Titre : Blueberry – Tome 15 – Ballade pour un cercueil
Scénariste : Jean-Michel Charlier
Dessinateur : Jean Giraud
Édition : Dargaud (1974) – Le Lombard (1974-1977)
Résumé :
Ballade pour un cercueil est le quinzième album de la série de bande dessinée Blueberry de Jean-Michel Charlier (scénario) et Jean Giraud (dessin). Publié en 1974, c’est le dernier album du cycle du trésor des Confédérés (trois tomes).
Presque tous les acteurs de l’album précédent convergent vers un « pueblo abandonné », Tacoma, à la recherche du trésor des Confédérés.
Après avoir affronté les jayhawkers et Lopez à plusieurs reprises, la troupe de Blueberry ramène le trésor à la frontière des États-Unis, où elle aura à faire face au commandante Vigo, aux jayhawkers à nouveau et à un chasseur de primes.
Critique :
Voilà un album comme nous n’en verrons sans doute plus de nos jours car il est composé de 72 pages d’aventures pures et dures.
Maintenant, business oblige, on couperait l’album en deux.
Franchement, ici, on en a pour ses sous, niveau lecture, car le début de l’album est composé de longs textes expliquant l’origine de Blueberry, cet homme bourru, têtu, bagarreur, buveur, coureur de jupons, de pistes, au nez cassé et qui poste un nom de gonzesse (Myrtille).
Avant même l’émergence de la saga « La jeunesse de Blueberry », nous en savions enfin plus sur ses origines et je peux vous dire que malgré le fait que je connaisse les origines de mon lieutenant de cavalerie préféré, cela m’a fait plaisir de les relire.
Dans ce lourd album dense, notre lieutenant court toujours après le fameux trésor des confédérés, il n’est pas le seul et sa piste sera jonché de cadavres car dans cette course à l’or, tous les coups bas sont bien entendus permis.
Zéro temps mort, même pas pour laisser souffler les bêtes, des balles qui sifflent, des tombes que l’on creuse, un cercueil qui va faire un long voyage, des trahisons, des coups bas, des aides improbables, du whisky, de fausses pistes, de jeu de cache-cache, de chausses-trappes et j’en passe.
Du rythme sans perdre son souffle, un suspense maintenu tout au long de l’album et des surprises en veux-tu en voilà !
Je ne sais pas ce qu’il en est des nouvelles éditions, mais dans l’ancienne, on a beaucoup de couleurs monochromes et des cases coloriées tout dans le même ton, ocre ou bleu gris. Si on a l’habitude, ça ne fait pas de mal aux yeux, mais si on ne l’a pas, on pourrait être surpris.
Cet album met aussi en avant la fièvre de l’or et ce que l’Homme est capable de faire pour en obtenir, devenant fou devant ce métal jaune, prêt à trahir ou à mourir pour lui.
Les auteurs étant impitoyables pour leurs personnages, ça va saigner et on ne comptera plus les morts à la fin de l’odyssée du trésor des Confédérés. C’est sombre, violent et tous les travers de l’Homme sont réunis dans ces pages.
Personne n’en sortira indemne, personne n’en sortira grandi et certains partiront les pieds devants…
Un tournant dans la saga Blueberry, une trilogie qui marque, un peu à l’image du diptyque « L’or de la sierra » dont je vous parlais l’année dernière (Ici et là).
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019), Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et le Mois Américain chez Titine (Septembre 2018).
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tiens une question que me tarabiscote : il faut lire Blueberry dans l’ordre pour ne rien perdre ?….en tout cas tout un tome…oui 72 pages c’est lourd…du lourd…
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Oui, ça vaut mieux parce que les histoires se « suivent » un petit peu, on le voit évoluer, trébucher, se faire saquer, réintégrer,…
maintenant, on ne ferait plus un album aussi gros, on en ferait deux pour faire plus de fric.
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et oui c’est bien dommage des fois…car les gens n’ont plus autant dans la pocket…
et c’est note pour Blueberry…j’en ai lu quelques uns…mais loin dans ma memoire…;)
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Je vais m’y remettre, là j’avais sélectionné une suite qui me plaisait bien, mais je vais refaire les premiers parce que j’ai tout oublié 🙂
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c’est bien de tout remettre a niveau…..;)
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Je trouve aussi !!! 😀
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