Titre : Francis Rissin
Auteur : Martin Mongin
Édition : Pocket (04/03/2021) – 672 pages
Résumé :
De mystérieuses affiches bleues apparaissent dans les villes de France, seulement ornées d’un nom en capitales blanches : FRANCIS RISSIN. Qui est-il ? Comment ces affiches sont-elles arrivées là ? La presse s’interroge, la police enquête, la population s’emballe. Et si Francis Rissin s’apprêtait à prendre le pouvoir, et à devenir le Président qui sauvera la France ?
Pour son premier roman, Martin Mongin signe un livre vertigineux. Un roman composé de onze récits enlevés, onze voix qui lorgnent tour à tour vers le roman policier, le fantastique, le journal intime ou encore le thriller politique, au fil d’une enquête paranoïaque sur l’insaisissable Francis Rissin. Avec une maîtrise rare, Martin Mongin tisse sa toile comme un piège qui se referme sur le lecteur, au cœur de cette zone floue où réalité et fiction s’entremêlent.
Autant marqué par l’art de Lovecraft, de Borges ou de Bolaño que par la pensée de La Boétie ou d’Alain Badiou, Francis Rissin est un premier roman inventif et inattendu, au propos profondément politique.
Critique :
Il est certains romans, encensés par les critiques diverses, quelles soient des journalistes, des libraires, des blogueurs ou des membres de Babelio, que l’on a absolument envie de lire, afin de vivre les mêmes émotions que les autres, de se prendre une claque littéraire, de vibrer…
Tout le monde le disait, cette histoire était délirante, folle, géniale…
Hélas, la malédiction se poursuit : je suis à contre-courant de la majorité, une fois de plus.
Non, ce livre ne m’a pas paru génialissime ou autres superlatif ou laxatif. Le pavé fut indigeste et il m’est resté sur l’estomac. Le problème est survenu dès les premières lignes… Mais je n’y ai pas attaché d’importance, sur Babelio, Kittiwake prévenait qu’il ne fallait pas se fier au premier chapitre.
Moi, j’aurais dû, parce qu’il a été le déclencheur de ma Bérézina littéraire. Entre nous, la suite n’a pas été plus prometteuse et ce fut une lecture pire que sur des montagnes Russes.
D’ailleurs, j’en suis sortie barbouillée, avec l’envie d’aller balancer ce livre directement dans une boîte à livre. Il était passé 23h lorsque je l’ai terminé, avec la langue pendante, après avoir sauté des lignes, des paragraphes, des pages.
Francis Rissin est un personnage que l’on n’arrive pas à cerner. Son portrait va être fait par différentes personnes, le cercle se resserrant de plus en plus sur l’homme énigmatique qu’il est. Le tout en 11 chapitres.
Chaque chapitre est différent du précédent, puisque l’on change de narrateur, de témoin, donnant un espèce de charivari de genres littéraires, passant d’une sorte d’étude universitaire à une enquête policière, une dystopie, un récit journalistique, une analyse de l’exercice du pouvoir, une confession…
N’en jetez plus, la coupe est pleine. La narration m’a semblé erratique et je me suis perdue totalement dans ce récit qui semblait n’avoir ni queue, ni tête, me donnant l’impression étrange que je ne lisais plus le même roman, mais plusieurs. Quel bordel !
Finalement, Francis Rissin est comme les personnages de François Pignon ou François Perrin (personnages de fiction créés par Francis Veber), il est légion. Il est partout et nulle part. Il existe sans exister.
Désolée, mais ma préférence à moi (merci Julien Clerc) ira aux François Pignon et Perrin, qui ont au moins eu le mérite de me faire passer de bons moments, là où Rissin ne m’a fait aucun bien.
Je pense qu’avec un tel roman, ça passe ou ça casse. Pas besoin de vous faire un dessin, chez moi, ça a cassé, je ne me suis pas laissée embarquer par le récit, je n’ai pas vibré, me demandant plusieurs fois ce que je foutais dans ce roman qui, clairement, ne me parlait pas.
Ils en parlent mieux que moi : Gruz / Kittiwake / paroles / motspourmots
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Oh ben merde, moi qui est adoré ce roman, j’ai même obligé Yvan à le lire et j’ai fait un Kawa spécial Françis Ricin…
Bon comme toi certain de mes lecteurs n’ont pas aimé du tout mais d’autre comme moi ont adoré.
J’aurai du prévenir, vous pouvez passer le premier chapitre….
Perso c’est vraiment ce premier chapitre qui m’a accrochée et qui a déclancher le coup de coeur !
