Titre : Transsiberian back to black
Auteur : Andreï Doronine
Édition : Manufacture de livres (12/04/2017) / 10/18 Domaine étranger (05/04/2018)
Édition Originale : Transsiberian Back2Black (2015)
Traducteur : Thierry Marignac
Résumé :
« Tokha, un petit mec trapu, gagnait son fric de manière extravagante – attaquant dans le dos des passants isolés, en les assommant par-derrière avec des chats gelés à mort et durs comme de la pierre. »
Un jeune auteur de Saint-Pétersbourg raconte le quotidien tragicomique d’un camé. Sans illusion, sans la moindre sentimentalité inutile, ces récits noirs en grande partie autobiographiques, tragiques et pleins d’humour, font de la grande ville du Nord une métropole anonyme à la beauté lépreuse, et dont les palais tant vantés cachent d’innombrables taudis.
Critique :
♫ You go back to her ♪
♪ And I go back to ♪
♫Black, black, black, black, black, black, black ♫
Avec un titre pareil, il m’était impossible de ne pas penser à la chanson d’Amy Winehouse « Back To Black » que j’adore.
Ce roman est composé de 12 nouvelles et pour une fois, je ne pourrai pas dire qu’elles n’en disent pas assez ou qu’il manque quelque chose puisqu’elles sont en fait des tranches de vie d’un camé.
Trainspotting à la sauce russe ? Oui, tout à fait… La vie des camés est décrite sans concession, sans filtres et c’est glauque, violent, sordide, surtout lorsqu’on s’aventurera dans les bas-fonds de la vielle de Petersbourg.
Par contre, je n’ai pas ri ! Il n’y a rien de risible là-dedans, même si nous sommes souvent face à des situations cocasses, mais elles donneraient plus envie de pleurer devant cette déchéance humaine.
Si je vous parle de rire, c’est parce que sous le 4ème de couverture, il était noté en commentaire : « La noirceur de Transsiberian back to black n’a d’égal que sa légèreté. J’ai rarement autant ri à la lecture d’un texte violent et sordide ».
Là, ne comprends toujours pas car aucune situation ne m’a fait sourire, malgré l’autodérision du narrateur qui n’est jamais que l’auteur qui nous raconte sa vie de drogué, sa vie d’avant.
Pire, si la première histoire m’a plu, le reste m’a plutôt ennuyé, n’arrivant pas à l’attacher à un personnage, même le principal et j’ai fini le roman en sautant des lignes et des paragraphes.
Un roman noir très glauque, cash et trash, rempli de déchéance humaine, d’une vie à se traîner car sous l’emprise de la drogue, à vendre son âme, pour un peu de fric, à ne plus ressembler à un Homme tant la spirale infernale de la poudre blanche les tient dans ses rets.
Ne cherchez pas la lumière, il n’y en a pas. Le récit a indigné des gens car ils ne comprenaient pas comment l’auteur pouvait parler avec autant de légèreté de la drogue.
Malheureusement, il ne m’a pas donné l’ivresse attendue, je n’ai pas plané avec lui. J’aurais peut-être dû le sniffer ou lieu de me l’injecter…
Allez, au suivant !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°166 et le Mois du Polar chez Sharon (Février 2020) [Lecture N°11].
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Merci pour ta participation !
Une histoire trop noire pour moi aussi.
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Les histoires noires ne me dérangent pas mais quand tu n’accroches à aucun personnage, dur dur !
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Oui, c’est bien cela le souci. Cela peut être noir, mais l’on peut ressentir quelque chose pour les personnages. Note : je vais bientôt commencer un roman que l’on m’a présenter comme très noir, je verrai bien !
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Ahahaha, j’attends ton retour, alors ! Celui de ta lecture, bien entendu, je ne sous-entends pas que tu dois sortir 😆
Parfois, on a même des sentiments pour des personnages pas très catholiques….
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Oui !
Toujours pas commencé le livre dont je te parlais, mais j’en ai terminé un autre bien noir aussi. J’alterne jeunesse/roman noir en ce moment.
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Une manière comme une autre de se régénérer le cerveau et surtout le coeur ! Moi j’ai fait des bédés…
Pas encore eu le temps de faire le tour de tous les articles des copinautes, mais demain, si j’ai un peu de temps…. 😉
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Merci !
J’essaie d’en lire le plus possible. 😉 à défaut d’écrire tout ce que je voudrais.
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On fait ce qu’on peut, c’est déjà ça !
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Oui ! Je terminerai le mois mieux que je ne l’ai commencé.
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Vaut mieux ainsi que le contraire : commencer sur les chapeaux de roues et puis retomber…
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Ping : Mois du polar 2020 | deslivresetsharon
Ça devait être vraiment archi glauque pour que toi, la Belette Cannibale en soit arrivée à te lasser par la noirceur du livre! 😉
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Il n’y a pas que la noirceur qui m’a lassé… les personnages aussi.
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Bonjour Belette, une histoire bien trop noire pour moi !
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Oui, je te comprends ! Pas encore trop noire pour moi, j’ai connu pire mais je n’ai pas accroché et bardaf, l’embardée !
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