Titre : La guerre des bulles
Auteur : Kao Yi-Feng
Édition : Mirobole (2017)
Édition Originale : Paomo zhanzheng (2014)
Traducteur : Gwennaël Gaffric
Résumé :
Un « Sa Majesté des mouches » contemporain, qui interroge avec une acuité inconfortable les rapports entre dominant et dominés.
Voici une fable à la lisière du fantastique, entre satire politique et imaginaire poétique. À Taïwan, dans une communauté de montagne coupée du monde, les réserves d’eau se tarissent.
Face à des adultes incapables d’affronter ce problème de survie, les enfants comprennent que c’est à eux de le régler. Ils s’emparent d’armes, prennent la maîtrise du territoire et emprisonnent leurs parents.
Lorsque ceux-ci protestent, le mouvement de résistance lancé par les enfants franchit un pas supplémentaire. Désormais maîtres du territoire, ils tentent d’établir un nouveau modèle de société, basé sur l’abolition des règles anciennes…
Roman d’initiation collectif, portrait d’enfants bouleversant, interrogation sur la volonté de puissance, La Guerre des bulles est aussi une violente satire sociale et une dystopie poétique.
Critique :
Pour être loufoque, c’était loufoque ! Un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), un truc inclassable, indéfinissable, sauf si je lui colle l’étiquette « pas aimé ».
Et je la lui colle volontiers tant j’ai souffert durant la première partie du roman, peinant à avancer et pensant plus à ma liste des courses qu’à ce que je lisais.
Trop de détails qui foisonnent tuent le détail. Et tue la pauvre lectrice que je suis.
C’est le mois des déceptions Mirobolesque, en février, puisque c’est le deuxième des éditions Mirobole que je lis et qui fini balancé dans un coin, avec moi hurlant « Au suivant ».
Le bât a blessé dans le fait que je ne savais jamais si nous étions dans l’onirique, dans la fantasmagorie, même si j’avais capté que nous étions dans la satire sociale avec ces enfants qui prennent le contrôle du village, puisque les adultes ne foutent rien et qu’ils en arrivent même à accepter cette prise de pouvoir par les culottes courtes.
Là, j’en étais déjà à me demander si je n’allais pas boire pour oublier ma déception livresque (attention, l’alcool est dangereux pour la santé et l’abus nuit en tout).
L’Histoire étant un éternel recommencement, les révolutionnaires finissant toujours par copier les travers de ceux qu’ils renversèrent, nos moutards n’échappent pas à la règle et de cette société qu’ils remettaient en cause, et bien, ils la copie, le serpent se mordant toujours la queue.
Dommage pour moi, la rencontre avec le roman ne s’est pas faite. Son pitch était des plus intriguant, des plus intéressant puisque le fond est quand même l’espoir de pouvoir raccorder le village à l’eau, qui est source de vie.
Mais le côté trop fantasmagorique de l’écriture, le surréalisme, les bulles agressives et tout le reste m’ont fait décrocher et j’ai terminé ce roman en usant de mon droit le plus élémentaire de lectrice : sauter des pages !!! Et j’ai sauté, sauté…
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°177 et le Mois du Polar chez Sharon (Février 2020) [Lecture N°22].
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Ah mince alors! Dommage pour toi mais c’est pas les livres qui manquent dans ta pal!
Me tentait bien moi l’aspect poétique…Mais bon, je passe mon tour hein…😜
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Tu pourrais l’apprécier, qui sait, les miracles, y’a pas qu’à Lourdes 😆
Ma PAL peut tenir un siège, tant que je du courant pour la liseuse. J’ai fait des provisions, si Corona débarque, je lirai non stop 😀
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Quel dommage. Ces éditions ne m’ont encore pas déçu.
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Moi aussi mais faut un début à tout et ce mois-ci, elles m’ont déçues deux fois ! 😆 Je ne suis pas rancunière, je continuerai à découvrir leurs romans.
Gallmeister a réussi à me décevoir quelques fois, donc, tout est possible 🙂
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Ping : Mois du polar 2020 | deslivresetsharon
Next!🙄
C’est pas comme si je n’avais rien à lire! Moi j’aime tellement la lecture que je fais durer mes livres des semaines depuis un ou deux ans… alors… pas de temps à perdre avec les trucs bizarres… surtout que la littérature asiatique et ben… j’ai vraiment du mal. Une autre culture de la langue… ça me déboussole trop.
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Moi aussi, Ida, j’ai un souci avec la littérature asiatique. Alors je passe mon tour !
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Habituée aux mangas toute jeune, j’ai inculqué cette littérature et j’adore la cuisine asiatique. D’ailleurs, je devrais aller au resto Thaï, tiens, ça fait longtemps !
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La bouffe, c’est pas pareil (dit l’estomac sur pattes que je suis) !
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Je suis un estomac sur pattes aussi mais va falloir faire gaffe parce que, comme Big Moustache, j’aime tout ce qui est bon et c’est très mauvais !! Alors, avant que la mère supérieure ne m’oblige à dire « 33 » et ne me parle de surveiller ce foie, je vais devoir me calmer un peu…. 😀
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Pffffiouuuu ! Je crois que c’est foutu pour moi, j’aime trop la bouffe pour me calmer !
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Bienvenue au club !! :p
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Je n’ai rien contre l’Asiatique, surtout en cuisine ! En littérature, comme Février est le mois des voyages littéraires, fallait que je l’ajoute à mon tableau de chasse au tampons visa (et pas Tempax).
J’évite de faire durer mes lectures des semaines… D’accord, je n’ai pas deux ados qui me pompent toute mon énergie :p
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Je passe mon tour….
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Je me demande bien pourquoi 😆
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Je ne sais pas…. envie de dégourdir mes habitudes de lecture ailleurs.
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Je les ai bien secouées et dégourdies durant ton Mois du polar !
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Au suivant 😉
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Brel chante dans ma tête ! 😆
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Tellement 😂
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Bon, maintenant, Jacques, dodo, parce que moi je vais aller dormir aussi ! Plus de chansons 😆
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