Titre : Les larmes noires sur la terre
Auteur : Sandrine Collette
Édition : Denoël (02/02/2017)
Résumé :
Six ans après avoir quitté son île natale pour suivre un homme à Paris, Moe tente de survivre avec son nourrisson.
Elle est conduite par les autorités à la Casse, une ville pour miséreux logés dans des voitures brisées.
Au milieu de ce cauchemar, elle fait la connaissance de Jaja, Marie-Thé, Nini, Ada et Poule, cinq femmes qui s’épaulent pour affronter la violence du quartier.
Critique :
Qui a encore éteint la lumière ? C’est pas possible de débuter sa vie dans un coin paradisiaque et de se retrouver ensuite dans une Enfer digne de Dante !
« Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate », voilà ce qu’on aurait pu noter comme formule d’accueil pour ceux qui entrent à La Casse ! C’est vous dire la sombritude (néologisme offert gratos)…
De ce roman, que je voulais absolument lire, je n’avais pas vraiment lu le résumé avec attention, voulant découvrir l’univers du roman sans l’aide du 4ème de couverture. Rester vierge, en fait !
La Casse… Là, je me suis demandé dans quelle galère j’étais tombée… Pas possible, pour en arriver là, il faut avoir vécu une fin du monde, une catastrophe naturelle, un accident nucléaire… On n’imposerait pas délibérément ça à des êtres humains dans un pays tel que la France tout de même !
Ou alors, je ne suis pas en France, mais dans un autre pays, un pays moribond après les multiples guerres qu’il a subies ??
Non, j’étais bien en France, sans catastrophe naturelle, sans guerre, mais heureusement, dans ce que j’appellerais « un futur » et pas en 2017. Ça fout la trouille tout de même !
La force du roman, c’est que l’auteur a su rester réaliste et donner vie à ses personnages principaux, que ce soit Moe, au départ, qui nous raconte sa vie sur une île des DOM-TOM, sa venue en France et sa descente dans ce qu’elle pensait être un Enfer, sans imaginer qu’il pouvait encore y avoir pire ou les autres personnages qui vont graviter autour d’elle.
On s’attache à Moe, on frémit avec elle, on la voit essayer de s’en sortir, de se trouver un travail, mais la pauvre ne parvient pas à nager dans ce monde de requins, dans cette jungle où la loi du plus fort est toujours en vigueur et la meilleure.
Moe, on la voit chuter, on la voit atterrir à la Casse, endroit où l’on ne voudrait pas se retrouver pour tout l’or du monde, on la suit dans son acclimatation, dans sa découverte des autres femmes qui partagent « sa ruelle » et dans sa descente encore plus bas, afin de réunir la somme nécessaire à son départ de elle et de son enfant.
Oui, pour sortir de là, faut payer son billet de sortie et il n’est pas bon marché. Autrement dit, tu ne sortiras jamais de la Casse. Bienvenue en Enfer !
Pourtant, il y a une once de lumière dans cette Casse, grâce aux autres femmes qui partagent la « cour » avec Moe et qui sont là depuis un certain temps, connaissant tout des us et coutumes de cet enfer sur terre.
Là aussi les portraits sont réussis, leurs histoires sombres, mais racontées de telle manière qu’on aurait, nous aussi, l’impression de les écouter, assises au coin du feu, dans cette petite cour qui réunit quelques carcasses de voitures ou vieille roulottes.
C’est noir, c’est sombre, limite horrible lorsque l’on découvre ces gens que la société ne veut plus, entassés dans une décharge de vieilles voitures, crevant de faim, trimant dans les champs pour un salaire de misère, mourant le plus souvent de faim, de maladies ou à cause des règlements de compte dignes de O.K Corral.
Un petit plaisantin, adepte de l’humour grinçant, aurait même pu ajouter « La travail rend libre » sur un fronton et faire passer les travailleurs-travailleuses de La Casse dessous, lorsqu’ils se rendent aux champs tous les matins, vu les heures qu’ils devaient trimer pour gagner des cacahuètes alors que dans les épiceries de cet Enfer, tout coûte un prix de malade.
