Titre : La mort nomade
Auteur : Ian Manook
Édition : Albin Michel (2016)
Résumé :
Yeruldelgger, commissaire de police à Oulan Bator, souhaitait prendre une retraite bien méritée mais ce sera pour plus tard : un enlèvement, un charnier, un géologue français assassiné et une empreinte de loup marquée au fer rouge sur les cadavres de quatre agents de sécurité requièrent ses services.
Une plongée dans les malversations des compagnies minières et les traditions ancestrales mongoles.
Critique :
♫ Elle préfère l’amour nomade, c’est juste une question de crédo ♪ Elle rêve d’un long voyage au 7ème ciel ♫ Elle préfère l’amour nomade ♪ Elle se laisse aller sur les hommes ♫ La steppe en est fière, c’est tradition ♪
Entre Yeruldelgger et moi, ce fut tout de suite le coup de foudre, dès les premières pages du premier tome, quand j’ai découvert ce policier mongol pas comme les autres et son équipe.
Les deux premiers tomes m’avaient emportés dans les steppes de Mongolie, dans la misère de la capitale, Oulan-Bator, en France et je me demandais ce que le 3ème et dernier opus allait me réserver.
Un grand coup de pied au cul, c’est ce que j’ai reçu…
L’auteur nous offre un roman noir sur fond d’écologie qu’on viole dans tous les sens, sur un peuple qu’on spolie (pour rester polie et ne pas dire « qu’on baise en long et en large »), sur un peuple en butte avec ses traditions, avec ceux qui veulent les respecter et ceux qui trouvent ça d’un pathétique…
— Les traditions des uns sont toujours le carcan de l’oppression des autres, répliqua Tsetseg d’un ton qui coupa court à leur discussion.
Niveau traditions, on en apprend plus dans cette trilogie que dans un guide du routard et c’est plus digeste ici, bien que, en ce qui concerne la cuisine locale, je ne pense pas que je me laisserai tenter par du ragoût de queue de mouton ou de la tête de chèvre bouillie…
Rien à dire du côté du dépaysement car l’auteur nous immerge dans la culture mongole aussi bien que si nous étions sur place. Oserais-je dire « mieux » ?
Oui, j’ose le dire parce que ses personnages ne pratiquent pas la langue de bois, nous livrent le fond de leur pensée et les traditions mongoles qui nous semblaient « chouettes » le sont beaucoup moins une fois expliquées en profondeur.
Ce qui fait aussi la force de ce roman (comme pour les autres), ce sont les personnages qui sont typés, travaillés, qui évoluent, auxquels on s’attache et qu’on a du mal à voir partir ou à quitter.
Même les méchants et les salauds sont travaillés, on aime les détester, on aurait envie de les étriper nous-mêmes et c’est encore pire quand le méchant est en col blanc. Oui, ici, rien à voir avec de la kaillera, on fraie avec le beau monde des magouilles, qu’elles soient politiques ou financières.
— Mais il va falloir prendre tes plus beaux gants, Bekter, en soie blanche, parce que tu vas aller taper dans du beau linge, mais doublés latex parce que tu vas mettre les mains dans la merde. Cette femme, elle est de toutes les corruptions, de toutes les arnaques, de tous les coups tordus et elle a couché avec pratiquement tous les gouvernements successifs au grand complet depuis la chute du Régime d’Avant et peut-être bien avec une bonne partie du Parlement aussi.
– Cette folle me tient par où ça fait mal, et avec une poigne de fer et des ongles crochus en plus. Je ne pouvais pas faire autrement.
— Quand cette folle fait le ménage, elle n’y va pas au plumeau. Elle y va au chalumeau. Au lance-flammes !
Elle descendit directement au sous-sol en émasculant du regard ceux qui s’aventuraient à caresser des yeux son corps de vieille femme bien refaite dans son Chanel classique.
L’humour est aussi omniprésent des ces pages, comme si l’auteur avait bouffé un clown, me donnant des grands sourires fort bienvenus dans cette atmosphère fort sombre car l’auteur nous entraine dans ce que l’Humain a de moins glorieux : fric à gogo, prostitution, asservissement de l’Homme par l’Homme, destruction d’un pays, destruction d’un peuple, foutage en l’ai de la nature, et j’en passe.
