Les chevaliers d’Héliopolis – Tome 2 – Albedo, l’oeuvre au blanc : Alejandro Jodorowsky et Jérémy

Titre : Les chevaliers d’Héliopolis – Tome 2 – Albedo, l’oeuvre au blanc

Scénariste : Alejandro Jodorowsky
Dessinateur : Jérémy

Édition : Glénat (2018)

Résumé :
Dix-sept a réussi brillamment son épreuve initiale, il est maintenant Asiamar.

Cependant, aux yeux de ses maîtres, il lui reste manifestement beaucoup de chemin à parcourir pour évoluer vers un véritable chevalier d’Héliopolis.

Passant outre son manque de maturité et d’expérience, la confrérie lui confie une mission de première importance : contrer la montée en puissance d’un dangereux individu auparavant pressenti pour devenir membre.

En effet, son âme s’est laissée corrompre par le pouvoir. Son nom ? Un certain Bonaparte…

Critique :
Qui c’est qui lave plus blanc que blanc ? Non, ce n’est pas Dixan© mais bien Louis XVII, alias Asiamar.

Je ne dois pas vous faire une leçon d’Histoire, vous savez qu’après la Révolution et les dégommages de têtes, vous avez eu un Empereur qui s’est érigé en Roi, même en Dieu.

Ben c’est lui que notre Louis XVII va devoir calmer car il est à la recherche le secret de la vie éternelle.

Je le savais tyran, assassin, assoiffé de pouvoir, j’avais zéro sympathie pour Napo mais on ne peut pas dire que cet album le mette en valeur, que du contraire, il ne le présente pas sous son meilleur jour.

Antipathique, fanatique, sans scrupules aucun, limite exalté et courant derrière l’ésotérisme, comme dans un Indiana Jones, le rayon cosmique en plus. Bon, maintenant, je sais pourquoi il mettait sa main sur son ventre.

Ce deuxième tome va donc se pencher sur celui qui avait un Bonaparte et c’est seulement au début et sur la fin que notre Louis XVII va apparaître dans le but d’éliminer le tyran assis sur son trône, mais lui veut le faire changer sans verser du sang.

D’accord mais les chevaliers d’Héliopolis, dans tout ça, qu’est-ce qu’ils deviennent ? Non pas que l’album était mauvais, il avait du rythme, de l’action, mais j’ai eu comme l’impression que l’histoire principale des Chevaliers n’avançait pas et qu’on était en train de développer un autre arc.

N’ayant pas le troisième album sous la main, je ne sais pas dans quel sens celui-là va aller mais celui-ci, malgré le fait qu’il m’ait tenu en haleine, me laisse perplexe, notamment sur le final.

Le récit est compréhensible, il n’est pas alambiqué, mais je ne sais pas où les auteurs veulent nous emmener et je vais devoir leur faire confiance pour la suite.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°189. 

7 réflexions au sujet de « Les chevaliers d’Héliopolis – Tome 2 – Albedo, l’oeuvre au blanc : Alejandro Jodorowsky et Jérémy »

  1. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Février 2020 | The Cannibal Lecteur

  2. C’est quand même la théorie la plus abracadabrante que j’ai vue sur le destin d’un Louis XVII qui ne serait pas mort au Temple! Cet enfant a eu un destin assez tragique comme ça ! Qu’on le laisse reposer en paix! Rien que pour ça je n’ai pas envie de le lire!🤮

    Aimé par 1 personne

    • On dit « abracadabrantesque » !! 😆

      Ils prennent des libertés avec l’Histoire mais je te dirait à la fin s’ils lui ont fait un bel enfant ou pas….

      De toute façon, c’est pas vraiment ton genre de bédés… tu sauterais sur toutes les incohérences. Je sais que je suis dans un espèce de fantastique dystopique, alors je lis et je profite 😉

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  3. Oui c’est du Jodorowski….toujours alambrique…cela ne m’etonne pas….meme pas sure que tu auras ta reponse…mais bon si je vivais en France, je l’aurais deja commencee cette serie…lol..ouiii alejandrolover a fond…;)

    Aimé par 1 personne

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