Sans pitié, ni remords : Nicolas Lebel [LC avec Stelphique – Intro]

— Cette fois-ci, Stelphique, je serai sans pitié…
— Pourquoi ? Aurais-tu des remords vis-à-vis de la dernière LC ?
— Elle m’a moins marqué que chez toi, moins emballée, alors, pour le sieur Lebel, je sors la grosse artillerie et à la moindre faute, PAF !
— Lebel ne nous a jamais déçu, Cannibal !
— Justement, sans pitié ni remords, je serai ! Et si la sonnerie de Mehrlicht joue encore du Grand Jacques, c’est jusqu’au port d’Amsterdam qu’on retrouvera, éparpillés façon puzzle, les morceaux du sieur Lebel ! Déjà qu’il me prive de côte-rotie à cause de Jacot, alors, tu penses bien, je vais pas l’rater !
— Pourtant, depuis trois mois qu’on le lit, on fait presque vieux mariés… tous les trois.
— La routine, Stelphique… elle nous guette peut-être ! Regarde Dune, le premier était super, le deuxième, on était loin de la valse à mille temps.
— Bah, il est, paraît-il, des terres brûlées donnant plus de blé qu’un meilleur avril ! Dune III pourrait nous surprendre…
— Oui, mais comment se renouveler chez Mehrlicht ? Comment faire du neuf avec des personnages que l’on connait ?
— Dans le dernier Lebel, on pourrait toujours avoir la qualité, malgré l’équipe que l’on connait.
— Mais nous n’aurons plus les scènes drôles de l’hosto… et que va faire Latour avec son sans-papier ? Vont-ils… quand vient le soir
— Sûr que pour qu’un ciel flamboie… Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ?
— C’est vrai qu’on a vu souvent rejaillir le feu de l´ancien volcan qu’on croyait trop vieux…
— Tu vois, ma Canni, tu trembles pour rien ! Allez, ouvre ton dernier Lebel du moment et lis !
— Oui, mais pas de pitié pour les croissants !
— Et sans remords sur les litres de kawa avalé !

22 réflexions au sujet de « Sans pitié, ni remords : Nicolas Lebel [LC avec Stelphique – Intro] »

    • J’ai goûté à sa plume (rien de plus, rien de coquin dans ma phrase) et j’ai aimé cet humour corrosif, cette manière de tirer à boulets rouges sur notre société de débiles congénitaux et d’en relever les tares dans les dialogues de son flic à tête de grenouille, le Paul Préboist du roman, Daniel Mehrlicht !

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