Cassandra Darke : Posy Simmonds

Titre : Cassandra Darke 🇬🇧

ScĂ©nariste : Posy Simmonds 🇬🇧
Dessinateur : Posy Simmonds

Édition : DenoĂ«l Graphic (2019)
Édition Originale : Cassandra Darke (2018)
Traduction : Lili Sztajn

Résumé :
Cassandra Darke, Londonienne pur jus, vieille teigne misanthrope, mauvaise coucheuse en surcharge pondĂ©rale, n’est pas sans rappeler le cĂ©lĂšbre Scrooge de Dickens. Elle ne pense qu’Ă  elle-mĂȘme et aux moyens de prĂ©server le confort dont elle jouit dans sa maison de Chelsea Ă  8 millions de livres.

La galerie d’art moderne de son dĂ©funt mari a Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre de fraudes qui l’ont mise en dĂ©licatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s’accorde le pardon, au prĂ©texte « qu’Ă  cĂŽtĂ© de tous ces meurtriers rĂ©cidivistes, on se sentirait presque comme Blanche-Neige. » Ses fautes n’impliquent « ni violence, ni arme, ni cadavre ».

HĂ©las, dans son sous-sol, une ex-locataire, la jeune et naĂŻve Nicki, a laissĂ© une surprise qui pourrait bien s’accompagner de violence et d’au moins un cadavre…

Critique :
Lorsque je mets presque 15 jours pour lire une bĂ©dĂ© de 94 pages, c’est un signe que je ne prends aucun plaisir dans cette lecture.

Et c’est ce qui est arrivĂ© avec Cassandra Drake, qui avait pourtant tout pour me plaire.

Cassandra Drake est une misanthrope, une femme aigrie, sournoise, mĂ©chante, acariĂątre, avec de l’embonpoint, pas trĂšs jolie, vieille et effectivement, elle a tout d’un Scrooge au fĂ©minin et c’Ă©tait ce qui m’intĂ©ressait dans cette bĂ©dĂ©.

La premiĂšre chose qui m’a Ă©tonnĂ©e, lorsque je l’ai ouverte (la bĂ©dĂ©, pas Cassandra), c’est la maniĂšre dont Ă©tait prĂ©sentĂ© le rĂ©cit : des dessins (normal), mais peu de phylactĂšres, le texte de la narration Ă©tant prĂ©sentĂ© en bloc, comme si c’Ă©tait un roman. Oui, mais c’est une bĂ©dĂ© ! Ok, roman graphique, mais c’est la mĂȘme chose. Nous allons dire que c’est un mĂ©lange entre un roman et une bĂ©dĂ©.

Le bĂąt a commencĂ© Ă  blesser dĂšs le dĂ©but : c’Ă©tait trop bavard ! L’intrigue est poussive, longue a dĂ©marrer et tout le rĂ©cit m’a semblĂ© long (fatalement, quand on met 15 jours et qu’on n’a pas envie de rouvrir l’album, ça allonge le temps et pas que au figurĂ©).

Et puis, j’ai trouvĂ© le scĂ©nario assez creux, du genre « tout ça pour en arriver lĂ  ? », avec une Cassandra qui, finalement, m’a déçue, en devenant presque humaine. Oh non, pas du feel good avec un tel personnage !

Sinon, j’ai apprĂ©ciĂ© les dessins…

Ok, on ne va pas la faire plus longue, c’est une dĂ©ception, ce roman graphique, ce croisement entre une bĂ©dĂ© et un roman, car trop bavard, trop creux, trop long Ă  se mettre en place et pour finalement en arriver lĂ … Bof.

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°246].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°45

8 rĂ©flexions au sujet de « Cassandra Darke : Posy Simmonds »

  1. Je me souviens avoir Ă©tĂ© dĂ©routĂ© par cette imbrication entre les parties « texte » et les parties « bande dessinĂ©e », alors qu’il fallait tout lire sans qu’il y ait redondance entre les deux…

    Bon, essayez aussi de lire Mamie LĂŒger ou Le serpent majuscule, ça plaira peut-ĂȘtre davantage (plus « classique »)?

    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

    Aimé par 1 personne

  2. Mince alors! Encore une bĂ©dĂ© que je ne lirai pas ! đŸ€Ł

    Sinon
 l’escroquerie la plus blĂąmable Ă  mon sens c’est pas seulement de pas payer ses impĂŽts ! C’est d’oser vendre de l’art moderne ! C’est tellement bidon !!! « Le jeu avec les codes » prends le pas sur l’impression esthĂ©tique
 Peu importe que ce soit moche tant que c’est subversif! Pfff
 đŸ˜€

    Aimé par 1 personne

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