— Aux États-Unis, dans les Appalaches, cinquante ans d’exploitation minière ont rasé quatre cents montagnes, comblé autant de vallées, et enseveli mille rivières. Et celles qui coulent encore ont une eau plus acide que du Coca-Cola.
Par contre, petit bémol, même si Yeruldelgger est toujours le plus productif, le plus créatif et le plus prolifique fouteur de bordel que je connaisse, il m’a semblé qu’il était plus en retrait, plus préoccupé par sa retraite, comme s’il prenait tous ces morts qui jalonnent son chemin à la légère.
— Tu n’es pas un mauvais homme Yeruldelgger, bien au contraire, mais tu es le plus productif, le plus créatif, le plus prolifique fouteur de bordel que je connaisse !
– Je m’en contrefous
– Yeruldelgger, on va au massacre.
C’est l’impression que j’aie eue, comme si le Yeruldelgger que j’avais connu était devenu plus détaché, juste préoccupé par le fait de ne pas se mettre en colère, comme si le flic en lui avait disparu, comme s’il était fatigué de la vie, de s’être battu pour des choses puériles tandis que dans son dos, on en a faisait des biens pires.
— Tout ton foutu pays n’est qu’un appel à la fouille et au viol géologique. Tu creuses n’importe où et tu trouves n’importe quoi. Or, cuivre, terres rares, charbon, uranium. Tu crois que ça n’intéresse pas tous les rapaces du capitalisme mondialisé ? Tout ici relève du secret industriel. Ce qu’on cherche, comment y accéder, comment l’extraire, comment le transporter, comment le traiter.
Ce sera mon seul bémol car l’auteur est arrivé à nous plonger dans une affaire complexe, aux ramifications importantes, à nous faire passer de la Mongolie, aux États-Unis, à l’Australie, au Québec et à relier tout cela sans forcer sur le trait ou en quittant le réalisme dans lequel nous chevauchions.
Parce que c’est ça qui fait aussi la force de cette histoire, c’est qu’elle est réaliste, elle est même sans doute encore en deçà de la triste réalité, parce que la fiction ne dépassera jamais la réalité, hélas.
– Mes images disent et diront toujours le contraire.
– Tes images mentent.
– C’est vrai, je les ai fait mentir, mais l’important c’est que ceux qui les voient les croient.
– Personne ne les diffusera sans vérifier.
– Elles ont déjà fait le tour de tous les médias de la planète. Dix-sept millions de vues sur la Toile en quarante-huit heures.
– Mais qui lit les minutes des procès ? Par contre tout le monde regarde la télé et ses raccourcis tendancieux.
Un roman noir dépaysant, des personnages que l’on était heureux de retrouver et triste de quitter, une critique amère de notre société de consommation, de la société mongole, un triste constat sur ce que devient le pays et son peuple, des magouilles, de la corruption au plus haut niveau, une méchante qu’on aimerait étouffer avec des queues de moutons en ragoût (et lui foutre une queue de billard où je pense), des paysages à couper le souffle, une terre martyrisée, écartelée, décimée…
Yeruldelgger se rendait compte. Trois fois le salaire moyen dans leurs rêves de richesse, mais pour trois mois d’été seulement. Une misère pour échapper à la misère, et en échange, toute cette terre épuisée, détruite, inutile. Rien ne repousserait plus dans ces herbes stériles, écrasées sous les remblais, brûlées par les acides et lessivées par les ruissellements. Plus aucun troupeau ne viendrait y pâturer. Des chevaux sauvages s’y briseraient les antérieurs, les yeux fous de panique, en trébuchant dans les trous d’eau sous les orages. Et les loups écœurés n’oseraient même plus dévorer leurs carcasses encore vivantes, effrayés par la cruauté des hommes envers leur propre territoire.
