Titre : Les Rats
Auteur : James Herbert
Édition : Pocket (1999) / Fleuve Noir (2003)
Édition Originale : The Rats (1974)
Résumé :
Ils avaient appris à vivre dans l’ombre, furtivement, à sortir surtout la nuit et à craindre les hommes. Et soudain ils commencèrent à réaliser leur force et à prendre goût à la chair humaine.
À leurs dents tranchantes comme des rasoirs, à leur nombre venait s’ajouter une arme supplémentaire: l’horreur et le dégoût qu’inspirait leur multiple grouillante. Bientôt on découvrit les restes ensanglantés des premières victimes…
Critique :
Voilà encore un livre qui fiche la pétoche ! Non pas parce que ce genre d’horreur pourrait nous arriver, mais parce qu’il met en scène des animaux que nous aimons peu : les rats !
Pourtant, un rat domestique, c’est charmant… Et les rats sont aussi propres qu’un chat !
De plus, les rats sont des sacrés nettoyeurs d’égouts et ils nous débarrassent d’un tas de saloperies en les bouffant avec leurs petites dents qui poussent sans arrêt.
Paraît que pour la ville de Bruxelles, c’est un rat par habitant. Pour d’autres métropoles, c’est de l’ordre de 1,5 rat par tête de pipe, mais je me demande bien si la moitié du rat correspond à l’avant ou à l’arrière de la bestiole…
Bon, fini de rire, maintenant ! Dans la ville de Londres, des gens se sont fait attaquer par des rats noirs bien plus gros que les rats gris habituels ! Ils ne craignent pas l’Homme, ces grosses bêtes, ils attaquent et semblent doués d’intelligence autre que celle de l’animal.
Après les rats musqués, voici l’ère des rats mutants…
— Avez-vous vu ce qu’il y a dans la cour de récréation ?
— Ce sont les rats géants, les tueurs.
Ils rentrèrent dans le bureau pour regarder par la fenêtre. Les rats continuaient à s’assembler. Ils pouvaient être deux cents.
—La cour en est noire, dit le jeune professeur qui n’en pouvait croire ses yeux.
—Que cherchent-ils ?
Le directeur se tournait vers Harris comme s’il faisait autorité en ce domaine.
— Les enfants, répliqua Harris.
My god, en peu de pages l’auteur est arrivé à me foutre une trouille monstre ! Je voyais ses sales bêtes dévorer l’enfant dans son berceau, je les voyais dévorer les chiens des flics, je les vu bouffer le dératiseur, attaquer les métros,…
Il suivit le rail argenté du rayon de sa torche jusqu’à quatre formes sombres. Quatre rats gigantesques. Qui les attendaient. Tapis dans l’obscurité, ils les attendaient. Pendant quelques instants, les deux groupes se figèrent dans une contemplation mutuelle et totalement immobile. Puis les humains commencèrent à reculer lentement. Les rats continuaient de les regarder fixement. Henry entendit une exclamation étouffée dans son dos et la main de Violet resserra son étreinte sur son bras.
— Derrière nous. Il y en a d’autres ! parvint-elle à articuler.
Le roman est court, à peine 190 pages, mais il est prenant, éprouvant, épouvantable et horrible ! La tension monte crescendo, les tripes se nouent doucement et quand ça vous pète à la gueule, vous avez juste une envie : hurler (mais pas lâcher le roman).
Les personnages principaux sont Harris, professeur de dessin dans l’East End et sa femme, Judy. Des gens normaux, pas des super-héros. C’est avec eux que l’on va passer du temps et tenter d’éradiquer (avec d’autres) la vermine qui attaque tout le monde et qui infecte les gens.
Comment les scientifiques vont-ils faire pour se débarrasser de ces horribles bestioles mangeuses d’Hommes ? J’avoue qu’ils avaient trouvé un super moyen, mais son application a failli me faire fermer le roman durant quelques minutes… Mon petit coeur s’est serré, comme celui de Harris.
Attention, le roman ne se contente pas d’être un roman d’épouvante et point barre, non, il dissèque aussi la ville de Londres dans ce qu’elle a de moins reluisant : les quartiers pauvres !
James Herbert nous décrit la vétusté et l’insalubrité de certains lieux, toutes les ruines d’immeubles détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et dont on a reconstruit dessus, sans rien assainir, et il dresse aussi un constat amer sur l’apathie des hommes politiques en place qui n’ont jamais rien fait pour aider ces quartiers.
