Auteur : Jussi Adler-Olsen
Édition : Albin Michel (2014)
Résumé :
Copenhague. Une brutale agression dans les quartiers chauds de Vesterbro incite Rose à rouvrir un cold case sur la disparition inexpliquée d’une prostituée.
Cédant à ses pressions, le Département V exhume une affaire macabre datant des années 50, dont les ravages dévoilent le visage d’une société danoise loin d’être exemplaire…
Petit plus : À l’origine d’un véritable phénomène d’addiction chez les lecteurs, les enquêtes du Département V ont fait de Jussi Adler-Olsen, Grand Prix policier des lectrices de Elle et Prix polar des lecteurs du Livre de poche, une figure incontournable du thriller scandinave.
La nouvelle enquête du trio formé par l’inspecteur Mørck et ses assistants Assad et Rose fait monter la tension d’un cran en nous plongeant dans le sombre passé politique du Danemark.
Critique :
Westeros a été le théâtre d’une brutale agression. Une tenancière d’agence d’escort girls s’est faite « saudecaustiquée » le visage. C’est à cause – ou grâce à ça – qu’un cold case sur la disparition inexpliquée d’une prostituée en 87 va atterrir sur le bureau de l’inspecteur Carl Mørck.
Westeros ? Heu, George R.R Martin se serait-il associé avec Jussi Adler-Olsen dans ce roman ? Oh pardon, mes yeux m’ont joué des tours, il s’agit de la ville de « Vesterbro ». J’ai eu le même soucis avec le personnage de Viggo Mogensen que mon esprit traduisait en « Viggo Mortensen », le bel Aragorn, alors que le personnage était plus que détestable
Mais revenons à notre cold case… Râlant un peu, soupirant beaucoup, comme à son habitude, Carl va la trouve très mauvaise en voyant débarquer son ancien collègue, Børge Bak, qui va utiliser le chantage et les sous-entendus pour amener son ancienne tête de turc à trouver le coupable de l’arrosage « soudecaustien » de sa sœur. Hé, on peut avoir été flic tout en ayant une sœur dans les milieux chauds.
Que ceux qui cherchent du trépidant passent leur chemin ! Chez Adler-Olsen, on prend son temps de poser les bases, de faire de réguliers passages dans le temps passé afin de nous raconter l’histoire. Ici, ce sera celle de Nete Hermansen, son enfance, son adolescence et sa vie d’adulte.
C’est ce que j’aime dans ses romans : l’habile mélange entre le passé et le présent; le mélange subtil entre l’enquête sur un cold case, sur des faits criminels contemporains, sans oublier le fil rouge de l’enquête sur la bavure qui valu à Mørck de perdre ses 2 collègues, il y a quelques temps et une Histoire avec un grand H.
Au départ, on ne sait pas comment tout cela va se goupiller, mais petit à petit l’histoire se tricote, ne se dévoilant que tout doucement, vous donnant même un coup de pied dans le derrière à la fin. Quel plaisir.
L’écriture est simple mais à cent lieue de « gnangnan », saupoudrée d’humour ou de bons mots. 600 pages bouffées en même pas trois jours, dont une journée qui a vu 350 pages dévorées comme pour rire.
— Assad, ma chère victime innocente d’une grippe carabinée. Voudrais-tu avoir l’obligeance de venir tousser à la face de connard ici présent ? Prends bien ta respiration avant, surtout.
Les personnages sont haut en couleur, surtout Assad dont nous en découvrons un peu plus au fur et à mesure. Rose est un peu chtarbée et Carl a souvent des soucis dans sa vie de tous les jours, avec son ex-femme, sa maîtresse et ses locataires…
L’équipe de nos trois compères du « Département V » a eu du mal pour trouver ses marques, ça se fritte encore un peu, mais on sent bien qu’il y a de l’amitié entre ces trois là, même si on doit forcer le destin pour que certain s’en rende compte.
Ce roman, en plus d’être une enquête policière, c’est aussi une incursion dans les pages sombres de l’Histoire du Danemark, ce temps où l’on internait et stérilisait les femmes dites « de mauvaise vie » ou d’un niveau social qui dérangeait certaines personnes à la recherche d’une race pure. Oui, la bête est morte, mais les idées, elles, elles ne meurent jamais !
— Elles étaient maltraitées, elles travaillaient dur. Elles étaient menées à la baguette et brutalisées quotidiennement par un personnel sans qualification qui considérait ces filles, ainsi qu’on les appelait là-bas, comme des êtres inférieurs. Elles étaient surveillées nuit et jour. Il y avait des cellules on l’on mettait à l’isolement celles qui refusaient de marcher au pas. Elles pouvaient y rester des jours et des jours. Si l’une de ces filles nourrissait quelque espoir de partir un jour de Sprogø, il fallait de toute façon qu’elle accepte d’abord d’être stérilisée. Stérilisée de force ! On leur enlevait tout, Carl ! Excision et hystérectomie !
La politique et ses travers n’est jamais loin et on a froid dans le dos parce que les idées prônées par ce parti le sont aussi par d’autres partis européens. Dites d’une autre manière, mais si la forme change, le fond, lui ne change pas !
