Titre : Power
Auteur : Michaël Mention
Édition : Stéphane Marsan (04/04/2018)
Résumé :
« Ici, comme dans les autres ghettos, pas d’artifice à la Marilyn, ni de mythe à la Kennedy. Ici, c’est la réalité. Celle qui macère, mendie et crève. »
1965. Enlisés au Vietnam, les États-Unis traversent une crise sans précédent : manifestations, émeutes, explosion des violences policières. Vingt millions d’Afro-Américains sont chaque jour livrés à eux-mêmes, discriminés, harcelés.
Après l’assassinat de Malcolm X, la communauté noire se déchire entre la haine et la non-violence prônée par Martin Luther King, quand surgit le Black Panther Party : l’organisation défie l’Amérique raciste, armant ses milliers de militants et subvenant aux besoins des ghettos.
Une véritable révolution se profile.
Le gouvernement déclare alors la guerre aux Black Panthers, une guerre impitoyable qui va bouleverser les vies de Charlene, jeune militante, Neil, officier de police, et Tyrone, infiltré par le FBI.
Personne ne sera épargné, à l’image du pays, happé par le chaos des sixties. Un roman puissant et viscéral, plus que jamais d’actualité.
Critique :
Les États-Unis, peuplé en masse par des descendants d’immigrés est une terre d’asile, d’accueil, de droits pour tous et toutes !
STOP ! On rembobine la bande : vu son origine, elle aurait dû être une terre d’asile, d’accueil, de droits pour tous et toutes… J’ai le droit d’avoir un rêve.
Pour ceux et celles qui rêvent encore éveillés, je leur suggère de lire le dernier roman de Mention. Les racistes crasses de tous poils devraient aussi le lire, mais ils risqueraient de ne pas vouloir comprendre car ces personnes sont accrochées à leurs idées comme une moule à son rocher et ne verrait dans la réalité que de la propagande.
Et puis, 452 pages, se serait trop dur à lire pour ces personnes que je connais (on choisit pas sa famille, même si se sont des pièces rapportées) et qui me font souvent soupirer dans ma tête.
Michaël Mention a fait fort ! Documenté à mort, à fond, sa plume trempée dans l’acide, il m’a fait assister à l’assassinat de Malcom X, vivre celui de Martin Luther King, celui de Kennedy (Robert, pas John), j’ai foulé la moquette du bureau de ce parano de Hoover, appris les meurtres du Zodiac et vu la scène de crime de Sharon Tate…
Je me suis assise, en buvant une Bud, dans le local des Black Panther, assistant à leur naissance, leur émergence, leurs combats pour avoir des droits élémentaires, refait le monde avec eux, j’ai participé à des patrouilles de flics, me suis révoltée devant des arrestations arbitraires, des abus de pouvoir et senti un peuple oppressé se soulever.
On était si puissants que le pays a tremblé comme jamais auparavant.
Les gens nous craignaient, alors que tout ce qu’on voulait, c’était l’égalité. La paix, enfin.
C’est pour ça qu’on s’est unis. Organisés. On avait nos codes, notre langage, notre journal, notre musique, notre cinéma, notre look, nos penseurs, nos cliniques, notre capitale, notre président, nos ministres, notre indépendance.
On était noirs
On était libres.
On était les Black Panthers
Dans un pays où la nation Noire doit fermer sa gueule, baisser la tête, dire « oui » à tout, n’ayant aucun droit, sauf celui d’aller se faire tirer dessus au Vietnam, il était normal qu’un jour, elle en ait marre et réclame le minimum syndical qui était d’avoir les mêmes droits que le Blanc qui l’avait jadis réduit en esclavage.
« Je n’ai jamais eu de problèmes avec ces Vietcongs et je ne ferai pas quinze mille kilomètres pour tuer ces Noirs asiatiques. Ils ne m’ont jamais rien fait, ils ne m’ont jamais traité de “nègre”, ils n’ont jamais menacé de me lyncher ou tenté de m’empêcher de boire au robinet des Blancs. Mon combat est ici, aux États-Unis, pour que les Noirs aient enfin les mêmes droits que les autres. » Une fois encore, Mohamed Ali a frappé fort.
