[SÉRIE] Hercule Poirot – S02 – Épisode 03–  La Femme voilée (1990)

La Femme voilée (The Veiled Lady) est un téléfilm britannique (🇬🇧) de la série télévisée Hercule Poirot, réalisé par Edward Bennett, sur un scénario de Clive Exton, d’après la nouvelle La Femme voilée d’Agatha Christie.

Ce téléfilm, qui constitue le 12e épisode de la série, a été diffusé pour la première fois le 14 janvier 1990 sur le réseau d’ITV.

Résumé : L’histoire débute par un vol de bijoux dans le passage couvert de Burlington. Poirot, en attendant, se lamente de son manque d’activité criminelle. L’inspecteur Japp raconte l’affaire du vol : bien que le voleur ait été attrapé, l’examen des bijoux a montré qu’ils n’étaient que des imitations.

Alors qu’il est absent de chez lui, Poirot reçoit la visite d’une dame voilée de noir. Elle ne laisse aucun nom, mais Miss Lemon dit à Poirot qu’elle l’attend à l’hôtel Athena. Accompagné par Hastings, Poirot trouve la dame en question, qui dit aux deux hommes qu’elle est Lady Millicent.

Elle fait l’objet d’un chantage : un homme possède une lettre plutôt idiote qu’elle avait écrite quand elle avait 16 ans, mais qui pourrait aujourd’hui nuire à sa réputation. Le maître-chanteur, un homme appelé Lavington, rend visite à Poirot et lui transmet un ultimatum : s’il ne reçoit pas la somme de 20 000 £ avant le soir du mardi suivant, la lettre sera livrée au fiancé de Lady Millicent.

Poirot qui affirmait peu de temps auparavant qu’il pourrait être le plus grand criminel du monde s’il décidait de passer de l’autre côté de la loi se voit donner une occasion de le prouver.

Pendant que Lavington séjourne à Paris, Poirot décide de se transformer en cambrioleur afin de récupérer la lettre dissimulée dans la maison…

Fiche technique :

  • Titre français : La Femme voilée
  • Titre original : The Veiled Lady
  • Réalisation : Edward Bennett
  • Scénario : Clive Exton, d’après la nouvelle La Femme voilée (1923), d’Agatha Christie

Distribution : 

  • David Suchet (VF : Roger Carel) : Hercule Poirot
  • Hugh Fraser (VF : Jean Roche) : Capitaine Arthur Hastings
  • Philip Jackson (VF : Claude d’Yd) : Inspecteur-chef James Japp
  • Pauline Moran (VF : Laure Santana) : Miss Felicity Lemon
  • Frances Barber (VF : Catherine Lafond): Lady Millicent Castle-Vaughan
  • Terence Harvey (VF : Yves-Marie Maurin): Mr Lavington

Ce que j’en ai pensé :
Puisqu’il n’y avait rien à la télé, j’ai décidé de me refaire quelques épisodes de la série Hercule Poirot, pour mon plaisir et pour le Mois Anglais !

Lorsque j’ai vu le braqueur sortir à l’avance son révolver, avant de pénétrer dans la bijouterie, sans cagoule, j’ai ricané doucement : mais quel con !

Le voir seulement emporter quelques parures de cou et sortir de la bijouterie, toujours le révolver à la main, dans une galerie marchande, alors qu’il y a du public, j’ai trouvé cela encore plus débile et ça n’a pas manqué : le voleur s’est fait alpaguer…

Hercule Poirot s’emmerde ferme, les criminels manquent d’originalité, ne sont pas malins et, tout comme Holmes, il se vante qu’il aurait fait un criminel époustouflant qui aurait damné le pion à la police, s’il avait choisi le côté obscur de la Force.

C’est une jolie femme voilée qui va le sortir de son marasme ambiant, car un vilain maître chanteur détient une lettre à elle et il la fait chanter. Lavington, le maître chanteur, est un être perfide, froid, malotru et de par son attitude, il m’a fait penser à Charles Auguste Milverton, le maître chanteur qu’affrontera Holmes.

Une partie de cet épisode m’a fait penser à cette nouvelle de Conan Doyle et à son adaptation par la Granada (avec Jeremy Brett) : tout comme Holmes, Poirot va se déguiser (pas en plombier) en serrurier pour aller fureter dans la maison du maitre chanteur, avant d’aller la cambrioler. Contrairement à Holmes, il ne séduira pas une bonne pour mieux s’introduire (oups) dans l’entourage de Milverton/Lavington.

C’est lorsque j’ai vu Poirot déguisé en cambrioleur que je me suis souvenue que j’avais déjà vu l’épisode, mais j’aurais été bien en reste de me souvenir de tout… Juste quelques détails épars, comme lorsqu’ils se retrouvent au muséum d’histoires naturelles (Natural History Museum), dans le final.

Pas de meurtre dans cet épisode, juste une lettre à récupérer, un Poirot qui n’a pas lissé sa moustache pour jouer au serrurier et de l’humour, notamment lorsque Japp dira qu’on surnomme Poirot « le vieux renard enragé »… Là, on se marre en voyant Poirot tirer la tronche.

Hastings, quant, à lui, est toujours prêt à sauver le sexe faible, surtout s’il est beau et à croire un peu trop vite sur parole. Hastings reste Hastings !

À mon sens, ce n’est pas le meilleur épisode, car il n’y a pas de crimes, pas vraiment de suspense, si ce n’est lors du cambriolage, mais il se démarque par son ton humoristique et les mimiques de Poirot.

Pour la drôlerie, c’est un bon épisode, pour les explications finales, c’est un peu embrouillé et il m’est resté des zones d’ombre. Faudrait peut-être que je rembobine (oups, c’est un DVD, pas une K7) pour réentendre les explications finales, que Poirot balance un peu rapidement, sans trop de détails…

Ou alors, relire la nouvelle !

Mais bon, l’épisode est amusant et il m’a fait passer une bonne soirée.

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