Un roman qui a de la profondeur, du suspense, des messages, de l’humour, de la tristesse, de l’écologie et qui vous emporte dans les immenses steppes mongoles où l’on aimerait chevaucher, les cheveux au vent.
Merci à l’auteur pour cette belle trilogie…
Et attention, entre l’amour nomade et la mort nomade, phonétiquement, il y a peu de différence… La petite mort face à la grande mort.
— Et à quoi tu joues, alors ? À la caravane de Sherlock Holmes ? Au bureau itinérant des affaires nomades ? Au flic routard ?
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), Le Challenge Halloween (2016) chez Lou & Hilde et le RAT a Week, le marathon de l’épouvante Édition 2016 chez Chroniques Littéraires.
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Comme toi j’ai adoré les deux premiers tomes et celui-ci m’attend bien au chaud dans ma pal !
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Le laisse pas trop chauffer, hein ! Mais bon, si tu traines à le lire, tu sais qu’il t’en reste encore un à lire, moi j’ai plus rien de Yerul, j’ai tout lu ! 😥
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J’ai acheté le tome 1 sur les conseils de l’auteur et de sa femme qui m’ont dit que j’allais être conquise. En plus, l’auteur me l’a dédicacé et m’a dit à l’année prochaine pour qu’il me dédicace la suite 🙂
Et puis toi qui en rajoute une couche…. OUI JE VAIS LE LIRE…. TENTATRICE…..
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Mais comment oses-tu me raconter ça ??? Je devrais te donner la fessée, crénom ! 😆
Moi je m’étais faite offrir le tome 1 pour mon anniversaire d’il y a trois ans (ou 2 ??) par mon homme et l’auteur m’avait dit, sur mon blog, que c’était la première fois qu’on l’offrait en cadeau !
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je me le suis offert en cadeau, c’est différent…. Ce n’est pas un tiers….
Comme il est gentil ton chouchou 🙂
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Il sait que j’aime les livres, alors, avant mon anniv, il me demande toujours de laisser trainer une liste de romans susceptibles de m’intéresser… une année, devant la difficulté de les trouver, j’étais passée aux bédés et il y a 2 ans, carrément, je suis avec lui à la FNAC, je lui ai montré tout ceux qui me bottaient, assez bien pour encore avoir des surprises, et ce fou les a tous pris ! 10 poches quand je pensais n’en avoir que 5.
Depuis la liseuse, il m’en achète moins… et moi aussi, mais je me fais encore des cadeaux, rassures-toi 😉
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Ping : Bilan Livresque Mensuel : Octobre 2016 | The Cannibal Lecteur
Il me tente énormément ^^
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♪ Laisse-toi tenter… ♫
Tiens, j’ai une lecture d’avance sur toi… étrange !
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J’adore quand ta définition de spolier 😂😂😂
Belle chro à croquer 😂
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Ma foi, pas de langue de bois, quand on se fait baiser, on se fait baiser ! 😉
T’as plus qu’à le lire, mon Davidounet 😆
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Nan faut que je l’achète avant 😉
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Qu’attends-tu ? Allez, file à la librairie !
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Comment ça la gastronomie mongole ne t’attire pas ?? Moi je goutterais bien au ragout de queue de mouton… lol
Je l’ai commencé hier soir et déjà je suis accro 🙂
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Je te laisserai tenter la cuisine mongole et ne compte pas sur moi pour tenir le seau sous tes lèvres quand le ragoût reviendra… 😆
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J’aime les rognons et tous les abats . Tu crois vraiment qu’un ragoût de queue de mouton me fait peur. . ? Lol
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Oh mon dieu, je vais vomir de grand matin, là ! 😛
Pour m’en faire manger, faudrait bien me les planquer dans de la viande hachée !!
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Mdr ! !!
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Se faire buter à Oulan Bator! Quelle idée ! Et qu’elle manque de savoir vivre (ben d’ailleurs il est mort! La preuve de ce que je dis!)… Et pourquoi pas à Biriby-les-Oies! À Novopetrovsk! À Ouagadougou! A Techlopatilan! Voire
Chez les klingons?
