Titre : Lucky Luke – Tome 20 – Billy the Kid
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Morris
Édition : Dupuis (1962)
Résumé :
Dans cet album, les auteurs reprennent le personnage de Billy the Kid, bandit notoire, né en 1859 et mort à 21 ans.
En fait, ils reprennent surtout son nom et jouent sur son surnom (kid signifie gamin en anglais) pour en faire un personnage de sale gosse.
La véritable histoire de Billy the Kid n’est abordée à aucun moment dans l’album.
En braquant sa première diligence à cinq ans, Billy the Kid commence son impressionnante carrière de bandit. Il s’installe à Fort Weakling où il terrorise la population.
Lucky Luke arrive à Fort Weakling, étonné que la rue soit aussi déserte. Il est ensuite bizarrement accueilli par le directeur de l’hôtel. Puis il fait la connaissance de Billy the Kid qui, drôlement, sympathise avec lui et l’invite à boire du chocolat chaud au saloon.
Critique :
Si vous voulez briller au prochain repas de famille ou à la machine à café, évitez de leur raconter cette aventure de Lucky Luke car elle n’est pas à prendre pour argent comptant : le célèbre desperado dont il est question ici, Billy The Kid, n’est pas canonique !
Ce n’est pas la première fois que les auteurs font entrer des personnages réels dans les aventures de leur lonesome cow-boy, mais ici, ils prennent des grosses libertés en faisant de Billy un sale gamin méritant une grosse fessée.
Évidemment, c’est bien plus drôle ainsi.
Les situations cocasses ne manquent pas et comme la ville où Billy a élu domicile est peuplée de couards de la pire espèce, tout le monde fait moult courbettes devant le sale gamin, lui donne l’argent de la banque, de la diligence, le tout sans qu’il ait besoin de tirer un coup de feu où qu’une victime porte plainte.
Terrorisés qu’il sont, les habitants de Fort Weakling (weakling qui veut dire « faible ») et ce n’est pas la venue du célèbre cow-boy tirant plus vite que son ombre qui va les rendre plus courageux ! Courage, laissons-nous faire et ne nous plaignons pas.
L’album est drôle du fait de Billy, le sale gosse qui ne sait pas lire, qui aime les histoires de princesses, mais sans méchantes sorcières, sinon il cauchemarde ! Billy, qui boit du chocolat chaud, pique des crises et mange des caramels.
Oui, Billy est un gamin en pleine crise d’adolescence, un enfant à qui on a passé tous les caprices, qui a braqué une diligence à pas d’âge et a juste été privé de dessert.
Même Lucky Luke n’arrive pas à en venir à bout tant ce gamin est insolent, lui qui voit le cow-boy comme un type qui le fait rire et tant la population lui fait ses quatre volontés sans broncher.
Si le dessin de Morris est excellent, l’album ne brille pas par les jeux de mots de Goscinny et on le dirait même aux abonnés absents tant on ne « sent » pas sa plume dans cet album, ce qui ne retire rien au fait que je l’apprécie, mais il manque son grain de sel, son groin de folie.
Le scénario reste excellent de par son déroulement et de par la stratégie adoptée par Lucky Luke pour venir à bout de ce sale môme qui n’a pas volé la fessée donnée en couverture, quoiqu’en dise les brillants penseurs qui l’ont consacrée au rang de torture pour enfant (alors que les adultes amateurs de sado-maso l’ont érigée en chose sensuelle).
Je viens d’apprendre qu’une fois de plus, la censure était passée par là dans la case de départ où l’on voit Billy téter le canon d’un revolver, ce qui, à l’époque, avait été jugé inappropriée par ces messieurs de la censure.
Un tome plaisant mais pas du niveau de certains, malgré tout, j’ai de la tendresse pour cet album, et cela, ça ne s’explique pas mais ça me rend sans doute plus indulgente.
J’y vois aussi un reflet de notre société où l’enfant-roi ne doit jamais être contrarié, ni stoppé dans ses bêtises, jamais grondé, et où même les adultes (politiciens) ne sont presque jamais punis pour leur fautes, aussi grosses soient-elles.
J’vous jure, il y a des fessées qui se perde !
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Héhé ! 🙂 Sacré Billy!!! 🙂
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Tu veux un bonbon ?
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Un album toujours d’actualité.
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oh mais oui j’ai aussi une tendresse pour cet album…bien que j’en prefere d’autres…mais celui est bon quand meme…;)
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On peut même dire qu’on a une tendresse pour ce sale gamin de Billy ! 😀
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oh ouiiii…pas le vrai….;)
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Le vrai n’était pas comme celui de la bédé, ou c’est celui de la bédé qui n’est pas comme le vrai.
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Bin le vrai…la BD reste une reference apres tout…lol
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Le vrai était moins drôle, sans aucun doute.
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oh surement…lala je regarde american west….et bin je ne voyais pas Jesse Jame comme ca….alors billy the Kid doit etre different….;)
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Ils sont différents dans la réalité car la bédé n’est pas toujours réaliste, elle est tout public, donc, pas trop de violences.
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oui mais lala…pour Jesse James, meme celui de la realite me semblait different….dans la serie, il a lance une nouvelle guerre contre les nordistes…ils n’attaquaient que les banques du nord (donc toutes les banques..lol) et tuaient les soldats de l’union…bref, loin d’un voleur sans zutjailetermeenespagnol proposito politique…lol
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Mince alors !!! Comme quoi, la réalité dépasse souvent la ficton, ou le contraire ! mdr
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oh ouiii lala j’ai juste vu le premier episode…et j’hesite a regarder la suite…le pire genocidaire des states est entre en jeu : le general Custer…..
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Une série que je ne connaissais pas, je vais aussi demander à qui-tu-sais si il l’a dans ses richesses ! Je sais, ce n’est pas bien 😆
Custer… faut lire « des clairons dans l’après-midi » de Hayckox, ça parle de Little Big Horn.
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Et bin il va falloir que tu regardes « little big man »…cela parle de tout ca…mais je note ton livre, pour savourer la defaite et la mort de ce monstre…;)
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Je l’ai trouvé en streaming, il est en favoris et dès que j’ai 3h devant moi…. mdr P’têtre à ma pension… dans 25 ans…. 😆
Custer, salaud, le peuple aura ta peau !
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m’en parle pas…le peuple l’a adule longtemps…sais-tu que le film la fleche brisee (1950) montre pour la premiere de vrais indiens ?..avant c’etait que des sauvages a tuer et Custer le meilleur et le plus beau, un hero….
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C’est toujours ainsi, hélas….
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Helas oui…et meme au Canada….helas….
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Oui, partout pareil
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C’était mon tome de Lucky Luke préféré quand j’étais petite ^^
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Il plait plus quand on est gosse, les gags sont plus visuels, simples, faciles. Je l’adorais aussi. Je suis un peu plus critique en prenant de l’âge, mais il me fait encore rire.
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