Titre : Les agents de Dreamland
Auteur : Caitlín R. Kiernan
Édition : Le Bélial’- Une Heure Lumière (27/08/2020)
Édition Originale : Agents of Dreamland (2017)
Traduction : Melanie Fazi
Résumé :
Juillet 2015. Dans les tréfonds ténébreux du Système solaire, la sonde New Horizons s’approche de Pluton.
Sait-on vraiment ce que la sonde va trouver auprès de la planète naine ? Aux États-Unis, deux agences de renseignement ont dépêché leurs meilleurs éléments en Arizona.
Lui, c’est le Signaleur, un homme désabusé n’attendant plus grand-chose de ce monde ; elle, c’est Immacolata Sexton, femme auréolée de sombres et terrifiantes légendes – si elle n’était pas humaine, le Signaleur n’en serait pas plus surpris que ça.
Leur mission conjointe : enquêter sur une secte dont on vient de retrouver les membres, morts, dans leur campement au fin fond du désert. Une jeune femme en a réchappé.
Persuadée d’être investie d’une mission sacrée, elle représente peut-être une bombe à retardement pour toute l’humanité.
Récit réinterprétant le canon lovecraftien au filtre des X-Files, Les Agents de Dreamland est un court roman à la puissance vénéneuse…
Critique :
De temps en temps, il m’arrive de passer totalement à côté d’une lecture et puis, exceptionnellement, il est des romans qui me tombent des mains car je n’y comprends rien…
La narration, chaotique, décousue, m’a fait perdre le fil du récit de nombreuses fois. Des phrases semblaient n’avoir ni queue, ni tête et certains chapitres semblaient être indépendant les uns des autres. Perturbant et frustrant !
Ajoutons à cette narration bordélique, un récit qui entretient tellement bien le flou, qu’il en devient brumeux, nébuleux, alambiqué et ce qui devait arriver arriva : je me suis perdue, tel David Vincent (Les Envahisseurs), par une nuit sombre, le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva.
Moi qui avais adoré la série X-Files (celle des années 90), jamais je n’ai réussi à retrouver cette atmosphère de mystères dans cette novella.
Pourtant, la mission de ce duo m’avait attirée par son programme alléchant : ils avaient pour mission d’enquêter sur une secte dont on venait de retrouver les membres, morts, dans leur campement au fin fond du désert. Une jeune femme en avait réchappé. Persuadée d’être investie d’une mission sacrée, elle représentait peut-être une bombe à retardement pour toute l’humanité.
Les personnages m’ont semblé stéréotypés. Le Signaleur est un homme d’un certain âge, totalement désabusé et qui, pour ne pas changer, se noie dans l’alcool et sombre dans la misanthropie, quant à Immacolata Sexton, elle est tellement mystérieuse que l’on pourrait la croire issue d’une autre planète (les mystères ne seront pas levés).
De plus, cette novella brasse énormément de références culturelles, historiques, qui, comme dans la V.O, ne sont pas explicitées. À mon avis, je ne dois pas être la seule à être passée à côté de moult références, messages ou subtilités… Frustrant tout de même.
En tout cas, cette novella est plus déroutante que sombre, plus frustrante qu’effrayante, plus complexe que simple et après avoir piqué du nez plusieurs fois et fait des retours en arrière pour tâcher de comprendre ce que je n’avais pas compris, j’ai décidé d’avancer plein-gaz et de me retrouver, comme par magie, à la fin de ce labyrinthe narratif !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°26].
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Et bin…un belial court a ne pas lire…pucha…again au suivant….
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Non, je vais l’oublier de suite ! 🙂
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Moi, la SF… je ne comprends que quand j’arrive à saisir dans quel sens vont les rayons laser et quand pendant 3 trilogies, il s’agit de détruire une étoile noire deux fois dur trois (comme ça je suis certaine de ne pas me tromper : les méchants font des étoiles noires et les gentils les font exploser…)! 😬 Pareil avec Dune… j’ai compris qui étaient les méchants parce qu’ils étaient moches et qui étaient les gentils parce qu’ils gagnaient à la fin… 😬
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Une honte de faire exploser les étoiles noires que de pauvres esclaves ont du construire ! 😆
Dune, les deux premiers tomes, ça va, ensuite, je me suis perdue et je n’ai jamais vu le film/série…
Les gentils beaux et les méchants moches, c’est super vachement manichéen !!
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« Les gentils beaux et les méchants moches, c’est super vachement manichéen !! »
Ben oui! T’as pas remarqué? Même dans Disney c’est comme ça! 😆
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On apprécie plus un gentil beau qu’un méchant beau, non ?? Il est beau ET gentil comme un coeur, c’est cute, tu deviens amoureuse et on te vend du rêve en boite 😆
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