Les petits meurtres d’Agatha Christie – Saison 1 – Épisode 10 : Un meurtre en sommeil (2013)

  • Genre : Policier
  • Durée : 100 minutes
  • Réalisateur : Eric Woreth
  • Avec Antoine Duléry (Larosière), Marius Colucci (Lampion), Jennifer Decker (Sacha), Sophie Le Tellier (Mylène Legrand), Patrick Descamps (Chesnay), Laurent Fernandez (Lucien Lebloc), Rémy Gence (docteur Bourdon)

Résumé de l’épisode :
Sacha Poliakof, 20 ans, s’évade de l’hôpital psychiatrique de Douai, dans le Nord. Elle trouve refuge dans une grande maison isolée, où des bribes de souvenirs l’assaillent.

Sacha a la vision d’une jeune femme vêtue d’une robe rouge qui est morte au pied de l’escalier. La maison a-t-elle été le théâtre d’un drame atroce ou Sacha est-elle reprise par ses crises de démence ?

Quel est le lien entre l’assassinat d’une femme non loin de là et la présence dans la région de cette demoiselle très perturbée ?

C’est la nouvelle passion de l’inspecteur Lampion pour la psychanalyse qui permettra au commissaire Larosière, pourtant très sceptique au sujet des méandres de l’inconscient, de dénouer les fils de cette étrange affaire…

Ce que j’en ai pensé :
S’il y a bien une série que j’apprécie regarder souvent, c’est bien celle des « petits meurtres » et si ma préférence va à la saison 2 avec le commissaire Swan Laurence, je ne dédaigne jamais regarder un plus ancien avec Larosière et Lampion.

Les années 30, les belles voitures, les esprits étriqués, les costumes, les chapeaux,… dépaysement garantit.

Le commissaire Larosière est un phallocrate, un séducteur, un homme qui démissionnerait si une femme entrait à la préfecture de police, tyrannique avec son adjoint Lampion et possède un égo démesuré…

Oui, vu ainsi il a tout pour déplaire, pourtant, j’adore le personnage du commissaire, qui correspond malheureusement à la mentalité de l’époque (je ne la cautionne pas mais le fait est là) car ses concepteurs ont su malgré tout rendre sympathique.

Ce que j’aime aussi, c’est que l’acteur, Antoine Duléry, avec son collier de barbe, est sexy à mort et que je ne dirais pas non s’il voulait me passer les menottes… Bon, passons à autre chose que mes fantasmes triviaux !

L’inspecteur Lampion, son souffre-douleur préféré, est un personnage timide, homosexuel, qui a envie d’aller plus loin, de bien faire, mais qui se fait souvent rabrouer par son commissaire qui ne prend pas souvent attention à lui.

Le duo marche super bien, l’un tempérant l’autre et sont souvent très drôle dans leurs réparties.

Alors que j’étais au début de l’épisode, des petits détails m’ont fait penser au livre d’Agatha Christie que j’avais lu en juin « La dernière énigme » avec miss Marple. Mais oui, une femme qui loue une maison et qui a l’impression d’y avoir déjà vécu, bon sang, mais c’est bien sûr !

Lors de mes premiers visionnages, cela n’avait pas fait tilt puisque je n’avais jamais lu le roman, sans oublier que les concepteurs de la série changent des détails, ne gardant que le plus important dans le scénario original.

Sacha Poliakof s’et évadée de l’hosto psychiatrique et c’est elle qui loue cette maison, avec ces sensations de déjà-vu qui font qu’elle se pense vraiment folle…

De leur côté, nos deux policiers, Larosière et Lampion (Marius Colucci) ont reçu un cours de psychanalyse criminelle par une dame qui a remis le commissaire, distrait, en place et ce dernier l’a mal pris… Elle se prend pour qui, cette femme qu’il pense frigide et j’en passe.

Il y de l’humour dans cet épisode et un peu de sexe, avec notre séducteur barbu qui va se faire monter dessus par la psychanalyste (une femme qui croque les hommes, une séductrice) et elle lui offrira même une analyse gratuite, qui ne fera pas les affaires de notre Don Juan ensuite.

Lampion est plus tempéré, plus à l’écoute des autres, notamment de Sacha, qu’il ne pense pas être coupable, alors que son commissaire la pense bonne pour la case prison.

Larosière est un bon policier, mais est souvent victime de ses préjugés, là où Lampion est plus ouvert, mais plus naïf aussi. Voilà pourquoi le duo fonctionne bien, il y a toujours l’un pour remettre l’autre sur le droit chemin.

Alors qu’en temps normal, j’oublie le nom des coupables, ici, je n’avais pas oublié celui du livre et j’ai pu désigner la personne coupable tout de suite lorsque je l’ai aperçue.

Croyez-moi, sans ma lecture du roman dernièrement et un peu de mémoire, j’aurais de nouveau tout oublié et ma surprise aurait été grande à la fin. Rassurez-vous, cela n’a même pas gâché mon plaisir car dans cet épisode, Sacha et Lampion sont les deux personnages qui sont les plus mis en avant et sans Lampion, Larosière aurait commis une erreur judiciaire.

Mais chuuutt, son égo ne s’en remettrait pas !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°179] et le Mois du Polar – Février 2021 – chez Sharon [Fiche N°05].

22 réflexions au sujet de « Les petits meurtres d’Agatha Christie – Saison 1 – Épisode 10 : Un meurtre en sommeil (2013) »

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  3. j’en ai vu pas mal mais je préfère aussi la saison 2 avec l’inspecteur Laurence (Samuel Labarthe doit y être pour quelque chose!)
    j’ai regardé le 1er épisode de la nouvelle saison et j’ai moins « accroché » mais je leur laisse encore une chance de me convaincre 🙂

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  4. Vu! En fait je les ai tous vus! Et pas qu’une fois car ils sont régulièrement rediffusés et que j’ai toujours plaisir à les revoir à l’occasion. Seul reproche qui n’en est pas vraiment un, c’est qu’à moins d’avoir lu toute l’oeuvre ou de passer le générique au crible (et encore pas certain que ce soit dedans) on ne sait pas toujours quel roman d’Agatha Christie est adapté dans tel ou tel épisode.

    J’ai bien aimé le trio précédent et on est en train de découvrir le nouveau… mais je garde une certaine tendresse pour le tandem Larosière-Lampion!

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    • C’est noté dans le générique du début de quel roman c’est adapté, faut faire attention, mais on le voit bien, sinon, wikiki t’aidera, à côté de chacun des épisode, il y a l’oeuvre à partir de laquelle il a été adapté.

      J’aimais bien les années 30 aussi, les belles voitures !! Et Larosière, on a envie de le violer dans un bosquet 😆

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      • Il est pas dégueu Larosière… et plus intéressé par les femmes que Lampion, certes… Mais je le trouve un brin trop hâbleur. Son côté Don Juan de Prisunic n’est pas trop ma tasse de Lapsang. J’aime la drague un poil plus délicate! 😀 Chuis une romantique moi ! Plus antique que Rome certes… Mais quand même… 😆

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        • Il ne fait pas dans la dentelle, il rentre dedans, comme Laurence qui ne laisse pas une femme lui échapper ou lui dire non, il revient à la charge… Hier, dans « styles », il a eu le popol qui n’a pas levé… la panne ! PTDR Comme Larosière a eu aussi. À ces époques, les mecs étaient super lourds !

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