Pension Vanilos : Agatha Christie (Hercule Poirot 30)

Titre : Pension Vanilos      

Auteur : Agatha Christie
Édition : Le Livre de Poche

Résumé :
C’est pour une bien mince affaire qu’on dérange le grand Hercule Poirot : dans une pension de famille peuplée en majeure partie d’étudiants, il s’est produit toute une série de menus larcins et de petits actes de malveillance – délits trop insignifiants pour qu’on prévienne la police et qui semblent encore moins dignes du génie de Poirot.

Mais la liste des méfaits est si bizarre que l’attention du célèbre détective en est piquée. Alors que l’enquête commence, les choses se gâtent. En fait, elles deviennent intéressantes : trois cadavres resteront sur le carreau.

Le prix à payer pour la découverte d’un bien vilain trafic…

Critique :
Ceci est mon tout premier livre d’Agatha Christie, acheté quand j’avais 14 ans. Qui a dit « Ça fait un sacré bail, ça » ??

Après mon incursion dans les romans de Conan Doyle, j’étais passé chez la mère Christie pour nourrir mon addiction aux romans policiers puisque j’avais lu tous les Sherlock Holmes canoniques.

J’avais de l’argent de poche, mais ma mère me l’avait payé. A l’époque, pour 120 francs belge (3 euros) vous aviez un livre.

Cette histoire se déroule dans une pension de famille presque uniquement composée d’étrangers.

Sont-ils tous d’honnêtes citoyens ? Pas vraiment…

Certains des anciens locataires de la pension Vanilos, comme Montagu Jones et William Robinson ont été recherchés par la police. Plusieurs des pensionnaires sont accusés d’appuyer le communisme. Achmed Ali collectionne des livres et des cartes postales pornographiques.

Pour finir, la pension est le théâtre de vols, de meurtres et de trafics louches.

Les pensions de famille ne sont pas des endroits réputés pour le calme ambiant. Souvenez-vous de « L’Assassin habite au 21″… Pension de famille aussi !

Le problème, quand il n’y a pas de victime au début d’un roman, c’est que l’on essaie de deviner qui pourrait bien le devenir.

Pour les coupables, j’ai suspecté tout le monde. Malgré le fait que j’ai « écouté » les suspects nous raconter ce qu’ils avaient fait, que j’ai réfléchi, me suis mise dans la peau du détective (difficile, Poirot est rondouillard, moustachu et pas moi !), et bien, je n’ai rien vu venir.

Du Agatha Christie dans toute sa splendeur et un détective assez curieux que je rencontrait pour la première fois : Hercule Poirot, sa moustache, ses manies, sa manière de ne pas vouloir se salir, ne se mettant pas à genoux par terre pour traquer les indices, le grand tel Sherlock Holmes.

Non, Poirot fait travailler ses petites cellules grises et lui, il ne se vautrerait pas par terre, même pour un empire.

Pour le final, je fus surprise, je ne m’y attendais pas du tout.

J’aime aussi ce genre de final où le détective rassemble tout le monde et explique tout.

Situation régulière chez la mère Christie, ce qui fait le charme des Poirot (même si toute ma préférence va toujours à Holmes).

À lire ! Pour le cas où vous ne l’auriez pas encore fait…

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