Chez Mention, pas de manichéisme, on ne se retrouvera pas avec des Noirs gentils et des Blancs méchants, il y en aura pour tous les goûts, toutes les haines, toutes les trahison : le Blanc comprenant que le Noir a raison de s’insurger et le Noir trahissant les siens, sans que l’on juge l’un ou l’autre.
C’est violent, c’est clash, c’est un peuple qui se révolte, c’est un peuple américain qui en a marre de vivre dans la misère, les ghettos et de se faire contrôler et arrêter arbitrairement.
C’est un roman noir fort, un roman qui fout la gerbe quand on voit cet acharnement sur les Black Panther alors qu’on ne fait rien contre les gangs, les dealers, et autres. C’est un roman qui explore un mouvement qui commença petit pour devenir grand avant de sombrer, sabordé par la propagande, les rumeurs, les coups de pute du FBI, du gouvernement, des flics, des médias, des lois s’appliquant aux uns et pas aux autres.
Les médias n’aiment pas qu’on les critique, ça les met face à leurs contradictions. Bref, tous les journaux de la côte ouest ont fait front, oubliant leur concurrence au nom d’un corporatisme consanguin. Tous sauf Ramparts, l’unique revue à avoir évoqué la ligne d’autodéfense du Parti.
Mais il est trop tard, puisque leur coup de force au Capitole a réveillé les peurs profondes de l’Amérique blanche. Cette Amérique schizo, qui accueille l’immigré mais redoute l’étranger. Or, de la schizophrénie à la violence, il n’y a qu’un pas. Et trois initiales : FBI.
Après la surveillance du BPP et son infiltration, Cointelpro passe à une nouvelle phase – incluant son vaste réseau de juges, journalistes, professeurs, conférenciers et producteurs à Hollywood – afin de discréditer l’organisation et ses nombreux soutiens, jusqu’aux acteurs les plus célèbres.
Objectif : déstabilisation.
Méthode : propagande.
Impunité : totale.
[…] en plus, on est chargés de traquer les Panthers qui ne respectent pas le décret Mulford. Quand on en voit avec des flingues, on les leur prend. Bien sûr, ça ne concerne qu’eux. Pas les Slaves, ni les Hells, alors qu’ils sont aussi dangereux.
Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage… Ça marche toujours et ça marche encore de nos jours. Vieux comme le Monde.
Un roman qui laisse aussi planer une question : si les autres ne s’étaient pas acharnés dessus, le parti aurait-il continué ou aurait-il sombré aussi, victime de ses propres matelots et de l’usure ?
Je me demande souvent ce que ça aurait donné, si on n’avait pas été persécutés avec un tel acharnement. Peut-être qu’on aurait accompli davantage. Peut-être aussi que l’usure était inévitable.
Ça a foiré à cause de nous. Pas à cause du FBI, de la came, des gangs. Ils nous ont pourri la vie mais, le vrai problème, c’était nous. Trop pressés. Des siècles qu’on avait rien, alors on voulait tout et on a foncé. On était sur tous les fronts, tellement impliqués qu’on a rien vu venir. L’envie, c’est ce qui nous a tués.
Un roman noir qui donne la parole à plusieurs personnages, à tour de rôle, afin de mieux nous immerger dans les événements de cette époque, une véritable plongée en apnée dans une période qui n’est pas si loin de nous, une critique au vitriol d’un pays qui se dit garant des droits de l’Homme et des libertés pour tous.
« Couleur ou pas, il y a que deux classes ! Les opprimés et les oppresseurs ! Les exploités et les exploiteurs ! »
Je croyais savoir mais je ne savais rien… Ce roman noir m’a ému, tordu les tripes, emporté loin d’ici, m’a mis au centre d’un peuple sans droits qui ne faisait qu’en réclamer un peu, d’un mouvement dont je ne connaissais pas grand-chose, au final, sauf ce que la propagande et les médias en ont fait.
