m’a scotché, emporté, subjugué…

Nécroscope... putain la claque ! Addiction totale.

Je l’avais lu très rapidement et le moins que l’on puisse dire, c’est que je fus scotchée ! Ils sont rares les livres que je ne voulais pas lâcher, et celui-ci en fait partie intégrante.

Un Nécroscope ? Quésako ? Ben c’est un homme qui parle avec les morts ! Opposé dans son combat à un autre Nécroscope (mais qui lui doit extirper les renseignements des cadavres), Harry Koeg va vivre une aventure assez mouvementé dans ce livre.

Un homme qui parle avec les morts, qui devient en quelque sorte leur « ami », leur confident, et qui peut les faire relever… Le tout en version plus trash et bien plus sombre que « Ghost whisperer ».

Le mélange avec les vampires était génial et je ne m’étais pas embêtée en lisant le livre, ne voulant qu’une chose, découvrir la suite.

Tout le problème vient de là… annoncée au départ comme une décalogie (si pas plus) mais l’éditeur ayant fait faillite, les seuls romans disponibles étaient dans la langue d’origine : l’allemand.

Teufel, himmel got, che ne barle bas la langue de Goethe.

Désespoir extrême… jusqu’à ce que « Pocket Terreur » édite le tome 2 et Bragelonne le 3. Et de nouveau nous sommes à l’arrêt !

Mais aucun des deux autres ne me fera vibrer comme ce premier opus me fit vibrer…

Au final, c’était une bonne journée, celle qui me fit acquérir ce livre et le Blueberry – avec les conséquences que l’on sait puisque maintenant, je possède TOUTE la collection Blueberry.

6 réflexions au sujet de « Nécroscope – Tome 1 : Brian Lumley »

  1. D’accord sur l’avis concernant le roman que je trouve magistral. Par contre, il y a des erreurs : si le nécroscope, Harry Keogh, converse avec les morts, à l’Ouest, dans le camp de l’Est, c’est un nécromancien qui leur arrache douloureusement leurs secrets. Précisons aussi que l’histoire se situe en pleine guerre froide.
    Enfin, Brian Lumley n’est absolument pas allemand mais anglais. En effet, les Allemands peuvent lire la décalogie du Nécroscope depuis bien des années dans la langue de Goethe, au contraire de nous, mais les livres ont originellement été écrits en anglais.

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    • En effet, ces satanés Allemands ont pu lire toute la saga, contrairement à nous. Néanmoins, dans ma chronique, je dis bien que « les seuls romans disponibles étaient dans la langue d’origine : l’allemand. » Je me suis relue et je n’ai pas trouvé de mention « anglais »…

      Oui, j’aurais dû être plus précise et ne pas me contenter d’un « mais qui lui doit extirper les renseignements des cadavres » et souligner qu’il les arrache douloureusement.

      ;-)) Bonne journée

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  2. J’aime bien les zhistoires de méchants vampires (pas les bellâtres torturés romantiques qui courtisent les mortelles et qui ne veulent pas mordre les gens au nom du souvenir de leur propre humanité toussa toussa!)… 🤩 J’étais toutefois un peu inquiète en te voyant nous raconter que ce n’est pas juste une histoire de suceur de sang, mais qu’en plus il y a des voyants, des espions etc… parce que je ne suis pas fan des mélanges de genre trop alambiqués… chuis une fille simplette tu sais… si c’est trop compliqué parce que l’auteur joue sur trop de tableaux je m’y perds! 🤔 Mais tu es tellement enthousiaste que je me serais laissée tentée à l’occasion…. Mais… De toute façon qui dit brocante dit pas de mojito… voire plus d’éditions chez le librair… alors c’est réglé ! 😔

    Aimé par 1 personne

    • Dis-toi que je l’ai payé en francs belges !! Nous n’avions même pas passé le cap de l’an 2000 et on ne nous cassait pas encore les couilles avec ce fameux cap… Mais il pourrait y avoir des mojitos qui trainent, faudrait que j’aille fouiller le bar (de ligne).

      On mélange plusieurs tableaux, mais ça reste compréhensible, j’en suis la preuve vivante ! 😆

      Et niveau alambiques-hé, on s’y connait, nous 😉

      Bragelonne les a réédité… on retrouve les premiers en librairie

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