Titre : Au loin
Auteur : Hernan Diaz
Édition : Delcourt (29/08/2018)
Édition Originale : In the Distance (2018)
Traducteur : Christine Barbaste
Résumé :
Le jeune suédois Håkan Söderström débarque en Californie, seul et sans le sou. Il n’a qu’un but : retrouver son frère Linus à New York.
Il va alors entreprendre la traversée du pays à pied — remontant à contre-courant le flot des migrants qui se ruent vers l’ouest. Les caravanes se succèdent et les embûches aussi.
Trop souvent, la nature et les hommes essaieront de le tuer. Håkan croise ainsi la route de personnages truculents et souvent hostile : une tenancière de saloon, un naturaliste original, des fanatiques religieux, des arnaqueurs, des criminels, des Indiens, des hommes de lois…
Håkan devient peu à peu un héros malgré lui, et sa légende de géant grandit, tandis que se joue à distance l’histoire de l’Amérique.
Håkan n’a plus d’autres choix que de se réfugier loin des hommes, au cœur du désert, pour ne plus être étranger à lui-même et aux autres.
Critique :
♫ Loin, plus loin que l’au delà ♪ Où l’horizon se noie ♪ Dans le ciel et la terre. ♫ Loin, au bout de l’espérance ♪ Trouver la délivrance ♪ Et du feu et du fer ♪
Si j’ai choisi cette chanson de Michel Sardou, c’est parce que Håkan Söderström a fait un long voyage et est allé très loin, dans les terres d’Amérique, mais aussi à l’intérieur de lui-même.
Venant de Suède avec son frère Linus, il a loupé le bateau et c’est retrouvé dans les rues de San Francisco en lieu et place de New-York ! Bon, en ce temps-là, les rues de San Francisco n’étaient pas celles que nous connaissons grâce à la série.
Pour retrouver Linus, Håkan va devoir traverser tout le continent et à cette époque des pionniers et de la Frontière, la Road 66 n’existait pas encore pour traverser le pays d’Ouest en Est.
Oui, nous sommes au 19ème siècle, et bien avant la guerre de Sécession.
Håkan n’a rien d’un héros ou d’un personnage qui en impose : il est timide, parle mal l’anglais, est renfermé et il va lui arriver des aventures, qui, sans être extraordinaires (il n’était pas coincé dans une armoire Ikea), n’en seront pas moins fondatrices de sa personnalité suite aux rencontres qu’il va faire.
On choisi ses copains, dit-on souvent, mais le pauvre Håkan ne va pas toujours ses protecteurs ou ses emmerdeurs, ce sera souvent le fruit du hasard ou d’une maladie. Certains seront enrichissantes, d’autres malveillantes.
Au travers de ses rencontres et de son périple pour tenter de rallier New-York, c’est une partie de la Fondation de l’Amérique que nous allons vivre aux côtés de différents pionniers et de tout ce que cette longue route pouvait comporter comme dangers, qu’ils proviennent de la Nature, des animaux ou du bipède appelé Homme.
Je vous disais que Håkan n’avait rien d’un héros, pourtant, il a souvent fait acte de bravoure, dont une fois pour défendre les pionniers d’un convois d’émigrants dans lequel il se trouvait. Là, Håkan, dit « Hawk » va écrire sa légende.
En ce temps là, on n’a pas Fesse de Bouc, ni Touitteure, encore moins InstaKilo ou Snapchien, pourtant, le téléphone Arabe fonctionne à plein régime et vous savez comme moi que les histoires se déforment plus vite qu’un canard sex-toy laissé en pleine canicule…
Ce pauvre Håkan qui grandit plus vite que son ombre acquiert alors une réputation de tueur impitoyable et il devra se débrouiller seul pour survivre sans les Hommes.
Voilà un roman qui mélange habillement le western au roman d’aventures, le roman noir à la quête de soi et qui pose un scénario pour le moins inhabituel puisque Håkan va traverser l’Amérique dans le sens opposé des migrants !
