Dix petits nègres : Agatha Christie

Titre : Dix petits nègres

Auteur : Agatha Christie
Édition : Le Masque (1939) / Livre de Poche (2004) / …

Résumé :
Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l’île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent.

Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités.

Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l’élimination minutieuse de dix petits nègres.

Après le premier repas, une voix mystérieuse s’élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes.

Un des convives s’étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît.

Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte.

Le coupable se cache-t-il dans l’île, parmi les convives ?

Petit plus : Une poignée de personnages admirablement campés, une ambiance tendue, un suspense à couper le souffle et une fin complètement inattendue…

La reine du crime nous livre ici un classique de la littérature policière !

Critique :
Peut-on être fan de romans policiers et ne pas lire la reine du crime, j’ai nommé : Agatha Christie ? Difficile…

De toute façon, on ne peut pas lire Agatha Christie sans passer par « Dix petits nègres ».

Il ne fut pas mon premier livre de cette auteur, mais une fois que j’ai entamé celui-là, j’ai eu du mal à m’en détacher, au point que, lorsque ma mère avait crié « à table » je m’étais dirigée à la cuisine et continuant de lire, comptant bien lire en mangeant (un de mes vices).

Ce dont il ne fut pas question ! Non, je ne lirais pas à table, non je ne sauterais pas le repas non plus. La mort dans l’âme, j’avais posé le livre et dévoré mon assiette pour le reprendre plus vite.

Il fait partie des livres dont j’ai eu le plus difficile de me détacher.

D’ailleurs, plus de 20 ans après, je me souviens toujours du coupable et du pourquoi.

Histoire haletante, huis clos dantesque, suspense, frissons, questions, aussi, sur le pourquoi tous ces gens sont réunis et sur ce qu’ils ont fait.

Oui, ils sont tous coupables d’une chose où l’autre, ont du sang sur les mains, de manière directe ou indirecte…

Par exemple, les Rogers n’ont pas assassiné Jennifer Brady, dans le sens qu’ils ne lui ont pas donné un coup de couteau. Ils se sont contentés de ne pas agir pour la sauver.

L’absence de Poirot avait failli me dissuader d’acheter ce roman, mais je m’étais dit que « oh, après tout, on verra bien ». J’avais tout à fait raison !

L’ambiance du livre est lourde, le climat paranoïaque, le huis clos pesant entre les protagonistes, le compte à rebours est implacable et il décompte les gens qui restent sur l’île, le suspense est présent de bout en bout, et ce, jusqu’au bout.

Ne croyez pas que tout est fini dans les dernières lignes tant que vous n’avez pas vu le mot « fin ».

Et le dénouement était à la hauteur de mes espérances, même au-delà puisqu’il me fit l’effet d’un uppercut dans la mâchoire, n’ayant rien vu venir.

Bref, la reine du crime a frappé un grand coup avec ce roman devenu culte.

Et que dire des liens entre les dix phrases qui étaient inscrites sur le tableau et les meurtres qui ont suivi ? Du grand art, tout simplement.

C’est vraiment un excellent livre à lire et je trouve que c’est le meilleur de tous les livres d’Agatha Christie.

transfert OK

20 réflexions au sujet de « Dix petits nègres : Agatha Christie »

  1. Attends… Une vieille qui écrit des romans policiers ? Bof… pas sûr que le genre plaise. Ça doit être un peu gnan-gnan. Y’a du sexe au moins ? entre deux séances de tricotages… Ha bon, c’est du crochet ? Désolé, je ne fais pas la différence. Au moins, je peux me servir une Chimay… Non ? Il n’y a que du thé… avec des biscuits en plus….
    Non, je t’assure, ce genre de romans ne va pas intéresser grand monde… Laisse tomber, et retourne sur les valeurs sûres.

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    • En effet, pas de scène de sexe et pas de Chimay, même pas d’Orval ou de Grimbergen… pour te dire, même pas une bête Heinekken ! :/

      Mais il y a du sang et des cadavres… mais je pense que tu as raison, cette vieille bonne femme qui écrit des romans policiers ne fera pas long feu !

      Vaut mieux suivre des valeurs sûres dans la littérature telle Valérie Rottweiller, Stephanie Meyer et ses vampires à l’eau de rose et la grande dame du sexe à gogo, j’ai nommé E. L. James et ses 36 nuances…

      Bon, je m’en retourne au dernier opus en vogue « encore merci pour ces moments »… merci à toi aussi 😉

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