Titre : Le sang des Belasko
Auteur : Chrystel Duchamp
Édition : L’Archipel Suspense (14/01/2021)
Résumé :
Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France.
Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, dans laquelle sont dévoilés nombre de secrets.
Le plus terrible de tous, sans doute : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…
Au cours de cette nuit fatale, les esprits s’échauffent. Colères, rancunes et jalousies s’invitent à table. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison – coupée du monde – semble douée de sa propre volonté.
Quand, au petit matin, les portes de la Casa se rouvriront, un membre de la fratrie sera-t-il encore en vie pour expliquer la tragédie ?
Critique :
J’adore les huis-clos, quand les gens ne peuvent s’échapper de la maison, de l’île… Quand c’est bien rédigé, c’est le must !
Et c’était le must absolu ! Un véritable récit addictif à ne pas commencer avant d’aller au lit sous peine de nuit blanche. Heureusement, le roman est assez court (238 pages), ce qui permet de la dévorer en une seule journée.
La famille Belasko est composée de trois frères et de deux soeurs, réunis en ce jour pour le décès de leur père, six mois après que leur mère se soit suicidée. Ambiance funèbre, certes, mais surtout lourde car les deux frères aînés ne savent plus se voir en peinture et il semblerait que toute la fratrie ait des squelettes dans le placard…
La lettre écrite par leur père, leur apprenant que leur mère ne s’est pas suicidée mais qu’elle a été assassinée va mettre le feu aux poudres et chacun va y aller de ses petits reproches l’un envers l’autre, autant les frères que les sœurs.
La construction du récit, qui commence par la fin, est telle que le suspense est maintenu jusqu’au bout, que le mystère reste des plus opaques et que l’on se fait balader d’un personnage à l’autre, selon celui ou celle qui prend la parole pour balancer son avis, ses griefs, sa haine à ses frères et soeurs.
Jalousie, rancœurs, trahisons, favoritisme, tout est prétexte à envoyer des piques aux autres, à se disputer, à jeter de l’huile sur le feu et le lecteur se demande comment tout cela va finir… Ah bon non, on sait déjà comment ça va se terminer, mais pas qui va se retrouver sur un lit d’hôpital à tout raconter à l’inspecteur de police.
Les personnages sont magnifiques, tous ont des secrets, tous ont des choses à se reprocher, personne n’est tout à fait blanc, ni tout à fait noir, même si chacun se croit plus ange que les autres.
La maison recèle des secrets, le père, parano, a fait installer des caméras au rez-de-chaussée et des volets qui se ferment à heures fixes et a soigneusement entretenu un secret avec un soupirail.
Les mystères vont se dévoiler au fur et à mesure mais en attendant, votre rythme cardiaque va augmenter et le suspense se faire de plus en plus présent. Difficile de lâcher ce roman qui allie suspense de fou, mystère épais, scénario implacable, narration au poil et construction intelligente afin de mieux prendre les lecteurs dans ses filets.
Hautement addictif !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°220].
Ping : L’île des souvenirs : Chrystel Duchamp | The Cannibal Lecteur
Ping : Délivre-nous du mal : Chrystel Duchamp | The Cannibal Lecteur
Ping : Bilan annuel 2021 et coups de cœur ! [Épisode 2/2] | The Cannibal Lecteur
Ping : Bilan Livresque Annuel 2021 et Coups de Cœur ! [Épisode 1/2] | The Cannibal Lecteur
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mars 2021 | The Cannibal Lecteur
Voilà un avis que je partage totalement ! Ravie que tu aies aimé !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi 🙂
J’aimeJ’aime
Tu donnerais presque envie d’aimer les huis clos alors qu’en réalité c’est justement pas trop mon truc à la base. Cela me stresse toujours d’avoir l’impression d’être enfermée sans pouvoir fuir avec les autres protagonistes d’une histoire. Comme c’es le genre de truc insupportable pour moi dans la vie, je me crispe terriblement à chaque fois que je regarde un film ou lis un livre basé sur ce principe. De ce fait… vu que ma PAL n’est franchement pas en reste… je passerai mon tour! 😉
J’aimeAimé par 2 personnes
Moi j’adore les huis clos ! Ne pas pouvoir sortir, on a connu ça, presque, au confinement 1. Mais je détesterais un huis clos dans une grotte, ensevelis !!!
Je te laisse passer ton tour, alors ! 😆
J’aimeJ’aime
je l’ai bien aimé, cette auteure dont j’ai aussi beaucoup apprécié « L’art du meurtre » me plaît de plus en plus 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Pas encore découvert l’art du meurtre, mais j’ai envie maintenant 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Ouah tout un chouette court didonc….tout un huis-clos….;)
J’aimeAimé par 1 personne
Huis-clos court et addictif, moi, j’en redemande :p
J’aimeJ’aime
La grande classe, hein ! Duchamp m’a épaté, pourtant ça semblait vu et revu mais quel talent !
J’aimeAimé par 2 personnes
Oui, ça sentait le vu et le revu, mais tout est dans la manière dont on raconte l’histoire, les personnages que l’on crée et puis tout le reste qui s’accroche autour.
Un page turner !
J’aimeJ’aime
Je suis contente que tu aies aimé !
J’aimeAimé par 1 personne
Kiffé grave ma race, wesh 😆
J’aimeJ’aime
tu donnes envie de se glacer le sang 🙂
Tentatrice.
J’aimeAimé par 3 personnes
Mais j’aime glacer les sangs ! Sinon, tu veux de l’aide pour ta vaisselle ? C’est pas les Belasko qui la feront mais ils ont du personnel pour 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Je veux bien merci.
Je me le mettre de côté. MERCI 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Mamy arrive !
J’aimeAimé par 1 personne
Elle est formidable cette mamy 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Increvable, surtout ! 😆
J’aimeAimé par 1 personne
c’est pour ça qu’on l’aime 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
mdr
J’aimeJ’aime