Avec peu de dialogues, l’auteur parvient à nous faire vivre le périple d’Håkan comme si nous y étions et sans nous donner d’autres indications du temps qui passe que les saisons qui se suivent, il nous balade durant un long moment en compagnie de ce personnage qui n’a rien d’un héros mais qui reste touchant, humain, réaliste. Un homme qui a préféré la solitude à la vie sociale.
Assurément, un grand roman porté par une plume magnifique et une traduction qui lui rend hommage.
Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et le RAT de l’Épouvante chez Chroniques Littéraires – Automne, plaid et cocooning (334 pages).
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Octobre 2018 | The Cannibal Lecteur
J’ai adoré, un grand moment qui m’a redonné envie de retourner dans ces grands espaces américains, vivement 2019🇺🇸
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À cheval et à contre-courant ? 😀
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Si seulement 😉
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Si c’est à cheval, je vais avec toi !! 😀
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Le trek m’est impossible donc à cheval, en moto, en pickup t’as le choix
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Le cheval !!! Y’a que ça de vrai ! Une selle western et go !
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Je ne suis jamais monté sur un cheval sauf en bois, le carrousel à la foire 😂😂
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Je te donnerai des leçons ! 😀
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Coucou ma Belette ! Bon, il ne m’intéresse pas celui-ci mais c’est toujours un plaisir de te lire (même si je n’ai plus que le week-end pour cela). Bises !
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Merci ! Ça fait plaisir de lire que tu occupes tes week-end à lire ma prose ! 😀 Ma pauvre, en être réduite à me lire… MDR
On ne peut pas lire tous les livres non plus, même si j’aimerais bien 🙂
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😂😂😂 C’est un vrai plaisir !
De très grosses bises et des léchouilles de Max à Natty.
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Pas dans mon oreille !!! 😀
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Merde, me suis gourée de destinataire ! Mais c’est pas grave, de grosses bises quand même !
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Je déteste la langue râpeuse des chats !!! Mais bon, Pupuce chez nous m’a fait moult câlins et pétrissage de toutes les parties de mon corps 😆
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C’est trop mignon !
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Cette chatte me prend toujours par les sentiments et pas son regard chat Potté 😆
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Ah oui, je connais bien le regard « chat Potté » ! 🙂
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Et le petit miaulement qui va avec… la patte déjà sur ma jambe…. puis elle fout la seconde, elle plante ses griffes et elle se hisse… oui, ça fait mal !!!! 😀
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Je connais bien !!! 🙂
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Ce matin, elle est restée plus d’une heure sur mes jambes pendant que je lisais !! La bienheureuse… 5h du matin, la maison pour nous toutes seules 😀
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Je dirais même : LES bienheureuses ! 😁
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Oui, parce que ça fait du bien un chat qui ronronne sur tes genoux pendant que tu bois un café, devant un bon roman, alors que dehors, il fait noir comme dans le… « tu sais quoi » et un froid de gueux !
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Mais oui !!! Bon, quand je bois un café, Maxou veut y tremper ses moustaches dedans, donc ce n’est jamais évident et lorsque je lis, il s’installe sur moi, sa tête dans mon cou, donc pas évident non plus mais j’adore ça.
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Pupuce ne dirait pas non à plonger son nez dans ma tasse de lait alors qu’elle est le seul chat chez nous à ne plus en boire depuis des lustres ! Elle me pétrit les jambes, me bave un peu dessus, tente de mettre ses pattes arrière sur la table de la cuisine (maman, si tu me lis un jour, j’empêche toujours le chat de foutre ses pattes sur la table), pose son cul sur le clavier de mon PC, fourre son nez dans mon cou, me pétrit les nibards…. je souffle d’aise lorsqu’elle pique un roupillon 😀
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Tiens, j’ai la même chose avec Maxou ! 😉
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Marrant, ils sont tous les mêmes !
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C’est clair !
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:p
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Je suis très heureuse que tu l’aies apprécié !
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Tu l’avais lu aussi ?? À force, je ne sais plus trop où j’ai été incitée à la tentation… 😆
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Oui, je l’ai lu et chroniqué aux alentours du 20 septembre.
