Titre : L’Arbre-Monde
Auteur : Richard Powers
Édition : Le Cherche Midi (06/09/2018)
Édition Originale : The Overstory
Traducteur : Serge Chauvin
Résumé :
Dans ce nouveau roman, Richard Powers embrasse un sujet de la nature et de nos liens avec elle.
Les destins des protagonistes de ce récit (un psychologue, un étudiant, un concepteur de jeux électroniques, un photographe amateur, une botaniste visionnaire) s’entrelacent autour de ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Richard Powers explore le drame écologique et notre lente noyade dans le cyber world, et nous rappelle que sans la nature notre culture n’est que ruine de l’âme.
« Le roman le plus excitant que vous lirez sur les arbres. Ce roman ambitieux s’élève au-dessus de la canopée de la littérature américaine et redessine le paysage de la fiction environnementale. » The Washington Post
Critique :
Cela vous est déjà arrivé de terminer une lecture groggy à cause des multiples informations que vous y avez glanées ?
Remplie d’émotions en tout genre dont vous ne saviez pas trop quoi en faire tant l’analyse était difficile ?
Prise entre deux sentiments car vous aviez aimé une grande partie du roman tout en trouvant certains passages trop longs ?
C’est ce qui vient de m’arriver avec ce roman que j’ai reçu juste après mon inscription sur Net Galley : ma première demande en tant que petite nouvelle fut acceptée directe…
Ce roman, je ne vais pas vous le détailler mais plutôt vous donner mes impressions de lecture, ce que j’ai ressenti durant ma prise de contact avec ce roman dont je ne savais pas grand-chose, si ce n’est qu’il était plébiscité par la blogosphère.
La première histoire que je découvris me fit découvrir les multiples vies qui se déroulèrent autour d’un arbre : un châtaignier. Comme un film… des images passées au rythme de 24 par seconde.
Au départ, les images se succèdent à leur rythme et puis, tout à coup, on assiste à un défilement rapide de la vie des personnages et de l’Amérique, avant de revenir à un rythme normal. Pantelante, je fus, pour la première histoire, la meilleure, à mon sens.
Si la première histoire m’a embarqué de suite et les autres aussi, sans même que je m’en rende compte, j’étais ailleurs, plongée dans des récits aussi disparates que différents, mais avec un fil rouge : les arbres.
D’ailleurs, une des couvertures du roman en V.O illustre bien ces différentes nouvelles avec tout ces morceaux d’arbres superposés afin de n’en former qu’un seul…
Et, comme tous ces arbres, les histoires sont toutes différentes l’une des autres, jamais je n’ai pu deviner sur quelle sorte de récit j’allais tomber ni où il allait m’emmener.
La première partie du roman, intitulée « Racines », pourrait être parfait à côté de votre lit, afin de lire une « nouvelle » chaque soir, avant de s’endormir.
Cela permettrait de découvrir, à son rythme, ces différents personnages aussi disparates l’un de l’autre, avant de les quitter pour mieux les retrouver dans la deuxième partie, « Tronc » où ils vont interagir tous ensemble, toujours sur le fil rouge des arbres, de leur protection.
Là, on se rend compte que ce que l’on pensait être des récits différents sont en fait les racines d’un tronc commun, ou chacun sera les branches reliées à l’arbre.
L’étonnement fut au rendez-vous. Non seulement j’ai été enchanté de revoir certains personnages (que je pensais avoir quitté à tout jamais) mais je fus aussi émerveillée de les voir évoluer, changer, profondément.
Ce fut une réelle délectation, sans compter que j’ai appris une foultitude de choses sur les arbres et je me suis couchée moins bête au soir (dommage que j’oublie !) et que depuis, je ne regarderai plus les arbres de la même manière.
Je me suis crispée chaque fois que je lisais qu’on abattait des arbres… Je ne sais pas pour vous, mais moi, voir un arbre tomber, ça me fait le même effet qu’à Idefix (le chien d’Obélix pour les cancres du fond qui n’écoutent pas) : je hurle à la mort ! Dans le flot de mes émotions, la rage a tenu sa part du lion.
Le respect aussi a fait partie de mon ressenti car sans contestation aucune, l’auteur a potassé son sujet et la somme des informations récoltées à de quoi vous faire un bourrage de crâne tant il faut ensuite prendre du recul et du repos afin de tout analyser, emmagasiner, assimiler, régurgiter…
Les personnages sont attachants, émouvants, ils évoluent, grandissent, vieillissent et c’est toujours un bonheur de voir ce qu’ils deviennent au fil des pages.
Mon seul bémol sera pour la longueur du roman car à un moment donné, j’ai un peu décroché, surtout dans la dernière partie, « Cime » ou j’avoue avoir sauté certains paragraphes.
Ce qui est dommage car si le départ était génial, la fin du voyage était moins plaisante, trop longue et j’ai refermé le roman mitigée car vous le savez, ce sont les dernières émotions qui marquent le plus, celles que l’on retient.