Si les rats ont proliféré dans ces endroits là et pas ailleurs, c’est parce que les lieux s’y prêtaient aussi. Bon, ce n’est pas à cause de cela qu’ils ont muté, mais après leur mutation, on ne pouvait rêver de meilleur décor que ceux des quartiers défavorisés.
Là, je dis génial dans l’utilisation de la ville de Londres ! On s’y croirait ! Attention, on ne fait pas le circuit touristique… N’oubliez pas la combinaison étanche si vous ne voulez pas finir dans les estomacs des rats.
Les rats s’étaient repus de son corps. Mais la faim les tenailla bientôt. Alors ils se mirent en quête d’un nouveau festin. Ils avaient goûté au sang de l’homme.
Bon, on savait déjà grâce à Pénélope Solette (les Nuls) que Régis était un con, mais maintenant, je peux dire aussi que Harris est un con ! Mais bordel de dieu, Harris, qu’est-ce que tu avais besoin de courir derrière le sous-secrétaire à la Santé publique, cet imbécile imbu de lui-même de Foskins ??
Enfin, cela a permis au lecteur de comprendre l’origine de l’horreur et d’avoir les yeux qui s’agrandissent d’horreur dans les dernières lignes. Jusqu’au bout j’aurai eu peur… et même encore après !
Un roman d’épouvante, un roman sans temps morts, un récit qui monte crescendo, l’horreur qui vous prend à la gorge, une écriture qui, sans être exceptionnelle, nous plonge dans l’horreur absolue et nous fait dresser les poils sur les bras, sursautant au moindre bruit dans la maison.
Suspense et angoisse garantis ! Moi, c’est décidé, je ne vais plus au cinéma et je vais éviter les stations de métro le soir…
Âmes sensibles, s’abstenir ! ♥♥♥♥♥
Une fois debout, il sentit des pattes courir sur tout son corps. Baissant la tête pour tenter d’apercevoir ce qui pouvait bien grimper aussi vite que lui, il reçut de plein fouet une haleine tiède et fétide. Destinées à sa gorge, de longues dents se plantèrent dans sa joue dont elles arrachèrent un gros morceau.
Il titubait à travers la pièce, battait l’air de ses bras, le sang giclant de son corps. Il crut avoir trouvé la porte, mais quelque chose de lourd lui sauta sur la nuque et le jeta de nouveau par terre.
DES RATS ! Ce mot hurlait dans sa tête. DES RATS ME DÉVORENT VIVANT !
Dieu, mon Dieu, au secours.
La chair de sa nuque fut arrachée par lambeaux. Il ne pouvait plus se relever à présent ; il avait trop de rats sur son dos, mangeant sa chair, buvant son sang. Des frissons parcouraient son échine jusqu’à son cerveau hébété.
PS : la note de 3,5 Sherlock n’est pas vraiment le reflet de ce que j’ai ressenti… Mais bon, ce n’est pas de la haute littérature niveau écriture, mais du super scénario d’horreur avec une utilisation magnifique de la ville de Londres !
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « La littérature fait son cinéma – 4ème année » chez Lukea Livre, « A year in England » chez Titine (Juillet 2016 – Mai 2017) et le Challenge British Mysteries chez My Lou Book.
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Un grand auteur. J’ai lu ce roman il y’a super longtemps, c’est une super idée de l’avoir dépoussiéré. 🙂
J’aime bien les rongeurs moi 😉 Les serpents aussi. Il n’y a que les araignées qui me font courir plus vite que mon ombre … lol
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Les serpents me font courir loin, les araignées, pas… j’aime les araignées dans une maison, c’est signe de bonne santé de la maison, elles bouffent les insectes, na !
Vive le Book Club qui nous sort souvent des pépites oubliées ! 😉 Ou méconnues…
Punaise, j’ai osé lire les rats que j’aurais jamais osé lire il y a 20 ans !!
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tu vieillis ma chérie… 😉 😉 😉
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Oui, je sais… hélas !
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m’en parle pas… un an de plus aujourd’hui…. 😦
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Mon dieu, j’ai raté ton anniversaire !!!
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Pas grave ma bichette. Ça me fait déprimer de toute façon. . 😙😙
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Mais faut pas, on vieillit, c’est tout… putain, je vais aller chialer !
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💖💖💖💖💖
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Voici un classique qu’il faut avoir lu ! obligatoire 😉
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Purée, heureusement que je viens de le lire, alors !
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Ben oui, sinon il t’aurait manqué une référence ! 😉
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Je me disais bien qu’il manquait un truc important à ma vie, moi ! 😉
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Tu vois voilà un truc que tu peux barrer de ta liste à faire avant de mourir !