Ou comment faire en sorte que les gens qui entrent dans cette Casse, dans cette spirale infernale, n’en sortent plus, le tout avec des moyens simples, sans oublier quelques gardiens armés et munis de chiens.
Un roman noir qui décrit une société dans laquelle je n’aimerais pas vivre… Une plongée en apnée dans une Société qui a rejeté l’autre, le forçant à vivre de manière inhumaine, une Société qui a tout d’une qui pourrait arriver… Restons vigilants !
Un roman bouleversant, émouvant, magnifique, réaliste, sombre, noir, sans édulcorants, sans crème, sans lumière, mais tout au bout, on en voit une petite et elle est merveilleuse.
Sandrine Collette a encore réussi à me faire passer par tout un tas d’émotions et à me lessiver avec un roman fort.
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017) et le RAT a Week Winter Edition Saison 2 chez Chroniques Littéraires (336 pages).
Ping : Bilan pour le challenge polar et thriller 2016-2017 | deslivresetsharon
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mars 2017 | The Cannibal Lecteur
Geneviève avait déjà réussi à me convaincre ! Il ne m’échappera pas 🙂
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J’adore cette romancière. Celui-ci est en attente dans ma PAL.
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J’adore aussi ! Grâce à elle, ou à cause d’elle, je n’irai jamais randonner en montagne et je ne pars plus randonner dans le Sud de la France que lourdement armée tout en me méfiant des p’tits vieux dans les coins paumés ! 😆
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C’est vrai que ça fout les jetons !!!
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C’est ça qui est bon !!
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Nan mais toi je vais finir par t’envoyer mon super bouquin de l’histoire de l’aveugle qui survit en camps de concentration! Tu va kiffer grave ta race!!! T’es tout de même accro au glauque toi! 😁
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Envoie-moi ton roman !! mdr
Oui, accro au glauque, j’avoue ! Ça se voit tant que ça ?? 😀
Tu le veux, mon livre glauque ou pas ?
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Il est en papier ce roman : c’est « et la lumière fut » de Jacques Lusseyrand. Tu vas voir tu vas aimer! Rien de plus glauque qu’un camp SS!
En revanche… nan… sans façon… pas tentée par ce roman là!!! Mais pas du tout. Même s’il est boulversifiant voire… boulversif ! Je veux pas être émue et ressembler à un rayon laveur avec mon rimel qui coule! 😱 Ah ben non! Chuis bête ! J’me maquille pas! Toquéfada dit que c’est les moches qui se maquillent, que les régimes c’est pour les gros (donc s’il ne fait pas de régime avec son quintal… c’est qu’il n’est pas gros!) et que c’est les gens sales qui éprouvent le besoin de se laver!
J’adore sa logique!!! Mais j’aime bien quand même qu’il passe sous la douche à défaut d’essayer les régimes… 😀
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ahhhh!!! ok il faut que je le lise! entre toi et Geneviève je ne résiste pas 😉
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Tu ne résistes pas à quoi ? Au livre ou à nous deux ? Entre elle et moi ton coeur balance, c’est cela ? Ou tu parlais de nos chroniques ?? PTDR
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Bein vos chroniques me poussent à le lire 😂
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Nous sommes des pousses-à-lire ! mdr
J’aime susciter ce genre d’envie de lire.
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C’est réussi 😂😉
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Héhéhé
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Pareil KO
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Putain, le coup dans la gueule qu’elle te met, Sandrine !! Tu la vois toute menue sur les photos, tu lui filerais le bon dieu sans confession et bam, elle te fourgue une fois de plus de l’uppercut plein ta gueule. J’adore !
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C’est exactement ça ! 😉
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Et on en redemande, le pire !!
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Moi j’irai au bout du monde avec Sandrine ! 😉
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Me méfie d’elle quand même, ce pourrait être une grande psychopathe et elle pourrait te perdre dans la neige de la montagne de Patagonie ou t’envoyer chez Pagny à la casse dans une maison perdue dans la montagne chez deux vieux sadiques…
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ça c’est à peu près certain mais nous irions à cheval !
