Les cauchemars de Lovecraft – L’appel de Cthulhu et autres récits de terreur : Horacio Lalia et H. P. Lovecraft

Titre : Les cauchemars de Lovecraft – L’appel de Cthulhu et autres récits de terreur

Scénariste : Horacio Lalia et H. P. Lovecraft 🇺🇸
Dessinateur : Horacio Lalia 🇦🇷

Édition : Glénat (13/11/2014)

Résumé :
Il n’existe aucun langage pour décrire d’aussi atroces contradictions des lois les plus élémentaires de la force et de l’ordre cosmique.

Ce ne fut, peut-être, qu’un effet de l’imagination ou un phénomène d’écho, mais un des hommes que j’ai pu interroger me confia qu’il avait entendu un faible battement de grandes ailes, entrevu des yeux luisants ainsi qu’une énorme forme blanche, derrière les arbres les plus lointains.

C’est avec L’Appel de Cthulhu que l’écrivain H. P. Lovecraft signe l’acte de naissance officiel d’une inquiétante mythologie…

Ce que l’on sait moins, c’est qu’en plus de ce célèbre texte il a signé quantité d’autres nouvelles toutes aussi angoissantes et morbides, faisant de lui l’un des écrivains d’horreur les plus influents de son époque, au même titre qu’un Edgar Allan Poe.

Retrouvez, compilées dans cet ouvrage, pas moins de 18 récits de Lovecraft – parmi lesquelles, outre L’Appel de Cthulhu, d’autres pépites de la littérature d’épouvante comme La Couleur tombée du ciel, L’Abomination de Dunwich ou Je suis d’ailleurs – illustrés par le noir et blanc redoutable du maître argentin de l’horreur : Horacio Lalia.

Critique :
Dans des tons noirs et blanc, cette bédé est une adaptation des nouvelles de Lovecraft.

Le graphisme est assez spécial, mais je m’y suis habitée, quant aux 18 histoires qui compose ce gros album de plus de 200 pages, nous aurons, entre autre : L’Appel de Cthulhu, La Couleur tombée du ciel, L’Abomination de Dunwich ou Je suis d’ailleurs…

De mon côté, je n’avais lu que la nouvelle concernant le Cthulhu et celle de l’abomination de Dunwich (en manga et j’attends le tome 3). Cette bédé m’a donc permis de découvrir les autres histoires de celui que l’on nomme le maître de l’épouvante.

Et de l’épouvante, nous en avons, même si ces histoires ne vous empêcheront pas de dormir, mais je me doute qu’à leur époque, elles devaient avoir leur petit effet. L’élément fantastique est présent à chaque récit et c’est toujours pour faire naître l’horreur ou l’épouvante chez les lecteurs.

Moi qui ne connais que peu l’univers de Lovecraft, je me suis régalée avec ces récits, j’ai tremblé, j’ai apprécié le suspense, les fins qui laisse les portes ouvertes, sans que l’on sache exactement à quel phénomène nous avons eu droit (c’est du fantastique).

N’ayant jamais lu les nouvelles originales, je ne saurais pas dire dans quelle mesure le dessinateur les a respectées, mais j’ai passé un chouette petit moment d’horreur avec ces récits, sans pour autant en faire des cauchemars.

Les ambiances sont bien pesantes, bien glauques et elles ajoutent des frémissements aux récits. À noter qu’il y a assez bien à lire et qu’à la fin, cela pourrait fatiguer les yeux. Rien de grave, donc.

Ma foi, ce n’était pas une si mauvaise découverte que ça. Un bon début pour se faire du Lovecraft. Mais entre nous, la déclaration d’impôt qui vient d’arriver va sans doute me faire dresser bien plus les cheveux sur la tête…

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