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Purée, j’ai la mémoire qui flanche…. ♫
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J’ai cherché la date précise : le 21.
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Tu es la meilleure !!!
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Merci ! 🙂
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De rien 😉
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Bon! Ça a l’air pas mal mais… il y a déjà une incohérence au départ ! Le mec s’il vient de Suède… pour quoi il va pas à NewYork direct par la mer ? Pourquoi passer par Los Angeles??? C’est con ça ! En plus il a dû traverser la Russie pour partir vers la Californie! Je sais… je sodomise les dypteres mais tout de même ! L’auteur ne nous prendrait-il pas pour des cruches ignares en géographie ? J’aime pas
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Que je t’explique : il a pris le bateau, mais pas celui qui allait direct à new-york ! Un qui passait pas le cap Horn en bas et remontait tout, puisque le canal de Panama n’avait pas encore été creusé 😆
Non, non, non, il n’est pas passé par la Russie à pied pendant le gel du détroit de Béring.
Belle réécriture de l’expression… tu fais ce que tu veux du cul des mouches, entre nous.
Sans oublier que le jeune gars, partant avec son frère et sortant de son bled paumé ne savait même pas que la terre était ronde ! Ni où se trouvait l’amérique 😀
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Ah parce qu’en plus’il est parti de Suede et a contourné toute l’Amerique juste pour devoir la traverser dans l’autre sens! Nan mais il est con ou quoi ? Le mec il a si peu de neurone que c’est un miracle qu’il arrive encore à respirer tout seul alors!!! Franchement c’est un miracle s’il retrouve son frère ! Déjà j’y crois pas!!! 🙄
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Mais le pauvre ne savait ni lire, ni écrire, ni causer américain et il s’est planté de bateau ! Il a demandé « neuork » et bardaf, le mauvais bateau qui allait de l’autre côté !
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Rrrrhooôôô le boubourse ! 🙄 c’est clair ce livre n’est pas pour moi! Je suis trop accoutumée au génie sherlockien pour supporter les crétins pendant 300 pages!🧐
C’est pas beau d’être snob comme ça hein?🙄
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M’enfin, Hakan n’est pas un crétin ! Un brave gars qui vient juste d’un bled paumé dans le trou du cul du sphincter de l’anus de la Suède 😆
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oui il parait qu’il est bien ce livre….beaucoup de bonnes critiques…cela donne envie quand meme….;)
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Une sorte de western qui en est un sans l’être, un western dans l’autre sens de la piste, peu de dialogues et un « huis clos » avec Hakan. ♪ Un beau roman, une belle histoire ♫
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je vois bien david lynch nous la refaire….ouiiii…as-tu vu une histoire vraie ?…mythique comme traversee des states…;)
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Heu, non je ne pense pas l’avoir lue/vue… quelle histoire ? Déjà que de Lynch il y a un film que je n’ai pas vu et que je voudrais voir…. mémoire de merde, Google à la rescousse :
+ Mulholland Drive !!
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et bin voici le film….http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=19642.html
Mulholland drive cela reste quand meme assez hermetique didonc…;)
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ok, le type qui fait un long voyage sur son tracteur de jardin !! Je vois maintenant.
Je ne sais pas, j’en avais entendu parler en bien par une connaissance… donc, je vais tenter le coup avec le film 😉
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trop coool….oui c’est vraiment sympa…lol…ne t’endors pas surtout…lol
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Je vais essayer… 😉
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on pourrait presque croire que l’on pourrait lire une suite.
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Non, je pense que non… bien que, l’auteur pourrait nous conter la suite de son périple, mais ça ne le ferait plus… 😉
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il pourrait lui arriver de nouvelles choses et découvrir des choses sur lui-même.
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Tu tiens vraiment à une suite, toi !! 😀
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tu avais l’air tellement emballé qu’une suite me semblait bien pour ton plus grand plaisir 🙂
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Oui, j’ai aimé le roman, mais je ne suis pas partisane d’une suite…
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et puis tu en as tellement d’autres à découvrir
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Tellement à lire !
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et que de plaisir à découvrir 🙂
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Oh que oui !!
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