Bilan Mensuel Livresque : Mai 2021

Mai 2021 a été un bon mois pour plusieurs raisons :

  • C’était le Mois Espagnol
  • J’ai un bon Bilan Livresque
  • On nous déconfine un peu plus
  • Minou va toujours bien
  • J’ai pu aller faire une balade à cheval
  • Ma nièce est toujours aussi choupi

Le Bilan Livresque de ce Mois de Mai n’est pas si mal que ça. 15 romans, 19 bédés et 2 comics de lus = 36 lectures. À ce jour, c’est mon meilleur score pour 2021 !

Sur Babelio, j’ai 140 lectures au compteur (tous les genres confondus) et nous ne sommes pas encore à la moitié de l’année. Arriver à 250 lectures sera donc, une fois de plus, tout à fait faisable.

Par contre, en ce qui concerne le temps, ce n’est pas avec le Mois de Mai que je vais prendre des jolies couleurs !! Par contre, mes pieds commencent à se palmer… Et j’ai trouvé des poissons dans le fond du jardin (mdr).

Au rayon des bonnes nouvelles, par contre nous avons donc la réouverture des restos et cafés, mais uniquement en terrasse. Dommage que le temps soit celui d’octobre et que la loi de Murphy soit toujours bien présente. Apparemment, si rien ne change, le 9 juin, ce sera la fête du slip et on pourra manger à l’intérieur des restos.

Minou, lui, il ne se plaint de rien, sauf qu’il voudrait encore plus de coups de brosse… Moi je ne suis pas contre, mais j’ai peur qu’un jour il n’ait plus un poil sur le dos à force de se faire passer la brosse. Depuis janvier que je brosse la bête deux à trois fois par jour, je viens toujours avec des sous-poils et je pourrais me faire un second manteau.

Comme toujours, si je suis à la véranda l’après-midi, Monsieur Chat me fiche la paix royale, me laisse même piquer une mini sieste, se contentant lui de dormir sur son torchon, couché à mes pieds (qui sont étendus, j’ai des grandes jambes), la tête contre ma pantoufle (ce chat est un chien !!!).

J’arrive à le caresser tout à fait dans cette pièce, mais faut qu’il soit en demande, sinon, il s’enfuit (pas trop vite). Si je pianote au PC sur la table de la cuisine, j’ai quelques chances qu’il me laisse écrire mes chroniques avant de réclamer que je monte chez lui pour le câliner, mais si je suis à la salle à manger, là, je n’y coupe pas, c’est directement qu’il pousse son miaulement plaintif de pauvre bête martyrisée !

Je résiste, je lui dis « non » alors monsieur va dans la véranda se chauffer la couenne puis revient à l’abordage. L’autre jour, il s’est assis non loin de moi mais en me tournant le dos. J’étais pliée de rire sur mon clavier.

Ma nièce continue de pousser, d’apprécier les balades avec moi et le chien et dernièrement, alors que je m’étais faite des tartines de choco (le Galler, choco Belge sans huile de palme, fournisseur de la Cour) comme dans pub (petites tranches de pain que je n’avais pas refermée), mademoiselle est venue près de moi, m’a fait comprendre qu’elle voulait venir sur mes genoux (je l’ai assise donc) et cette bougresse m’a piqué ma tartiné, a reléché consciencieusement le choco dessus puis a balancé ce qu’il restait, avec un air de suffisance affiché sur sa jolie bouille barbouillée de choco !

Sa tata est plus généreuse avec le choco sur les tartines que sa mamy… Bien que, ma mère n’ait pas tort d’en mettre très peu, vu l’état dans lequel la petite a quitté la table… PTDR

Sale gosse, va ! (comme sa tante, en effet).

Et puis, j’ai enfin fait referrer mes deux juments, il y avait du soleil et j’en ai profité pour monter la vieille bique et partir une heure (elle était speedée, la vieille !). Bon, pas le choix, j’ai fait, pour la 47 millionième fois, un tour que l’on connait plus que par coeur, mais putain, que ça faisait du bien de chevaucher au soleil.

Je n’ai pas réussi à obtenir un galop de la miss, mais j’ai eu au moins droit à un trot rapide (mois rapide que quand elle était jeune). Par contre, son pas est toujours rapide et la flânerie impossible avec elle. On ne la changera plus.

En commençant le mois par un conte, je ne pensais me prendre une telle baffe dans la gueule. Le vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepúlveda est un conte philosophique, une ode à la nature, qui n’est jamais tendre, un pamphlet sur ceux qui ne respectent rien, le tout sans jamais adopter un ton moralisateur, personne n’étant tout blanc ou tout noir dans ses pages.

Un voyage en camion me tentait bien alors je suis montée avec Patagonie, route 203 de Eduardo Fernando Varela et si au départ, je me suis amusée dans ma découverte, ensuite, le camion a continué sa route sans moi et je n’ai jamais réussi à reprendre le fil de l’histoire.

