Titre : L’Alchimiste
Auteur : Paulo Coelho
Édition : Anne Carrière (1994) pour la première édition / J’ai Lu / Livre de Poche
Résumé :
L’alchimiste Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
Merveilleux conte philosophique destiné à l’enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs.
Critique :
Voilà un roman que je n’avais jamais voulu lire… Tout le monde me bassinait avec ce livre en 1995 et puisque tout le monde ne jurait que par lui, j’avais pris la décision ferme et définitive de ne jamais le lire. Na !
Pourquoi ce revirement ? À cause de ma binômette de Lecture Commune, Stelphique, qui l’adore et qui a insisté (pas trop) pour qu’enfin je le découvre et puisse ensuite le critique ou le porter aux nues.
C’est donc avec circonspection que j’ai commencé ma lecture, vu les critiques peu élogieuses que j’avais lues sur ce best-seller.
Je conseillerais à ceux qui veulent le commencer de le faire avec l’esprit d’un enfant, avec le côté fantastique enclenché et de le voir en tant que conte philosophique. Sans ça, j’aurais trouvé le style à chier, neuneu, cliché, trop mielleux, naïf, simpliste, bourré de philosophie à deux balles (ou de comptoir) et râlé que tout tombe tip-top.
C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante.
Personne ne peut fuir son cœur, c’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit.
Mais voilà, j’ai ouvert mon âme enfantine plus fort que madame Cash juste avant une triple… *vous savez quoi* et j’ai suivi avec le sourire les pérégrinations de Santiago qui voulait accomplir son rêve, sa Légende Personnelle.
Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve.
Certes, niveau écriture, c’est du « easy reader », de l’écriture fast-food, low-cost, ça cassera pas 5 pattes à un dromadaire, mais je vous avoue qu’une fois ouvert ce roman, je ne l’ai pas reposé avant de l’avoir terminé.
Pourquoi ?? Un Djinn m’aurait-il enchanté ?
Non, mais de temps en temps, j’aime lire des histoires assez simple, bourrée de clichés, de philosophie bas-de-gamme que tout le monde connait, me donnant souvent l’impression de lire un article rempli de citations ou d’être dans « Les citations des Minions », mais que voulez-vous, ma raison a ses raisons que ma propre raison ignore : j’ai aimé ce bouquin !
J’aurais dû hurler devant ses clichés plan-plan, devant ces deus ex machina utilisé pour sortir Santiago de l’impasse, j’aurais dû balancer le livre devant certains faits impossibles, mais puisque c’était un conte, je l’ai pris comme tel et j’ai passé deux bonnes heures de lecture sans me prendre la tête.
La peur de la souffrance est bien pire que la souffrance elle-même…
Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors.
Tout ce que nous craignons, c’est de perdre ce que nous possédons, qu’il s’agisse de notre vie ou de nos cultures. Mais cette crainte cesse lorsque nous comprenons que notre histoire et l’histoire du monde ont été écrites par la même Main.
Comme quoi, les miracles peuvent arriver : j’ai lu ce roman, je l’ai apprécié, même s’il ne fera jamais partie de mon Top 20 littéraire.
Lire « À Tous Prix » chez Asphodèle (Grand prix des lectrices Elle – Roman – 1995).
Je relis souvent pour le pur plaisir ce livre régulièrement, mais cette fois ci, je partage cette lecture avec ma binôme complètement délurée: Cannibal Lecteur et ça me touche qu’elle m’ait suivi sur cette lecture. Merci encore à elle…;)
Un jeune berger andalou, Santiago, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des pyramides. Il découvrira pendant son périple la clef d’une quête spirituelle. ‘L’ Alchimiste’ est le récit d’une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides.
» C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. «
Pourquoi Est-ce Mon Livre Préféré ?
Tout d’abord parce que c’est un conte. Un conte merveilleux, d’une douceur apaisante. Je suis fan de Andersen, Perrault, Grimm, je relis sans cesse leurs histoires, car j’admire leur façon d’écrire sous couvert de féérie, les drames de l’Histoire.
Et ce conte là de Paulo Coelho me touche particulièrement, car il nous montre un berger à la recherche de son trésor, un homme qui observe le monde qui nous entoure, en suivant sa destinée.
