Blueberry – Tome 17 – Angel Face : Jean-Michel Charlier & Jean Giraud

Titre : Blueberry – Tome 17 – Angel Face

Scénariste : Jean-Michel Charlier
Dessinateur : Jean Giraud

Édition : Dargaud (1975)

Résumé :
L’action se déroule à l’époque du premier mandat d’Ulysses S. Grant, vers 1870.

La première page de cet épisode est un récapitulatif du cycle débutant par « Chihuahua Pearl » jusqu’au « Hors-la-loi » et se concluant par « Le Bout de la piste », avec pour intrigue principale le sort du trésor des confédérés entremêlée avec un plan d’assassinat du Président des États-Unis.

Critique :
Faut croire que le complot visant à assassiner JFK était mieux préparé et avait une meilleure organisation que celui visant à éliminer Grant…

Ou tout simplement, pour JFK, il n’y avait pas la célèbre tenancière de bordel, Guffie Palmer, pour faire échouer le tir du flingueur d’élite.

Pas de bol, cette bonne vieille Guffie, dans les bras d’Ulysse Grant, murmure le nom de Blueberry et il n’en faut pas plus à tout le monde pour le croire coupable et se mette à le chasser.

Déjà que ce dernier vient d’échapper aux conspirateurs de l’assassinat, à ces types sans foi ni loi qui voulaient descendre le président afin afin de favoriser la création d’une « dictature militaire » aux États-Unis et en faire un parfait bouc émissaire, mort de préférence.

Je vous l’ai déjà dit, Blueberry, c’est pas pour les tits n’enfants, c’est plus violent que Lucky Luke, ça va encore plus loin qu’un Durango et les auteurs n’ont jamais eu pour habitude de ménager leur personnage.

Là, ils vont nous faire ♫ Il court il court le Blueberry, le Blueberry de Fort Navajo ♪ Il est passé par ici, il ne repassera pas par là ♫

Cache-cache… Blueberry va devoir y jouer pour semer ses poursuivants et éviter de se faire attraper car il sait qu’on le tuera d’abord et qu’on le jugera ensuite. Non seulement ils doit éviter les policiers et les soldats qui sont en nombre dans le ville de Durango, mais en prime, il lui faut éviter de se faire allumer par les hommes de Blake, un des homme de main de la conspiration « Élimine ton président ».

Un album jonché de cadavres, de tentative d’assassinat, de grand complot, de bandits pas manchots, d’une petite mémé qui fume le gros cigare, d’un pompier sexy et d’un président qui pense que ses hommes sont incapables de retrouver l’homme qui voulut le tuer.

Hé, mister president, je ne te chanterai pas Happy Birthday To You, mais je te dirai que Blueberry, c’est un sacré morceau et qu’il a plus d’un tour dans son sac, comme notamment se déguiser en courant d’air qui aurait pu soulever la jupe de Norma Jean.

Un album bourré d’action, une fois de plus, de suspense et toujours avec un final qui donne envie de se ruer sur la suite afin de savoir si on va réhabiliter notre grand lieutenant au nez cassé et au regard ténébreux.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019), Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et le Mois Américain chez Titine (Septembre 2018).

Blueberry – Tome 16 – Le Hors-la-loi : Jean-Michel Charlier & Jean Giraud

Titre : Blueberry – Tome 16 – Le Hors-la-loi

Scénariste : Jean-Michel Charlier
Dessinateur : Jean Giraud

Édition : Dargaud (1974)

Résumé :
Le Hors-la-loi est le seizième album de la série de bande dessinée Blueberry de Jean-Michel Charlier (scénario) et Jean Giraud (dessin). Publié en 1974, c’est le premier album du cycle du premier complot contre Grant (deux tomes).

Emprisonné depuis plusieurs mois au bagne de Francisville, Blueberry « avoue » où se trouve caché le trésor des Confédérés qu’il aurait prétendument volé. Convoyé dans un train, il profite d’une attaque armée pour s’évader.

Par la suite, il trouve refuge dans un bordel tenu par Guffie Palmer et se voit dans la quasi-obligation d’accompagner un jeune homme, « Angel Face », vers le Mexique.

Lors de la pré-publication dans Pilote, l’épisode s’intitulait « L’Outlaw ».

Critique :
Ce n’est pas courant, mais ♫ les portes du pénitencier ♪ sur Blueberry se sont refermées et c’est là qu’il devra finir sa vie, sauf, si, tel les membres de la 7ème Compagnie, il s’évade au clair de lune.

Saut il s’évade, soit il va y crever parce que le directeur est un petit sadique de la pire espèce qui va le faire trimer sans eau, sans repos afin qu’il crache le morceau au sujet du trésor des confédérés après lequel il courait dans les 3 épisodes précédents.

Je ne divulguerai rien, mais sachez juste que l’Union n’a pas touché une seule pièce d’or de ce fabuleux trésor et bien entendu, tout le monde pense que Blueberry l’a enterré quelque part.

Blueberry, jamais à court d’idées folles, va nous la jouer à la Louis Chedid et chanter ♫ Je me suis fait la belle, je me suis fait la belle ♪

Machiavélique ! C’est le mot pour résumer cet album où j’étais bien incapable de dire qui baisait qui, car non seulement on va de surprise en surprise, mais en plus, celui qui croyait baiser peut se retrouver en train de se faire prendre à sec et sans élan et cela donnera un final bourré de « nom de dieu, j’l’ai pas vue venir celle-là », sauf si vous l’avez déjà lu et que vous vous souvenez de tout. Moi j’avais la mémoire vide.

Une fois de plus, les auteurs ne mettent pas leur héros dans de l’ouate et il va encore s’en prendre plein la gueule pour pas un balle, courir comme un fou, tenter de se dépêtrer de ce sac de noeuds et, comme d’habitude, faut pas penser que on termine en happy end mais que un cliffhanger qui laisse présager moult emmerdes pour le tome suivant.

Blueberry, une valeur sûre de la bédé, toujours un plaisir à relire.

Allez, vite la suite, parce que je ne m’en souviens plus du tout !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019) et le Mois Américain chez Titine (Septembre 2018).