Bref… encore la preuve que les voyages les plus fous on les fait toujours dans un fauteuil en tournant des pages ! 😄
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C’est un fait pour inventer des noms de patelins improbables, tu es très forte !
Oulan Bator doit être un message d’amour caché à Albator… mon corsaire de l’espace (quand on doit retenir les capitales du monde, tous les trucs mnémotechniques sont permis).
Gaffe à pas tomber de son fauteuil quand même…
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ça m’étonne en fait de ne pas te voir faire davantage de vannes sur l’amour nomade ;-).
Ben oui le Yerul il est un peu détaché, c’est pas un bémol, c’est lui le pauvre qui ne peut pas faire une retraite spirituelle tranquille !
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Mais on s’en branle de sa retraite spirituelle ! On a du pain sur la planche, là, on se remue le cul et pas qu’au lit !! Rogntudjû.
J’ai pas trop fait de l’humour parce que j’étais encore sous le choc… tu l’as lu, tu sais quoi, et je suis triste que tout ça soit fini…
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Meuh non pas triste, heureux d’avoir lu trois livres magnifiques 😉
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Oui, mais j’ai des envies de meurtres sur l’auteur pour avoir fait ce que tu sais qu’il a osé faire… grrrrrrr !
Ok, j’ai lu trois livres magnifiques et à cause de qui ?? À cause de toi ! 😀
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Mais ça va pas ?! pourquoi tu nous as mis cette chanson qui va me trottiner dans la tête jusqu’au coucher ?!
Toujours noté ce Yerulbiduletruc.
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J’adore vous foutre des chansons dans la tête ! Bon, tu m’avoueras qu’elle donne la pèche et qu’elle est entrainante.
Note Yerul et lis-le, il en vaut la peine !
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Rien lu encore de cet auteur … je vais y remédier , il m tente bien.
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Il faut le découvrir, on est dépaysé comme jamais et les romans sont profonds, j’ai adoré et je suis triste que la trilogie soit finie…
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Je dois le chroniquer très prochainement, je croule sous les avis en retard.
J’ai trouvé aussi que Yeruldegger était un peu en retrait dans ce troisième tome;
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Ah, ok, c’est pas moi qu déraille, alors ! mdr
Parce que tu crois que je n’ai pas de lectures en retard, moi ? Ok, pas de chroniques de retard, par contre…
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Ou alors, nous déraillons toutes les deux, c’est possible !
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On pourrait aussi dérailler toutes les deux…
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Je ne connaissais pas du tout ! J’ai en tête la chanson maintenant. Pfff ! C’est malin ! 🙂
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C’était le but ! Je suis payée aussi par Philippe Laville pour booster sa chanson, je touche deux fois mes commissions… PTDR
Quand tu verras le roman en librairie, tu chanteras « l’amour en mer » et personne ne comprendra…
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Et on me prendra pour une cinglée… Bon, tu me diras, je m’en fous !
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Mais non, pas de soucis, pas de petits hommes en blouses blanches pour t’attraper….
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J’me méfie ! 😆
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Bah, avec tous les kit mains libres que les piétons utilisent, je crois toujours que j’ai affaire à des fous qui parlent tout seuls…
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Moi aussi ! Même chose avec ceux qui les utilisent en voiture !
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On est entouré de fous !!
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Oui !!!
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Mais que faire ? Bien que les fous soient moins nombreux que les cons… Mais si on faisait des asiles pour les cons, tu imagines la taille des bâtiments ???
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Même pas j’imagine…
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Exact !
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Et voilà, tu l’as clôturée….Et moi je suis encore à la traine…..On sent que tu l’as kiffé cette trilogie, j’aime beaucoup ta chronique qui dit tout (la parenthèse elle est excellente)….
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Oui j’ai kiffé la trilogie et mon désespoir vient du fait que ♫ Mongolie, c’est fini ♫ et dire que c’était la ville de mon premier amour ♫
Mais quelle parenthèse ? Celle qui parle d’être baisé en long et en large ?? 😆
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mdr!!!Ouais précisément celle là!!!!;) ptdr!!!
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Je me disais bien…
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