Titre : Code 1879 – Les enquêtes du généalogiste
Auteur : Dan Waddell
Édition : Actes Sud Babel Noir (2012) / Rouergue Noir
Résumé :
Le cadavre d’un homme poignardé et amputé des deux mains vient d’être découvert, abandonné dans un cimetière de l’ouest londonien.
Lors de l’autopsie, l’inspecteur Grant Foster remarque, gravée au couteau dans la peau de la victime, une inscription énigmatique pour l’interprétation de laquelle il fait appel à Nigel Barnes, généalogiste professionnel.
Alors qu’un deuxième corps est identifié comme étant l’œuvre du même assassin, leurs recherches vont les plonger dans les bas-fonds du Londres victorien et les conduire dans les méandres obscurs d’une affaire criminelle de la fin du XIXe siècle qui semble liée aux meurtres. Si leur intuition se confirme, d’autres victimes sont à redouter…
Atmosphère brumeuse, suspense et humour assurent la réussite de ce premier volet d’une série originale qui interroge le passé pour mieux démasquer les monstres de notre temps.
Critique :
Qui suis-je ? Où vais-je ? D’où viens-je ?
Certes, on vient tous et toutes du ventre de notre mère, mais si nous voulons en savoir plus sur nous-même, nous devrons peut-être nous pencher sur nos ancêtres et de ce fait, s’intéresser à la généalogie.
La généalogie est un passe-temps très populaire. Le troisième sur Internet. Après le porno et les placements privés.
Mais qui aurait pu croire que pour résoudre des meurtres, il allait falloir s’y plonger de très près ?
Sûrement pas l’inspecteur Grant Foster ! Et pourtant, s’il veut résoudre ses meurtres du présent, il va devoir plonger dans le passé et remonter, sans la DeLorean, en 1879.
Si le départ est un peu lent, ensuite, on attrape sa vitesse de croisière et on alterne les chapitres avec les policiers chargés de l’enquête (Foster et sa jolie collègue Heather Jenkins) ou avec le généalogiste Nigel Barnes, chargé par Foster de trouver la signification de l’inscription gravée au couteau dans la peau des cadavres retrouvés.
Pénétrer à pas feutrés dans l’univers des généalogistes est très intéressant, même si vous ne devez pas faire de bruit dans la grande salle des recherches et manipuler certaines anciennes éditions avec prudence, sans mouiller le bout de vos doigts (manie que je ne possède pas, ouf).
Une fois dans la salle de lecture, Nigel fut assailli par l’odeur familière, riche, presque écœurante, du papier fatigué et vieillissant. S’immerger dans les recueils des journaux lui donnait l’impression d’emprunter un passage vers le passé.
L’écriture est classique, rien de neuf sous le soleil, mais l’enquête qui a un pied dans le présent et dans le passé est remplie de mystère et de suspense, sans oublier de vieilles ruelles des bas-fonds londoniens pleines de fog.
Il avait emprunté les escaliers de Baker Street, la peur au ventre. L’arrivée et le rugissement du train, le fracas de la vapeur lorsqu’il s’était arrêté, tout cela avait failli lui faire remonter les marches à toutes jambes ; mais il avait résisté.
Bien avant l’ami Jack, il y avait eu un autre qui maniait le couteau à la sortie des pubs et vous le suivrez avec prudence lors de ses maraudes sanglantes… Qui était-il et qui le copie de nos jours, ça, faudra attendre un petit peu…
En plus de passer du bon temps avec des personnages intéressants et travaillés, d’avoir une enquête qui chevauche deux époques, un scénario qui se tient, on apprend des petites choses sur la généalogie et sur l’origine de certains noms de familles.
Sans doute pas le roman de l’année, mais un bon moment de lecture, du plaisir, du fog, du sang, des cadavres et du mystère. What’else ?
Ce n’est pas le premier Dan Waddel que je lis et « La moisson des innocents », avec l’inspecteur Foster, était un roman noir profond.
Ici, nous sommes face à du roman noir aussi en raison du contexte social du Londres de 1879 dans ce qu’il avait de plus misérable comme quartiers. Mais la profondeur en moins.
Une très agréable lecture et un final qui m’a fait serrer les dents, les fesses et tout ce que je pouvais serrer !
« Quiconque essaie d’oublier le passé a un cadavre enterré à la cave ».
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), « A year in England » chez Titine (Juillet 2016 – Mai 2017) et le Challenge British Mysteries chez My Lou Book.
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J’avais beaucoup aimé ce roman dont l’intrigue était original et bien construite. Et on est vraiment plongés dans l’atmosphère de Londres et rien que pour ça c’est chouette !
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Oui, tout à fait, l’ambiance du Londres était bien rendue !!
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Ping : A year in England 2016 – Récapitulatif | Plaisirs à cultiver
Je pourrais parler du sujet pendant des heures! J’ai fait l’arbre généalogique de ma famille et j’ai remonté 4 siècles des 2 côtés! 🙂 J’en suis pas peu fière 😉
En tout cas, chouette découverte 🙂
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Mon père a prolongé le nôtre qui remontait déjà du temps où Colomb se promenait en Amérique : 1495 !
Il remontait plus haut, puis a été coincé. Il a trouvé une branche avec une femme et là, bingo ! Il est remonté aux capétiens. L’avantage d’avoir des nobles dans les branches de notre arbre ! 😀 Il était fier comme Artaban aussi et depuis, vu ses origines lointaines, on lui dit qu’il a fait une mésalliance en épousant maman !! PTDR (oui, on se marre chez nous, à table).