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Chouette, un truc en moins à faire !!
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Voilà, c’est le concept ! 😉
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J’ai cru que tu allais nous dire que tu devenais trop radin pour nous faire notre cadeau de Noël ;-).
J’ai lu ce bouquin à sa sortie, il y a longtemps, je n’avais peur de rien à l’époque
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Et maintenant, tu as peur de tout ? 😀
Non, non, tu auras ton cadeau comme chaque année ! Une centaine de livres à lire… que des Cartland comme tu m’as demandé dans ta lettre ! 😆
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Ça me fait si plaisir ! Je n’ai toute la collection que en triple
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Waw, et dédicacée en plus ?? Tu me fais baver d’envie, là… mon clavier ne le supporte pas, toute cette humidité 😆
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Dédicacé par tous les rats du voisinage, avec leurs petites dents
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Les sales petites bêtes ! Ça te court dessus la nuit et ça te mordille les doigts de pieds…
C’est le genre de livre à ne pas offrir à ma mère ! 😛
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Ouh, je me le note ! Dès que je vois un bouquin avec des rats, je pense à « La Peste » de Camus.
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Merde, pas encore lu la peste de Camus, et pourtant, il est au programme !
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Tu sais ce qu’il te reste à faire !
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Un truc de plus à faire… 😦
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😱Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Mais t’est une grande malaaaaade! Une folle guedin! Tu veux qu’on ne remette jamais les pieds sur ton blog toi???? Des raaaaats! Hiiiiiiiiiiiii! 😱😱😱😱
Mais c’est un pervers sadique cet auteur! Il aime pas les femmes! Chuis sûre qu’il enferme des filles dans un placard pour les faire bouffer par des rats, des araignées 🕷 ( Hiiiiiii!), des serpents 🐍 (Hiiiiii!!) et je ne sais pas encore quelles créatures dégueues! Tiens et pourquoi pas des cafards aussi tant qu’on y est????
M’en veux pas Belette mais ce bouquin là c’est pas pour moi! Des histoires de méchants affreux pas beaux qui découpent des femmes en morceaux avant de les frire ça ne me fait pas peur… mais là je choperais des cauchemars pour six mois!!!
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Ben, pourquoi tu dis que l’auteur n’aime pas les femmes ?? Il n’en découpe aucune dans son roman et personne ne fait frire personne ! 😆
Ok, les rats bouffent des gens, des hommes, des femmes, des enfants, des bébés, mais aucun être humain n’est cuisiné par un autre être humain, je te le jure !
Certes, on déposera des chiots infesté d’un virus pour tuer les rats, mais bon, pas de femmes… entre nous, j’aurais préféré des femmes déposées en offrande que des jolis chiots !!
Je te rassure de suite, tu ne verras pas les chroniques des deux autres tomes des rats car je ne les lirai pas 😉
Oh, personne n’a été enfermé dans un placard non plus et aucun araignée n’a été utilisée dans ce roman 😀
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Aucune cruauté sur aucun animal! Ah ben c’est Brigitte Bargeot qui va être contente! Enfin… moi je sais pas comment elle réagit quand elle tombe sur un rat (hiiiiiii!!!!!!😱) ou une souris (hiiiiiii!!!!!😱)… pas certains qu’elle soit encore assez souple pour monter sur une chaise ou une table… ou faire du trapèze suspendue au lustre…
Enfin… quand même faire des misères à des chiots… ou à des petits chatons… chuis pas certaine que n’admette le principe!! 😄
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Quand les rats te bouffent et que tu ne sais pas en venir à bout, tu passes aux méthodes peu catholiques et orthodoxes et tu sacrifies des chiots auxquels tu as « inenculé » un virus.
Les souris je hurle pas, les rats gris, je frémis et puis j’appelle le Parson Russel, il s’en occupera bien 😉
On a eu deux chats qui étaient des tueuses de rats à la maison, chez mes parents. Des chattes, de la même lignée…
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Alors celui ci j’ai envie de le lire autant que l’appréhension des rats, donc je ne sais guère si je le lirai….Mais ta critique me fait pencher pour le OUI…Je crois qu’il y a 3 tomes, si jamais les 19 pages ne t’aurait pas suffi!!!;)
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Il y a en effet 3 tomes, mais je ne ferai que celui-ci ! J’ai rien contre les rats, maintenant, jeune, j’en avais peur et puis, j’ai surmonté ma peur en en caressant des domestiques. Ma soeur aussi, mais elle, c’était pire que moi, sa peur !
Il fiche la trouille, ce roman, mais j’aime ça !!!
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