Titre : Voyage à motocyclette
Auteur : Ernesto Che Guevara
Édition : Au diable Vauvert – Les poches du diable (2021)
Édition Originale : Diarios de motocicleta (1993)
Traduction : Martine Thomas
Résumé :
En 1951, à bientôt vingt-quatre ans, Ernesto Guevara, alors jeune étudiant en médecine et fils de bonne famille désireux de découvrir le monde, grimpe à l’arrière de la Norton 500 de son ami Alberto Granado pour une traversée de l’Amérique latine qui deviendra un véritable voyage initiatique, embarquant le lecteur dans la variété des paysages, architectures et populations du pays.
Mais face à la misère omniprésente, ce voyage est aussi celui d’une prise de conscience politique, d’un sentiment de révolte qui se convertit en nécessité révolutionnaire.
La naissance de celui qui deviendra bientôt le commandante Che Guevara.
Critique :
« En 1951, durant ses études de médecine, Ernesto Rafael Guevara entreprend avec Alberto Granado un premier voyage à moto en Amérique latine. Il en effectuera un deuxième en 1953.
Avec cette première expédition, le Che est au contact quotidien de la pauvreté. Ce terrible constat a fait naître en lui le sentiment que seule une révolution pourrait permettre d’abolir les inégalités ». Voilà ce qu’il en est dit de ces carnets de voyage de Guevara…
Partis de San Francisco, en Argentine, sur une Norton 500, Ernesto Rafael Guevara part avec son ami Granado pour un périple à la Easy Rider. Sauf que la moto rendra l’âme en court de route et qu’ils continueront à pied… Leur but était d’atteindre l’Amérique du Nord, alors, ils continueront à pied, à cheval, peu importe le moyen de transport.
Normal de casser, lorsque l’on voyage sur une moto surchargée, où trop de choses tiennent grâce à des bouts de fil de fer… Au début, sur des routes encaissées, ils se taperont le cul sur la selle, auront des crevaisons de pneus, des casses, des pannes mécaniques… Mais ne dit-on pas que le plus important, dans un voyage, c’est le voyage lui-même ?
Argentine, Pérou, Chili, Colombie, Vénézuela, ça fait un sacré périple, des aventures à foisons et des rencontres de population. Bref, ça fait une lecture où il aurait été difficile de s’ennuyer et pourtant, c’est ce qui m’est arrivé !
J’ai sans doute dû descendre à la première crevaison, sans m’en rendre compte et les deux hommes sont parti sans moi. Durant tout le récit, j’ai passé mon temps à errer, sans jamais reprendre pied tout à fait dans leur voyage. Les seuls moments où je suis revenue dans le récit, c’est lorsque que Guevara a parlé de misère humaine, des vestiges Incas…
Là c’était intéressant, instructif et une fois ces passages terminés, je reprenais ma sieste. Le voyage de nos deux hommes a été plus long que prévu et il est à l’image de ma lecture : chaotique, long, pénible. Ils ont eux faim et moi j’avais faim d’un autre livre, de passer à autre chose.
Bref, ce livre, qui avait été recommandé par un (une) libraire sur l’émission « La grande librairie » n’a pas eu le même impact sur moi, puisque je suis passé à côté et que la lecture a été foirée sur toute la ligne, quasi.
Mais au moins, maintenant, je sais pourquoi on a surnommé Guevara « Che » ! En fait, « Che » est une sorte de tic de langage des Argentins, qui veut dire « Tiens » ou « hé ». S’il était de notre époque et jeune en pays francophone, on l’aurait surnommé « quoi » ou « du coup »…
Le Mois Espagnol et Sud Américain – Mai 2023 – Chez Sharon [Fiche N°26].
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mai 2023 + Mois Espagnol & Sud-Américain | The Cannibal Lecteur
J’ai vu le film il y a bien longtemps, en VO, en accompagnatrice. Très pratique de vois un film en espagnol quand la moitié des élèves étudient l’allemand.
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Et tout le monde a tout compris ?? 😉
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Non. Les germanistes ont râlé, les hispanisants n’ont pas compris pourquoi j’avais du mal à comprendre.
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Évidemment ! Je ne comprends pas qu’ils n’aient pas compris que tu ne comprenais pas 😆
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J’ai vu des avis négatifs parce que le film est trop « mignon », il n’y a pas de scènes « osées ». Et alors ?
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Zut, je me suis trompé de commentaires, celui-ci, c’était pour le film « sublime ». Nan, mais, pour les élèves, les profs savent forcément tout, de la préhistoire (c’est à dire les années 1900) à nos jours).
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Bah, mon cerveau met dans l’ordre ! mdr
Oui, toi aussi, quand tu es née, les dinosaures venaient à peine de s’éteindre ?? 😆
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Oui !!! Mes parents allaient à l’école à dos de diplodocus.
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Ma grand-mère avait marché dans une merde de t-rex… 🙂
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Cela a dû être très pénible ! 🙂
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Oui, on a dû la repêcher avec un treuil ! Ma mamy, pas la crotte 😆 Paraît qu’elle a pué longtemps… toujours ma mamy :p
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Oh la la ! J’imagine !!!! Quelle dure vie, quand même, à cette époque ! Note : la crotte de Diplodocus sentait rarement la rose !
