Titre : Pssica
Auteur : Edyr Augusto
Édition :
Résumé :
Rejetée par ses parents après la diffusion d’une vidéo intime, Janalice, quatorze ans, est envoyée chez sa tante, dans le centre-ville de Belém.
L’adolescente va se familiariser avec la faune interlope de ses rues : vendeurs à la sauvette, toxicomanes et maquereaux.
Mais sa beauté attire rapidement la convoitise et Janalice finit par se faire kidnapper en pleine rue.
Amadeu, un flic à la retraite, s’empare de l’affaire par amitié pour le père de la jeune fille. Sur les traces de Janalice, il entame un périple halluciné en Amazonie, à la frontière du Brésil et de la Guyane française.
C’est là que s’entrecroisent toutes sortes de trafics – orpaillage, piraterie fluviale, prostitution infantile et traite des blanches –, le tout avec la complicité de l’administration locale. Mais arrivera-t-il à temps pour sauver Janalice de l’horreur ?
Critique :
Pssica, qui veut dire « Malédiction » est un roman noir âpre, violent, trash, dérangeant, sans édulcorants, sans une once d’espoir, vu la société dépeinte dans ces lignes.
Une société miséreuse, en déshérence, laissée pour compte, livrée à elle-même et aux mains des bandits en tout genre qui gangrènent toute la région, tout le pays (Brésil).
Corruption, racket, enlèvements, prostitutions de mineures, drogues, viols, vols avec violences extrêmes, actes de barbarie gratuite… Tel est le quotidien vécu par certains ou le job des autres.
Je vous avoue que face à la violence de certaines scènes, j’ai été dérangée, mal à l’aise… Le genre de roman totalement déconseillé aux personnes sensibles puisque même moi j’ai eu la sensation d’étouffement durant certaines passages assez trash.
C’est abject, à la limite de l’insoutenable. Deux récits horribles sur la noirceur humaine comme on aimerait qu’il n’es existe pas.
Un récit concerne la pédophilie couplé à la traite des femmes (oui, il y en a qui trinquent sévère, dans ces pages) et un autre sur une histoire de vengeance et de grande piraterie (et pas de ceux qui Tipiak des films !).
Manoel Tourinhos ne vit que pour se venger de l’homme qui a mutilé le corps d’Ana Maura.
Le style de l’auteur est résolument sans fioritures puisqu’il ne s’embarrasse pas de nous ajouter des tirets cadratins devant les dialogues, ni de guillemets. Rien ! Que dalle ! Tout s’enchaîne à la volée, dialogues, actions, narration… Ce qui donne une impression de joyeux bordel et le tout m’a fait perdre le fil plusieurs fois.
Il appelle le serveur. Une autre, s’il te plaît. Dis, il n’y a que des gamines, ici ? Elles sont vraiment trop jeunes, putain. Y’a pas des vraies femmes, dans le coin ? Des femmes de Belém, par exemple ? Celles-ci valent rien. Mortes de faim. Elles baiseraient pour une glace à l’eau. T’as de quoi payer ?
Allez, faut y aller. Déjà ? Faut pas traîner, je dois cravacher. J’ai une dette à éponger. Me dis pas que vous devez tout rembourser, ici ? C’est ce sale pédé qui nous taxe pour un oui pour un non. T’as vu le cadenas sur la porte ? Quand c’est fini, il nous enferme dans nos chambres.
Récit brut de décoffrage, la narration aussi, le tout balancé dans ta gueule avec la délicatesse d’une truelle qu’on te balancerait sur la tronche.
Les personnages sont eux aussi sculptés au couteau, à la serpe, sans trop de détails, brut de décoffrage eux aussi, comme tout le reste, avec des salopards de fils de pute dont on aimerait planter une balle dans la nuque.
Le genre de mec mauvais comme une teigne, qui tue, qui vole, qui viole, qui pirate son concurrent, mais qui pique sa crise quand ce dernier lui rend la monnaie de sa pièce. Et puis qui tombe amoureux tel un gamin.
Sapo abandonne la traque. Fait demi-tour pour faire main basse sur la cargaison. Le fils de pute. On s’est fait balancer, c’est sûr !
Un roman noir que l’on lit sans respirer, avec la nausée au bord des lèvres. Un roman que je ne coterai pas car si l’atmosphère plombée était réussie, le style foutraque m’a plus que déstabilisé et à fortement entravé ma lecture.
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017) et le Challenge du « Mois Espagnol » chez Sharon (Mai 2017).
