Titre : Coups de crocs
Auteur : Erle Stanley Gardner
Édition : Presses de la Cité – collection « Un mystère » N°680 (1963)
Édition originale : The Case of the Howling Dog (1934)
Résumé :
Imaginez qu’un homme au bord de la crise de nerfs surgisse dans votre bureau. Que cet individu vous annonce qu’il désire porter plainte contre le chien de son voisin. Qu’il profère des menaces à l’encontre dudit voisin et vous implore de faire quelque chose, vite, très vite !
Comme Perry Mason, le célèbre avocat détective, vous auriez sûrement quelques doutes sur l’état mental de votre client.
Mais quelle serait votre réaction si, après enquête, à la place d’un voisin bien vivant et d’un chien qui hurle à la mort, vous découvriez deux cadavres ? Vous auriez tendance à soupçonner votre visiteur de la veille, n’est-ce pas ?
Mais auriez-vous tout à fait raison ?
C’est justement la question que se pose Perry Mason, qui s’est toujours méfié de l’évidence…
Critique :
La Belette Cannibal est toujours à la pointe des dernières nouveautés, de l’actualité littéraire brûlante, des lectures les plus tendances, les plus « in » du moment, la preuve – s’il en est besoin – avec ce roman paru en France en 1963 et aux États-Unis en 1934 !
Si ça c’est pas de la chronique avant l’heure et novatrice, ce n’en sera jamais !! PTDR
Perry Mason, je l’avais découvert par le plus grand des hasards en me plantant dans mon achat lors d’une de mes incursions dans ma bouquinerie préférée.
J’avais pris la chose avec calme et, puisque j’avais un roman à lire, je l’avais entamé de suite (c’était une des « nouvelles » publications de 1986 aux éditions J’ai Lu) et j’avais accroché aux enquêtes hors norme de cet avocat détective et de sa pétillante secrétaire.
Ensuite, j’avais découvert la série télé avec Raymond Burr (fort différente des romans) et, last but not least, entamé la collection de tous les Perry Mason publiés chez J’ai Lu, ou, encore mieux, chez Presse de la Cité, dans la Collection Un Mystère.
Le monde judiciaire, c’est un monde que j’apprécie, les grandes plaidoiries, les avocats, les cols en fourrure, tout ça a le don de m’exciter au plus haut point et ce que j’apprécie aussi, dans les enquêtes de l’avocat au grand coeur, c’est que nous sommes dans les années 30, donc, pas de GSM, de PC et on s’arrête encore dans les cabines téléphoniques pour passer ou recevoir des coups de fils.
Délicieusement rétro et vintage, j’adore lire un Perry Mason lorsque j’ai envie de me changer les idées et de remonter le temps. Ça me détend les pensées noires aussi bien qu’un Oui-Oui.
Et puis, un avocat prêt à tout pour défendre son client, ou sa jolie cliente sans le sous, certes, ce n’est pas vraiment réaliste, mais putain, que ça fait du bien ! Surtout sur la fin, lorsque tout se résous au tribunal, laissant le district attorney Hamburger sur le carreau.
Là, le client de Mason est un espèce de taré qui veut porter plainte sur… le chien de son voisin !! Proférant même des menaces sur ledit voisin, avant de sortir du bureau de Perry.
Oups, le lendemain, à la place d’un voisin bien vivant et d’un chien qui hurle à la mort, Perry Mason découvre deux cadavres !
Moi, j’aurais tendance à soupçonner le visiteur dingo de la veille… Ce qui serait trop évident…
C’est justement la question que se pose Perry Mason, qui s’est toujours méfié de l’évidence… Et hop, voilà l’avocat qui part enquêter, se déguisant en Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Columbo.
Un roman assez fou et qui se termine au Tribunal, comme tous les Perry Mason, et de manière un peu loufoque, ou alambiquée, comme souvent, puisqu’il y a même eu des résolutions d’affaire où je n’ai pas tout compris !
Le style facile à lire, même si certaines explications sont biscornues, on a assez bien de points juridiques, ce qui pourrait braquer ceux qui n’aiment pas ça, et, bien entendu, on oublie toute les technologies de notre époque.
Un roman qui fait du bien, dont on sait qu’il se terminera bien, qu’on aura l’explication au tribunal et que plus Perry Mason a l’air de perdre, et plus il va gagner.
Allez, maintenant, Médor, à la niche et on arrête d’aboyer !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2017-2018), le challenge US (2017-2018) chez Noctembule Le Challenge « Les Irréguliers de Baker Street » repris par Belette [The Cannibal Lecteur] ou sur le forum de Livraddict (N°02 – Le chien des Baskerville).
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J’ai quelques livres de cet auteur, que je n’ai toujours pas lu.
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J’ai lu quasi tout, mais je ne me souviens plus de rien !!