Je crois que si ce livre m’a autant plu, c’est que je l’ai lu avant que mon innocence se soit envolée, et je le relis sans cesse pour ne pas oublier cette vision de la vie simple et ouverte sur notre monde, juste pour essayer de ne jamais perdre cet esprit d’enfant ébloui, par la beauté de notre planète.
J’ai appris que le monde possède une âme, et celui qui pourra comprendre cette âme comprendra le langage des choses.
Il n’a qu’une façon d’apprendre, répondit l’Alchimiste. C’est par l’action. Tout ce que tu avais besoin de savoir, c’est le voyage qui te l’a enseigné.
Le monde arabe nous est raconté avec magie et spiritualité. Le désert n’aura jamais autant été si beau et aussi enivrant, les pyramides, un rêve à portée de main, l’Islam aussi généreux. Santiago a un œil neuf, observateur attentif aux signes, à la vie tout simplement…. Il va devenir au cours de sa route un homme transformé, un être courageux et confiant, un esprit éclairé.
Suivre sa destinée lui a permis de mieux se connaitre, mieux comprendre le monde qui nous entoure, mieux appréhender l’avenir. Oui, un conte merveilleux qui aurait pu commencer par la formule autrement célèbre « Il était une fois » » Once upon a time »: la formule magique qui englobe ô combien d’idées merveilleuses.
Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l’homme puisse se réjouir à la vue des palmiers »
Ensuite c’est un conte philosophique. Il y a à l’intérieur une certaine forme de spiritualité, un courant de pensée apaisant. Une histoire riche en rebondissements et en enseignement porteur de lumière.
Si on se laisse guider par ce flot, on en ressort profondément touché en plein cœur, grandi d’une vision d’amour et de partage, élevé d’ Espoir.
C’est certes une philosophie simple, (d’autres diront naïve), mais il n’y a pas de mal à se faire du bien? La simplicité ne serait -elle pas la clé du bonheur ?
Moi , j’aime y voir dans ces pages un simple berger, instruit et attentif aux signes, qui s’ouvre spirituellement pour toucher la Magie de ce monde, de le voir se transformer en vent, de le voir s’ouvrir aux secrets de l’Alchimie, de le voir succomber à l’Amour dans un regard.
Je suis une incroyable romantique, une inconditionnellement rêveuse, et une fée émerveillée encore de Merveilleux, pour moi ce texte est puissant car rempli de simplicité et d’altruisme, il se lit en deux vitesses et comporte ce qu’il faut de féérie pour nous faire rêver plus fort.
« Avant de réaliser un rêve, l’Âme du Monde veut toujours évaluer tout ce qui a été appris durant le parcours. Si elle agit ainsi, ce n’est pas par méchanceté à notre égard, c’est pour que nous puissions, en même temps que notre rêve, conquérir également les leçons que nous apprenons en allant vers lui. Et c’est le moment où la plupart des gens renoncent. C’est ce que nous appelons, dans le langage du désert : mourir de soif quand les palmiers de l’oasis sont déjà en vue à l’horizon. »
En bref, lorsque je relis ce livre, il m’apporte l’apaisement, il me permet de me recentrer, de revenir à l’essentiel et surtout de garder mon âme d’enfant.
A chaque lecture, j’ai l’impression de découvrir une nouvelle chose qui trouve sa voie dans mon quotidien. En ces jours si sombres qui frappent la France, cette lecture m’a permis de trouver la force de croire encore à un avenir meilleur.
« Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »
« C’est dans le présent que réside le secret ; si tu fais attention au présent tu peux le rendre meilleur. Et si tu améliores le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur. Oublie le futur et vis chaque jour de ta vie selon les enseignements de la Loi, et en te fiant à la sollicitude de Dieu à l’égard de ses enfants. Chaque jour porte en lui l’Éternité. »
OUAIS MAIS BOF
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Faut pas le prendre au pied de la lettre, faut vider la tête, le prendre comme un compte, le lire au soir, quand tout fout le camp à la télé et que tu ne veux plus rien entendre, mais juste t’évader un coup.
Il tombait bien après le 13 novembre, lui !!
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Oui, j’ai bien aimé le conte philosique et aussi le mektoub, mais bon ! 😉
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Léger, très léger, mais comme je disais, après ce que j’avais vu aux infos, me fallait du trèèès léger.
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Alors, oui un moment de pure évasion intemporelle
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ça fait pas de tort, de temps en temps, de la lecture « Feel Good »
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Tout à fait, je suis pour la lecture 🙂
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Moi aussi, lecture dans le confort, si possible !