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Là, je suis d’accord d’y aller à cheval ! Le cheval, c’est mon dada 😉
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hahaha, le cheval c’est ton dada ! Tu me tues parfois, toi !
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Tu n’oublieras pas de noter « Belette m’a tuer » ?? 😉
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Tiens je le mets sur mon mur Facebook ! T’as intérêt à venir liker ! 😉
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Dès que j’ouvrirai mon Fesse de bouc, et ce sera pas ce week-end, Chouchou m’emmène sur les plages françaises !
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Ben voilà, je fais la gueule !
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Qu’est-ce que tu dis ? 😆 Pas encore ouvert mon fesse bouc…
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Psf, psf, psf, la belle excuse !
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Les excuses sont faites pour s’en servir ! 😉
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Point trop il ne faut en abuser ! 😉
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Certes, avec modération, comme tout le reste 😉
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Parce que tu sais être modérée, toi ? PTDR, je suis ! 😉
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Heu, si je sais être modérée, moi ??? Bonne question, excellente question, même… une excellente idée de la poser… 😀
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A me poser ?
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Non, bonne question que toi tu poses… là, je pratiquais un exercice politique : répéter la question pour gagner du temps et trouver la réponse 😉
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Oui prends ton temps pour répondre, t’inquiète je ne suis pas pressée et tu n’est pas filmée ! 🙂
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Ouf !
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voilà, tu vois tout va bien, zen ! 😉
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Mmmmmmm….. *bruit de méditation d’un moine bouddhiste en train de méditer*
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ômmmmmmmmmm ! ça c’est celui que je fais en méditant ! 😉
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Ah, tu médites, toi ?? Jamais réussi, moi… mais je vais dans mon monde.
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Tu vas dans le monde ? Le monde de qui ? De quoi ? Le mode parallèle ?
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Mon monde à moi, ma 5ème dimension, mon monde parallèle, dans mon monde qui est dans ma tête !
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houuuuuuu, là, il doit être vaste ce monde là !
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Il n’a pas de fin !
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Un monde sans fin, tiens ça me rappelle quelque chose là !
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Oui, c’est vrai ! Un livre ou un animé ? Un livre en premier et un animé ensuite… un film aussi ??
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Oui tout cela à la fois ! Ton monde quoi !
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Tout à fait !
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Le tour du monde impossible de dame Belette !
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Hihihi, on « toure » du monde comme on peu 😉
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Oui, on toure comme on peu ! 😉
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mdr
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Pareil, je rire de nos bétises. et puis, mince ça fait du bien !!! Na !
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Oui, fourt, ça fait un bien fou !
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PTDR
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Sans doute une de mes prochaines lectures mais là, le Noir me ferait presque hésiter….lol, elle envoie du lourd ta chronique, et le KO me dit que je risque de encore moins m’en remettre que toi….^^
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Tu t’en remettras parce que des ténèbres surgira la lumière ! Non, je n’ai pas été à la messe ! 😆 Mais c’est une vérité dans ce roman, il est magnifique, mais oui, il est sombre et ce n’est pas reluisant ce qu’on nous décrit dedans. Mais bon, on a survécu à des clowns maléfiques, à des chats revenus d’entre les morts, à des black-out, des catastrophes nucléaires, et toussa toussa.
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Même si je n’avais pas du tout aimé un précédent roman de l’auteure, je me suis promis de retenter le coup. Avec celui-ci par exemple ? En tout cas, tu m’en donnes l’envie.
Tiens tiens, plus de note ? 😉
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Son précédent ?? C’était pas le 2ème que t’avais pas aimé et que tu nous l’avais annoncé au salon du livre de Bxl il y a… 3 ans ? Le précédent, c’était sur les terres de Pagny et il était super !! Dois encore lire le vent de cendres que t’avais pas kiffé.
J’ai z’oublié ma note ???? mon dieu !
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J’ai dit un précédent, pas le précédent. Faut mieux lire 😉
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Pardon, m’sieur !!
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PS : Note ajoutée !! Merci de ta vigilance 😉
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Et si tu abandonnais les notes ? 😉
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Abandonner mes Sherlockounet ?? Tu me fends le coeur !
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