Huis-clos oppressant, Le puits de Ivan Repila est un court roman qui m’a mise fort mal à l’aise de par son sujet : deux enfants au fond d’un puit de terre, sans nourriture, sans eau. Les émotions ressenties sont fortes, donnent mal au ventre, mais je déplore que l’auteur n’ait pas approfondi certaines choses dans ce roman. Malgré tout, une fois ouvert, vous ne le fermerez qu’une fois la dernière page tournée.

Constitué de trois récits à des époques différentes, Le Ciel à bout portant, Jorge Franco nous immerge totalement en Colombie grâce à ses personnages travaillés qui seront nos guides dans la narration et qui, au travers de leur récit, tenterons de nous expliquer ce qu’est la Colombie et ses narcos.

San Perdido de David Zukerman a beau être une ville fictive, elle a tout de même eu assez de réalisme que pour s’infiltrer dans les pores de ma peau. Et dans mon âme, elle brûle encore, à la manière d’un grand soleil (oui, Brassens est dans ta tête maintenant). Assurément, un grand roman, porté par une belle écriture, simple sans jamais être simpliste et qui finit d’office dans mes coups de coeur 2021.

On pourrait croire que c’est un énième roman sur la shoah, mais non : Le magicien d’Auschwitz – Comment celui que l’on surnommait le Grand Nivelli a survécu à l’enfer de José Rodrigues dos Santos est bien plus que ça, même si son sous-titre aurait pu être plus sobre… Sans sombrer dans le voyeurisme ou le glauque, ce roman historique mêle la fiction avec la réalité, les personnages fictifs croisant les réels et nous parle de ces nazis fanas d’ésotérisme et de théories totalement farfelues, dingues, mais auxquelles ils croyaient dur comme fer. Un histoire à suivre que je me réjouis de retrouver au mois d’octobre.

L’univers du roman Les Voleurs de curiosités de Jess Kidd [LC avec Bianca] est un univers fantastique, sans pour autant que l’on fasse appel à la magie. L’intrigue, assez étrange, m’a un peu déroutée au départ, mais juste le temps de quelques pages. Ensuite, j’étais bien vautrée dans l’univers. C’est étouffant, ténébreux à souhait, mais amusant aussi, car il y aussi de l’humour grinçant dans ces pages et un fond d’humanité.

Avec un roman, ça passe ou ça casse ! Chez moi, quand ça ne passe pas, ça casse… Et c’est ce qui a eu lieu avec Les eaux troubles du Tigre de Alicia Plante. Son 4ème de couverture, avait tous les ingrédients pour faire un récit intéressant (les années de plomb de la dictature argentine, les vols de bébés) mais le passé dictatorial m’a semblé survolé en ce qui concernait les enfants volés et en prime, je me suis perdue dans les incessants aller-retour du récit

Deux ambiances différentes dans cette novellas SF qu’est Le fini des mers de Gardner Dozois qui sans en avoir l’air, parviendront à se rejoindre sur le final du roman om l’auteur semble nous adresser un pied de nez, nous laissant hésiter entre « tout cela était donc vrai » ou pas… Une excellente novellas pour ceux ou celles qui, comme moi, ne sont pas familière de l’univers SF mais qui ont envie d’aller s’y encanailler en commençant petit. Un récit très émouvant.

Les enquêtes du détective privé Heredia me faisaient de l’œil alors j’ai commencé par le dernier : Negra soledad de Ramon Diaz-Eterovic. Heredia est un détective privé bourru qui enquête à son aise, un peu comme un Maigret. L’atmosphère de ce roman était faite pour moi, je m’y suis sentie à mon aise et j’avais envie de poursuivre avec les autres romans et puis, l’auteur m’a fait un coup de pute dans ce roman-ci qui ne me donne pas envie de revenir. Dommage.

Mapuche de Caryl Férey est st un roman noir, fort sombre, qui mélange adroitement les faits réels et la fiction, lui donnant plus de poids que si nous avions juste lu des chiffres ou des faits, ad nauseam. Le roman ne nous apprend pas tout sur la dictature argentine, mais il est tout de même éclairant sur ce qu’il se passe durant les années de la dictature militaire et dont on ne parle pas assez souvent.

Après tous ces romans noirs, j’avais besoin d’une bouffée d’air frais et Enquête étrusque au Louvre 01 de Carole Declercq [LC avec Bianca] est arrivé à point nommé. Certes, il faut attendre la moitié du roman pour avoir un cadavre (mort naturelle), certes, ce n’est pas avec ce roman que vous serez incollable sur l’art étrusque, mais de mon point de vue, ce n’était absolument pas grave tant ce roman m’a fait du bien au moral. Il ne révolutionnera pas les romans policiers, mais il m’a apporté de la sérénité et m’a reboosté pour replonger dans le noir.

Entre le détective privé Mário França et moi, ça n’a pas matché… Quand les vautours approchent de Miguel Miranda est à prendre au second degré. Pourtant, impossible pour moi de passer la seconde, je suis restée en première et vous pensez bien que ce n’est pas passé… Moi qui n’ai rien contre les parodies, là, ce fut le bide total.

Son premier roman avait été un coup de coeur, il était impératif que j’aille voir ce que le suivant allait donner. Guerilla social club de Marc Fernandez m’a entraîné cette fois-ci du côté du Chili et de l’Argentine, durant quelques instants des années de plomb qui pèsent toujours sur les épaules des familles qui cherchent leurs disparus.

