Le Méridien des brumes – T01 – Aubes pourpres : Antonio Parras et Erik Juszezak

Titre : Le Méridien des brumes – T01 – Aubes pourpres

Scénariste : Erik Juszezak 🇨🇲
Dessinateur : Antonio Parras 🇪🇸

Édition : Dargaud (2003)

Résumé :
Fin du XIXe, Londres, un tueur sanguinaire terrorise la ville. Afrique Noire, même époque, un chasseur anglais devient un héros en sauvant un photographe, et se voit proposer de traquer le meurtrier.

Sur ce canevas classique, Juszezak, pour son premier scénario, tisse sa toile et multiplie les fausses pistes.

Antonio Parras, quant à lui, démontre une fois de plus son immense génie dans un diptyque qui s’annonce somptueux. Tout commence à Londres, un homme est retrouvé égorgé de façon sordide sur les docks.

La Police est sur les dents. Qui est ce serial-killer qui les nargue, signe “L’Équarrisseur” et demande une énorme rançon à la ville ?

Critique :
Londres, mais un Londres qui n’existe pas, puisqu’il est uchronique et steampunk. Malgré tout, les codes sont bien là, pas de doute, nous sommes à Londres. Et nous avons déjà un type pendu par tous les membres de son corps (assassiné sans aucun doute).

L’Équarrisseur a encore frappé. Il demande une rançon pour s’arrêter. Dans le but de le traquer, on fait appel à un chasseur anglais, expatrié en Afrique.

Les dessins d’Antonio Parras ont un petit air de famille avec ceux de Jean Giraud, pour peu, je me serais crue dans une sorte de planche de Blueberry ! Même si certains personnages ont des sales gueules…

Et le steampunk, dans tout cela ? Je vais le signaler pour les allergiques au genre ou pour les débutant(e)s qui auraient peur que ce genre ne leur saute à la figure, sans prévenir. Normal, on parle de machines à vapeur et d’un monde où ce n’est pas la fée électricité qui fait la loi.

Pas de stress, hormis quelques machines (comme dans des grandes cases montrant la ville de Londres), un superbe dirigeable, des fiacres à vapeur, bref, rien de rébarbatif pour un/une novice/allergique en la matière. Le genre permet de s’exonérer d’une partie de ce qui était l’époque victorienne, sans faire d’anachronisme.

John Cole, le chasseur, est aussi un bon enquêteur, à la Sherlock Holmes, faisant des déductions, d’après une chaussure (et son pied dedans), montant des pièges.

Cette bédé ne va pas révolutionner le genre, mais elle possède quelques mystères non encore résolus après ce premier tome, des fausses-pistes, du suspense, de l’action et un duo qui marche bien entre John Cole et la jolie aliéniste, miss Harriet Butten, puisqu’ils enquêtent à deux et que la dame n’est pas une imbécile.

Cette bédé n’est pas une mauvaise découverte et j’ai hâte d’aller lire la suite afin de comprendre les tenants et aboutissants de tous ces meurtres.

#MoisAnglais2022

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