Un
Roman
Coup
De
Poing
Officiellement, c’est une nouvelle descente de police. Officieusement, c’est le racket hebdomadaire. Venus dépouiller les dealers, les flics se heurtent aux riverains. Sur ordre de leur chef, ils bastonnent à tout-va, volant les doses et les liasses.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019).
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Bon! Ok, je ne connais pas l’auteur, enfin j’ai entendu parler de lui… Quand même! Il faudrait que je me le fasse… Ce livre et les autres :-p
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Un excellent auteur à découvrir !!
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😉
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J’ai plusieurs romans de Mickaël Mention dans ma PAL, il serait temps que je les en sorte et les chronique !
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Oui, il serait plus que temps…. *dit celle qui a des tonnes de livres qui prennent la poussière*
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Rhooooo comme tu me fais plaisir là ma Belette.
Ce Power c’est mon coups de coeur 2018, il a mis toutes mes autres lectures KO.
Et que j’ai aimé suivre les méandres et les histoires de Charlaine, Neil et Tyrone et j’ai adoré la contextualisation que Mister Mention apporte à l’histoire.
Bref j’ai surkiffé !
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Moi, ce sera mon coup de pied au cul de l’année 2018 !!! Je n’ai rien d’autre à dire que ce que tu viens d’écrire. 😉
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Moi une grosse baffe dans ma chetron !
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Quelle brute, cet homme ! 😀
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Un amour en fait !
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Un amour de brute car ils nous malmène 🙂
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Faut que je me le fasse celui-là même si je suis loin d’être un fan des Black Panthers… par contre j’aime bien le Black Panther de Marvel. Je sors !
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Et bien, le black panther de marvel entre en ligne de compte !! Moi aussi je l’aime bien.
Au départ, les black panther était une bonne idée, un moyen de se défendre et de faire respecter ses droits. Hélas, en Amérique, pour te faire respecter, faut les flingues…. et on ne fait pas une « révolution » pareille sans casse… tout le monde n’est pas Gandhi et même Mandela a utilisé les gros pétards et l’argent de dictateurs parce qu’il n’avait pas le choix.
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Jamais déçue avec M.Mention , vivement que je m’y penche sur celui-ci 😉
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Penches-toi bien, mais gaffe de te prendre un coup de matraque des flics !
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oh oui cela doit etre un sacre livre….j’ai souvent lu/vu ce groupe dans mes periples, mais lala c’est directement sur eux, cela pourrait m’interesser….
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Je me suis « culturée » sur le Black Power et sur les sales manies de l’Amérique…. elle n’en sort pas grandie !
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et cela continue….il va surement avoir un autre groupe comme ca…vu la pression….
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À force de maintenir les gens dans le non-droit, il est normal que la révolution naisse ! Z’ont encore rien compris les gouvernants !
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lala ce n’est pas une revolution qui nait mais une croissance des extremes…et cela fait peur….
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Là, ça me fait peur aussi les extrémistes de tout poils qui montent en puissance. Je ne suis que pour l’émergence des minorités spolié de leurs droits élémentaires.
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et de la majorite feminine…..oui on est quand meme un sacre majorite qui doit se battre continuellement….
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J’ai entendu à la radio pour que nous les femmes atteignions le niveau des droits des mecs, il faudrait attendre 2050 ! En Belgique. 2050 et des poussières….
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et on est dans des pays dits « avances » pour les femmes…en Tunisie, une loi qui va permettre au femme d’heriter la meme chose que les hommes ne risque pas de passer…c totalement fou….
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Dire que nous venons de là ! Ma mère devait avoir l’autorisation de mon père pour ouvrir un compte en banque en 74…
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et avoir l’autorisation de travailler, pour les femmes maries, sans l’autorisation du mari, 1972…..fou fou…si elle se mariait, elle perdait leur boulot…
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Dans certaines boites, tu te mariais, tu perdais ton job d’office car ils estimaient qu’une femme qui se mariait devait s’occuper de son ménage et pas bosser ! Nous étions dans les années 70 (ou 60 ?), je ne sais plus, c’est une connaissance de plus de 70 ans qui m’en avait parlé.