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oui si c’est possible, c’est mieux !
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On peut pas tout avoir, mais je soigne mon confort dans le divan avec une peau de mouton douce, mais douce…
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Pareil !
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Ping : Bilan Livresque Mensuel : Novembre 2015 | The Cannibal Lecteur
Je reviens car une partie de ma mémoire est aussi revenue : il me semble bien que le conte qu’a pompé Coelho se trouve dans le bouquin L’arbre aux trésors d’Henri Gougaud.
http://www.lecerclepoints.com/livre-arbre-aux-tresors-henri-gougaud-9782020317184.htm
C’est un peu moins vague ainsi !
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Il en a écrit de livres, didoudidonc ! Je viens de cliquer sur le lien et oui, maintenant on a une meilleure idée ;-))
En tout cas, c’est Coelho qui a trouvé un trésor avec son roman ! Il s’en est faite des en or !
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Là ne n’ose pas te dire tout le mal que je pense de ce bouquin et de son auteur en général. Cette histoire est tirée d’un conte ancien de je ne sais plus quel pays. Coelho n’a fait que reprendre le conte en y ajoutant broderies et fanfreluches mystiques. Malheureusement je ne me souviens plus où j’avais lu ce conte, c’était un bouquin qui recensait les contes du monde entier mais je ne sais plus lequel. Dommage.
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Je sais que c’est tiré d’un conte, il est indiqué au début. Bon, j’ai ouvert mon esprit fantastique, mon âme d’enfant et ça a passé, mais sans ça, j’aurais jeté le roman par la fenêtre.
Le roman a plu a beaucoup de monde parce qu’il est général, easy reader, facile à lire, avec des la philosophie de comptoir et ça passe.
Mais je comprend que tu en dises du mal, un, sur Babelio, avec dit qu’à côté de lui, un article de Tuning Magazine était plus profond.
Mais ça m’a détendu l’esprit.
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Je me rappelle l’avoir apprécié quand je l’ai lu, peu de temps après sa sortie. J’étais jeune, jeune lectrice (je suis venue à la lecture sur le tard.. 😉 ). Je l’avais pris pour un conte philosophique. Je n’avais donc pas été déçue. Je ne sais pas s’il en serai toujours pareil en ce jour…
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Faut vraiment le voir comme un conte, sinon, ça ne passera pas !
Heureusement que je l’ai fait, sinon, jamais je ne l’aurais terminé ;-))
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Une belle LC !!!!!Encore merci de m’avoir suivi sur le chemin des djinns et autres fééries…..;)
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Oui, on a fait une belle LC !! Je suis contente, tiens !
Mais niveau comm, nous sommes les seules à nous commenter, presque ! PTDR
Pour la prochaine, publication de filles et de mecs à poils pour allécher le chaland et l’attirer… ;-))
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mdr
c’est vrai ça il sont ou nos amis????!!!!mdr
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Partis à la plage… ils boudent… ils veulent plus nous lire… ils sont devenus sérieux tout d’un coup… va-t-en voir ! :-((
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Je m’attendais a « pire » 🙂 C’est bien que tu aies tente le truc et joue le jeu. Faudrait que je le relise, tiens. Parce que je fais aprtie de ceux qui l’avaient lu en 1995 (mais j’etais ado a l’epoque).
Je te conseille vivement Veronika decide de mourir du meme auteur. A mon avis c’est legerement moins neuneu, et la « morale » est tres belle aussi.
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Moi aussi je m’attendais au pire, je pensais même que ça n’allait pas le faire et que je n’arriverais pas au bout de ma lecture, mais j’ai ouvert mon esprit et heureusement.
Je me souviens de tout ceux et celles que je connaissaient qui le lisait et me le conseillait… les premières lignes m’avaient fait fuir. Esprit littéraire fermé ces années là ;-))
Vu ma PAL énoooooorme, j’ose plus en ajouter dessus, la pile va s’écrouler !
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héhé! Sinon je m’attednais quand même à retrouver notre cher Gaston et son kit du petit chimiste. Mais bon, comme il était déjà là pour l’introduction, je suppose que je devrais être satisfaite!
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Non, les conneries sont pour les intros, ensuite, pour les impressions et les critiques, là, je ne mets plus les images drôles.
Ne me soumets pas à la tentation, toi !! mdr
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