Titre : Corrosion
Auteur : Jon Bassoff
Édition : Gallmeister (2016)
Résumé :
Un vétéran d’Irak au visage mutilé tombe en panne au milieu de nulle part et se dirige droit vers le premier bar. Peu après, un homme entre avec une femme, puis la passe à tabac.
L’ancien soldat défiguré s’interpose, et ils repartent ensemble, elle et lui. C’était son idée, à elle. Comme de confier ensuite au vétéran le montant de l’assurance-vie de son mari qui la bat.
Ce qu’elle n’avait pas réalisé, c’était qu’à partir de là, elle était déjà morte.
Critique :
Qui a éteint la lumière ? Parce que ce roman est noir de chez noir. Il n’y a d’ailleurs personne à sauver dans ses pages.
Si la corrosion désigne l’altération d’un matériau par réaction chimique avec un oxydant, ici, il est question que de corrosion de l’âme des gens, de leur cœur, de leur esprit.
Et quand la corrosion lente commence, on ne l’arrête plus.
Le début nous présente Joseph Downs, un vétéran d’Irak, le visage mutilé par la guerre… Mais il n’a pas que ça de mutilé, son âme aussi l’est.
Dans cette histoire, tout n’est que noirceur, crasses, ténèbres et j’en passe. C’est noir de chez noir et même pas un petit peu blanc.
J’ai eu un peu de mal au début, avec la narration inhabituelle des dialogues : pas de tirets cadratins, pas d’ouverture de guillemets mais des dialogues plaqués sans rien sur la feuille, au milieu des autres phrases.
Le deuxième récit est encore plus noir que le premier (j’aurais pas cru ça possible) et la corrosion de l’âme de Benton Faulks se réalisera sous nos yeux horrifiés, pétrifiés, avant que le récit ne revienne ensuite dans sa troisième partie sur Joseph Downs.
C’est à ce moment là que l’ultime corrosion sera atteinte. Comme quoi, c’est toujours possible de faire pire que le précédent.
Un roman noir de chez noir mais qui ne m’a pas fait battre le cœur. J’ai frémi, j’ai été horrifiée mais pas conquise à cent pour sang.
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016), Le « Challenge US » chez Noctembule et Une année avec Gallmeister : les 10 ans chez LeaTouchBook.
Ping : Challenge Thriller et polar – session 2015-2016, bilan final | deslivresetsharon
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Janvier 2016 | The Cannibal Lecteur
Du noir s’échappe parfois un rai de lumière. .. si ce n’est pas le cas c’est dommage.
J’aimeAimé par 1 personne
Du chaos naitra l’ordre, mais quand l’homme est dans le chaos, rien de bon ne se passe et il ne progresse pas, n’évolue pas. Mais chez ces auteurs là, pour le rai de lumière, même GDF-SUEZ n’y peut rien.
J’aimeAimé par 1 personne
j’adore tes allégories!! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
La philo du jeudi soir… Le retour du jeudï !
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne suis pas très sûre d’avoir envie de le lire, celui-ci.
J’aimeAimé par 1 personne
Je conseillerais plus « l’enfer de church street » ou « cry father » de la même collection.
J’aimeAimé par 1 personne
Je verrai si je les trouve à la bibliothèque.
J’aimeAimé par 1 personne
Sinon, sur liseuse, je peux faire quelque chose pour toi, le temps de le retrouver sur ma clé…
J’aimeAimé par 1 personne
N’hésite pas à partager ta chronique sur le groupe du challenge (cela m’aide à « recenser » les chroniques) 🙂
Ce livre est vraiment noir, noir, noir et c’est assez impressionnant, il manquait quelque chose pour le coup de cœur : je pense que cela vient du fait que je me suis attachée à aucun personnage (ils étaient tous vils ou presque :p)
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, dès que j’ouvrirai FB je la copierai dessus !!
Moi non plus, pas d’attachements à aucun des personnages ! Noir très noir mais pas de coup de coeur non plus.
J’aimeJ’aime
bon tu ne m’aides pas toi, je me demandais : je le lis ou pas ? Quoi que tu m’éclaires à me dire que justement il n’y a aucune lumière dans ce récit.
Me faut ma petite loupiote dans les ténèbres moi
J’aimeAimé par 1 personne
Bon, avant de me mettre en veilleuse, je pourrais dire que tu peux ne pas le lire, si tu veux du bon Noir, j’en ai d’autres à te proposer, comme « le diable tout le temps » ou « J’étais Dora Suarez ».
J’aimeJ’aime
Ho pétard dès la première scène on est dans l’ambiance ! Mais c’est comme tout : affaire de dosage, trop de noir tue le noir…peut-être ? Je ne retiendrai pas le titre tout Gallmeister qu’il fut ! 😆
J’aimeAimé par 1 personne
Non, parce qu’on peut faire encore plus noir et me foutre la chair de poule, mais ici, il manquait un truc… j’ai aimé, mais pas de coup de coeur. Je vais m’en faire un autre de la collection parce qu’ils en ont des très bons.
J’aimeAimé par 1 personne
ah mince, pas conquise à 100%?
Je pensais que le Noir de chez Noir, c’était pour toi!!!!
voilà donc ta première lecture sur ce challenge 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, le noir de chez noir est pour moi, mais ici, j’ai du mal à accrocher à la manière dont c’était écrit et je n’en ressors pas avec un coup de coeur comme avec « le diable tout le temps ». Mais j’ai bien aimé tout de même…
J’aimeJ’aime