Ça peut pas rater : Gilles Legardinier [LC avec Bianca]

Titre : Ça peut pas rater

Auteur : Gilles Legardinier
Édition : Fleuve Éditions (02/10/2014) / Presse Pocket (mars 2016)

Résumé :
Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse.

Anéantie, elle prend une décision sur laquelle elle jure de ne jamais revenir : ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer.

Ni dans sa vie privée, ni au travail. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes.

Marie est remontée comme un coucou. Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes.

Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.

Et si, au-delà de ses illusions perdues, il était temps pour elle de découvrir tout ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?

Critique :
Alors comme ça, il vaut mieux utiliser une Charlotte plutôt qu’une Bintje si on veut foutre en l’air une bagnole en lui collant une patate dans le pod’échappement ?

Merci du bon conseil, monsieur Legardinier ! Je saurai l’appliquer avec vigueur.

Ensuite, il faudra que je vous interroge sur les laxatifs que vous préconisez et de la meilleure manière de les amalgamer dans des crèmes en tout genre… On va se faire « Top Chiasse », là, à nous deux !

Au fait, monsieur Legardinier, tu permets que je t’appelle par ton prénom ? La raison, Gilles ? Tu connais sans doute le vieux diction qui dit que « lectrice qui rit est à moitié dans … » ? Hors avec toi, je ris. Je ris beaucoup.

Pas de panique, je n’ai pas l’intention de quitter Chouchou pour Gilles Legardinier, mais puisque cet auteur m’a déjà fait rire plein de fois, et pleurer, aussi, je me sens le droit de le tutoyer et de m’adresser à lui comme si nous avions élevés les vaches ensemble.

Le forban a encore réussi à me faire pouffer de rire durant ma lecture, ce qui m’a valu des regards courroucés, étonnés, amusés, des autres usagés de la rame du métro.

Bandes d’ignares, s’ils savaient que les livres de Gilles sont des concentrés de bonne humeur, ils manifesteraient pour qu’ils soient remboursés par la sécu.

Certes, ce roman là était moins émotionnant que « Et soudain, tout change », j’ai eu parfois envie de secouer Marie, notre personnage principal, qui aime se faire des films sur les hommes, car dans son crâne, contrairement aux carrefours la nuit, il y a beaucoup de passage !

D’ailleurs, vu comment Gilles a une super connaissance de l’esprit et du fonctionnement des femmes, je le soupçonne soit d’en avoir été une (suite à un sortilège de la fée Pachié)… Parce que non, pas possible qu’un type en sache autant sur nous. Ou alors, des femmes ont cafté et lui ont raconté notre moi intérieur !

Anybref… Dire que ce chouette roman feel-good trainait dans ma PAL urgentissime depuis sa sortie en octobre 2014 et que sans l’intervention bénéfique de Bianca, il y croupirait toujours, avec les 36 autres vachement super urgent à lire au plus vite.

Servi par une brochette de personnages tous plus drôles et sympathiques les uns des autres,ce roman est une bouffée d’oxygène dans la journée car en plus de vous faire rire, l’auteur s’attaque aussi à nos sociétés dirigées par le pognon et pour verser plus de profits aux actionnaires, et ce, à n’importe quel prix humain.

Sans oublier quelques phrases dignes de figurer dans mon carnet de citations célèbres, profondes ou drôles.

On pourrait lui reprocher de faire preuve de manichéisme vis-à-vis de certains personnages, comme Hugues ou le patron de la boite, mais cela n’empêche pas le lecteur de s’amuser des situations cocasses, des pensées un peu folles de certains personnages, même si, à la fin, ça devient un peu lourd.

Voilà pourquoi il ne décrochera que 3,5 Sherlock : à cause de certaines lourdeurs et longueurs dans les pensées, actions, ou répétitions de Marie.

Attention, le score est excellent et j’ai passé un moment de lecture des plus agréables, avec des sourires, des pouffements ou carrément des éclats de rire avec des envies de me faire pipi dessus.

Alors, pour tout ça, Gilles, tu me pardonneras de t’appeler par ton prénom.

Merci pour ces bons moments…. (oups, ça ressemble à un titre de livre, ça).

PS : Bianca, ma binôme de LC a passé un bon moment de lecture elle aussi. Ça en fait des femmes comblées, tout ça…

52 réflexions au sujet de « Ça peut pas rater : Gilles Legardinier [LC avec Bianca] »

  1. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Avril 2018 | The Cannibal Lecteur

  2. Bin euh je n’ai vraiment pas aime…on est rare…et on l’assume…j’ai plus soupire que ris….ce n’est que des cliches et l’heroine m’a plus enervee que tout…bref je ne suis pas fan et j’en suis restee a un livre pour cet auteur…;) Tant mieux s’il apporte du bonheur aux autres….;)

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