Un grand roman écologique, un roman nature writing qui nous plonge dans une aventure sur plusieurs époques, qui fait évoluer ses personnages, interagir entre eux, un roman avec des éco-terroristes qui tentent de changer le monde, des bûcherons qui changent la face des forêts et des arbres dont on aimerait qu’ils se révoltent, comme les Ent du Seigneur des Anneaux.
Un roman que je ne regrette pas d’avoir lu, malgré les longueurs finales, un roman qui m’a bien rempli le cerveau, qui m’a fait me poser des questions et donner envie de me promener en forêt pour m’imprégner de la majesté des arbres.
Je remercie Net Galley et l’éditeur, Le Cherche Midi, pour cette confiance accordée directement et pour l’envoi de ce titre.
Le RAT de l’Épouvante chez Chroniques Littéraires – Automne, plaid et cocooning (484 pages).
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Octobre 2018 | The Cannibal Lecteur
Rien à voir directement avec le roman, mais j’ai entendu ce matin que celui qui pourrait bien être élu président au Brésil allait abattre tous les obstacles à la déforestation en Amazonie j’ai eu littéralement mal au ventre…
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J’ai soudainement mal au ventre aussi… on creuse notre propre tombe et certains ne le savent pas… la nature nous survivra, nous, on va disparaître avant elle.
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il aurait fallu le vendre en 3 parties…pour savourer et digerer….en tout cas cela semble sympa…;)
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J’ai juste trouvé la dernière partie plus longue, mais d’autres pas, ce qui prouve bien que le ressenti est personnel et inexplicable 😆
Un roman vendu en trois parties, ça ferait un peu marketing à mort, non ?
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oui mais pour une fois…pour la bonne cause…;)
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si seulement les dirigeants, les industries, pouvaient écouter ceux qui tirent la sonnette d’alarme !
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ouai..ils ecoutent…mais s’en foutent….
je viens d’apprendre la theorie apocalyptique des evangeliques….et ils sont contents du changement climatique, car cela rentre dans leur theorie…donc ils ne veulent rien interrompre…ils attendent d’etre les seuls, les uniques, les elus qui sortiront de cette apocalyptique climatique…
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Dieu tout puissant, tu es adoré par des cons de chez cons !! Pauvres de nous…
Il y avait le portrait du futur probable préz du Brésil et putain, il fout la trouille ce Trump du sud !
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totalement, et ils se croient les elus…de la connerie oui…
tout a fait…un bon vrai psychopathe suivi par des fous…l’humanite est folle….
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Je crois, mais je ne me sens pas élue… pas du tout ! Puisque je n’ai rien à perdre à croire et tout à gagner…. Ah, le vatican me fait signe de sortir… PTDR
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oh moi, je veux mourir dans le tas…je ne veux pas etre une survivante….j’ai aucune notion pour me nourrir avec des racines…et la violence pas pour moi, je ne sais pas me defendre….alors nop je ne suis pas une elue…je suis dans les premiers morts
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J’y passerai lorsque ce sera l’heure, pas avant, mais je ne sais pas ce que je ferai, on est souvent surpris de nos réactions, elles ne sont pas souvent ce que l’on avait pensé.
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bin suffit de voir tous les films post apocalyptiques…c’est impossible pour moi de vaincre…de me defendre…car c’est toujours les femmes qui prennent en premiere….(bon pas besoin d’aller si loin, suffit de voir les guerres a nos portes)
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Merde alors, on est foutues !!
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oui….l’humain reste un mammifere a la fin…
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j’aurais dit un imbécile, moi 😀
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oui peut-etre un imbecile qui ne change pas…;)
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oui !
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Un grand roman et enfin un thème qui se démarque en cette rentrée littéraire
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Là, on est totalement dans un roman différent des autres, différent de tous ceux que j’ai lu depuis que je lis.
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J’avoue que ce bouquin avait attisé ma curiosité mais je n’ai pas été plus loin… à tout hasard j’ai récupéré, ma PàL n’en est plus à ça près !
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Au point où tu en es… un livre de plus ou un de moins, ta PAL ne le verra même pas 😆
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Rassure moi! Le psy il est là pour soigner ou enfermer les gens qui disent entendre les arbres papoter et comploter leur vengeance contre le lobby des bûcherons? Nan mais! Et après il va nous pondre quoi cet auteur? Un truc sur les bavardages des cailloux regrettant le bon vieux temps des lapidations publiques! 🙄
Bon je te laisse: j’ai un divan de psy traumatisé à écouter par ce qu’il entend raconter par les patients de son proprio! 🤪
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Qui nous dit que les arbres ne communiquent-ils pas entre eux par leurs racines ?? En avons-nous la preuve que non ?
Le psy est là pour se faire enfermer lui-même ! mdr
Pauvre divan, on ne les écoute pas assez… 😉
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Cet auteur surf beaucoup sur les travaux de recherche en cours, il y applique ensuite son « algorithme » d’écriture de best sellers. Sa vulgarisation peut nuire aux chercheuses et chercheurs qui effectuent ces travaux. Ici en l’occurrence le langage entre les arbres et les plantes.
Votre sensation finale ne m’étonne pas.
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Je n’étais pas au courant de cela.
La vulgarisation peut avoir du bon ou tout faire foirer, on verra sur la longueur. 😉
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