Châtié par le feu : Jeffery Deaver

Châtié par le feu - Deaver

Titre : Châtié par le feu

Auteur : Jeffery Deaver
Édition : Ombres Noires (2015)

Résumé :
Hermosillo, Mexique. Alonso Maria Carillo, dit aussi Cuchillo, « le Couteau », jouit d’une réputation de parrain cruel et très efficace. On ne lui connaît qu’un seul vice : une passion pour les livres rares. Il en possède des milliers, qu’il collectionne compulsivement et conserve avec amour.

Aussi, lorsque Carillo est visé par un contrat, les deux hommes chargés de l’assassiner, Evans et Diaz, pensent que ce sera un jeu d’enfant. Un bel autodafé devrait remettre Cuchillo dans le droit chemin.

Biblio romanCritique : 
Voici donc la preuve que l’on peut faire de bonnes nouvelles avec un début, une fin non ouverte et un développement au milieu !

Ceci est la troisième nouvelle écrite sur commande « autour du monde de la littérature » et éditée chez « Ombres Noires » que je lis.

Si « La Cavale de l’Étranger » m’avait déçue sur le fait que l’histoire promettait beaucoup et que le final avait été décevant, ici, ce ne sera pas le cas car nous sommes face à une nouvelle d’une efficacité redoutable !

Court, mais bon, rempli d’interrogations durant toute la lecture : est-ce que Diaz et Evans, les deux hommes chargés de liquider l’homme à la tête du cartel – Alonso Maria Carillo – ne sont pas en train de se tromper de cible ??

Où est le vrai ? Ou est le faux ? Pas de meurtres sanglants, entre ces pages, mais plus un suspense à la Alfred Hitchcock, la musique de « Psychose » en moins. Quoique, vu mon emballement cardiaque, elle devait résonner dans le fond de ma tête.

En peu de pages, tout est dit, tout y est, les personnages sont attachants, travaillés en peu de mots, pas de développements inutiles, pas de fin où on se demande si l’auteur n’est pas en train de se foutre de notre gueule ou a fait face à une pénurie de papier subite pour ne pas avoir mis plus de pages.

Suspense, mystère, interrogations, odeur des livres rares (aah, la bibliothèque d’Alonso Maria Carillo…), vraies ou fausses pistes, adrénaline, tensions palpables, chaleur mexicaine perceptible et jeu de jambes magistral de la part de certains personnages.

— Il fait toujours une chaleur pareille, ici ? demanda P. Z. Evans en plissant les yeux à cause du soleil.
Ses Ray-Ban aux verres teintés ne lui étaient d’aucune utilité.
— Non.
— Heureusement.
— En général, il fait encore plus chaud, répondit Alejo Diaz avec un accent chantant.
— Sans déconner.
C’était le mois de mai et il faisait trente-six degrés. Ils se trouvaient sur Zaragoza Plaza, une place pittoresque où trônaient les statues de deux hommes austères ; des généraux, avait appris Evans. Il y avait aussi une cathédrale.
Et puis ce soleil… brûlant comme une nappe de pétrole en feu.

Excellent ! 128 pages de plaisir pur qu’on referme avec regret car c’est déjà fini.

Étoile 4,5

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016), Le « Challenge US » chez Noctembule, Le Mois du Polar chez Sharon (Février 2016) et Le « RAT a Week, Winter Édition » chez Chroniques Littéraires (128 pages – 708 pages lues sur le Challenge).

BILAN - Coup de coeur

rat-a-week Mois du Polar - Février - Sharon

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