Comme quoi !!!
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Oui, comme quoi… PTDR
Bon, pour une fois, nous divergeons 😆
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J’aime bien aussi quand nous nous opposons ma Belette ;-P
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l’opposition est minime ! 😆
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oui à la marge ;-P
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mdr
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hihi Lol
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Ben moi, depuis le début (et après l’avoir feuilleté parce que ma médiathèque l’avait acheté), je m’en méfie un peu, de ce roman, malgré toutes les bonnes critiques. Faut dire que j’aime bien que, au final, on me serve une histoire cohérente… et ici, je n’ai pas l’impression que ce soit le cas, il me semble qu’on a plutôt affaire à une espèce de jeu littéraire refermé sur lui-même. Me trompè-je ?
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Le scénario est comme plusieurs témoignages sur des personnes ayant connu, entendu parler, vu, le fameux francis mongin. On tourne autour avant d’avoir l’explication finale dans le dernier chapitre. Moi, j’avais l’impression de tourner en rond…
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Comment j’aurais été vite fait au dernier chapitre 😀 !
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Rhôô, mais non ! PTDR (une tentation que j’ai eue souvent)
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Je passe mon tour, ma pal te remercie !
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pas de quoi ! mdr
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Je note pour ne pas noter, j’ai trop de tentation pour lire un ouvrage qui ne me tente pas.
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Ok, répète-moi ça un jour de moins grande chaleur et je comprendrai tout ! mdr
Tu fais bien de noter qu’il est possible que tu doives l’oublier !
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Oui, on ne sait jamais, sur un malentendu, je pourrai me dire « tiens, ce livre me dis quelque chose, j’en ai entendu parler, mais pourquoi ? Ah, zut, il ne fallait pas que je le lise ! »
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Sur un malentendu, comme Jean-Claude Dusse 😆
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Exactement ! Sur un malentendu, tout peut arriver !
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mdr
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Je ne suis pas dérangée par ce style particulier de narration. Je peux même apprécier. Mais il faut que ce soit très bien ficelé car en effet ça peut être déroutant. On approche le sujet par ellipse ou plutôt par asymptotes (courbes qui se rapproches indéfiniment du repère orthonormé sans jamais le toucher). Cela souligne l’absence d’une vérité unique absolue, mais que celle ci n’est jamais que subjective. Cela va à rebours de la littérature habituelle ou le narrateur (qu’il soit extérieur à l’action ou qu’il s’agisse d’un récit) nous livre sa seule vérité au lecteur.
Mais j’avoue que si les 11 chapitres ne convergent pas un minimum ça doit être compliqué à suivre. Umberto Ecco s’était livré à un tel exercice avec Le cimetière de Prague où plusieurs narrateurs alternaient et dont deux n’en étaient qu’un souffrant d’une double personnalité! J’avoue avoir eu du mal à le finir…car je n’arrivait plus à voir où ça menait. Ça demande une concentration de malade et de ce fait je pense que ça ne doit pas convenir à un rythme de lecture trop soutenu… car ça épuise vite son lecteur.
C’était peut être ça ton problème avec ce livre? Il n’est pas adapté à une stakhanoviste de bibliothèque comme toi? 😉
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Mince alors, que tu expliques bien la chose… je vais t’engager pour que tu tapes mes chroniques, tiens, ce sera plus relevé ! :p
« asymptotes » et « orthonormé », merci je ne connaissais pas les mots, yapuka les retenir et les ressortir !
Jamais lu « le cimetière de Prague », mais là, je n’ai plus envie 🙂
Oui, c’est mon problème, je trace, je suis une stakhanoviste (je connais le mot, ouf) et je dois rester dans les thriller qui bougent et non les trucs trop cérébraux, vu que j’ai de l’air entre mes deux oreilles 😆 De l’air chaud, pour le moment, mon cerveau fond 😉
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Asymptote? Asymptote? Est-ce que j’ai une gueule d’asymptote, moi? 😂 Nan c’est même pas de la littérature ! C’est un vieux vieux souvenir de mes cours sur les études de fonctions mathématiques quand j’étais au lycée au millénaire précédent ! 😁 Le genre de mot qui en jette ! Surtout au scrabble! 🤣
Oui fait trop chaud! J’en peux plus! J’ai le dynamisme d’un oeuf dur tombé sur le sol. J’arrive même pas à lire! Ni même à comprendre les mangas animés que mon fils a voulu me faire voir! 🙄 C’est dire sur mon état de vulnérabilité ! 😬
Tiens pendant que j’y étais j’ai même regardé en cachette un manga yaoi pour voir… j’te jure! Et la preuve qu’il fait trop chaud et que mon esprit critique est altéré : j’ai trouvé ça distrayant ! Et pourtant… ça tourne en rond! C’est peut être pour ça que j’arrive encore à suivre? Ayé! Chuis fichue! 😱
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Oui, google images m’a montré des graphiques magnifiques 😆
Je n’ai pas été bien durant deux jours, trop chaud, migraine, pas bien, pas en forme, juste bonne à lire ou à regarder le chat pioncer et je ne te parle même pas de mes heures de sommeil, un désastre !
