Titre : Bad Chili : Une enquête de Hap Collins et Leonard Pine Joe
Auteur : R. Lansdale
Édition : Gallimard (2005)
Résumé :
Soyez blanc, sympa, hétéro, sans vrai boulot ni caisse de retraite et vivez au Texas, royaume du port d’armes ! Hap Collins attire les ennuis. Sa nonchalance agace.
À peine remis d’une aventure et le voilà mordu en plein champ par un écureuil enragé. Une mort ignoble le guette. L’hôpital va le saigner à blanc et, pour ne rien arranger, Leonard a disparu.
Impossible de rester sous perfusion avec son meilleur ami dans la mouise ! Homosexuel black cognant comme un bûcheron, ce dernier est accusé de meurtre.
La police adore. Hap non. Debout pour que justice se fasse, il ne se contentera pas de contourner la loi, il va la piétiner.

Critique :
Combien de chances à t-on de se faire mordre par un écureuil enragé ? Oui, je parle bien de ce charmant animal… pas de chauve-souris. Aucune ? Ben si ! On a au moins une chance de se faire courser par un écureuil enragé qui ne rêve que d’une chose : vous mordre ! Un Spip avec la bave aux lèvres… Vous imaginez ? Hap Collins (le blanc hétéro) en a fait les frais…
Ça court vite, en plus, un Spip enragé ! Il a fallu que son pote Léonard Pine (le noir homo avec un nom prédestiné) poursuive la bête en voiture et lui rentre dedans, avant de lui rouler dessus. Une fois… Bouge encore. Deux fois. Ça vit toujours. Trois fois, adjugé, écrasé !
Ce livre que j’ai dévoré dans un grand éclat de rire, je vous en parlerais bien plus, vous détaillant TOUT ce que j’ai aimé, mais vu que Canel et Junie ont trouvé ma dernière critique fort longue (Questions royales), je vais la faire plus courte, ainsi, elles ne pourront plus dire qu’elle est trop longue (comme quoi, parfois, trop longue, ça ne va pas – mdr)…
Si j’avais posté toutes les citations qui m’ont fait rire, j’aurais fait péter le compteur et les admin de Babelio m’auraient dénoncé au comité anti-dopage pour prise massive d’EPO ainsi qu’au comité de l’éthique, parce que les gros mots et mots cochons auraient abondés.
Je m’amusais tellement, qu’à un moment donné, j’avais mis l’enquête de côté. Pourtant, enquête, il y avait bien, mais le duo d’enquêteurs est au poil et m’a fait disjoncter les zygomatiques avec leurs réflexions qui valaient bien celles d’un Patrick Kenzie.
Pour la faire courte et bonne (enfin, j’espère), je te dirai, ami lecteur(trice) :
– Tu cherches un polar différent de Higgins Clark et Cornwell ? Lis-le.
– Tu aimes la castagne ? Lis-le.
– Tu aimes le sang et les morts ? Lis-le.
– Tu aimes des scènes qui te glacent d’effroi avec une paire de couilles qui trempe dans un bac de glace (toujours attaché à leur proprio, je précise) et une batterie électrique à proximité ? LIS-LE !
– Tu n’es pas pudibond et les mots cocasses ne te font pas rougir ? Lis-le !
– Tu n’as pas d’accointances avec une certaine Frigide et le fait qu’un des personnages soit ouvertement homo ne te fais rien ? Lis-le !
– Tu ne fais pas partie de la « Marine » et le fait que le personnage homo soit noir, tu t’en moques bien ? Lis-le !
– Tu aimes les enquêteurs qui ne se prennent pas au sérieux et qui te font rire ? Quoi, tu le lis pas encore ??
C’est décidé, mon incursion dans les polars noirs passera aussi par le talentueux Lansdale ! Oui, malgré le rire, c’est noir parce que violent… Oui, une certaine partie de la population doit encore sacrément évoluer !
Psssttt, laisse pas traîner le bouquin sur la table si tu as de jeunes enfants parce que celui-ci, il n’est pas pour les petits de quatre ans ! Même pas les 5+ !
Lu dans le cadre du Challenge « Thrillers et polars » de Liliba.