Ping : Bilan pour le challenge polar et thriller 2016-2017 | deslivresetsharon
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Le style de narration risque de me perturber aussi et le trash, c’est pas trop mon truc….
je passe mon tour 🙂
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Si la narration était « normale », j’aurais collé un 4/5 tant la noirceur était bien représentée, sans devoir en faire des tonnes, mais présenté ainsi, j’ai ramé !
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J’ai lu Nid de vipères et justement son style m’a vraiment plu .
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Il était aussi tout d’un bloc, sans tirets, sans guillemets ??
Je viens de lire un Ernesto Mallo qui lui aussi présente ses dialogues d’un bloc, mais il faisait un espace et ils étaient en italique, donc, plus facile à lire et pas de texte narratif au milieu pour te pourrir la lecture.
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Ping : Mois espagnol : c’est ici ! | deslivresetsharon
Tu vois bien que le principe de la notation est une bêtise 😉
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Je savais que tu me dirais ça ! En l’écrivant, je me suis dit que j’envoyais de l’eau à ton moulin. PTDR
Tu sais ce que c’est, une bêtise ? Non ? C’est la retirer quand elle est bien mise… sur ce, je m’esquive ! 🙂
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Merci, je passe mon tour !!!Mr Porte-feuille ainsi que Mr Planning sont contents de ne pas inscrire un livre de plus!!!
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Tu me l’aurais demandé que je te l’aurais pas refilé !! Je tiens à ta santé mentale, moi ! Pas un roman pour ma petite fée, sûr ! 😀
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Lol, on est d’accord alors!!!;) Oui, tu as raison il faut que je garde ma santé mentale, au cas où…..;)
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Si la narration n’était pas aussi foutraque, je l’aurais conseillé aux amateurs de romans noirs serrés et violents, mais ici, non !
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Moi je le veux bien en VRAI DE VRAI 😂😂😂
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Je ne le possède pas en véritablement vrai… ça se palpe pas… passe du côté obscur !!!
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Fait une quête pour moi et envoi moi là avec pleinssssss de lignes 😂😂😂
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Allez, vite, un Cricriton !!!
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Mékellorreur!!!!! 😱
Mais t’aimes trop le glauque toi!
Chuis sûre que quand t’étais jeune tu regardais tout comme moi le dessin animé « Princesse Sarah » en te bidonnant comme une tordue puisqu’à la fin de chaque épisode cette fillette de bonne famille tombait encore plus bas que dans le précédent au point qu’on se demandait quand elle allait trouver du pétrole! 😂🤣😂!!! En plus c’est dans le style manga! Tout ce que t’aimes! 😁
Bon à la fin t’es déçue ! Elle finit pas periprostipute syphilitique et tuberculeuse, victime inconnue de Jack l’Eventreur… elle est adoptée par un vieil ami de son père pété de thunes… Pffff! 😕
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Princesse Sarah ? Non, pourtant le Net me dit que c’est de mon époque (85), j’ai donc dû voir quelques épisodes, ça c’est sûr parce que le pitch ne m’est pas inconnu, mais si elle chouinait trop, ma mère avait dû me l’interdire parce qu’elle a toujours détesté les animé avec de la violence ou des pleurs continuels… Putain, je pouvais pas voir ni Cobra ni Ken le survivant !! Du moins, quand elle était là !
Oh merde, elle finit pas dans le caniveau ? Parce que vu le résumé de Wiki, c’était son avenir tout tracé ! Nous, on y aurait fini, ou alors, en mère maquerelle…
Ici, dans ce roman, trop de glauque tues le glauques…
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Mouais, ça avait l’air intéressant mais la narration foutraque m’arrête net !
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Faut aimer le truc ! Moi, je ne m’y retrouvais pas tout le temps… mais y’en qui aime ça 😉
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Comme toi, je n’aime pas trop lorsque la narration est foutraque. Mais oui, il en faut pour tous les goûts.
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Il y en a qui ont essayé, ils ont pas eu de problèmes ! 😉
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🙂
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J’ai essayé de le lire, je n’y suis pas encore arrivée !
Merci pour ta participation, c’est la toute première du mois !
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Il est difficile à lire, j’espère que les autres de cet auteur le sont moins, parce que une narration aussi foutraque que celle-là, je n’en veux plus !
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J’ai essayé un autre livre de l’auteur l’an dernier et je n’ai pas accroché non plus.
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Ah merde, c’était lequel ? Bélem, Moscow ou nid de vipères ?
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Belem, j’ai abandonné très vite – ce n’était pas le bon moment, peut-être.
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Aie, je comptais le lire pour ton mois !
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Encore une fois, ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi. Je crois que je suis peu réceptive à la littérature sud-américaine (oui, je sais, c’est un comble).
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Un comble, en effet !! PTDR
Bon, on tentera le coup pour voir si c’est dans la même lignée que Pssica.
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