Titre : Six – 01 – Le massacre de Tanque Verde
Scénariste : Philippe Pelaez
Dessinateur : Javier Sánchez Casado 🇪🇸
Édition : Dargaud (05/05/2023)
Résumé :
Quel point commun y a-t-il entre un garçon borgne, une jeune prostituée, un déserteur, un esclave en fuite, une nonne défroquée et un Indien renégat ? En apparence, aucun. Rien ne les rapproche.
C’est le hasard – et la chance – qui les ont amenés à se rencontrer, car rien ne les rapproche .Rien, sauf peut-être la quête de l’or, promesse d’une vie meilleure et d’un avenir digne de ce nom dans l’Ouest américain, violent et sauvage, des années 1850.
Kid, le jeune garçon éborgné durant une agression qui a décimé sa famille, leur a promis « une montagne d’or » s’ils l’accompagnent dans les Black Hills, où il doit récupérer un document de la plus haute importance.
Critique :
Le western doit surtout son mythe à Hollywood, parce que l’Ouest, ça n’a rien d’épique ou de romantique. Laissez les personnages joués par John Wayne là où ils sont, car ils ne sont pas vrais…
Cette bédé commence par démystifier le western, expliquant que c’est une jungle, peuplée d’ivrognes, d’escrocs, de voleurs et de types qui se flinguent en arrivant par derrière.
Et en effet, dans ce premier tome, on est dans l’Ouest sale, dégueulasse, peuplé de types que l’on n’a pas envie de croiser et qui pensent que toutes les femmes sont bonnes à baiser, qu’elles le veuillent ou non.
Les dessins sont agréables, dans des tons assez chauds, cinématographique et j’ai apprécié le petit côté « 7 mercenaires » avec la réunion, assez improbable, d’un déserteur, d’un Chiricahuas, d’un esclave en fuite, d’une nonne, d’une prostituée et d’un jeune garçon borgne…
Certes, le compte n’est pas bon, il en manque un (ou une) pour faire 7, mais on ne va pas chipoter. Et puis, le titre de la série, c’est Six et pas Sept.
Ce premier tome met les différents protagonistes en place, nous les montrant au moment X, avant que tous les chemins ne les mènent au même endroit et ne les fasse se rencontrer (bon, pas en même temps).
De l’autre côté, nous avons une jeune garçon qui a assisté au massacre de toute sa famille, qui a été éborgné et qui a sympathisé avec une prostituée…
Le récit m’a tout de même surprise, à un moment donné, parce que je n’avais rien suspecté. J’en suis tombée des nues. Mais c’était logique, nous sommes dans l’Ouest et il est impitoyable, cet univers !
Tout en gardant les codes du western traditionnel, avec tous les ingrédients originaux, l’auteur arrive tout de même à nous proposer quelque chose de différent (cette association), tout en étant d’un classique absolu avec le reste (saloons, sales types, massacres, attaques d’Indiens, cupidité, violences, racisme,…).
Une très bonne bédé dont il me tarde de découvrir la suite (apparemment, ce serait en 4 volumes). L’attente va être longue…
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Merci pour ta participation !
C’est toujours bon de lire un vrai western.
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J’adore aussi ❤
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Et bin toute une chouette BD….ah le western !…..cela reste la jungle….;)
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Oui, une jungle sans pitié
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Je suis en retard dans la lecture des billets ! Pas mal de boulot en ce moment.
Bon 1er mai à toi !
Bises.
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Je suis en retard sur plein de choses aussi, et comme nous ne pouvons pas être au four et au moulin 😉
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Exactement !
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