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Oui, on ne se rend pas toujours compte…. mdr
Lorsque tu sentiras de la crotte qui sent la rose, préviens-moi, ce sera un miracle 😆
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Ah bon, fallait des scènes osées ?? Dans le genre ? Du sexe ou de la violence ? S’il n’y en a pas dans le voyage original, pourquoi en ajouter ?
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PS : finalement, le commentaire était aussi valable pour ce film, parce que certains élèves l’ont trouvé « violents » – pas moi.
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Comme quoi… parfois, on trouve de la violence là où les autres n’en voient pas, tout dépend de la sensibilité de chacun… Nous avons peut-être plus l’habitude avec nos lectures « dures ».
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Oui ! Et j’ai encore eu aujourd’hui des témoignages de personnes qui trouvent les romans de Julia Chapman « durs ».
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Nan mais allo quoi ??? Ok, il y a des meurtres, un méchant vilain pas beau, mais bon, on a connu pire, bien pire, c’est gentil, les Chapman !! Fais leur lire du Ellroy, tu les verras chi** dans leurs culottes…
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Ping : Neuvième mois espagnol : c’est ici ! | deslivresetsharon
J’en avais entendu parler mais ça ne m’avait pas vraiment attirée. Je vois que j’ai bien fait de ne pas le mettre dans ma PAL.
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Je te le confirme ! Paraît que le film est mieux, faudra que je teste (pour l’année prochaine ?).
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Je ne tenterai pas non plus.
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Ok, j’essaierai de mon côté !
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Le film est superbe, et Che se traduirait plus par « mec », ou « brother » chez les blacks aux US.
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Tiens, dans le roman, on parle de « tiens » et dans un autre roman, avec un argentin, il utilisait « che » aussi…
ok, deux bons avis pour le film, je vais le chercher 😉
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Oui je pourrais te conseiller le film…surtout que c’est Gael Bernal le che…;)….
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Tentatrice ! :p
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Si c’est coté qu’à deux… ma PAL ne le prendra pas! 🙄
De toute façon je n’ai jamais compris cette fascination pour Che Guevara qui d’après des biographies moins hagiographiques aurait aimé achever lui-même au pistolet les types qu’il faisait fusiller… 😱
Bref, quand les dictateurs sont renversés par leurs semblables en puissance même s’ils prétendent le faire « au nom du peuple » ils ne m’intéressent pas tant que ça ! Qu’ils meurent « en héros » ou dans leur lit m’importe peu ! Comme il est mort avant la fin de sa révolution il n’a pas eu le temps de devenir aussi impopulaire que Castro épicétou ! C’est la seule différence. On me proposerai un livre essayant de nous montrer comment le jeune Lenine ou le jeune Staline étaient des mecs cools que ça ne me dirait rien!🤔
Je ne sais plus qui écrivait que Napoleon (l’empereur boucher) aurait dû être fusillé au pied de la statue de Bonaparte (le talentueux général des armées révolutionnaires d’une France assiégée par toute l’Europe)… Et bien c’est ce qui s’est passé avec Che Guevara : il n’a pas vécu assez vieux pour aller au bout de son projet et c’est pour ça qu’il n’est pas devenu impopulaire… et comme il est mort jeune pour ses idées et qu’on a fait quelques chouettes photos de lui devenues iconiques c’est devenu un héros pour la jeunesse de gauche mais… en réalité ce n’est pas si simple. 🧐
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Et puis, il avait une belle gueule, il y a eu une belle photo et tout le monde l’a reprise, sans savoir, sans chercher à savoir… Les gens sont un peu bête, ce sont des veaux :p
Le che n’aimait pas les homos, en plus, il en a tué, je ne vois pas du tout ce qu’il fait sur des t-shirt, ou des sacs… la preuve qu’on nous fait mettre n’importe quoi.
Zut, pas encore lu la bédé avec « l’homme qui tua le Che »…
Lorsque l’on renverse des tyrans, bien souvent, on prend leur place, on met leurs chaussures et on devient comme eux, parfois même pire qu’eux !
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J’ai un merveilleux souvenir de l’adaptation ciné, j’imagine qu’elle a su résumer les passages soporifiques 😅.
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Oui, sans aucun doute 😆
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Peut-être que cela t’a moins plu car c’est plus descriptif et que tu lis d’habitude des choses avec plus d’action et de rebondissements dans un récit précis.
C’est assez drôle ce que écris en fin sur « Che », comme si on disait le quoi? le Guevara?
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Pourtant, j’apprécie les textes de voyages, comme ceux de Tesson, qui parviendrait à me passionner en me parlant de son trajet salon cuisine 😆
Oui, drôle, hein ? Ça casse le mythe (qui était déjà cassé, ce type n’était pas un ange du tout et je ne veux pas de sa trogne sur un t-shirt).
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La façon d’écrire t’a peut-être moins plu. Sylvain Tesson a une plume particulière 🙂
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Oui, sans doute… une rencontre n’a pas eu lieu et l’ennui est né
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