La Ligne verte – Tome 4 – La mort affreuse d’Edouard Delacroix : Stephen King

Titre : La Ligne verte, tome 4 : La mort affreuse d’Edouard Delacroix

Auteur : Stephen King                                          big_5
Édition : Librio (1996)

Résumé :
Sur le lino vert du pénitencier, Mister Jingles gît dans son sang. Dans ses petits yeux noirs de souris, une expression d’agonie et de stupeur bien trop humaine.

Au-dessus de lui, Percy sourit. Et le hurlement de Delacroix n’y change rien. Le tonnerre, ce jour-là, n’avait cessé de gronder.

Le ciel était lourd de nuages, déchiré d’éclairs. Une tornade meurtrière s’était levée. Les éléments déchaînés protestaient. C’était l’exécution de Delacroix.

Autour de la chaise électrique, Percy s’affaire. Il jubile. C’est son heure. C’est lui qui pose le masque sur le visage du condamné, lui qui lève la main pour.

Mais quelque chose ne va pas! Oh! un simple détail. Les autres n’ont rien vu! Et cette fois, hélas, John Caffey, oui, John Caffey lui-même n’y peut rien.

Critique :

Là, j’ai vraiment eu envie de tuer de mes propres mains ce fils de sa mère de Percy.

La souffrance, il s’en nourrit, surtout de celle des autres. Mais là, on dépasse toutes les bornes et, bien que Delacroix ait du sang sur ses mains, il ne méritait pas une telle mort. Elle s’étale sur plusieurs pages et j’ai poussé un cri muet de terreur, imaginant ce qu’un homme pouvait ressentir.

Percy se fera taper sur les doigts par ses collègues.

Delacroix a réussi à faire naître de l’empathie chez moi. Comme quoi, même les criminels peuvent nous émouvoir de temps en temps, sous la plume de King dans ses meilleurs jours.

Challenge « Les 100 livres à lire au moins une fois » de Bianca et « La littérature fait son cinéma – 3ème année » chez Kabaret Kulturel.

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