Titre : De loin on dirait des mouches
Auteur : Kike Ferrari
Édition : Albin Michel (2019) / Le Livre de Poche Policier (2020)
Édition Originale : Que de lejos parecen moscas (2011)
Traduction : Tania Campos
Résumé :
Un glock, des menottes en fourrure, de l’arrogance, de la cocaïne. Et un cadavre. Tout cela tient dans la BMW noire du senor Machi, self made man de l’époque des dictateurs argentins et aujourd’hui entrepreneur sans scrupules.
Lui qui se croit au-dessus de tout le monde voit son univers doré réduit en poussière lorsqu’il découvre le corps d’un homme sans visage dans le coffre de sa BM flambant neuve.
Six heures de la vie d’un personnage infect, étouffé par sa propre prétention, qui doit se débarrasser d’un cadavre. Six heures à passer en revue – et ils sont nombreux – tous les « hijos de mil putas » qui voudraient le voir tomber.
Une attaque frontale contre la bourgeoisie argentine de l’époque de Videla, où les hommes d’affaires sont véreux et leurs femmes accommodantes.
Critique :
Le senor Luis Machi est un enfoiré de sale parvenu qui ne se prend pas pour de la merde mais considère tout le monde comme des résidus de chiottes sales, alors qu’en fait, c’est lui qui l’est.
Oui, Machi est un type abject, avec des airs de Trump dans sa manière qu’il a d’envoyer tout le monde au diable, de leur couper la parole, de raccrocher avant, de donner des ordres et de se vanter que lui, il est parti de rien et qu’il a réussi.
Pourtant, on s’amuse de le voir s’empêtré les pieds, non pas dans un tapis, mais dans un cadavre.
Certains ont des cadavres dans le placard, lui, c’est dans le coffre de sa BM. Menotté, en plus, le cadavre… Le but des prochaines heures sera de ne pas se faire prendre avec le cadavre, s’en débarrasser et trouver qui le déteste à ce point-là que pour vouloir lui faire porter le chapeau.
Ils sont légions ceux qui aimeraient foutre en l’air quelques heures de la vie de Machi. Il s’est essuyé les pieds sur tout le monde, a trompé sa femme, a traité ses maîtresses comme de la merde, ses employés encore plus, jamais de remerciements et j’en passe. Sa carte des méfaits est longue.
Ce roman noir et déjanté vous propose de faire un voyage dans la tête d’un salopard, de ne rien rater de ses pensées monstrueuses, de ses souvenirs, de ses rails de coke et de son esprit limité, comme peu l’être celui de Trumpinette pour tout ce qui touche à la culture, à la lecture et à tout ce qui ne l’intéresse pas.
Machi a beau jouer au macho, on devine les blessures de la jalousie sous son arrogance, lui qui est parti de rien, lui qui n’a pas un nom en deux parties, comme son épouse, lui qui n’est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, comme elle.
Lui qui, comme beaucoup d’autres, ont profité de la dictature argentine pour s’en mettre plein les poches. Lui qui, comme tous ces nouveaux riches, n’a aucun poids sur la conscience. La quoi ? La conscience ? Pardon, ce mot n’existe pas dans son dico perso.
Enfin bon, il a sa Rolex, donc, il a réussi sa vie, n’est-ce pas ? Plus des costards italiens taillés sur mesure, des cravates en soies d’Italie, des cigares, des vins et des alcools de choix. Un vrai bling-bling qui sniffe de la coke comme d’autres se mouchent le nez un jour de rhume.
Si je vous en parler, c’est parce que tandis que notre pute de fils cherche à se débarrasser du macchabée, il pense déjà à tous ces petits plaisirs qu’il va s’offrir en rentrant chez lui.
Oui, Luis Machi est abject, arrogant, pédant, mal élevé, sans conscience, salopard, harceleur, trompe sa femme, baise autant qu’un croisement improbable entre DSK et le Rocco des films X, méprise tout le monde et puis se demande qui a bien pu lui en vouloir pour lui jouer un coup de pute de la sorte.
C’est justement parce qu’il est tout ça que l’on se délecte en le voyant se démener, vitupérer, s’énerver, crier, mordre sur sa chique et tenter d’être poli de temps en temps, afin de ne pas se faire trop remarquer et même courber l’échine devant des flics… Le tout durant quelques heures qui seront les plus longues de sa vie et qui feront le plaisir des lecteurs, témoins de sa déchéance.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°231 et le Mois Espagnol et Sud-Américain chez Sharon – Mai 2020 [Lecture – 19].
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Noir et déjanté ? Ça me tente ! Si jamais je le trouve…
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Oui, faudra que je fouille mais pour le moment, c’est nada… mais je n’ai pas encore fait le tour de toutes mes épiceries… On déconfine mais bon, la prudence reste de mise ! Je suis masquée, toujours 😆
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Pareil de mon côté ! 😄
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Tiens, le lifting a lâché… là je te reconnais mieux 😆
Mais où passent toutes mes heures de la journée ?
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Ouais, le mastic n’a pas tenu !!!
Je pense que tes heures ont dû se barrer avec les miennes car je les cherche aussi ! 😂
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Faut bétonner les rides, ça marche mieux ! 😆
Je cours toujours après le temps… pffffffffffffff
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T’as raison mais j’ai peur que ça se fissure !!!
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MDR
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Oui didonc cela semble bien….oui tout un polar comme on aime….;)
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Oui, pour une fois, on a des morts, mais pas comme dans les autres romans que j’ai lu avant, ça fait du bien au moral, ce genre de lecture un peu déjantée.
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Noir et déjanté ? Évidemment c’était fait pour toi!😄
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Mais oui ! 😀
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Un roman intéressant !
Merci pour ta participation !
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Si jamais, Minou adore les mouches et en fouillant un peu, je devrais pouvoir…
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Ah, les chats qui jouent ! C’est toute une histoire.
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J’ai encore récupéré sa souris verte dans le couloir en bas… elle a descendu deux étages ! 😆
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Ce sont des choses qui arrivent…. Ici, les arbres à chat sont moins victimes d’accident ces jours-ci.
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Mes tes chats sortent pour faire leurs griffes sur les arbres, eux ? Minou ne sortant pas, son arbre est SON truc fétiche. Il adore aussi se coucher sur la petite moquette qui entoure le pied. Comme s’il avait peur qu’on lui vole 😆
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Non, ils ne sortent pas, même fenêtre et portes ouvertes. Pas envie. Déjà que BN ne consent pas à quitter sa chambre…
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oulàlà, ils sont casaniers ! mdr Pourtant, les portes ouvertes, ça tente toujours les chats ! 😀
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Les miens, pas vraiment : Lisette est déjà restée longtemps sur le rebord de la fenêtre… pour finalement rentrer.
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Elle a tenté la grande aventure ! 😀
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Après fouille, pas encore trouvé le « jeu » du chat… Faudra mettre du miel pour attirer les mouches
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