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C’est un peu embarrassant. Mais cela m’arrive aussi de ne me souvenir de rien.
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Les solutions étaient trop tarabiscotées ! Des trucs de fou, comme dans « la bougie bancale » ou « le canard qui se noie ».
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celui là il me dis quelque chose mais. … C’était il y a fort fort longtemps !
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Dans une vie antérieure !!
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Oui sans doute. Attends je m’auto-hypnose et je te dis !
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Rigole pas, parait qu’on peut s’auto-hypnotiser ! Le pilote du Solar Impulse le faisait pour pouvoir rester aux commandes de cet avion.
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Ben oui on peut. Mais parfois ça fait peur ! 🙂
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À fond que ça fout la trouille !!
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Rhoooo même pas peur ! Hahaha rire jaune ! lol
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oh bin lala je connaissais la serie et sa chaise roulante…je n’avait aucune idee du roman (bien que j’aurais du le soupconner lol)….ouah mais c’est genial….
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Dans le roman, il est jeune et beau ! Pas de chaise roulante !
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Bin je vois…avec un bien beau chien…(pucha j’avaiS of course…pucha)….;)
il me semble que dans la serie il avait un bouledogue anglais….mais pas sure…cela date…;)
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Dans la série en noir et blanc, alors ?? Moi j’avais vu celle en couleur, où il a l’âge de la retraite obligatoire, parce qu’à 85 ans, on arrête ! 😆
Dans la série noir et blanc, il avait dans les 40…. Mais dans ce cas-ci, le chien, c’était celui du voisin de son client…
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bin je me souviens de la noir et blanc..mais oui je suivais plus celle en couleur…lol..oui il avait un bras droit qui faisait presque tout…lol
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Dans la nouvelle aussi, mais dans les romans, jamais !
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bin oui c’est le meilleur avocat de tous les temps…donc pas besoin d’aide…lol…le plus grand…le plus beau…lol
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Je crois que c’est Canon (autre série des années 80) qui avait un bouledogue anglas. A voir (ou à revoir).
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Anglais, pas anglas, je tape trop vite !
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oh oui je regardais Cannon….des episodes par ci par la….oui avec son bouledogue….ils se ressemblaient….;)
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J’avais même pas « lu » la faute ! Mon cerveau avait traduit « anglais »… 😛
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Inconnu au bataillon ! Comme quoi, j’apprends tous les jours 😉
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En fait, elle s’écrit « Cannon » (j’avais oublié un n) et elle a été tournée dans les années 70, diffusées après en France dans les années 80 avec William Conrad dans le rôle de Cannon. Sinon, la série dans laquelle Raymond Burr est en fauteuil roulant, c’est L’homme de fer, tournée après Perry Mason dans les années 60-70, Raymond Burr y joue un policier en fauteuil roulant (bien avant Caïn sur France 2).
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Je me coucherai moins bête ce soir grâce à toi !! Merci pour ces précisions 😉
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hahahaha oui il semblerait que mon cerveau melange toutes ces series des annees 80….mais il me semble qu’il a tourne perry manson quand il etait un petit plus vieux aide d’un jeune blondinet….lol
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On va s’y retrouver !! Un jour…
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pour les vieilles series, je ne fais plus l’effort….;)
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Elles ont un certain cachet, les vieille séries !
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oh oui meme un certain charme que j’adore….;)
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Un certain charme et un charme certain !
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Merci pour cette découverte 😀
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LA nouveauté de l’année ! 😆
PS : est-ce que mes commentaires passent encore chez toi, parce que j’ai bien du mal à en laisser un et pas toujours de revenir voir deux jours plus tard s’il a été validé.
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Tiens, il faudra que je tente, tu en parles si bien ! Et comme moi aussi j’aime les nouveautés… 😂
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Bonne chance pour les trouver, faut écumer les bouquineries, et certains sont chers ! Et méfiance dans les différents éditions réimprimées avec d’autres titres !
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Eh ben, encore une affaire qui ne va pas être facile ! 🙄
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Non, mais en retire infiniment plus de plaisir !
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Oui, c’est vrai.
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J’ai bien aimé la série Perry Masson des années 80… chuis pas très fascinée par les années 50-60 moi… et je trouve même que les épisodes des années 80 n’ont pas super bien vieilli (en fait tous les films des années 80 font mal aux yeux avec les couleurs des fringues et les coiffures vintages!). C’est rigolo que tu en parles car hier soir je regardais sur le net si des épisodes étaient accessibles ! Belette! Sors de ma tête! 😂🤣😂
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J’apprécie les romans et leur côté vieillot, sans téléphone portable, les vieilles cabines, les bars, le côté chevalier de Mason.
la série était bien, mais les romans sont mieux, Perry est jeune, dans la trentaine, et pas un vieux croulant comme dans la série des années 80 aux couleurs qui font pleurer les yeux.
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