Arsène Lupin, L’aventurier – Tome 5 – L’aiguille creuse (3ème partie) : Takashi Morita et Maurice Leblanc

Titre : Arsène Lupin, L’aventurier – Tome 5 – L’aiguille creuse (3ème partie)

Scénaristes : Takashi Morita et Maurice Leblanc
Dessinateur : Takashi Morita

Édition : Kurokawa (2017)
Édition Originale : Kaitô Lupin Den, Aventurier, book 5 (2013)
Traduction : Fabien Nabhan

Résumé :
L’Aiguille creuse: C’est le nom de la clef menant à l’immense trésor accumulé par la royauté française durant des siècles.

Où se trouve finalement ce lieu considéré comme le centre du monde et où atterrira notre jeune détective Beautrelet ? Quelle est la véritable identité du roi du monde, Arsène Lupin ?

Dernière ligne droite pour le chef-d’œuvre de la saga de Lupin, l’Aiguille creuse !!

Critique :
Dernière ligne droite pour la résolution de l’énigme de l’aiguille et match au sommet entre Beautrelet et Lupin, bien qu’ils aient eu quelques rencontres avant la confrontation ultime, celle qui déchire le coeur et qui met mal à l’aise les holmésiens.

Parlons-en, de Holmes, enfin, de Sholmès puisque Leblanc changea le nom du célèbre détective de Conan Doyle : macfarlane, deerstalker, épaules de déménageur et il doit être le fils caché de l’elfe Legolas car il a les oreilles pointues.

Arsène Lupin, de son côté, a encore abusé du Polynectar de Poudlard… Ses multiples visages sont souvent diamétralement opposés à celui que la nature lui a donné et c’est à se demander comment il parvient à changer aussi radicalement de figure.

370 pages d’enquêtes, de tentative de résolution de l’énigme du message codé par Beautrelet, un Lupin qui fait tout pour qu’il ne puisse pas résoudre l’affaire et qui le pique au vif en ricanant qu’il lui faudra 10 ans pour y arriver.

Le récit est dense, bourré de détails, d’action, de réflexion et bien que mes souvenirs datent, je n’ai pas eu l’impression que le mangaka avait laissé des infos de côté lorsqu’il a réalisé cette trilogie magnifique.

Hélas, par contre, l’auteur fait références à d’autres aventures de Lupin qu’il va mettre en page mais depuis la sortie de ce tome 5, nous n’avons rien vu venir… Pour ma part, j’apprécierais de continuer avec Lupin en manga plutôt qu’en roman (pas frapper, pas frapper).

Lorsque j’avais lu le livre, il m’avait fallu déployer des trésors d’imagination pour visualiser l’aménagement de la fameuse aiguille creuse et là, même pas eu besoin de faire fumer mon cerveau, j’avais tout sous les yeux et c’était appréciable.

Pour moi qui n’ai jamais été une fan du gentleman cambrioleur, le lire en manga (surtout cette trilogie) fut bénéfique. Je ne sais pas si j’aurai un jour le temps de lire les romans originaux, mais il faudrait que je prenne le temps pour lire celui qui suit celui-ci, 813.

Une trilogie qui plaira aux amateurs d’action, d’aventure, de mystères, de suspense, de vols audacieux, d’enquêtes, d’énigmes, de détective en herbe, d’histoire de France et qui vous fera voir la fameuse aiguille creuse d’une autre manière et ce, pour votre vie entière, puisque même moi, lorsque je l’aperçois, je repense à Lupin.

Si vous voulez des images avec votre lecture, ce manga est fait pour vous ! Il peut aussi amener des lecteurs (jeunes ou moins jeunes) plus facilement vers les romans de Maurice Leblanc.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°217].

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