j’ai su lire, heureusement ! J’ai même ressorti un ken le survivant en manga, pour le lire !
Rhô, faudrait que je me fasse un manga yaoi, mais fait trop chaud, si ça me donnait des idées cochonnes, on se retrouverait tout collant, monsieur Belette et moi 😆
Ça tourne en rond ? Bon, ils concluent ou pas, parce que s’ils tournent en rond, ça va pas aller…. mdr
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Si tu veux du scabreux il vaut mieux lire/voir du Hentaï (pervers en nippon) que du Yaoi (sentimental). On ne montre rien de scabreux dans le Yaoi même s’il leur arrive parfois de conclure… C’est surtout des hommes perdus dans des tergiversations de collégiennes bien éloignées de ce qui de passe en vrai dans la communauté gay où le plus souvent on couche sans demander son prénom à un partenaire de Grindr, lieux de drague ou de back-room qu’on ne revoit plus ensuite! 🙄
Ok c’est un peu cliché et tous les gays ne fonctionnent pas ainsi mais… les clichés ne sortent pas de mon imagination non plus… Quoi qu’il en soit le Yaoi relève d’une approche sentimentale davantage féminine et d’ailleurs 90% des clients de Yaoi sont des clientes.😉
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Oui, les mecs n’aiment pas voir deux autres mecs coucher ensemble, comme nous ne regarderons pas un film X avec deux nanas. Enfin, moi je suis ainsi et non, je ne regarde plus de porno, je n’ai plus 20 ans ! 😆
Dans les yaoi des fanfics, ça quettait, même si tout n’était pas toujours explicite, tout dépendait du rating.
Mais ce n’est plus de mon âge, j’ai vu le loup, c’est bon ! 🙂 Et pour les clichés, je trouvais souvent que les fanfics étaient bourrées de clichés, autant en M/M que M/F
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Et bin….on peut l’ecrire….tu n’as pas aime….;)…..
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J’aurais pu faire une chronique plus courte et utiliser ta phrase qui résume bien l’affaire 😆 Oui, on peut le dire !
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hahaha ouii…pas de perte de temps….;)
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Mais quelle imbécile je suis !
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Tu as cherche de quoi ecrire positif….mais cela n’a pas fonctionne
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Je voulais un peu étoffer tout de même ! Sans le challenge du pavé, je ne l’aurais même pas chroniqué.
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On a trouve le fautif…..lol
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Oui ! :p
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Ma PAL te remercie !
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C’est déjà ça de gagné !
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Clairement avec ce livre ça passe ou ça casse. Fallait me demander, je ne suis pas étonné que tu n’ais pas aimé ;-). Ce livre reste pour moi une lecture marquante.
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Zut, j’aurais dû te demander ! 😆 C’est chez toi que j’avais eu l’envie (non, je ne chanterai pas du Johnny) de le lire, puis j’ai mis du temps à le trouver en poche et en seconde main, puis à le sortir des étagères. Bardaf, ce fut l’embardée… dans le talus directement.
J’aurais aimé que ça passe, mais non… Oui, en effet, ça passe ou ça casse.
Avec le dernier Ellory (qui n’est pas un vrai dernier), ça a cassé aussi… Tu crois que je devrais consulter ?
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Tu es irrécupérable depuis longtemps, c’est trop tard 😉.
Plus sérieusement, c’est juste personnel, ce n’est pas une science exacte. Après, faut du flair 😉
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Oui, les scientifiques se jetterons sur mon corps pour m’analyser le cerveau, à ma mort 😆
Une lecture est personnelle, terriblement personnelle, on réagit sur certaines choses, pas sur d’autres, selon la personne. J’ai du flair, mais parfois, je me plante royalement 😆
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Salut Belette, comme j’ai adoré ce roman !
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Mince alors, moi ce fut l’inverse ! Comme quoi, tous les avis sont dans la littérature 😆
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