Lorsque l’on repose ce livre, l’ombre de Nete Hermansen reste présente dans la pièce et on a envie de lui crier que « Oui, Nete, tu étais une bonne fille » mais que c’est ce putain de système additionné des putains d’idées de merde de certains qui se pensaient plus « pur » que les autres, qui l’ont poussée dans le trou. Nete, c’était une victime et on en a fait une coupable des maux de la société.
— Tss ??? « Attardées mentales », railla Rose.
— C’est ce qu’on prétendait, bien sûr. Et elles l’étaient sans doute au regard des tests d’intelligence ridicules et primitifs que leur faisaient passer les psychiatres.
Au fait, vous n’auriez pas un « Petzi » à me prêter ? J’ai besoin d’un peu de douceur après toute cette littérature sombre.
Challenge « Thrillers et polars » de Liliba (2014-2015), Challenge « Nordique » chez Mes chroniques Littéraires, « Challenge Ma PAL fond au soleil – 2ème édition » chez Métaphore et « Ma Pedigree PAL – La PAL d’excellence » chez The Cannibal Lecteur.
Ping : Portrait d’une Cannibale Lectrice | 22h05 rue des Dames
Pas un livre facile à lire, il faut vraiment « le bon moment ». Et je remercie ma bibliothèque pour être toujours à la pointe des nouveautés (alors qu’à la librairie… « le dernier roman d’Adler-Olssen ? Delivrance ! Ah, bon, il en a écrit un autre depuis ? Ba non, je sais pas, on l’a pas ».
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En effet, on comprend de suite QUI a une guerre d’avance dans ton bled ! 😀
Alors, j’étais dans un bon moment, moi 😉
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Ma bibliothécaire est très fière de se « débrouiller », d’avoir des « combines » pour avoir les nouveautés très vite.
Proverbe du coin : si tu veux un livre, commande-le chez le boucher, tu as plus de chance de l’avoir qu’à la librairie.
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😆 on mon dieu, c’est si grave que ça ?? J’adore la phrase et je me vois bien aller chez le boucher en disant « bonjour, j’aimerais avoir 500gr du dernier Thilliez, s’il vous plaît ».
Faut savoir « tirer son plan » comme on dit en Belgique quand on doit se débrouiller.
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Dans son cas, oui. On ajoute ensuite : « si le boucher ne réussit pas à avoir ton livre, lui, au moins a une excuse ! »
Il vaut mieux aller dans les maisons de la presse alentour, qui parviennent à avoir le livre (délais d’attente : huit à quinze jours).
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L’avantage d’habiter dans une grande ville, ça va plus vite pour avoir les livres et le choix est vaste 😉
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Ping : Bilan Livresque : Juillet 2014 | The Cannibal Lecteur
j’adore la série mais c’est le seul qui m’a déçue. Peut-être que je ne l’ai pas lu au bon moment. Vivement la suite !
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Oh, une déçue ! 😦 Comme quoi, tout le monde ne pense pas la même chose, tout le monde ne ressent pas la même chose.
Oui, le moment de lecture, l’état d’esprit, tout cela joue 😉
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Bien envie de tenter même si j’ai peur de la lenteur!!!
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Les préliminaires sont longs, mais tu ne t’endors pas, et ensuite, tout doucement, ça commence à te faire du bien (d’entrée de jeu) et à la fin, c’est l’orgasme littéraire !!! ❤
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Waouhhh je vais donc me jeter dessus!!!!
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vas-y, jette-toi dessus ! 😛
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Ah Aragorn…!
Dis-moi est-ce qu’il faut avoir lu les autres avant vu que c’est le même groupe d’enquête ?
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Ben, c’est pas plus mal d’avoir lu les trois autres avant… ainsi, on n’est pas dépaysé avec le fil rouge des autres tomes précédent.
Bon, maintenant, c’est un conseil, le fait de ne pas savoir ne nuira pas à ta lecture, mais l’avantage d’avoir lu les autres avant c’est que l’on fait connaissance avec l’équipe.
Maintenant, tu fais ce que tu veux, c’est pas une obligation, pas de spoiler sur les affaires précédentes avec le nom des coupables, par exemple 😉
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Hi hi hi, je l’ai lu. Un de moins à noter, car j’aurais été piégée par ta magnifique chronique, rien à dire sur cet auteur, à part j’adhère et j’adore ❤
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Zut, j’ai raté sur ce coup là ! Déjà lu… 😉 C’est vrai qu’il est super génial.
Bon, je me console en me disant que je t’aurais fait succomber si tu ne l’avais pas déjà lu 😛
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il peut aller dans mon « défi nordique » (pas récemment mis à jour, mais bon !)
je raffole des J A Olsen, je me replonge avec délice dans Copenhague (et avec le précédent, à Roskilde)
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oui, un bon client pour le nordique challenge ! 😉
J’en raffole aussi et le niveau ne diminue pas, tant mieux ! Adler-Olsen et Indridason sont mes chouchous nordiques.