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exactement…ce que je disais…lol….mais bon il reste encore des combats…
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Et dans les autres pays aussi, il reste bien des combats à faire
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ouai….des fois, je me dis que cela reste dur….vraiment dur….;)
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Mais on critique les autres qui y sont encore, dans cet obscurantisme qui relègue la femme loin derrière, alors que nous venons à peine d’en sortir et qu’il y a encore du chemin à faire
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surtout que ces memes femmes ne veulent pas en sortir…je viens de voir un reportage sur TV5 journal africa sur l’heritage equivalent homme et femme en Tunisie…beaucoup de femmes n’en veulent pas car c’est la tradition, elles veulent en reste 1/3 pour elle et 2/3 pour les hommes…pfoufffff….
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On ne se méfie jamais assez des « traditions ». Elles sont bien ancrées, même chez nous, « on a toujours fait ainsi »… parfois, elles ne savent pas ce qu’elles disent, elles ont peur du changement, peur de ce qui va suivre ensuite, et c’est pareil chez nous, certaines se complaisent dans leurs peu de droit. On leur a bourré ça dans le crâne et elles ne veulent pas en démordre.
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exactement…et c effrayant….
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L’être humain restera une énigme pour moi, je clamserai sans savoir !
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oh oui n’oublie pas qu’on est des soupirothrope…on soupire sur l’humanite….
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J’ai parfois envie de devenir cracheusothrope et de cracher sur l’humanité ! Je n’aurais pas dû regarder le JT….
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bof cela me sert a rien ou t’assecher dans le vide…
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MDR
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Ton post me donne vraiment envie de lire ce livre. Je lis qu’on parle d’un mois américain, ça se passe où ?
Bonne journée
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En septembre et chez Titine en principe.
https://plaisirsacultiver.wordpress.com/
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Merci du renseignement
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Mais de rien !
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Ping : Bilan n°1 du challenge polar et Thriller | deslivresetsharon
Bonjour, je ne sais plus ce que j’ai lu de cet auteur mais je m’étais dit qu’il faudrait que je le retrouve….du coup ce titre et le mois américain qui se profile , ça va peut être le faire .
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Une excellente idée ! Il a écrit la trilogie du Yorkshire (non, pas sur le chien, mais sur le tueur), un roman avec Larcenaire, un autre avec un côté fantastique/horreur dans le trou du cul de l’Australie, un sur le fils de Sam (pas encore lu), un sur les médias, un sur le matche de foot RFA/France…
j’en ai oublié ??? Bon, j’adore ses romans ! Une bonne occase de sortir son Power pour le mois américain de septembre 😉
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Moi aussi j’en ai bu de la Bud(weiser)! En Californie… même que c’était pas inoubliable si ce n’est que la serveuse m’a demandée si j’étais bien certaine d’avoir plus de 21 ans! J’étais flattée ! J’en avais 27! Je lui ai proposé de voir mon passeport… elle a décliné…. À mon avis elle voulait juste un gros pourboire (pourboire une Bud?)… 🙄
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J’aime quand on me donne moins que mon âge ! Sachant que tu peux acheter des armes, limite un char d’assaut à 8 ans, se faire demander son âge pour de la bête bière, je trouve cela ironiquement surréaliste !
Buvons de la bière belge, de la française ou de celle aromatisée au rhum et merde à la pisse de chien de Trumpinette !
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Un
Roman
Coup
De
Poing
Effectivement ! Le genre de roman qui marque et qui laisse des traces (et c’est une très bonne chose). Et quel talent ce Mention !! Quelle écriture éblouissante !
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Je me suis permise de lui voler une de ses manières d’écrire !
Ce que j’adore, c’est qu’il arrive là où on ne l’attend pas (Zorro ?) et qu’il change de sujet à chaque fois ! Un jour, tu vas voir, il va nous faire du Harlequin ! Et tu sais quoi ? Ce sera magistral 😉
J’ai appris des choses grâce à lui et je me couche encore moins bête 😆 Si, c’est possible !
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