Pour le Mois Anglais, j’ai choisi le mauvais roman pour commencer car L’accusé du Ross-Shire de Graeme Macrae Burnet se déroule dans les Highlands (pas encore trop grave) mais son auteur est Écossais et non pas Anglais ! Bardaf, l’embardée, il ne peut entrer dans le Mois Anglais.

Mélange habile de thriller, de confession, de polar historique et de récit sur la conditions des paysans sous l’autorité d’un laird en 1869, c’est aussi le récit désespéré d’un jeune garçon qui voit son père baisser la tête sous le harcèlement de leur constable et qui un jour décide de mettre fin à tout cela. Ce thriller aurait pu se nommer « La vie des paysans dans les Highlands au XIXème siècle » ou tout simplement « La condition humaine ».

Bilan Livresque : 15 romans

  1. Le vieux qui lisait des romans d’amour : Luis Sepúlveda
  2. Patagonie, route 203 : Eduardo Fernando Varela
  3. Le puits : Ivan Repila  
  4. Le Ciel à bout portant : Jorge Franco
  5. San Perdido : David Zukerman
  6. Le magicien d’Auschwitz : José Rodrigues dos Santos
  7. Les Voleurs de curiosités : Jess Kidd [LC avec Bianca]
  8. Les eaux troubles du tigre : Alicia Plante  
  9. Le fini des mers : Gardner Dozois
  10. Negra soledad : Ramon Diaz-Eterovic
  11. Mapuche : Caryl Férey
  12. Enquête étrusque au Louvre 01 : Carole Declercq [LC avec Bianca]
  13. Quand les vautours approchent : Miguel Miranda
  14. Guerilla social club : Marc Fernandez
  15. L’accusé du Ross-Shire : Graeme Macrae Burnet

Bilan Livresque : 19 Bédés & 2 Comics = 21 lectures

  1. 1984 (BD) : Orwell George et Nesti Fido
  2. Batman – Gotham by Gaslight : Barreto Eduardo, Mignola et Augustyn
  3. Blacksad, 01 – Quelque part entre les ombres : Diaz Canales et Guarnido Juanjo
  4. Blacksad – Tome 2 – Arctic-Nation : Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido
  5. Captain America – Steve Rogers, 01 – Heil Hydra ! : Spencer, Sepúlveda, Piña et Saiz Jesús
  6. Don Vega : Alary Pierre
  7. Hel’Blar, T1 – Les chasseurs de Draugar : Sierra Sergio et Sierra A
  8. Hel’Blar, T2 – Le Roi sous le Tumulus : Sierra Sergio A. et Sierra A
  9. L’or des fous, T1 – L’expédition : Di Giorgio et Olivares G.
  10. L’or des fous, T2 – Par le feu et par le sang : Di Giorgio et Olivares
  11. L’or des fous, T3 – Vaincre ou mourir : Di Giorgio et Olivares
  12. Dernier templier, 01 – L’encodeur : Imbiriba Miguel de Lalor  et Khoury
  13. Dernier templier, 02 – Le chevalier de la crypte : Imbiriba Miguel
  14. Dernier templier, 03 – L’église engloutie : Miguel de Lalor Imbiriba et Khoury
  15. Dernier Templier, 04 – Le faucon du temple : Miguel de Lalor Imbiriba et Khoury
  16. Mafalda, tome 03 – Mafalda revient : Quino
  17. Manos Kelly, T1 – Le drame de Fort Alamo : Hernandez Palacios
  18. Waluk, 01 : La grande traversée : Ruiz Emilio (Espagne) et Miralles
  19. Les ombres de la Sierra Madre, 01 – La Niña Bronca : Philippe Nihoul et Daniel Brecht
  20. Les Traqueurs – T01 – L’arme perdue des dieux : David Muñoz et Tirso
  21. Les Traqueurs – T02 – L’héritage de sang : David Muñoz et Tirso

41 réflexions au sujet de « Bilan Mensuel Livresque : Mai 2021 »

    • Ma nièce comment a avoir l’habitude avec moi, elle sait que je suis celle qui va la promener (tiens, TOUS les chiens chez mes parents ont toujours eu cette vision de moi) et elle interagis avec moi. Par contre, comme elle n’a pas encore beaucoup vu Chouchou, elle ne veut pas aller près de lui :/

      Minou a passé deux jours seul avec mon homme et il a survécu à l’affaire (le chat) mais n’a pas demandé des câlins ! 😆

      J’aime

  1. Ahorà ya esta acabado el mès español. Y sin transition vas a empiezar el mès inglès. ¡Caramba ! Lo espero todos los años durante onze mèses este famoso mès inglès… 😬 El mès ha muerto… ¡Viva el nuevo mès!

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  2. Trop contente d’avoir des nouvelles de Minou 🙂
    Quant au vieux qui lisait des romans d’amour, j’ai pris la même baffe que toi !
    Un bilan gargantuesque qui, je l’espère, sera suivi par de bonnes lectures durant ce mois de juin qui va pointer le bout de son nez.

    Aimé par 1 personne

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