Jamais mis les pieds dans le pays de la petite sirène…
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C’est qu’on deviendrait accroc à cette série comme à Lilly Rush et ses cold case.
Je n’ai lu que le 3ème épisode, et j’ai trouvé l’histoire prenante, les protagonistes motivants et il n’est pas dit qu’un jour je trouve le courage de replonger dans le département V.
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J’adore la série cold case, surtout sa bande son !! 😀
Le 3ème je ne l’ai pas lu, mais il m’attend en Numérique. Le département V a tout pour me plaire : du mystère, un fil rouge, des personnages au top, amusant, avec des tas de défauts, mais je les aime bien, surtout Assad.
Tu aimerais mieux replonger dans le décolleté de Liily Rush… ?? 🙄
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Ses décolletés restaient assez sages, à mon grand regret…
Mais la bande son, ça c’était de la musique 😛
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À défaut de décolleté, tu avais de la zique de qualité dans tes esgourdes 😉
Oui, fort sobre, la Lilly 😉 dommage pour vous, messieurs.
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encore du lourd pour Jussi 😀 ça promet, pour le moment je n’ai lu que Miséricorde mais ta chronique me laisse penser que le style reste fidèle 😉 Quelle dévoreuse hors paire ! 😀
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Oui, le style est le même, toujours au top, l’ami Jussi! 😉 Le niveau ne diminue pas, tant mieux ! 😀
Oui, je suis un cannibal lecteur… 😛 je dévore !!
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Effectivement, tant mieux pour notre plaisir 😀
T’es bonne pour une compét de lecture hihi j’admire 😛
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Oui, le 10 livres haies ou un truc dans le genre ! 😆
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ahah pas mal 😀
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On va proposer ça à la fédération des JO 😆
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Eh ouiiiiii 😀
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Allez, une médaille d’argent au moins ! 😀
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J’espère bien ! 😀 c’est le minimum 😛
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Je vise bas pour mieux surprendre mon monde en obtenant haut… 😉
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Ah oui, c’est une bonne technique ^^
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Appliquée mainte fois aux examens, je promettait la moyenne, si j’avais plus, c’était la fête et si j’avais la moyenne, ben, j’avais prévenu mes parents, non ?? 😀
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Tant que intérieurement tu t’assure de te dépasser ça peut être une très bonne solution pour décevoir personne 😛
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C’est surtout que je n’étais pas sûre de moi… parfois, on a étudié, on sait tout et on répond à côté de la question 😦
Alors, vaut mieux dire « bof je pense pas » et avoir la belle surprise que le contraire ! J’en ai connu qui avaient tout réussi, mais à la fin, ben, ils avaient tout raté 😛
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hihihi c’est toujours comme ça que je faisais es exams ^^ Je sais pas était ma réponse la plus courante à la question « tu as réussi? »
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Moi parfois, je pensais que j’avais tout bon, mais j’avais répondu à côté 😆
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Ah oui, ce sentiment que tu as d’avoir tout déchiré et quand le prof te rend ta copie ben en fait t’as tout fait à l’envers 😀
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Dieu du ciel, ça, c’est une horreur ! Tais-toi, je sens que je vais refaire des cauchemars !!! 😉
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MDR ! le traumatisme scolaire 😛
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à vie le traumatisme !!! 😀
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celui là je ne l’ai pas lu mais je vais le faire bientôt , pas de raison de s’en priver non plus ! et pour petzi j’en n’ai plus mon dernier BB ayant 24 ans je crois bien que les petzi ont disparu au cours des déménagements ! reste la collection Harlequin c’est reposant aussi …..
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Excellente idée, un harlequin, c’est reposant, mais j’ai un peu peur de perdre mes quelques neurones qui me restent… 😛
Bon, au grenier chez mes parents, mes petzi sont toujours là ! 😉
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Pour le moment aucune fausse note dans le Département V, vivement le suivant !
A Westeros une agression sur un gueux ça passe inapperçu, là bas on tue les rois c’est plus classe.
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Oui, les gueux, c’est de la piétaille que l’on sacrifie facilement. Décapiter un roi ou la main du roi, c’est plus classe.
Je n’ai pas lu « délivrance » que j’ai en NUM 😉 mais un sans faute, ce qui est rare !
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ahah tes yeux fatiguent ? 😉
Magnifique ressenti, drôle et parfaitement en phase avec ma lecture. Adler-Olsen c’est de la balle !
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Tout fatigue chez moi… 😦 Oui, c’était de la balle, super génial, émotion, en plus… dans les dernières phrases.
Merci de m’avoir tenté ! 😉
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you’re welcome Miss De Funès 😉
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Merci mon adjudant ! Tenez, ces quelques fleurs, je les ai cueillie pour vous, mon adjudant… 😀
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Non mais ça suffit de me tenter avec tes livres 😀 Ma PAL menace de divorcer ou de faire grève 😉
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Non mais, tu crois que je reste de marbre devant les critiques des autres et que ma PAL n’a jamais augmenté à cause d’eux ?? 😆 Elle a triplé depuis Babelio et les blogs ! 👿
C’est Yvan qui m’a tenté le premier avec ce titre… 😛
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