Sherlock Holmes et le diamant maudit : Thierry Niogret

Titre : Sherlock Holmes et le diamant maudit

Auteur : Thierry Niogret
Éditions : Patient Résidant (2012) / La geste – Moissons Noires (2023)

Résumé :
1897. La reine Victoria célèbre brillamment son jubilé de diamant, l’occasion pour le plus célèbre d’entre eux, le Koh-i-Noor, de sortir de son écrin de la Tour de Londres pour être exhibé.

C’est le maharaja de Jodhpur qui a l’honneur de se parer du joyau lors du défilé grandiose dans les rues de la capitale. Or, celui-ci est depuis toujours à l’origine d’une malédiction qui va encore frapper : le Koh-i-Noor est volé sans que l’on comprenne comment, pourquoi et par qui.

L’inspecteur Gregson, de Scotland Yard, part aux Indes à la recherche de l’inestimable diamant, mais le bijou reste désespérément introuvable.

C’est alors qu’au 221B, Baker Street, Sherlock Holmes et son fidèle Watson entrent en scène. Le célèbre détective sera-t-il encore une fois à la hauteur de sa réputation ?

Critique :
Puisque j’avais terminé l’année en douceur avec des valeurs sûres (Athelstan et Montalbano), j’avais envie de redémarrer calmement et pour cela, rien de tel qu’un pastiche holmésien (qui n’a pas traîné dans ma PAL).

Le plus beau des diamants n’est pas le « Youkounkoun » (voir le film « Le corniaud »), mais bien le Koh-i-Noor, gardé dans la tour de Londres.

Diamant que l’on dit maudit pour les hommes et qui aurait été volé, heu, « emprunté à long terme sans possibilité de retour », à l’Inde.

Le roman commence par une tentative de vol assez audacieuse et ce n’est qu’après que notre célèbre détective fera son entrée, mais pour l’enquête, on lui mettra bien des bâtons dans les roues, notamment en l’empêchant d’entrer dans la salle du trésor.

La première partie est consacrée à Holmes, qui enquête et qui épaulera l’inspecteur Gregson de Scotland Yard dans la mission importante qui lui a été confiée : veiller sur le Koh-i-Noor que l’on vient de prêter à un jeune maharaja de Jodhpur pour le jubilé de la reine Victoria. Je ne dirai rien de plus pour ne pas gâcher votre plaisir.

La deuxième partie sera consacrée à l’inspecteur Gregson parti enquêter en Inde, sur les trace du maharaja et où il fera une découverte à laquelle je ne m’attendais pas (mais j’aurais dû me douter que… Non, je ne dirai rien non plus). Le récit est une sorte de carnet de voyage, très intéressant et bien que mon cher détective n’y soit pas présent, je n’ai pas trouvé matière à m’embêter.

La troisième partie reviendra sur Holmes, mettant son talent à disposition et résolvant l’énigme, sous toutes ces coutures. Le dernier mot revenant à sa majesté la reine Victoria, bien entendu.

Un pastiche holmésien qui n’est pas mal du tout, qui a ses qualités et qui, sans être le polar de l’année, fait passer du bon temps de lecture, avec des personnages assez canoniques et une enquête qui n’est ni trop longue, ni trop courte et qui révèlera quelques surprises. J’ai presque éclaté de rire.

Il peut aller rejoindre les bons pastiches holmésiens et n’aura pas à rougir parmi tous les autres de l’étagère. Monsieur Niogret a écrit un pastiche intéressant, qui met en valeur les talents de Holmes et l’incapacité de Watson, tout comme les lecteurs, à voir ce qu’il fallait vraiment voir.

ATTENTION : Ce pastiche était paru, en 2012, sous le titre de « Sherlock Holmes et le mystère du diamant Hindou » aux éditions du « Patient Résidant ». L’auteur signale, à la fin de l’édition chez La Geste, que son texte a été retravaillé, alors, privilégiez, si vous le pouvez, la nouvelle édition chez La Geste.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°093].

28 réflexions au sujet de « Sherlock Holmes et le diamant maudit : Thierry Niogret »

  1. Ping : ‭Bilan Mensuel Livresque : Janvier 2024 | The Cannibal Lecteur

  2. N’y a-t-il pas déjà un autre diamant maudit évoqué dans le canon pour lequel Doyle se serait inspiré de la légende de ce fameux Ko-i-Nor (je ne sais plus si c’est l’escarboucle bleue ou le Mazarin… qui pourrait avoir existé puisqu’il y a bien eu une collection de diamants faite par Mazarin d’ailleurs…)? 😉

    Une histoire d’arroseur arrosé en quelque sorte ou l’auteur du pastiche se veut plus proche de la réalité que celui du canon ! 😂

    Aimé par 1 personne

C'est à votre tour d'écrire !

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.