Titre : Comme un seul homme
Auteur : Daniel Magariel
Édition : Fayard Littérature étrangère (22/08/2018)
Édition Originale : One of the Boys (2017)
Traducteur : Nicolas Richard
Résumé :
Le combat fut âpre. Mais, ensemble, le narrateur, un garçon de douze ans, son frère aîné et leur père ont gagné la guerre – c’est ainsi que le père désigne la procédure de divorce et la lutte féroce pour la garde de ses fils.
Ensemble, ils prennent la route, quittant le Kansas pour Albuquerque, et un nouveau départ. Unis, libres, conquérants, filant vers le Nouveau-Mexique, terre promise, ils dessinent les contours de leur vie à trois.
Les garçons vont à l’école, jouent dans l’équipe de basket, se font des amis, tandis que leur père vaque à ses affaires dans leur appartement de la banlieue d’Albuquerque. Et fume, de plus en plus – des cigares bon marché, pour couvrir d’autres odeurs.
Bientôt, ce sont les nuits sans sommeil, les apparitions spectrales d’un père brumeux, les visites nocturnes de types louches. Les garçons observent la métamorphose de leur père, au comportement chaque jour plus erratique et violent.
Livrés à eux-mêmes, ils n’ont d’autre choix que d’endosser de lourdes responsabilités pour contrer la défection de leurs parents, et de faire front face à ce père autrefois adulé désormais méconnaissable, et terriblement dangereux.
Daniel Magariel livre un récit déchirant, éblouissant de justesse et de délicatesse sur deux frères unis dans la pire des adversités, brutalement arrachés à l’âge tendre.
Deux frères qui doivent apprendre à survivre et à se construire auprès d’un père extraordinairement toxique, au milieu des décombres d’une famille brisée.
Critique :
Des fois, on attend avec impatience de pouvoir lire LE livre qu’on a coché dans tous ceux de la rentrée littéraire, on est tout en joie lorsqu’on le possède, se souvenant des chroniques enthousiastes chez les copinautes et patatras, on n’arrive pas à ressentir les émotions qui se trouvent dans ce roman.
Ne me demandez pas où ça a foiré, je ne saurais pas vous le dire…
Est-ce dû au fait que nous ne saurons jamais les prénoms des deux garçons ?
Effectivement, on s’y attache moins puisque nous ne connaissons pas leurs prénoms et que leur père s’adresse à eux en disant toujours « fils ».
Est-ce dû au trop plein de violence dont fait preuve le père envers les autres ? Son côté illogique ? Son côté manipulateur ? Son côté pervers narcissique ? Sa paranoïa ? Ses mensonges et fausses promesses ?
Non, ce genre de personnage n’est pas nouveau dans ma bibliothèque et niveau violences, je pense que j’ai connu bien pire que ça, la preuve, ce roman ne finira pas au congélateur (comme certains romans de Joey, dans Friends).
De plus, la descente aux enfers est bien décrite, elle arrive sournoisement, petit à petit. C’est larvé avant d’éclater, telle une pustule pleine de pus sur laquelle on aurait appuyé.
Mais nom de dieu, mon problème c’est qu’il me fut impossible de ressentir de l’empathie pour ces deux gamins dont le père va se transformer petit à petit en monstre de violence et de sournoiserie ! J’aurais dû avoir mon quota d’émotions et j’ai survolé le récit comme déconnectée de tout.
Alors que j’avais face à moi deux gamins qui adulaient leur père et qui, après le divorce de leurs parents ont tout fait pour rester avec lui, qui ont fustigé leur mère lorsqu’elle se faisait battre par leur paternel et maintenant qu’ils ont déménagé au Nouveau-Mexique et que papa a promis bien des choses, ils le voient descendre en enfer, les entraînant tout doucement avec lui.
Ajoutons à cela une mère qu’on aurait sois-même envie de tabasser tant elle est indigne (fainéante et alcoolique, aussi) et qu’elle nous fait de la non assistance à ses enfants en danger et nos deux frères qui se serrent les coudes alors qu’on tente de les monter l’une contre l’autre…
Sérieusement, j’aurais dû avoir le cœur en vrac.
Je m’avance un peu en déduisant que mon impassibilité vient sans doute du récit fait par le narrateur (le plus jeune des fils) qui est assez froid, sec, donnant l’impression d’un compte-rendu détaché, comme s’il continuait de faire le gros dos durant cette narration afin de se protéger de la toxicité de son père.
Lorsque je suis arrivé à l’épilogue, je n’ai pas tout à fait compris ce que ce récit venait faire là, puisqu’il aurait dû se situer au début du récit, durant leur déménagement et puis, au fil des phrases, là, j’ai compris et j’ai senti ma salive passer difficilement, pensant à ce que ces gamins avaient cru, ce qu’on leur avait donné à voir, ce qu’on leur avait promis et ce qu’ils ont eu, au final.
Malheureusement, c’était trop tard, le mal était fait, pour les gamins et pour mon impression de lecture aussi.
Passée à côté, ce qui est regrettable car ce roman avait tout pour me filer ma dose d’émotions : sa violence latente avant d’être exacerbée, son côté huis clos, ce père qui devient terrible de par sa dépendance et cette mère aux abonnés absents.
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Je passe mon chemin… D’ailleurs, tu ne m’as pas vue ! 😉
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On te voit, on ne te voit plus… je ne sais même pas que tu es passée 🙂
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😁😁😁
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tu vois trop de violence tue la violence…..lol…..en tout cas une sacre descente aux enfers…c’est sur…..meme pour toi…lol
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Je te donne raison à 100%
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alors tu vas aller dans la douceur ?
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Je suis retombée dans la violence… mais cette fois-ci, le roman m’a pris aux tripes. Là, je vais aller vers de la douceur.
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oui didonc…de la douceur bordel…enfin quoi !….;)
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Juste un peu de douceur… bordel de cul !! 😛
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cul borde de nouilles…donc les nouilles sont la douceur..cqfd..lol
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Je n’ai pas non plus le salaire des grands de nos pays… mon cul est bordé, mais pas de nouilles ! mdr
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Donc tu n’as pas d’argent et tu n’as pas de chance….lol….mais il te reste la douceur…;)
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Voilà, me reste plus donc qu’a enfiler mon gilet fluo !! 😀
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on oublie la douceur avec les gilets fluos….lol
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Oui !
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Bon Ben… non seulement ton retour n’est pas incitatif… mais en plus… ça me ferait trop penser au boulot! Les histoires de divorces avec des gamins ravagés par des parents perturbés… j’en ai mon lot! Pas d’heures sup’ non rémunérées et pas de boulot à la maison! C’est un principe de sauvergarde absolu pour ma propre santé mentale! 😜
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Tu as tout à fait raison ! Namhého pas de boulot à la maison.
Donc, une prostituée mariée ne baise jamais avec son mari, alors, avec cette règle ?? 😆
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Je n’étais pas tenté par ce roman, je passe donc mon chemin !
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Tu fais bien 😉
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Le fait de ne pas avoir de prénom pour identifier les personnages n’a certainement pas permis de les visualiser donc de les aimer 🙂
Je suis curieuse 😉
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Je pense aussi, impossible de m’y attacher, pourtant, ils avaient tout pour l’être, mais…
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Je comprends tout à fait 😉
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Y’a des jours…
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OUI….
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:p
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