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La classe! punaise 1495 !! j’arriverai jamais à remonter aussi loin, je suis issue d’une famille de gueux! mdr
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Et 1495, c’était le premier arbre fait par je ne sais plus qui de la famille !! Mon père est allé plus haut.
Oh, tu sais, mes parents étaient des ouvriers, enfin, mon père, ma mère était mère au foyer ! Rien de reluisant, mais on s’en est toujours sorti. 😉
Les nobles sont des usurpateurs qui étaient plus fort que les autres, voilà tout.
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c’est sûr mais ça aide pour la généalogie 😉
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Hélas, oui !
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Ce premier tome m’avait beaucoup plu aussi même si je n’ai pas serré des fasses 😀 il faudrait que je lise les suivants !
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« Serré des fasses » ?? Ton doigt a fourché sur le clavier, comme les miens souvent 😆
Pas lu le deux, mais coup de coeur avec le 3 !
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Bonsoir Belette, avant d’aller me coucher, je passe chez toi…
J’ai noté ce titre sur mon carnet. Je me souviens de l’avoir fait.
Quelle poésie dans les commentaires précédents !
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Si tu passes chez moi avant d’aller dormir, tu feras de beaux rêves car ici tout n’est que poésie, douceur et chasteté. Oh ça va, arrêtez de tousser vous autres ! 😆
C’est un roman qui fait du bien, sauf sur la fin ou tu te crispes. Le 3ème était génial, lent, mais profond.
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Perso, je viens du Saint Esprit – ou d’une cigogne – je ne sais plus ce qu’on m’a raconté…
Sinon, attention quand tu sers les dents, on sait jamais, mais pourquoi donc vouloir serrer les fesses… Laisse-toi aller…
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Moi, je suis née dans les roses… et de l’opération du Saint-Glinglin !
J’éviterai de serrer les dents lorsque j’ai un gros morceau dans la bouche parce que je me doute que ça doit faire mal… pas à moi mais à la chose !
Pour les fesses, quand je me penche, je les serre instinctivement… tu m’excuseras, hein ! 😉
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Ho tu me tentes là, je le note ! Vilaine ! 😀 Bon, je dois dire qu’il a tout pour me plaire en plus !
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J’aime tenter les gens, moi ! Et je me laisse tenter chez les autres ensuite…
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Il m’avait été recommandé par une collègue. Je vois que ton avis confirme le sien.
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Et Collectif Polar en pense que du bien aussi, ce qui fait 3 personnes à te le recommander… j’dis ça… 🙂
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… mouais, j’ai compris ! Mon porte-monnaie va m’étrangler !
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Le mien va bien ces derniers temps depuis que je braque les djeuns et les vieux…
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V’là autre chose !!!
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— C’est pas d’ma faute, m’dame, c’est les autes là ki fon ke de me tentationer !
(j’écris bien en djeuns…)
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Ouais, pas mal pour un début ! 😛
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J’te jure que j’le cause bien !
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C’est ta came, ça ! Merci pour cette découverte
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Oui, et encore, comme disait l’autre et Collectif dans un autre commentaire, j’ai conne une polonaise qui en prenait au petit-déj ! 😆
Là, clairement, on est dans un de mes domaines de prédilections ! 😉
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J’ai conne ? Lapsus révélateur ?
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Merde, je cafouille dans mon clavier, moi ?? J’aurais pas dû mettre mon PC sur mes jambes, ça va pas… il est mieux sur ma table de bureau ! 😀
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Va pas te chercher des excuses, c’est ton coeur qui parlait 😉
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Vaut mieux mon coeur qui parle que mon c** ! Je sors… 😆
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Alors voilà un roman comme je les zaime ! Des mutilations, une enquête, Londres, époque victorienne, bas fonds… Miam! Les genre de cocktails dont je rafolle comme une folle!
Petit Papa Noël🎵Quand tu descendras du ciel🎶 Donnes moi des bouquins par milliers🎵 De préférence celui dont on vient d’parler!🎶
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Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone…
Je répète : « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone… »
Un roman comme j’aime aussi !
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Ciel les américains viennent nous libérer !!!! 😄
Et… la carotte est cachée derrière le radiateur… je répète : la carotte est cachée derrière le radiateur !
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L’affaire est dans le sac, je répète, l’affaire est dans le sac…
Ta carotte ne te servira plus à rien derrière le radiateur… toute « rat-bougrie » 😛
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Pfff! Tant pis pour la carotte! Il me reste des courgettes et un concombre dans le réfrigérateur! Et du saucisson!
Et une bombe de chantilly… Et du miel…
Mais… nous sommes là dans un tout autre genre de lis-tes-ratures! 😜
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Rhoooo, j’ai lu et aimé ce titre et je l’avais oublié. Merci dame Belette de me le remettre en mémoire ! 😀
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Je suis le médoc anti-alzheimer, moi ! 😆
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Oui tu es ma mémoire vive, vois-tu !
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Gaffe, ma mémoire vive, ces derniers temps, elle RAM ! PTDR
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Hahaha, excellent elle RAM, MDR
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J’étais inspirée, là ! 😆
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Hihi, j’adore, s’il te plait continue à être inspirer.
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Il me tente beaucoup et j’aime la généalogie en plus.
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On referme le roman moins bête… rappelle-moi de le déposer dans tes petits souliers ! 😀
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Pas de souliers
J’ai pris une taille 80 !
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Tu marches pieds nus, alors ?? 😆
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Ca a l’air bien sympa, avec la genealogie!!!!;) Ce Londres est bien envoutant….
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Oui, c’est sympa et plaisant, ça mange pas de pain, mais j’ai adoré ! Un bon moment de lecture, ça fait toujours du bien.
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